BE472917A - - Google Patents

Info

Publication number
BE472917A
BE472917A BE472917DA BE472917A BE 472917 A BE472917 A BE 472917A BE 472917D A BE472917D A BE 472917DA BE 472917 A BE472917 A BE 472917A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
sleeve
neck
sheet
perforation
crimping
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE472917A publication Critical patent/BE472917A/fr

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B21MECHANICAL METAL-WORKING WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
    • B21DWORKING OR PROCESSING OF SHEET METAL OR METAL TUBES, RODS OR PROFILES WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
    • B21D51/00Making hollow objects
    • B21D51/16Making hollow objects characterised by the use of the objects
    • B21D51/38Making inlet or outlet arrangements of cans, tins, baths, bottles, or other vessels; Making can ends; Making closures
    • B21D51/40Making outlet openings, e.g. bung holes

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Perforating, Stamping-Out Or Severing By Means Other Than Cutting (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 
 EMI1.1 
 



  ''1 l\:INÍSTI-#' DÈM :AFiAIÉ#Si ECONèiHUE3 &'1' DES ;i .. :-   ;> ;... ,A i3IlES Vu la loi du 24 mai 1854 sur les brevets d'invention, 
 EMI1.2 
 ;¯,;> "1 . : ;z;<¯¯1 ... '1. modifiée par les lois des 27 mars 1857, 5 juillet 1884, 11 octobre   1919, 3   août 1924,   30   décembre   1925   et 23 juillet   1932,   ainsi que-les arrêtés royaux du 30 juin   1933   et, n  
 EMI1.3 
 ;85c1ù 1.''ri"ovembné- 13êta spécialement, son article 22. 



  -Vu la décision du wainistre des Finances fixant à un mois   le.délai pour   le paiement de la taxe complémentaire. 



    @   Vu la requéte introduite   le 3   novembre 1948 par AMERI- 
 EMI1.4 
 CAN fLANGE & 1'tANUr,AC'1'uRllVG COiViPANY INC., titulaire du brevet d'invention n    472.917,   pour "Mécanisme et procédé pour fixer des manchons de bonde ou de fermeture dans des orifices de récipients en tôle", délivré le 31 mai 1947 pour prendre cours le 29 avril 1947. 



   Considérant qu'il résulte de cette requête que   AMERI-   CAN FLANGE & MANUFACTURING COMPANY   INC.   se trouve dans les conditions exigées pour obtenir la restauration du brevet pré- cité dont la deuxième annuité aurait du être payée au plus tard le 29 octobre 1948. 



    ARRETE :    
Article ler.- Est restauré le brevet d'invention n    472.917,   pour "Mécanisme et procédé pour fixer des manchons 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 Mécanisme et procédé pour fixer des manchons de bonde ou de fermeture dans des orifices de récipients en tôle.      



   L'invention concerne un mécanisme et des procédés pour fixer des manchons de bonde ou de fermeture dans des ouver- tures pratiquées dans les parois de récipients en tôle. La catégorie de récipients visés plus spécialement par l'inven- tion comprend des tonneaux, des barils et des seaux pour le transport, l'emmagasinage et la distribution de liquides tels que huiles, essence et produits chimiques. Les parois de tels récipients sont établies en tôle relativement fine et sont pourvues de brides ou manchons taraudés destinés à recevoir des bouchons en vue d'une obturation efficace et étanche.

   Les récipients en question présentent généralement deux ouvertures de dimensions différentes: une pour le remplissage et l'autre pour la vidange; chacune d'elles est établie pour recevoir non seulement un bouchon étanohe, propre à assurer la sécurité du transport, mais aussi un robinet, une pompe ou organe dis- tributeur analogue, qui peut se monter en lieu et place du bouchon une fois le récipient arrivé à destination. Les bri- des ou manchons du type envisagé sont généralement fixées dans la paroi du récipient par des opérations de matriçaga ou 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 d'emboutissage; la construction et le mode de montage de ces brides ou manchons sont tels que   ce(organes   restent en contact étanche avec l'ouverture de la paroi du récipient pendant toute la durée utile de ce dernier. 



   Jusqu'à présent, il était d'usage général d'exécuter deux opérations distinctes pour assurer une telle fixation; la première consistait à perforer la paroi du récipient et à former, autour de l'ouverture, un bord relevé ou tout autre élément voulu et, la seconde, à introduire la bride ou le man- chon dans cette ouverture ét le fixer dans celle-ci. Pour exé- cuter ces opérations sur une échelle industrielle et économique, soit sur le fond, soit sur la paroi du récipient, il était jus- qu'ici de pratique courante d'employer deux fois autant de pres- ses et de jeux de matrices qu'il y avait d'ouvertures à munir de brides ou de manchons. Au moins un ouvrier était nécessaire pour manoeuvrer chaque presse, ainsi qu'un ou deux aides pour l'ensemble des presses, chargés d'enlever les produits finis et à alimenter les opérateurs en tôles et en brides.

   Il va de soi que, une fois la première opération exécutée, les parois des récipients peuvent être empilées, et l'on peut changer de matrices, de façon que la même presse puisse servir pour la secon- de opération. Toutefois, un tel changement de matrices demande beaucoup de temps et ce procédé n'est pas économique dans une installation de quelque importance. De plus, les récipients du type considéré ne sont exécutés que sur commande et ne sont généralement commandés que lorsqu'on en a besoin d'urgence. 



   Dans ae procédé connu, les chances de défauts et, par conséquent, d'interruptions dans le travail, sont multipliées par le nombre des jeux de matrices et celui des presses emplo- yés. On conçoit la grande probabilité de telles interruptions en considérant la finesse des matrices employées, le fonction- nement ininterrompu des presses et le fait que la main-d'oeuvre employée n'est pas qualifiée et souvent peu soucieuse de dé- 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 tails tels qu'un graissage correct et une mise au point exacte des matrices et de leurs organes. Il convient également de considérer que la rupture de pièces de matrices occasionne de grands frais.

   Ces frais ne sont généralement pas supportés, du moins directement, par l'usager des matrices, vu que, le plus souvent, de telles matrices et leurs accessoires sont donnés en location et remplacés par le fournisseur de brides ou manchons. 



   On a suggéré récemment divers mécanismes pour l'exécu- tion des deux opérations précitées. Dans des conditions spé- ciales, par exemple lorsque la bride ou le manchon employé était de diamètre très réduit, un des mécanismes proposés fonctionnait d'une manière plus favorable qu'on ne l'aurait cru sur simple examen du dispositif. Cependant, chacun des mécanismes proposés présentait des inconvénients tels que ces mécanismes ne pouvaient pas être appliqués avec sécurité à tous les formats de manchons, ni dans toutes les conditions. 



  Par contre, la construction selon la présente invention peut être employée avec une sécurité complète pour toutes les dimen- sions et dans toutes les conditions de travail, et peut fonc- tionner d'une manière continue pour insérer des brides ou des manchons dans des parois en tôle, en exécutant, en une seule opération et en une seule course de la presse, les phases de perforation, de repoussage et de sertissage. Ceci est dû au fait que la présente invention tient compte de tous les facteurs susceptibles de nuire à l'efficacité du mécanisme tandis que le procédé et le mécanisme qui en font l'objet comprennent res- pectivement des opérations et des caractéristiques qui écartent entièrement tout risque d'insuccès.

   Par conséquent, la méthode et les mécanismes selon l'invention apportent la première solu- tion judicieuse du point de vue économique, et d'application universelle, au problème de l'insertion de brides ou manchons dans des parois en tôle en une seule opération. 



   Le principal objet de l'invention consiste à   établir'un   

 <Desc/Clms Page number 5> 

 mécanisme pouvant être actionné d'une manière continue en vue de l'insertion de brides ou manchons de toute dimension voulue dans des parois en tôle, en une seule opération. 



   Un autre objet important de l'invention consiste à établir une méthode ou procédé permettant d'exécuter cette insertion de manchon. 



   Un autre objet de l'invention consiste à établir un mode opératoire et un mécanisme dont, respectivement, les phases de travail sent choisies et les organes construits et disposés les uns par rapport aux autres, de telle manière que, lors de l'in- sertion d'une bride ou d'un manchon en une seule opération les risques d'usure et de rupture d'organes sont réduits au minimum et qu'un fonctionnement continu est assuré. 



   L'invention vise, en outre, à établir un mécanisme à ma- trices pour l'insertion de brides ou de manchons dans 'des parois en tôle en une seule opération, mécanisme comportant des moyens pour que, dans toutes les phases de l'opération, le manchon et la paroi occupent des positions correctes l'un par rapport à l'autre et par rapport aux autres organes du mécanisme. 



   L'invention vise plus spécialement à établir, en vue d'une opération à course unique pour l'insertion de brides ou manchons dans des parois en tôle, d'un support pour la bride ou le manchon afin d'empêcher que, dans les premières phases de l'opération, le manchon ne se déforme d'une manière susceptible de coincer le mécanisme, d'endommager certains organes les plus vitaux de celui- ci, ou gêner la fixation correcte du manchon dans la paroi en tôle. 



   Les autres objets de l'invention apparaîtront clairement à tous les spécialistes du domaine visé par l'invention; ils res- sortiront en outre de la description ci-après, qui se réfère aux dessins annexés, dans lesquels : 
Fig. 1 est une coupe verticale montrant autant de détails d'une variante du mécanisme   qu'il   en faut pour la compréhension de l'invention, ce mécanisme étant représenté dans la position 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 neutre, une paroi en tôle et une bride étant placées en vue de l'amorçage de l'opération. 



     Fig. 2   est une vue partielle en coupe analogue à la Fig. 1, montrant la position des organes immédiatement après l'exécution de la première phase, c'est-à-dire, la perforation de la tôle. 



   Fig. 3 est une vue analogue, montrant la position des organes après achèvement de la phase suivante de l'opération, consistant à enfoncer la paroi par-dessus de la bride. 



   Fig. 4 est une vue analogue, montrant la position des pièces au début du retroussage ou de l'emboutissage du goulot ou col de la bride de fermeture par-dessus du goulot de la paroi du récipient. 



   Fig. 5 est une vue analogue, embrassant un plus grand nombre d'organes, montrant la phase finale ou d'achèvement de la fixation de la bride ou manchon à la paroi en tôle, avec emboutissage d'un octogone dans la paroi en tôle, de façon que cèlui-ci embrasse l'octogone de la bride achevée. 



   Fig. 6 est une vue en plan en regardant par en-dessous le mécanisme de matriçage supérieur de la Fig. 1, c'est-à-dire depuis la ligne 6-6 de cette dernière figure. 



   Fig. 7 est une vue en plan par en-dessus du mécanisme de matriçage intérieur, c'est-à-dire, depuis la ligne 7-7 de la Fig. 1. 



   Fig. 8 est une vue en coupe et à plus grande échelle de la paroi en tôle et de la bride fixée à celle-ci. 



   Fig. 9 est une vue détaillée en perspective et en coupe montrant la manière dont les cames sont montées dans l'anneau presseur inférieur. 



     Fig.     10   est une vue en perspective d'une came isolée. 



   Fig. 11 est une vue en perspective, partie en coupe de la bague à coulisseaux des figs. 1 à   7.   



   Fig. 12 est une vue en perspective à plus grande échelle de la came des Figs. 1 à   7.   

 <Desc/Clms Page number 7> 

 



     Fig.   13 est une vue en perspective de la clavette montrée en place dans la Fig. 9. 



   Fig. 14 est une vue analogue à la Fig. 1, mais montrant une variante. 



   Fig. 15 est une vue de cette variante, dont le mécanisme est montré dans la position finale, l'amortisseur pneumatique étant montré partie en élévation, partie en coupe. 



   La paroi en tôle du récipient, ou analogue, appelée à re- cevoir la bride ou le manchon est désignée généralement par 1; elle est perforée de manière à former une ouverture dont l'aspect initial est montré en 2 dans la fig. 2. La.paroi qui entoure cette ouverture est étirée pour former un goulot dont l'aspect final est montré   en 3'   dans la fig. 8. D'autre part, on établit à.la base de ce goulot un emboutissage 4 à contour octogonal ou de toute autre forme non circulaire. Une bride ou manchon, désigné généralement par 5, présente un goulot 6 qui s'engage dans le goulot 3, et une bride latérale 7 qui s'engage d'une manière non-rotative dans l'emboutissage 4 et qui, de plus--, dans le système selon l'invention, agit comme matrice mâle lors de la formation de cet emboutissage. 



   Comme montré en 8, l'extrémité supérieure du goulot 6 est retroussée ou emboutie par,-dessus de l'extrénité du goulot 3, ce   tetroussage   ou emboutissage étant montré dans sa phase initiale dans la fig. 4 et, dans son stade final, dans les figs. 5 et 8. 



  Un bourrage 8 est engagé dans la poche annulaire- formée par les surfaces affleurées de   l'extrémité   inférieure du goulot 3 et de la paroi annulaire opposée du manchon 5 et de son collet 7. Ce bourrage est enfoncé à joint hermétique par le retroussage   u   emboutissage final de la partie 8. et par la formation de l'em- boutissage 4, comme montré dans la fig. 5, où le manchon est non seulement fixé en place dans la paroi, mais aussi-inséré dans le creux destiné à le recevoir. Là où la partie 8. se pro- longe au-delà de la partie taraudée du goulot 6,.elle est dé-   pouillêe   par l'intérieur comme il ressort clairement des figs. 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 



  1 et 3. Cet amincissement facilite l'emboutissage ou le re- troussage de la partie 8 et évite le fendillement ou l'écaille- ment qui, sans cela, pourraient se produire dans cette région. 



  Tout en étant exposée en détail, cette relation particulière entre la paroi et le manchon ou bride n'est indiquée qu'à titre d'introduction et afin de rendre plus compréhensibles le rôle et le fonctionnement du mécanisme des matrices; il va cepen- dant de soi que les principes de base de l'invention ne sont pas limités aux rapports particuliers des organes, montrés aux dessins, ni à la fixation du manchon particulier représenté dans l'ouverture de la/paroi,   comas   montré aux dessins. 



   Le mécanisme de matrices selon l'invention peut être adapté à une presse normale, de sorte qu'il a été estimé super- flu de représenter la presse. Ce mécanisme est constitué par des équipages supérieur et inférieur, qui agissent sur des faces opposées de la tôle à laquelle le manchon est appelé à être fixé. L'équipage inférieur est fixe dans son ensemble, bien qu'il contienne des éléments mobiles. L'équipage de matrice supérieur se déplace solidairement avec l'organe cou- lissant ou mouton 10 de la presse, la perforation, l'enfonce- ment et l'emboutissage étant effectués à la suite des déplace- ments de cet équipage et de ceux que les éléments de cet équi- page impriment aux éléments de l'équipage inférieur. 



   La partie principale ou tas de 1'équipage de matrice supérieur est généralement désignée par 11, elle comporte une tige 12 qui s'engage dans un évidement 13 par exemple du mou- ton 10, dans lequel cette tige est fixée par une plaque de serrage ou dispositif analogue. Ce   ,,iode   de fixation particu- lier, de même que l'emploi de la plaque de serrage sont clas- siques, ne font pas partie de l'invention et peuvent   évidem-   ment être modifiés selon les facilités offertes par la presse utilisée. 



   L'anneau presseur 15 est monté au-dessous de la face in- férieure 14 du tas supérieur 11 et peut se déplacer par rapport 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 à celui-ci. La course descendante de cet anneau est guidée et limitée par des boulons 16, dont les têtes cylindriques sont'montées à coulissement limité dans des forages 17 orien- tes vers le bas depuis la surface supérieure du tas 11. Ces boulons sont vissés dans l'anneau presseur, où ils sont blo- qués au moyen de vis de serrage la dirigées vers l'intérieur depuis la périphérie de l'anneau presseur.

   Pour permettre le contrôle du mouvement relatif entre 1!anneau presseur 15 et le tas 11 et pour déterminer l'effort qu'ils doivent trans- mettre, on prévoit une série de ressorts de compression 19 dont les parties supérieures s'engagent dans des forages 20 qui se dirigent vers le haut depuis la face inférieure 14 du tas supérieur 11. Les parties inférieures des ressorts 19 s'engagent dans des forages 21 qui se dirigent sur une fai- ble distance vers le bas depuis la face'-supérieure de l'anneau presseur 15. Le nombre et les dimensions des ressorts 19 sont déterminés par l'effort à transmettre.

   Ils peuvent être répar- tis sur un cercle dont le centre est situé sur l'axe du tas ou être disposés en quinconce,suivant des cercles concentriques, comme montré dans la fig.   6.   De même, les boulons 16 peuvent être prévus en un nombre voulu quelconque, quatre seulement étant représentés à titre illustratif (voir Fig. 6). 



   La face inférieure 14 du tas 11 présente un léger creux circulaire 22 dont le centre coïncide avec l'axe du tas 11. Ce creux 22 reçoit à contact étroit l'extrémité supérieure d'un gabarit à retrousser   23   généralement de forme cylindrique et présentant une surface extérieure cylindrique 24 de guidage et de coulissement. L'extrémité inférieure de ce gabarit présente une surface annulaire de retroussage ou d'emboutissage 25, de section généralement arquée, mais dont la paroi intérieure con- stitue un tronçon d'appui incliné 26 qui relie la surface arquée à un point situé en avant par rapport à celle-ci.

   Un forage à embase, désigné généralement par 27 et qui se dirige vers l'inté- 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 rieur depuis la face inférieure du gabarit à retrousser, présente une large embouchure 28 et une partie supérieure rétrécie 29, etre lesquelles est formée une embase de butée 30. Une autre caractéristique importante du gabarit à em-   boutir   23 est constituée par le bourrelet-guide annulaire 31 formé sur 1''extrémité inférieure de ce gabarit, entre   l'embouchure   28 du forage 27 et la partie d'appui 26. Comme montré au dessin, le bourrelet si est légèrement avancé par rapport au creux de la surface de retroussage 25, et cela dans un but qui apparaîtra dans la suite. 



   Un poinçon perforateur 32, dont la partie supérieure présente une embase complémentaire à celle du forage 27 qui reçoit le poinçon, comporte, sur sa partie de grand diamètre, un   tronçon   inférieur qui se dirige vers le bas jusque un point fortement avancé par rapport à l'extrémité inférieure de l'en- clume à retrousser. Ce poinçon   perateur   présente un bord tranchant 33 qui est le plus avancé de tous les éléments de la matrice supérieure. Ce bord tranchant est échancré en 34 pour faciliter l'opération de perforation; il peut cependant agir efficacement tout en étant droit ou en présentant un autre contour voulu.

   Le poinçon perforateur 32 est perforé au centre pour recevoir un boulon de fixation 35, dont la tête 36 est noyée dans la face libre du poinçon et dont l'extrémité supérieure est vissée dans un forage râcepteur 37 prévu dans le tas supé- rieur 11. Comme il ressort du dessin, le boulon 35 non seule- ment maintient le poinçon perforateur 32 en place, mais aussi, et grâce à l'embase de butée 30 et au creux 22, assujettit le gabarit à retrousser 23 dans la position voulue. 



   Une bague d'emboutissage supérieure 38 est montée à cou- lissement vertical sur la surface de guidage 24 du gabarit 23. 



  Cette bague, de forme généralement annulaire, présente une surface supérieure plane 39 dont le bord inférieur présente un collier de montage 40, orienté vers le haut. Ce collier 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 comporte une surface de coulissement 41 destinée à coulisser au contact de la surface 24 du gabarit à retrousser 23; il comporte en outre- une surface de butée extérieure 42. La ba- que 38 est fixée et emboîtée dans l'anneau presseur 15, avec lequel il est actionné.

   Cet actionnement est assuré par le fait que la partie inférieure, et intérieure de l'anneau pres- seur 15 agit sur les surfaces 39 et   42   de la bague d'emboutis- sage 38, . ainsi que grâce aux boulons 43 (Fig. 2), dont les têtes sont noyées dans la surface supérieure de l'anneau 15 et dont les tiges traversent le restant de l'épaisseur de cet anneau, pour se visser dans la bague d'emboutissage 38. La face d'attaque de cette bague présente une surface de serrage 44, qui constitue   Impartie   de cette bague qui attaque la pre- mière la paroi en tôle. Cette face est évidée en 45 jusqu'à une profondeur sensiblement égale à l'épaisseur du collet 7 du manchon 6, le contour de l'évidement étant complémentaire à celui de ce collet, en vue d'emboutir la paroi en tôle 1 sur ce dernier.

   La face horizontale de cetévidement peut recevoir des lettres ou des chiffres en relief, de façon que la tôle du fût puisse porter des indications à l'endroit où elle recouvre le collet 7, L'évidement 45 aboutit à un forage circulaire 46 pourvu d'une arête d'étirage 47 dont le but sera exposé' plus loin. Le forage 46 s'étend vers l'intérieur sur une faible distance et se termine par un épaulement 48 qui marque la limite de la surface de glissement 41. 



   La matrice inférieure (Figs. 1 et 7) est serrée de la manière- usuelle à l'enclume 50 de la presse par des boulons de fixation 51 et des plaques de serrage 52. L'enclume est percée d'une ouverture 53 dont le but sera indiqué plus loin. 



  La position du tas inférieur 54 est réglable grâce aux entail- les 55 qu'il présente à ses extrémités et que chevauohent des plaques 52 traversées par des boulons 51. Ces extrémités se présentent comme des plaques planes à surface supérieure 56 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 qui s'étendent à l'extérieur d'un corps annulaire montant 57. 



  Ce dernier présente   une   paroi ou épaulement cylindrique exté- rieur 58 et une paroi cylindrique intérieure 59 qui aboutit vers le bas à une surface de fond 60, avec laquelle elle forme une chambre destinée à recevoir la bague à coulisseaux. 



   Une carcasse, généralement désignée par   61   (Figs. 1 et 11), sert à recevoir divers éléments du mécanisme; pour la facilité, elle sera désignée par le terme de bague à coulisseaux. Cette bague est logée dans la chambre qui vient d'être décrite. La surface annulaire extérieure 62 de cette bague s'adapte étroite- ment dans la surface 59, tandis que le fond 63 de la bague repose sur la surface de fond 60 de la chambre précitée. La bague est maintenue dans cette chambre par des boulons 64 dont les têtes sont noyées dans le fond du tas 54 et dont les tiges se vissent en 65 dans la dite bague. Pour la clarté du dessin on n'a repré- sentê qu'un boulon, bien que, normalement, on en emploie plusieurs. 



   La bague à coulisseaux 61 est ouverte au centre, comme sa dénomination 1''indique, cette ouverture présentant divers diamè- tres aux différents niveaux. Le plus petit de ces diamètres ap- partient à l'alésage 66, destiné à permettre le passage des flans découpés dans la tôle par le poinçon perforateur   32. A   partir de l'extrémité supérieure de l'alésage 66 le diamètre de l'ouver- ture augmente et un épaulement   67   joint cette extrémité de l'alé- sage à la paroi cylindrique la plus proche, indiqué par 68. Cette dernière n'est pas continue; elle comporte, en trois points uni- formément répartis de son pourtour des entailles radiales de sec- tion rectangulaire désignées généralement par 69.

   Chacune de ces entailles présente des parois latérales verticales   70   s'éten- dant   jusqutà     1''extrémité   supérieure de la bague 61 et un fond 71 qui est le prolongement de l'épaulement   67.   Ces entailles s'éten- dent jusqu'à la surface extérieure 62 de la bague. Des forages 72, qui partent vers le bas depuis chacune des surfaces 71, se prolongent en ligne droite à travers la partie adjacente du tas 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 54 (Fig. 1). Le but de ces forages sera exposé plus loin. 



   Dans chaque entaille 69 est monté à coulissement un verrou désigné généralement par 73 (Fig. 12). Ce verrou fonctionne également comme coulisseau de came et est actionné comme tel. Ces verrous sont de forme généralement rectangu- laire et présentent une surface 74 courbée selon le même ra- yon que la surface   68   précitée; leur face extérieure est munie de chevilles 75 pour ressorts de centrage. Les verrous sont pourvus de fentes disposées de manière à   coïncider   avec les forages 72 précités. Les fentes 76 présentent à leur extré- mité- intérieure une surface 77 destinée à recevoir une came qui sera décrite plus loin.

   Pour solliciter les verrous vers l'intérieur, on prévoit des ressorts 78 (Figs. 1 à 5) agissant sur la face postérieure 79 du verrou 73 et maintenu dans une position correcte par rapport à celle-ci à l'aide des chevilles 75. Les extrémités extérieures de ces ressorts, qui se prolon- gent au-delà de la périphérie 62 de la bague à coulisseaux, s'engagent dans des forages 80 prévus dans la partie adjacente    de l'anneau 57 du tas ; vis de réglage 81, portant des che-   villes de centrage 82, viennent se visser dans l'extrémité ex- térieure des forages 80 et servent à retenir les ressorts 78 en place tout en permettant d'ajuster la tension de'oeux-oi. 



   Chaque segment de la paroi 68 (Fig. 1) présente une rai- nure arquée 83 dans le prolongement du petit forage 84 qui s'é- tend depuis la surface 67 de la bague à ooulisseaux jusqu'à la surface de fond du tas, où ce dernier reoouvre partiellement l'orifice 53 de l'enclume (Figs. 1 et 5). Le but des forages 84 sera exposé dans la   suite. A   l'extrémité supérieure de la surface 68, la bague à coulisseaux présente un   rentrai!!,   de manière à constituer un épaulement 85 qui s'étend vers l'exté- rieur pour aboutir à une paroi verticale annulaire 86, laquelle s'étend vers le haut   jusqu'à   la face supérieure 87 de la bague   à.coulisseaux.   

 <Desc/Clms Page number 14> 

 



   Le siège constitué par les surfaces 85 et 86 reçoit le collier latéral 88 d'une bague d'appui ou de butée 89, dont la surface supérieure 90 est appelée à supporter la bride ou le manchon à insérer (Figs. 1 à 5). La bague d'ap- pui 89 est maintenue en place sur le siège 85-86 au moyen d'un boulon 91, dont la tête est noyée dans la bague à cou- lisseau 61 et dont la tige traverse cette bague de bas en haut dans un forage taraudé pratiqué à partir de la surface 85, comme montré en 92 (Figs. 1 et 11). La surface cylin- drique intérieure 93 de la bague d'appui 89 présente à son extrémité inférieure un épaulement annulaire 94. 



   Le poinçon sertisseur 95 est monté à coulissement à l'intérieur de la bague d'appui 89 La fonction principale du poinçon sertisseur consiste à coopérer avec le poinçon   perforaur     32 lors   de la perforation de la tôle et avec l'an- neau a'emboutissage 38, notamment avec la surface 47 de celui-ci, en vue d'étirer un col dans la tôle. Le poinçon sertisseur présente à son extrémité inférieure un collier latéral 96 qui s'engage normalement dans l'épaulement 94 de la pièce de butée 89. D'autre part, le corps du poinçon sertisseur 95 est monté coulissant par rapport à la surface   93   de la butée 89 et, par conséquent, l'embase 96 est appelée à coulisser verticalement le long de la surface 68 dans les deux sens par rapport au retrait 94.

   L'embase 96 coulisse également au contact de la surface courbe 74 des verrous 73, lorsque ces verrous sont re- tirés de façon que la surface   74   se place dans le prolongement de la surface 68. 



   Dans la construction selon l'invention, le poinçon sertis- seur remplit une fonction supplémentaire et   importante, µ   savoir : celle d'un support qui empêche un affaissement trop prononcé vers l'intérieur de la partie amincie 8 de la bride ou manchon 5 qui vient se placer par-dessus le poinçon.   A   cette fin, le poinçon sertisseur   95   s'étend normalement vers le haut à travers 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 la partie amincie 8,   1''extrémité,   supérieure de ce poinçon dépassant légèrement le bord supérieur de la partie 8, Ainsi, l'extrémité supérieure du poinçon.

   sertisseur est dimensionnée et disposée de manière à limiter la quantité dont la partie amincie de la bride ou du   manchon 5¯   peut s'affaisser par le fait que la tôle perforée est enfoncée par-dessus de ce man- chon. Cette position délimitation est telle que la partie "redresseuse" 26 du gabarit de retroussage 23 peut aisément "débarrasser" l'extrémité supérieure du poinçon sertisseur de l'extrémité de la partie amincie 8, même si cette dernière s'était affaissée contre le poinçon. Toutefois, afin que la surface de retroussage 25 puisse agir sur la partie 8, il con- vient de prévoir des moyens pour retirer le poinçon sertisseur. 



   Ces moyens sont fournis par la construction qui sera décrite plus loin. 



   L'anneau presseur inférieur montré en détail dans la fig.9 est désigné généralement   par 99.   Il présente une- face supérieure 
100 appelée à coopérer avec la   face!!   de l'anneau presseur supé- rieur, afin de serrer élastiquement la tôle lors de la perfora- tion, de l'étirage et du retroussage. Les   .'-faces   44 et 100 peuvent également comporter des lettres ou chiffres de forme complémentaire en relief ou en creux, afin   de-   repousser des in- dications dans la tôle juste à l'extérieur du périmètre du collet 7, si c'est nécessaire. Ces indications et celles imprimées par le fond de l'évidement 45 peuvent être employées conjointement, ou. bien,   l'une ou   l'autre peut être utilisée exclusivement. 



   L'anneau 99 présente une surface intérieure   loi   conformée de manière à s'adapter à la périphérie du collet 7 du manchon 5. 



  Au-dessous de la surface 101, l'anneau   99   comporte un collet intérieur 102 appelé à coulisser sur la face extérieure de l'an- neau d'appui ou de butée 89. L'anneau presseur 99 est empêché de tourner, comme on le verra plus loin, et agit de manière à empêcher la rotation de la bride ou du manchon, assurant ainsi 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 la position correcte de celui-ci par rapport à la face 45 de l'anneau, d'emboutissage   38. 'Afin   de contrôler le coulis- sement de l'anneau 99, on prévoit une série de ressorts 103   (Figs.   1 à 5) agissant entre cet anneau et la bague à coulis- seaux 61.

   Les extrémités supérieures de ces ressorts s'enga- gent dans des forages 104 pratiqués dans la face inférieure de l'anneau presseur, tandis que leurs extrémités inférieures s'engagent dans des forages 105 partant de haut en bas de la face supérieure 87 de l'anneau 61. Les ressorts 103 sont no- tablement plus faibles que les ressorts 19, vu que l'anneau 99 doit pouvoir céder élastiquement sous l'effort exercé par l'an- neau 38. Des boulons de guidage appropriés sont prévus pour empêcher l'anneau presseur 99 de glisser vers le haut au-delà de la surface extérieure de la bague d'appui 89 et de tourner sur lui-même, ces boulons n'étant toutefois pas représentés aux dessins pour éviter la confusion.

   Cependant, les forages destinés à recevoir ces boulons sont représentés en   104a   dans la   fig.   9 et en 105a dans la fig. 11. 



   Une autre fonction importante de l'anneau presseur infé- rieur dans la construction selon l'invention consiste à servir de support pour les cames de commande des verrous 73. Ces ca- mes, montrées en détail dans les figs. 9 et   10,   comportent un corps 106, un tenon la? qui s'engage dans un forage   10 qui   tra- verse l'anneau presseur 99, et une extension latérale 109 dont   l'extrémité   supérieure forme un épaulement 110 qui vient buter soit contre la face inférieure 111 de l'anneau presseur infé- rieur, soit contre une clavette ou plaquette 112a (Figs.9 et 13) insérée entre les faces 110 et 111 lorsque la nécessité   s'en   présente.

   L'extension latérale 109 fournit, en outre, un moyen pour fixer la came dans l'orifice 108, vu que cette ex- tension comporte un forage qui descend depuis la surface 110 comme montré en 112 et qui reçoit un boulon de blocage à tête noyée, boulon qui   stétend   depuis la face supérieure de l'an- 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 neau 99, comme montré en 113. On obtient ainsi un montage rigide et une fixation sûre, tout en ayant la faculté d'introdui- re des moyens tels que les clavettes 112a afin d'apporter, au besoin, de petits réglages à l'action des cames. L'extrémité inférieure du 'corps de came   106   présente une partie conductrice ou de guidage 114, qui, dans la position neutre montrée dans la Fig. 1, est complètement engagée dans la fente 76, tout en péné- trant partiellement dans le forage 72 situé au-dessous.

   Cette partie de guidage aboutit à une surface-came 115 qui forme le fond de l'extension latérale   109.   



   Dans la position neutre ou initiale (Fig. 1), la surface- came 115 est placée de manière que son point limite inférieu r soit au niveau de l'arête d'attaque de la surface 77 du coulis- seau, cette position relative étant toutefois uniquement illus- trative et pouvant être modifiée par l'adjonction ou l'enlève- ment de clavettes   llaa.   Dans la position finie (Fig.5), la par- tie   conductrice- 114   avait déjà pénétré sur une distance impor- tante dans le forage 72, tandis que la surface-came 115 s'était déjà déplacé au contact de l'arête d'attaque de la surface   77   du coulisseau, en retirant ainsi le verrou 73 contre l'antago- nisme des ressorts 78.

   Le verrou 73 se trouve donc complète- ment retiré, position dans laquelle il a été maintenu depuis le stade représenté dans la fig. 3, grâce au contact entre la face verticale extérieure 109a de 1*'extension 109 et la   surface 17   du coulisseau. Comme ce même mouvement a été exécuté par tous les trois verrous ou coulisseaux, le poinçon sertisseur 95 peut désormais être refoulé vers le bas lorsque son extrémité supé- rieure entre en contact avec le bourrelet-guide du gabarit de retroussage. 



   Afin d'éviter un refoulement prématuré du poinçon sertis- seur, il convient de prévoir un organe capable de s'opposer à l'action du bourrelet 31, tout en permettant un recul élastique . de celui-ci. Comme ces organes agissent également pour ramener 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 le poinçon sertisseur à sa position initiale après l'achève- ment de l'opération, ils doivent être robustes et élastiques à la fois. Dans le cas envisagé cet organe se présente sous la forme d'un fort ressort hélicoïdal, bien qu'un bloc de caoutchouc puisse aussi être efficace pendant un temps limité. 



  Pour assurer l'efficacité de l'organe élastique, on prévoit trois chevilles 116 (Figs.   1 à 5)   montées de manière à agir sur la face inférieure du collier latéral 96 et descendant à travers les rainures 83 et les forages 84, pour pénétrer dans   1 orifice   53 de l'enclume où elles agissent sur la face supé- rieure d'un collier de compression 117. Ce   col/lier   de com- pression est monté coulissant sur un tube   Ils,   dont l'extrémité supérieure est vissée en 119 dans un orifice du tas, situé concentriquement à l'axe du mécanisme de matrices.

   L'extrémité inférieure du collier de compression 117 présente une bride latérale 120, dont la face inférieure s'appuie sur l'extrémité supérieure du ressort de compression   121.   Ce dernier est monté sur un tube 118 et est maintenu en place contre la face inférieu- re de la bride 120 au moyen d'une bague de retenue 122, qui agit sur l'extrémité inférieure du ressort 121, et est vissée en 123 sur l'extrémité inférieure du tube 118. 



   FONCTIONNE MENT 
 EMI18.1 
 --------------------------- 
Lorsqu'il s'agit de fixer une bride ou manchon du type décrit plus haut, dans un orifice pratiqué dans une paroi en tôle, et que le mouton de la presse occupe la position neutre ou de retrait (Fig.1), le manchon, déjà muni d'un bour- rage 9, est glissé sur la partie supérieure du poinçon sertis- seur et la paroi 1 du récipient est insérée entre les systèmes de matrices; elle est immobilisée par des butées appropriées qui s'avancent normalement en saillie vers le haut depuis l'en- clume. L'opération s'amorce désormais et, à mesure que le mouton 10 descend, en entraînant le système de matrice supârieur, le bord tranchant 35: du poinçon perforateur refoule légèrement 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 la tôle vers l'intérieur de l'orifice 98a du poinçon sertisseur. 



   Par conséquent, la descente ultérieure du mouton a peur effet de découper dans la tôle un flan de .dimensions appropriées (Fi.2), ce flan passant par la suite d'ouvertures alignées, pour être . finalement évacué, Il convient de remarquer ici que ce stade de l'opération peut être supprimé dans le cas où une presse séparée, pourvue   d'un   jeu de matrices à découper, a été utilisé pour décou- per le flan dans la pardi en tôle. Une telle opération distincte n'est cependant pas nécessaire, vu que les matrices décrites   ici'*,   peuvent être disposées, ensemble avec des matrices à découper, sur une seule et même presse, si cette dernière est suffisamment puissante.      



   Une fois la tôle perforée elle est retenue et serrée par les surfaces de serrage 44   et.100   et lors de la descente ulté- rieure"du mouton (Fig.2), la partie de la tôle comprise entre la perforation et la partie enserrée'est attaquée par le bord d'étirage 47 de la bague d'emboutissage 38, ce bord agissant conjointement avec la surface 44, de manière à tirer la tôle par- dessus de l'arête 98 du poinçon sertisseur et à l'enfoncer sur la surface extérieure de la bride ou du manchon 5 (Fig.3). Il va de soi que, lors de cet enfoncement, la tôle viendra enserrer la partie amincie 8 du col 6'et tendra à   l'écraser.   Toutefois, 1''écrasement produit est limité, vue que l'extrémité supérieure de la partie   8,s'arc-boute.   vers l'intérieur contre la faoe exté- rieure du poinçon sertisseur en 97 (Fig.2).

   C'est la position qu'oocupera la partie 8 après l'enfoncement de la tôle sur cette partie (Fig.3). 



   Si le poinçon sertisseur était maintenu dans sa position initiale, l'affaissement partiel de la partie 8 rendrait extrê- mement difficile le relèvement de celle-ci par la partie redres- seuse 26 du gabarit de retroussage, vu que ce gabarit devrait, dans ce cas, présenter une arête d'attaque tranchante, laquelle n'aurait pas résisté longtemps aux   ohoqs   qui caractérisent cette 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 opération. La disposition est donc telle que, lorsque la surface de serrage 44 vient agir contre la surface 100, en abaissant l'anneau presseur inférieur 99, la came 106 descend de façon que sa face 115 attaque le bord de la surface'77 des verrous 73. 



  Ainsi, pendant que la tôle est enfoncée jusqu'à la position mon- trée en Fig. 3, les verrous 73 sont retirés du trajet du collet 96 du poinçon sertisseur, de sorte que ce dernier est désormais supporté par le ressort   121.   



   C'est à peu près dans cette position que le boudin   d'atta-   que 31 du gabarit retrousseur vient au contact de la partie su- périeure du poinçon sertisseur 'et dans la suite, refoule ce dernier vers le bas d'une distance suffisante pour que la face supérieure du poinçon se retire jusqu'en contre-bas de l'extré- mité, refoulée vers l'intérieur, de la partie 8. De cette fa- çon, le boudin de relèvement 26, lequel est légèrement avancé par rapport à la surface de retroussage proprement dite, et dont l'extrémité intérieure présente un diamètre légèrement in- férieur à celui de l'arête 98 du poinçon sertisseur, peut rele- ver la partie 8 en la détachant de ce poinçon et la diriger vers la surface de tetroussage proprement dite.

   La descente ultérieure du mouton a pour effet de refouler davantage le poinçon sertisseur, avec compression du ressort 121, de sorte que la partis 8 forme finalement un bord complètement rabattu ou retroussé (Figs. 5 et 8). 



   Après que la paroi en t3le a été perforée, et pendant l'emboutissage, dans celle-ci, d'un col destiné à recouvir le col 6 du manchon 5., on peut appliquer un effort suffisant, sans que les ressorts 19 soient complètement comprimés. Cette compression des   ressorts   ne suit aucune loi déterminée, étant donné que la résistance opposée par la paroi extérieure de la bride à l'enfoncement de la tôle varie d'une bride à l'autre. 



  Cette résistance variable se présente même lorsqu'il est fait usage de brides pourvues d'un même revêtement anticorrosif et, 

 <Desc/Clms Page number 21> 

   à plus   forte raison subsiste-t-il un facteur variable lorsqu'on emploie des revêtements différents ayant des effets lubrifiants différents, ainsi que lorsqu'on fait usage de brides exemptes de revêtement ou qui ont été plongées dans un lubrifiant. Dans les meilleurs conditions de graissage, le ressort peut même pro-   duire   de la force vive en se détendant légèrement une fois que l'orifice découpé dans la tôle est entons sur la partie de dia- mètre plein du col 6; toutefois, et vu que la lubrification idéale est rarement réalisée-, ce facteur présente une importance plutôt théorique que pratique.

   Quelle que soit la puissance des ressorts, ceux-ci ne transmettent pas un effort suffisant pour former l'emboutissage 4 destiné à recevoir le collet 7. 



  Cet'emboutissage est réalisé pendant la dernière- fraction du mouvement du mouton, qui correspond à l'épaisseur du collet   7,   et cela à un moment où les ressorts 19 sont complètement oompri- més., la face supérieure de l'anneau 15 étant en contact avec la face inférieure-14 du tas 11. Ainsi, l'emboutissage est réalisé par l'action directe de la presse, en l'absence de tout. effet amortisseur. C'est à ce stade que les indications éventuelles sont imprimées dans la tôle. 



   La fixation du manchon étant terminée,- le mouton de la presse amorce sa course ascendante, la pression cesse de s'exer- cer sur le poinçon sertisseur et l'anneau presseur 99,après qupi le ressort 121, agissant par l'entremise des chevilles 116, refoule le poinçon. sertisseur vers sa position initiale; peu après, et grâce au retrait des surfaces-cames 115, les ressorts 71 sont à mêmes de ramener les verrous 173 à leur position de blocage au- dessous du collet 96. Le mécanisme est désormais ramené à sa position initiale et est en état de recommencer le cycle d'opéra- tions. 



   VARIANTE --------------- 
La variante selon Figs. 14 et 15 se distingue principale- ment de celle décrite ci-dessus par le fait qu'elle comporte un 

 <Desc/Clms Page number 22> 

 amortisseur pneumatique et non pas un ressort ou un bloc de caoutchouc pour permettre au poinçon sertisseur de se   dénla-   cer de la distance nécessaire pour établir une liaison effi- cace entre le col de la bride ou du   rnanchon   et le col de la paroi du réservoir, qui l'entoure. Dans le cas d'un amortis- seur à ressort, le fonctionnement irrégulier de celui-ci né- cessite l'emploi d'un dispositif quelconque - les verrous précités par exemple - pour bloquer le poinçon sertisseur jusqu'à ce qu'un certain stade de l'opération soit atteint. 



  Par contre,un amortisseur pneumatique donne la certitude que le poinçon sertisseur ne sera pas refoulé tant que l'ef- fort déterminé par le réglage de l'amortisseur n'aura pas été appliqué. Toutefois, les amortisseurs pneumatiques adé- quats, accompagnés d'accessoires indispensables, tels que la source d'air comprimé, la soupape de réglage, le manomètre et analogues, sont coûteux et leur adaptation aux presses existantes peut être moins aisée que celle du système de ma- trices purement mécanique décrit ci-dessus. Il s'agit donc à proprement parle. r d'une variante du mécanisme décrit plus haut, chacun des deux systèmes présentant   désavantages   par- ticuliers dans certaines conditions. 



   Aux fins d'illustration, la paroi en tôle et la bride ou le manchon appelé à y être fixé sont identiques à ceux des Figs. 1 et 8.   On   utilisera donc les mêmes nombres de référence. Cependant, les éléments du mécanisme de matri- ces sont d'une construction légèrement différente de celle décrite plus haut et, par   conséquent,   portent d'autres chif- fres de référence. 



   Dans la variante selon Figs. 14 et 15 on n'a repré- senté qu'un fragment du tas ou porte-poinçon supérieur 125 (Fig. 14). Un anneau presseur 126 est monté au-dessous de ce tas, de façon à exécuter par rapport à ce dernier les mêmes déplacements que l'anneau presseur selon Fig. 1 exécute 

 <Desc/Clms Page number 23> 

 par rapport au tas correspondant, l'anneau 126 étant main- tenu aligna par rapport à 125 à l'aide de boulons de gui- dage   la7,   dont les têtes 128 sont montées coulissantes dans des alvéoles formées dans le tas 125. Le déplacement de ltanneau presseur 126 vers le tas supérieur 125 est amorti par des ressorts 129 dont les dimensions et les emplacements répondent aux conditions imposées, comme il a été indiqué à propos des ressorts 19 de la construction selon Fig. 1.

   De même, la face inférieure 130 du tas et la face supérieure 
131 de l'anneau presseur présentent respectivement des alvéo- les 132 et 133, destinées à recevoir les extrémités des res- sorts 129. 



   L'anneau presseur 126 présente la forme d'une couron- ne dont la face intérieure constitue la surface de coulisse- ment cylindrique 134 qui se termine à une faible distance de la surface inférieure 135 de l'anneau, étant donné que ce dernier présente un évidement annulaire en 136. Un anneau . emboutisseur, désigné généralement par 137, est situé au- dessous de l'anneau 126, et   s'emboîte,   par ses surfaces 138 et 139, avec les surface   135   et 136 de l'anneau 126,   complê-   mentaires aux premières. Cet emboîtement est assuré et main- tenu par une série de boulons 140, dont un seulement a été représenté, afin d'éviter la surcharge du dessin.

   L'anneau emboutisseur 137 présente une surface de glissement intérieu- re cylindrique 141 qui est située dans le prolongement de la surface 134 de l'anneau presseur 126. La face inférieure de l'anneau emboutisseur constitue une surface de pression 142 appelée à agir sur la paroi en tôle soumise à l'opération; elle comporte un creux octogonal 143 ou d'une autre Parme non-circulaire-, appelé à agir conjointement avec le collet 
7 du manchons lors de l'emboutissage de la paroi en tôle, destinée à recevoir cette bride. 



   La face inférieure 130 du tas 125 présente au centre 

 <Desc/Clms Page number 24> 

 un creux circulaire peu profond 144. Ce creux a une profon- deur suffisante pour recevoir et bloquer une extrémité d'un gabarit de,retroussage   145   qui, dans le cas présent est à double face. Ce gabarit présente une surface extérieure cy- lindrique de guidage ou de coulissement 146, au contact de laquelle coulissent les surfaces 134 (de l'anneau   126)   et 141 (de l'anneau 137). Le gabarit de retroussage présente un alésage 147.

   Chaque extrémité du gabarit présente une gorge annulaire 148 de section généralement arquée, qui s'amor- ce à une légère distance vers l'intérieur à partir du bord extérieur du gabarit, tandis que son bord intérieur se confond avec une surface de relèvement inclinée 149 dont la nature et le rôle spnt les mêmes que ceux de la surface 26 de Fig. 1. 



  Ici, tout comme dans la première variante, le bord extérieur de la surface de relèvement 149 aboutit au boudin de guidage qui correspond au boudin de guidage 31 décrit précédemment. 



   Un poinçon perforateur 151, présentant un bord tranchant 152 et une tige de fixation 153, est monté au centre du système de matrice supérieur et est assujetti à l'aide d'un boulon de fixation 154 qui le traverse pour se visser en 155 dans le tas supérieur. La tige 153 du poinçon est engagée dans l'alésage   147   du gabarit retrousseur, tandis que l'épaulement 156, qui délimite la tige, bute contra la face inférieure du gabarit de retroussage, à savoir, contre la partie centrale du boudin de guidage 150. De cette façon,,le poinçon perforateur et le gabarit retrousseur sont disposés et fixés exactement de la manière voulue. 



   Le tas de la matrice inférieure est surmonté d'un anneau presseur ou de guidage 160, assujetti à l'aide de boulons 161 et sollicité vers le haut par des ressorts 162 de la même ma- nière que l'anneau 99 de la Fig. 1. Afin d'assurer un coulis- sement précis de l'anneau 160 lorsque la face supérieure 163 entre en contact avec la paroi en tôle 1 pendant que celle-ci est sollicitée vers le bas par le contact avec la surface 142, 

 <Desc/Clms Page number 25> 

 on munit cet anneau d'une surface de guidage 164, appelée à coulisser le long de la face extérieure 166 de la virole d'ap- pui ou de butée inférieure 165, qui sert de siège pour labride ou manchon 5. La surface 164 de l'anneau 160 est surmontée d'une partie 167 conformée de manière à s'adapter autour de la partie latérale 7 du raocord ou manchon 5 et de glisser de haut en bas au contact de cette partie.

   Comme l'anneau 160 est em- pêché de tourner, la partie 167 de celui-ci empêche la rotation du manchon 5. 



   La partie supérieure de la butée 165 présente un siège 168 sur lequel vient se placer le raccord ou manchon 5; cette butée présente à sa base un collet de fixation latéral 169, fi- xé rigidement à l'aide de boulons 172 dans un creux correspondant 170 prévu dans le tas inférieur 171. 



   Un poinçon, sertisseur 173, destiné à repousser un col de bas en haut à partir de la paroi du récipient, poinçon présen- tant dans sa partie supérieure   174   une ouverture destinée à recevoir le poinçon perforateur 151 et à agir conjointement avec   cëlui-ci   et dont la base est pourvue d'un collet de support la- téral 175, est monté dans la butée 165 à coulissement vertical par rapport à celle-ci. Ce coulissement est assuré par l'ajus- tage précis des surfaces de guidage 176 et 177 respectivement de la butée 165 et du poinçon sertisseur 173. Le bord supérieur extérieur 178 du poinçon sertisseur est conformé de façon à faci- liter l'enfoncement de la paroi perforée 1 par-dessus de ce poinçon et du raccord ou manchon 5.

   La partie 179 du manchon sertisseur, située immédiatement au-dessous de la surface 178, agit comme support destiné à empêcher un affaissement trop pro- noncé, vers l'intérieur, de la partie 8 de la bride ou du man- chon 5, après que celle-ci a été refoulée vers l'intérieur par l'enfoncement de la paroi en tôle 1, Le poinçon sertisseur 173 est monté sut l'anneau releveur 180 dont la virole 181 est mon- tée coulissante dans l'alésage 182 du tas 171. L'extrémité 

 <Desc/Clms Page number 26> 

 supérieure 183 de l'anneau 181 constitue le support pour le poinçon sertisseur, dont la partie 175 porte sur l'extré- mité 183.

   L'anneau 181 présente à sa base un collet latéral 184 qui s'engage à coulissement dans la partie élargie 185 de   l'alésage   du tas 171, tandis que l'épaulement supérieur 186 de ce collet porte contre un épaulement analogue   187   de ce tas, de façon à empêcher le mouvement ascendant de l'anneau 181 au-delà d'une certaine position et, par conséquent, un déplacement ascendant trop important du poinçon sertisseur. 



   Il convient en outre de faire en sorte que l'anneau 181 et le poinçon sertisseur 173 soient empêchés de choir à travers le fond .de la matrice inférieure lors de   l'enlevaient   de celle-ci de la presse; à cette fin, on prévoit un boulon de blocage 188 (Fig. 15), dont la tête élargie 189 fait saillie vers l'intérieur à la base de la surface   185,   retenant ainsi le collet 184 et empêchant ainsi sa chute. 



   Comme montré dans la fig. 15, un amortisseur pneumati- que, désigné généralement par 190, est monté de la manière usuelle au-dessous du tas ou de l'enclume de la presse. Les organes actifs de cet amortisseur consistent en un piston fixe 191, sur lequel un cylindre 192 est monté à coulissement vertical guidé par la paroi 193 et le collet 194. Ce dépla- cement est limité par la profondeur de la gorge 195 au-dessous de la paroi du piston, vu que le collet 194 est engagé dans cette gorge. Le piston et le cylindre présentent tous deux une forme annulaire, vu la nécessité de prévoir une cheminée continue, permettant l'évacuation des flans découpés dans la paroi en tôle.

   L'air, sous la pression requise pour permettre au cylindre d'opposer la résistance voulue aux déplacements en question est introduit à travers le fond du piston, venant de la base du boîtier, comme indiqué en 196. Cet air vient agir sur le cylindre grâce à des orifices 191a prévus dans la tête du piston. Pour le reste la construction même du cylin- 

 <Desc/Clms Page number 27> 

 dre et du piston est plus ou moins classique, sauf en ce qui concerne leur application particulière envisagée ici. 



   La partie supérieure 197 du oylindre mobile 192 est surmontée d'un anneau-tampon releveur de matrice 198, dont la face supérieure 199 agit sur la face inférieire du collet   184   de l'anneau 181. La face extérieure de l'anneau 198 est dépouillée au sommet, comme montré en   2 00,   afin d'éviter la vis d'arrêt 188. L'anneau 198 est monté coulissant dans l'alésage 201 formé dans l'enclume de la presse. Le fond 202 de l'anneau 198 offre une surface de côntact suffisante avec la face supérieure 199 du cylindre 192, de façon que l'effort s'exerçant de haut en bas soit réparti sur une sur- face suffisante de ce cylindre afin d'éviter la détérioration de ce dernier par l'usage continu. 



   Le fonctionnement de la variante selon Figs. 14 et 15 est plus simple que celui du mode d'éxécution décrit précédem- ment. Une fois.la tôle 1 défoncée par le poinçon perforateur 151, la matrice supérieure continue sa course descendante, ce- pendant que la surface 142 arrive au contact de la tôle 1 et la refoule vers le bas contre la surface 163, de façon à en- foncer la partie perforée de la tôle par-dessus de l'arête   178   du poinçon sertisseur 173, bridant ainsi la tôle au voisinage de sa perforation. La partie ainsi refoulée de la tôle s'enga- ge sur l'extrémité. supérieure   amincie .8   du manchon 5 et l'écrase partiellement contre la surface   179   du poinçon sertisseur, tout' comme dans la variante décrite en premier lieu.

   La desoente ultérieure de la matrice supérieure a pour effet de refoule r l'anneau emboutisseur 137 et l'anneau-guide 160 contre l'anta- gonisme de leurs ressorts, de sorte que le boudin de guidage 150 vient en contact avec la face supérieure du poinçon ser- tisseur 173. L'effort exercé par le boudin 150 sur le poinçon 173 augmente constamment à mesure que le mouton de la presse descend, vu que ce mouton porte la matrice supérieure. 

 <Desc/Clms Page number 28> 

 



   La résistance opposée par l'amortisseur pneumatique 190 est déterminée par la pression de l'air qui s'exerce dans celui-ci. Une fois cette résistance vaincue, le cylindre mobile 192 descend le long du piston fixe 191. L'effort qui tend à vaincre - et qui finit par vaincre - cette résistance, est celui exercé par le boudin de guidage 150 sur le poinçon sertisseur   173.   Ce dernier transmet l'effort à l'anneau releveur 180 pour le poinçon sertisseur, anneau qui, à son tour, transmet cet effort à l'anneau-tampon releveur de matrice 198.

   Etant donné leur montage à coulissement, ces anneaux et le poinçon sertis- seur coulissent   jusquà   ce que la matrice supérieure atteigne le fond de sa course.   L'amplitude   de ce déplacement suffit justement à priver la partie supérieure amincie 8 du manchon 5 du soutien du poinçon sertisseur, permettant ainsi à la surface de relèvement 149 de diriger cette partie du manchon vers la surface de retroussage 148 du gabarit 145. De cette façon, la partie   amincie ,$   du manchon est retroussée par-dessus de l'extrémité du rebord ou cal repoussé dans la paroi du réci- pient, opération dont le résultat est montré en fig. 8. 



   Une fois la liaison entre le manchon et la paroi en tôle assurée, le mouton de la presse se retirent l'anneau   160'   peut agir   comme   refouloir, pour soulever la paroi du récipient, en facilitant ainsi l'enlèvement de celle-ci, Etant donné que la pression d'air agissant dans l'amortisseur pneumatique   190   est maintenue constante, le cylindre 192 remonte, en entraînant l'anneau 198 qui, à son tour, entraine l'anneau 180, de sorte que ce dernier peut ramener le poinçon sertisseur 173 à sa position initiale, dans laquelle il est prêt pour une nouvelle opération, comme il a été dit plus haut,   le t as     171   présente une surface de butée 187 qui coopère avec une surface de butée correspondante 186 de l'anneau releveur 180.

   Ces surfaces déterminent l'amplitude de la course ascendante des anneaux releveur et du poinçon sertisseur, assurant ainsi le retour de ce poinçon à la position exacte requise en vue de l'opération 

 <Desc/Clms Page number 29> 

 suivante. 



   Bien qu'on n'ait représenté ici que deux variantes de la construction objet de l'invention, il va de soi qu'on peut apporter d'autres modifications aux détails et à la disposi- tion des organes, ceci sans s'écarter de l'esprit, ni dépasser 
 EMI29.1 
 la portée de l'inventicc/telLe que définie dans les revandiva- -tions. 



   REVENDICATIONS      
1. pans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perfo- rées : des moyens pour la mise en place du manchon de façon que son col traverse la perforation; des moyens pour limiter la quantité dont le col du manchon peut s'affaisser lors de cette mise en place; et, des moyens pour empêcher l'action de ces moyens de limitation à un stade- déterminé de   1'opération.   de mise en place. 



   2. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perforées : des moyens pour enfoncer ou étirer la tôle per- forée par-dessus du manchon, le col du manchon s'engageant dans la perforation; des moyens pour étayer le col du man- chon en vue d'empêcher un affaissement important de ce col vers l'intérieur pendant une partie de cet enfoncement; et des moyens pour mettre les moyens d'étayement hors d'action à un stade déterminé de l'opération. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 3. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet sur des tôles perforées : des moyens pour enfoncer la tôle perforée par- dessus du manchon de façon que le col du manchon s'engage dans la perforation; des moyens pour étayer le col du man- chon afin d'empêcher pratiquement son affaissement pendant une partie de l'opération d'enfoncement; et, des moyens pour déterminer un déplacement relatif entre le manchon à collet <Desc/Clms Page number 30> et les dits moyens d'étayement, afin,de rendre ces derniers moyens inactifs à un stade déterminé de l'opération, 4.
    Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles per- forées : des moyens pour enfoncer la tôle perforée par-dessus du manchon de façon que le col du manchon s'engage dans la perforation; des moyens pour emboutir le manchon par-dessus de la partie adjacente de ,la tôle, de façon à fixer le manchon dans la tôle; et,' des moyens pour retenir le manchon aligné avec les moyens d'emboutissage jusqu'au moment où il est soumis à l'action des moyens d'emboutissage, ces moyens de retenue étant rendus inactifs aussitôt que l'action des moyens d'em- boutissage est amorcée.
    5. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perfo- rées: des moyens pour'enfoncer la tôle perforée par-dessus du manchon de façon que le col du manchon s'engage dans la perforation; des moyens pour étayer le col du manchon afin d'empêcher un affaissement appréciable de ce col vers l'inté- rieur lors de l'enfoncement de la tôle par-dessus de ce col; des moyens pour rendre les dits moyens d'étayement inactifs à un certain stade de l'opération d'enfoncement; et, des mo- yens pour rétablir l'état actif des dits moyens d'étayement, dès que la fixation du manchon est terminée..
    6. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perfo- rées: des moyens pour enfoncer la tôle perforée par-dessus du -manchon, de façon que le col du manchon s'engage dans la perforation; des moyens pour étayer le col du manchon en vue d'empêcher un affaissement appréciable de ce col vers l'inté- rieur lors de l'enfoncementde la tôle par-dessus de ce col; des moyens pour verrouiller les dits moyens d'étayement dans une position active et des moyens actionnés à un certain stade <Desc/Clms Page number 31> de 1*'opérât ion renfoncement afin de rendre les moyens de verrouillage inactifs.
    7. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perfo- rées: des moyens pour enfoncer la tôle perforée par-dessus le manchon, de façon que le col du manchon s'engage dans la per- foration; des moyens pour étayer le col du manchon, afin d'em- pêoher un affaissement appréciable de -ce col vers l'intérieur lors de l'enfoncement de la tôle par-dessus de ce col ; des moyens pour verrouiller les moyens d'étayement dans la position active ; des moyens agissant à un certain stade de' l'opération .d'enfoncement en vue de rendre les moyens de verrouillage inac- tifs; et, des moyens qui maintiennent élastiquement les dits moyens d'étayement dans la position active après que les dits moyens de verrouillage ont été rendus inactifs.
    8. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, ' des manchons à collet dans des tôles perfo- rées: des moyens pour enfoncer la tôle perforée par-dessus le manchon, de façon que le col du manchon s'engage dans la per- foration ; des moyens pour étayer le col du manchon afin d'em- pêcher un affaissement appréciable de ce col vers l'intérieur lors de l'enfoncement de la tôle par-dessus de ce col; des moyens qui rendent les dits moyens d'étayement inactifs en un certain stade de l'opération d'enfoncement; et, des moyens ac- tionnês pneumatiquement pour rétablir l'état actif des dits moyens d'étayement, une fois que le manchon a été appliqué dans la tôle.
    9. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perfo- rées: des moyens pour perforer la tôle et .pour sertir le manchon dans la perforation; des moyens pour étayer le col du manchon afin d'empêcher un affaissement appréciable de ce cal du manchon vers l'intérieur pendant une'partie de la <Desc/Clms Page number 32> dite opération de sertissage; et, des moyens pour rendre les dits moyens d'étayement inactifs à un stande déterminé de l'opération de sertissage.
    10. Dans un mécanisme de matrices pour-appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles: des moyens pour perforer la tôle et pour sertir le manchon dans la perforation; des moyens pour étayer le col du man- chon afin d'empêcher un affaissement apprécialbe de ce col du manchon vers l'intérieur pendant une partie de la dite opération de sertissage ; des moyens pour amener les dits moyens d'étayement à quitter leur position active à un stade déterminé de l'opération de sertissage.
    11. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles: des moyens pour perforer la tôle et pour sertir le manchon dans la perforation; -des moyens pour retrousser le manchon par-dessus de la têle afin de le fixer dans la perforation; et,des moyens pour retenir le manchor en alignement avec les moyens d'emboutissage jusqu'à ce que ces -derniers vien- nent agir sur lui, ces moyens de retenue étant rendus inactifs aussitôt que les moyens d'emboutissage attaquent le manchon.
    12. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles: des moyens pour perforer la tôle et pour sertir le manchon dans la perforation; des moyens pour étayer le col du manchon contre un affaissement appréciable vers l'intérieur, pendant une partie du dit sertissage ; et,des moyens actionnés par les dits moyens de sertissage à un stade déterminé de ltopê- ration de sertissage, en vue de dégager partiellement les dits moyens d'étayement de la position detayement.
    13. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des 'tôles perfo- rées: des moyens pour emboutir, dans la tôle, un col qui <Desc/Clms Page number 33> entoure le manchon de façon qu'une partie du col du manchon émerge à travers la perforation; des moyens pour retrousser la partie émergeante du col du manchon par-dessus de l'extré- mité. du col de la tôle, qui entoure le manchon; et, des moyens qui se déplacent pendant cette opération d'emboutissage, pour guider la partie émergeante du col du manchon de façon qu'elle soit attaquée correctement par des moyens de retroussage, ce qui permet de sertir des manchons dans des tôles d'une manière uniforme.
    14. Dans un .'Mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à colletdans des tôles perfo- rées : des moyens pour emboutir dans la tôle un col qui entoure le manchon de façon qu'une partie du col du manchon émerge à travers la perforation; des moyens pour retrousser la partie émergeante du manchon par-dessus de l'extrémité du col de la tôle, qui entoure le manchon; et, des moyens mobiles et agissant conjointement, qui présentent des surfaces de guidage pour diriger la partie émergeante du col du manchon de façon qu'elle soit correctement attaquée par les moyens de retroussa- ge, ce qui permet de sertir des manchons dans des tôles d'une manière uniforme, 15.
    Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à.collet dans des tôles perfo- rées: des moyens pour emboutir dans la tôle un col qui entoure le manchon de manière qu'une partie de ce dernier émerge à travers la perforation; des moyens pour retrousser la partie émergeante du col du manchon par-dessus de l'extrémité du col de la,tôle, quil'entoure; des moyens escamotables desti- nés à guider la partie êmergeante du col du manchon de façon à la diriger vers les moyens de retroussage; et, des moyens pour imprimer des indications dans la tôle autour du col.
    16. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perforées: des moyens pour emboutir dans -la tôle un col qui <Desc/Clms Page number 34> entuure le manchon de manière qu'une partie de ce dernier émerge à travers la perforation; des moyens pour retruusser la partie émergeante du col du manchon par-dessus de l'extré- mité du col de la tôle qui l'entoure, des moyens esca lotables destinés à guider la partie émergeante du col du manchon de façon à la diriger vers les muyens de retroussage;
    et, des moyens pour former un emboutissage à contuur non circulaire dans la tôle autour du col, afin d'empêher la rotation du manchon fixé dans celle-ci, ces moyens comportant des organes de matriçage .'laies et femelles agissant conjointement et attaquant les faces opposées de la tôle.
    17. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perfo- rées: des moyens pour emboutir dans la tôle un collet qui entoure le dit inanchon de manière qu'une partie de ce dernier émerge à travers la perforation; des moyens pour retruusser la partie émergeante du col du manchon par-dessus de l'extrémité du col de la tôle qui l'entoure; des -loyens pour limiter l'af- faissement, vers l'intérieur, du col du manchon lors de l'en- foncement de la tôle sur ce col ;
    des moyens qui intervien- nent légèrement en avance sur les moyens de retroussage, pour déloger les moyens de limitation de leur position de limita- tion, ce qui permet aux moyens de retroussage d'attaquer le col du manchon jusqu'alors soumis à l'action des moyens de limitation, en vue de fixer le manchon dans la perforation.
    18. Dans un mécanisme de matrices pour appliquer, en une opération unique, des manchons à collet dans des tôles perfo- rées: des moyens pour perforer la tôle et pour emboutir dans celle-ci un col qui entoure le cul du manchon de façon qu'une parti du col du manchon émerge de l'extrémité du col de la tôle; des moyens déplaables à l'intérieur du dit manchon et destinés à limiter l'affaissement,vers l'intérieur de l'extré- mité supérieure de ce manchon lors de l'enfoncement de la tôle sur ce dernier, ces moyens de limitation présentant une surface <Desc/Clms Page number 35> contre laquelle vient s'appuyer, en s'affaissant, une partie du dit manchon; des moyens pour retrousser la partie émergean- te du dit col du manchon par-dessus de l'extrémité du col qui l'entoure;
    des moyens qui inrviennent légèrement en avance sur les dits moyens de retroussage, en vue d'éloigner les dits moyens de limitation de la partie émergeante du dit col du manchon ; les dits moyens déplaçables présentant une surface de guidage pour guider la partie émergeante du dit col du manchon de façon à la diriger vers les dits moyens de retroussage, cet- te surfac'e, ainsi que celle des moyens de limitations étant pratiquement situées l'une dans le prolongement de l'autre, ce qui assure un'retroussage précis de la partie émergeante du col du manchon.
    19. Dans un mécanisme de matrices du type décrit: une ma- trice supérieure mobile, une matrice inférieure fixe et une butée d'appui prévue à la matrice inférieure et destinée à supporter un manchon à collet; un poinçon sertisseur qui dépas- se vers le haut la dite butée d'appui et qui est monté à cou- lissement par rapport à celle-ci; un anneau-guide refoulable vers le bas et entourant la dite butée en vue de maintenir et d'immobiliser le collet d'un manchon disposé sur cette butée; des organes de verrouillage comprenant des coulisseaux comman- dés par des cames, destinés à verrouiller le dit poinçon ser- tisseur dans sa position relevée ;
    des cames solidaires du dit anneau guide, pour agir sur les faces correspondantes des coulisseaux de verrouillage en vue de retirer ces derniers, lors'de l'abaissement du dit anneau-guide par la dite matrice supérieure mobile.
    20. Dans un mécanisme du type décrit : une matrice infé- rieure fixe et une matrice supérieure mobile; une butée pour maintenir un manchon à collet sur. la matrice inférieure ; unpoinçon sertisseur monté coulissant dans la dite butée et disposée normalement de manière- à dépasser vers le haut l'ex- trémité supérieure d'un manchon placé sur la butée ; organe <Desc/Clms Page number 36> élastique placé au-dessous du dit poinçon sertisseur ; et, des moyens interposés entre le dit poinçon et le dit organe élastique et formant une liaison de commende entre ces deux éléments, de façon que le coulissèrent de ce poinçon ne puisse s'effectuer que contre l'antagonisme de l'organe élas- tique.
    21. Dans un mécanisme du type décrit : une matrice infé- rieure fixe et une matrice supérieure mobile; une butée pour supporter un manchon à collet sur la matrice inférieure, un poinçon sertisseur monte dans la dite butée à coulisse:aient par rapport à celle-ci et dépassant normalement l'extrémité supérieure d'un manchon disposé sur cette butée ; unanneau- guide monté coulissant sur la face externe de la butée, pour maintenir et'immobiliser le collet d'un manchon déposé sur la dite butée; des organes de verrouillage comprenant des coulis- seaux commandés par des cames, destinés à bloquer le poinçon sertisseur contre tout coulissement;
    des cames solidaires du dit anneau-guide, pour agir sur les faces correspondantes des coulisseaux de verrouillage en vue de retirer ces derniers de la position de blocage, lors de la descente de l'anneau-guide; un organe élastique pour maintenir le poinçon sertisseur en place après ce déverrouillage, cet organe élastique étant établi puur céder sous l'effort appliqué au dit poinçon par la matrice supérieure et pour ramener ce poinçon à sa position initiale après que cet effort a cessé de s'exercer.
    22. Dans un mécanisme à matrices du type décrit: une matrice inférieure fixe et une matrice supérieure mobile: une butée pour supporter un manchon à collet sur la dite matrice inférieure; un poinçon sertisseur monté coulissant à l'intérieur de la dite butée et disposé de manière à dépas- ser normalement l'extrémité supérieure d'un manchon disposé sur cette butée ; unamortisseur à air comprimé monté au-dessous du poinçon sertisseur, cet amortisseur comprenant une partie <Desc/Clms Page number 37> fixe et une part,ie. mobile par rapport à la prenière contre l'antagonisme de l'air comprimé agissant entre ces deux par- ties ;
    des moyens comportant une virple et destinés à assurer la liaison de commande entre le poinçon sertisseur et la partie mobile du dit amortisseur pneumatique, la disposition étant telle que l'effort exercé par la dite matrice supérieure et qui tend à faire glisser le poinçon sertisseur pour le déloger de sa position initiale est nécessaire pour vaincre la résistance opposée par l'amortisseur pneumatique.
    23. Dans un mécanisme de motrices du type décrit: une ' matrice supérieure mobile.; une matrice inférieure fixe; une butée de support sur la matrice inférieure, dont la face supé- rieure reçoit un manchon à collet;un poinçon sertisseur émer- geant au-dessus de la dite butée et monté coulissant par rapport à celle=ci; un gabarit de retroussage porté par la matrice supérieure ; et, un bourrelet-guide prévu à la matrice supérieure et qui intervient en avance sur la surface de retroussage du dit gabarit en vue d'attaquer le poinçon ser- tisseur et de lui imprimer un mouvement coulissant.
    24. Dans un mécanisme de matrices du type décrit: une matrice supérieure mobile; une matrice inférieure mobile ; une butée d'appui sur'la matrice inférieure, destinée à sup- porter un manchon à collet; un poinçon sertisseur émergeant au- dessus de la dite butée et monté coulissant par rapport à celle-ci ; un gabarit de retroussage porté par la matrice supé- rieure, un bourrelet-guide solidaire de ce gabarit et qui inter- vient en avance par rapport à la surface de retroussage de ce dernier, pour attaquer le poinçon sertisseur et pour lui impri- mer un mouvemat coulissant ; et, une surface de guidage inter- posée entre le bourrelet-guide et le gabarit de retrous sage.
    25. Méthode pour monter un élément annulaire dans une paroi en tôle perforée, consistant :à soutenir cet élément d'un côté. de la paroi; à introduire l'élément dans la perfo- <Desc/Clms Page number 38> ratiun, tout en limitant la quantité dont il peut s'affaisser jusqu'à ce qu'une partie de l'élément ait traversé la perfora- tion; à retirer les moyens limitateu rs d'affaissement à un stade déterminé de l'opération d'introduction; et, à emboutir cet élément par-dessus de la paroi en tôle en vue de le fixer dans celle-ci.
    26. Méthode pour monter un élément annulaire dans une paroi métallique, consistant: à perforer la paroi ; à forcer l'élément annulaire dans la perforation à partir d'un côté de la paroi, tout en l'étayant depuis l'intérieur afin d'empê- cher son affaissement au moins jusqu'à ce qu'une extrémité de cet élément émerge de la perforation; à retirer les moyens d'étayement intérieurs; et à emboutir la partie émergeante de cet élément contre le coté opposé de la paroi, de manière à fixer cet élément annulaire étroitement dans la perforation.
    27. Méthode pour monter un élément annulaire dans la paroi en tôle, consistant: à supporter cet élément d'un côté de la paroi; à perforer la paroi à proximité' de cet élément; à enfuncer la paroi sur cet élément de manière que celui-ci soit entouré et étroitement enserré par la paroi; à supporter cet élément pour empêcher son affaissement vers l'intérieur, pendant une partie de cette opération d'enfoncement; à retirer les moyens d'étayement à un stade déterminé de l'opération d'enfoncement; et, à emboutir cet élément contre la paroi en tôle, de façon à le fixer dans celle-ci.
    28. Méthode pour fixer,dans une perforation pratiquée dans une p'jroi en tôle, un manchon à collet, dont une extrémi- té présente une épaisseur réduite, consistant : à assurer l'alignement de l'extrémité amincie du manchon avec des moyens d'emboutissage; à prévoir des moyens d'étayement pour la dite extrémité amincie, en vue de la maintenir alignée avec les moyens d'emboutissage; à enfoncer la paroi perforée sur le manchon au moins jusqu'à ce que l'extrémité amincie de ce <Desc/Clms Page number 39> dernier traverse la dite paroi; à retirer les moyens d'étayement de la partie amincie du manchon et à la soumettre à l'action des dits moyens d'emboutissage, en vue d'emboutir cette extré- mité. contre la paroi en tôle afin de fixer fermement le manchon dans la perforation.
    29. Méthode pour monter un élément annulaire dont une extrémité est munie d'un collet dans une paroi perforée en tôle, consistant : à emboutir.une paroi,en tôle autour d'une perforation pratiquée dans celle-ci, pour enserrer le dit élément de façon qu'un col entoure le col de l'élément et qu'une partie emboutie reçoive l'extrémité à collet de cet élément; à étayer cet élément pour l'empêcher de s'affaisser notablement vers l'intérieur jusqu'à ce, que son extrémité annu- laire. ait traversé la perforation et'émerge au-delà de l'extré- mité ducol de la paroi ; à enlever les moyens d'étayement'; et, à emboutir l'extrémité citée en dernier lieu, du dit élément, par-dessus de la dite extrémité du col de la paroi.
    30. Méthode pour monter un manchon à collet, et à une extrémité amincie, dans une perforation d'une paroi métallique, ,consistant: à étayer cette extrémité amincie'.pour empêcher son affaissement vers l'intérieur, par des moyens montés à mouvement élastique; à enfoncer la paroi perforée sur le manchon, de façon à former un emboutissage qui enserre la, dite extrémité à colle.t, et un col qui recouvre le corps du manchon, de façon que l'extré- mité amincie du manchon émerge au-dessus de ce dernier col ; vaincre la résistance des moyens de montage élastiques, pour retirer les moyens d'êtayement de la dite extrémité amincie; et, à retrousser cette extrémité par-dessus de l'extrémité adjacente de ce dernier col, pour fixer le manchon dans la paroi.
    31. Méthode pour monter un manchon à bride dans une paroi en tôle, consistant : à disposer le manchon' autour de moyens de support et de sertissage, de façon que ce manchon et-ces mo- yens soient verrouillas contre le mouvement axial relatif; à <Desc/Clms Page number 40> introduire une paroi en tôle au-dessus des dits moyens ; à perforer la paroi en tôle et à l'enfoncer sur le manchon jusqu'à ce qu'une extrémité du manchon émerge de la perfora- tion; à déverrouiller le dit manchon d'avec les dits moyens; et, à déplacer un de ces éléments par rapport à l'autre, pour libérer l'extrémité émergeante du manchon de l'action des dits moyens de support.
    32. Machine, en substance comme décrite et comme repré- sentée dans la fig. 1 des dessins annexés.
    33, Machine, en substance comme décrite et comme représen- tée dans la fig. 15 des dessins annexés.
    34. Méthode en substance comme décrit avec renvoi aux dessins annexés.
BE472917D BE472917A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE472917A true BE472917A (fr)

Family

ID=122353

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE472917D BE472917A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE472917A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2605911A1 (fr) Procede et appareil pour former des pieces d&#39;extremite de recipients
FR3036386A3 (fr)
CH685606A5 (fr) Procédé et appareil pour former des panneaux d&#39;extrémités de récipients à partir d&#39;une matière avancée dans une presse.
EP1519891B1 (fr) Dispositif de vissage et de sertissage d&#39;une capsule sur un goulot
EP2829385A1 (fr) Procédé de poinçonnage et de rivetage combiné
EP0323792B1 (fr) Outil à suivre pour presse d&#39;emboutissage
FR2530978A1 (fr) Appareil et procede pour le formage d&#39;anneaux par roulage a froid
BE472917A (fr)
FR2654959A1 (fr) Procede et appareil de faconnage d&#39;objets metalliques.
EP0433203B1 (fr) Procédé et dispositif d&#39;emboutissage de récipients de forme tronçonique, et récipient ainsi embouti
FR2702401A1 (fr) Procédé et dispositif d&#39;emboutissage de flans métalliques pour la réalisation de pièces dite à embouti profond.
WO2004018296A2 (fr) Dispositif d’encliquetage de vaporisation sur une bouteille
FR3061049A1 (fr) Outil de forgeage a chaud ou a froid pour la fabrication de vis a empreinte a fond decale
FR2510918A1 (fr) Dispositif de poinconnage comportant des moyens de devetissage portes par sa tige de verin et machine poinconneuse equipee de ce dispositif
EP0187068B1 (fr) Procédé et dispositif d&#39;implantation de joncs sur un mandrin
FR3092506A1 (fr) Système d’expansion et bordage d’une virole
FR2543029A1 (fr) Procede et dispositif de marquage automatique de bouteilles metalliques a col
FR2695338A1 (fr) Procédé pour la réalisation de rangées de piqûres sur une surface d&#39;outil destiné à présenter une fonction de râpe, et outils réalisés.
BE390420A (fr)
CH202819A (fr) Procédé de capsulage de récipients à goulot, et machine automatique permettant sa mise en oeuvre.
BE544375A (fr)
FR3069178A1 (fr) Procede de guidage d&#39;un flan de matiere dans une machine-outil, machine-outil mettant en oeuvre ledit procede et dispositif de guidage correspondant
BE517037A (fr)
BE476691A (fr)
CH356342A (fr) Procédé de conformation de l&#39;extrémité d&#39;une pièce métallique tubulaire, appareil pour la mise en oeuvre du procédé et pièce tubulaire obtenue par ce procédé