BE470384A - - Google Patents

Description

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  Procédé pour la protection de métaux contre l'action corrosive des solutions de chlorite. 



   L'invention concerne un procédé pour la protection du métal des appareils utilisés dans les opérations d'oxydation par des solutions de chlorite. 



   On a proposé !-'emploi d'alliages spéciaux résistant à l'action de pareilles solutions, mais ils ne sont applicables que dans les cas où le pH du milieu dépasse une certaine limite, tandis que si l'acidité augmente on constate que la corrosion devient bientôt inévitable particulièrement aux endroits où la structure du métal a été modifiée par usinage ou par soudure. 



  Ainsi par exemple lorsqu'on immerge dans une solution de chlorite à pH 6 une barre d'acier inoxydable Cr-Ni-Mo entourée de tissu, ce dernier se tache de rouille provenant des piqûres produites sur le métal. 



   Dans les procédés de blanchiment de fil ou de tissus 

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 ce fait est admis dans la pratique courante et on accepte la dégradation de la cellulose au contact du métal comme un mal nécessaire. 



   La demanderesse a proposé d'éviter cet inconvénient par la polarisation cathodique du métal des appareils. Elle a constaté maintenant que l'on peut également éviter l'oxydation du matériel métallique par passivation du métal en contact avec la solution de chlorite. 



   Il est connu, lors du décapage des métaux par des aci- des de faire usage d'inhibiteurs de corrosion. Ces inhibiteurs sont facilement oxydés par les solutions oxydantes et l'on était fond6 à croire qu'ils seraient sans effet utile en pré- sence de chlorites. 



   Elle a toutefois constaté le fait surprenant que l'adsorption de la substance passivante, à la surface du métal à protéger,est sensiblement plus rapide que sa destruction par le chlorite et que l'effet protecteur est   suffisamment   per- sistant pour que le métal soit passive pendant le temps né- cessaire à l'opération d'oxydation par les solutions de chlori- te. 



   Suivant l'invention on protége donc les métaux con- tre   l'action   corrosive des solutions acides de chlorite en passivant ces métaux par des inhibiteurs de corrosion norma- lement utilisés lors du décapage des métaux par HCl ou H2SO4. 



   Parmi les passivants, les plus actifs sont les com- posés organiques azotés ; leur pouvoir protecteur est d'autant plus énergique qu'ils sont plus riches en azote et qu'ils pré- sentent un poids moléculaire plus élevé. La quantité mis en oeuvre dans le bain de chlorite est comparativement très fai- ble et n'a pratiquement aucune action sur le milieu. 



   Le choix du passivant dépend des conditions du mi- lieu. Ainsi, par exemple, dans le cas d'opérations de blanchi- 

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 ment par des solutions de chlorite on donnera la préférence à un composé organique azoté, soluble dans l'eau et incolore dans les conditions   d'emploi.   



   L'inhibiteur peut être introduit directement dans la solution immédiatement avant la mise en contact de celle-ci. avec le métal. 



   Pour la facilité de l'emploi il peut être avantageux de mélanger le passivant au chlorite commercial, de préférence à l'état sec. En pareil cas cependant il faut éviter que, par exposition du mélange à une atmosphère humide, les composés en présence réagissent entre eux et provoquent la décomposition d'une partie du chlorite. 



   Suivant   gn   mode d'exécution de l'invention le passi- vant est mélangé au chlorite sec après enrobage dans une substan- ce ne se dissolvant que lentement dans   l'eau   froide mais facile- ment soluble à chaud. On évite ainsi pendant le stockage toute réaction entre le chlorite et le passivant. 



   L'enrobage des particules de ce dernier peut se faire par des moyens connus, par exemple par mélange avec des poly- mères de glycol, de poids moléculaires de l'ordre de 4000,des alcools à longues chaînes comme l'alcool   cétylique,   etc... 



  EXEMPLE 
Dans une solution de chlorite de sodium à pH 6 on immerge une plaque d'acier inoxydable enveloppée dans de la toile de coton. après 4 h. à l'ébullition, la tôle est corrodée et la toile tachée de rouille. Les taches ne se produisent plus si l'on a dissous au préalable dans la solution de la diméthyl-   diphényldiamine   acridine à la dose de 10 mgr/L. 



   Si le pH est plus bas, par exemple de l'ordre de 3, la dose nécessaire peut être plus élevée. Il en est de même si la surface de métal exposée est considérable. Toutefois. cette dose ne dépasse jamais 100 mgr/L. pour une inhibition suffisante durant lh.

Claims (1)

1. R E V E N D I C A T I O N S --------------------------- 1.- Procédé pour la protection de métaux contre l'action corrosive de chlorites à pH inférieur à 7, caractérisé en ce que l'or. passive les métaux par des inhibiteurs de corro- sion normalement utilisés lors du décapage des métaux par HCl ou H2SO4.

   2.- Procédé suivant la revendication 1, caractérise par le fait que le passivant est mélangé au chlorite sec après enrobage dans une substance inerte difficilement soluble dans l'eau mais se dissolvantdans les conditions d'application.

   3- A titre de produits industriels nouveaux les mé- langes contenant du chlorite sec et un passivant conformément à la revendication 2.