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Perfectionnements aux échafaudages et autres charpentes.
La présente invention se rapporte aux échafaudages et autres charpentes, qui, bien que particulièrement desti- nées à servir pour la construction de maisons et autres ou- vrages, peuvent également être employées pour supporter les étages de plancher pour la construction navale et aéronau- tique. L'échafaudage suivant l'invention peut aussi être agencé et modifié pour constituer une ossature utilisable à d'autres fins, par exemple comme support pour des tentes ou des marquises.
L'invention a pour objet principal la réalisation d'un échafaudage perfectionné composé de multiples pièces amovibles qui permettent un assemblage et un démontage rapi- des de la charpente. Un autre objet de l'invention est la réalisation d'un échafaudage ou charpente analogue à laquel- le on puisse donner une étendue et une hauteur quelconques et que l'on puisse au besoin agrandir.
Suivant l'invention, dans un échafaudage ou analogue comprenant au moins deux éléments, chacun de ces derniers comprend quatre montants, des organes permettant de relier rigidement ces montants deux à deux pour former deux cadres ! fixes et au moins deux pièces horizontales reliées par leurs @ extrémités aux cadres pour former les éléments, l'un de ces
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éléments étant destiné à être monté au-dessus d'un autre, ses montants dans le prolongement de ceux de l'élément immédiatement inférieur, et des organes étant prévus pour relier entre eux les montants supérieur, et inférieur de façon qu'ils ne puissent se déplacer latéralement,
De préférence,
l'un de ces éléments comprend une paire de cadres extrêmes fixes et au moins deux pièces lon- gitudinales reliant de façon démontable les cadres extrêmes entre eux pour former l'élément, tandis qu'un autre de ces éléments comprend une paire de cadres latéraux fixes et au moins deux pieces transversales reliant de façon démontable les cadres latéraux entre eux pour former l'elément.
Dans le montage d'un tel échafaudage ou analogue, il est préférable de faire alterner des éléments à cadres ex- trêmes fixes avec des éléments à cadres latéraux fixes. On obtient ainsi une ossature qui, tout en étant facile à as- sembler et à démonter, possède une rigidité et une robus- tesse considérables.
Les montants ont une section tubulaire ou toute autre convenable, et les organes servant à relier entre eux les montants supérieur et inférieur peuvent comprendre un organe intérieur pour chaque montant de chaque élément au-dessus de l'élément de base, des moyens étant prévus pour placer l'or- gane intérieur de manière qu'il chevauche le joint entre le montant supérieur et le montant inférieur. Si l'on emploie plus de deux éléments superposes, chacun des organes inté- rieurs successifs est supporté par'l'organe qui se trouve au dessous, la longueur des dits organes étant égale à celle des montants correspondants.
De préférence, les organes destinés à relier de fa- çon démontable les pièces horizontales aux cadres fixes sont constitués par logements rapportés sur les cadres et dans lesquels viennent s'emboîter des tenons que les dites piè- ces portent à leurs extrémités.
Lorsqu'on emploie une ossature d'échafaudage telle qu'elle vient d'être décrite pour construire par exemple le mur d'un édifice, dès que la hauteur de ce mur est suffi- sante pour exiger l'emploi d'un échafaudage on assemble le long du mur un élément de base comportant de préférence des cadres extrêmes fixes. Si la longueur nécessaire est supé- rieure à celle d'un élément unique ou à celle qu'occupent deux eléments placés bout à bot, on peut employer deux élé- ments ou plus, écartés l'un de l'autre d'une distance qui peut utilement être égale à la longueur d'un élément.
Cha- que élément est relié au suivant par des organes longitudi- naux d'entretoisement qui peuvent être identiques à ceux
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qui relient entre eux les cadres, si bien qu'on obtient un échafaudage continu de longueur voulue quelconque. Desplan- ches ou des madriers sont posés sur les pièces transversales pour permettre aux ouvriers de travailler.
Dès que la hauteur d'un élément devient insuffisan- te par suite de l'extension que la mur prend en hauteur, on monte un deuxième élément au-dessus du premier et l'on remonte les madriers au sommet de ce deuxième élément. On donnera de préférence à ce deuxième élément des cadres fi- xes latéraux reliés entre eux par des pièces transversales démontables.
On voit ainsi que l'invention permet de réaliser une ossature qui, tout en étant facile à assembler et à démonter et présentant de larges possibilités d'adaptation, est à la fois robuste et rigide.
Pour mieux faire comprendre l'invention, on va maintenant la décrire plus complètement, à titre d'exemple, en se référant aux dessins ci-annexés dans lesquels : -
La fig.l est une vue d'ensemble du devant d'un écha- faudage construit suivant l'i nvention.
. La fig.2 est une vue de bout de l'échafaudage re- présenté à la fig.l.
La fig.3 est une vue agrandie, mais non à l'échelle qui montre comment des éléments successifsde l'échafaudage sont placés au-dessus l'un de l'autre.
La fig. 4 est une vue en perspective avec arrache- ments partiels d'un échafaudage semblable à celui que mon- trent les figs.l et 2, mais comprenant de moins nombreux éléments superposés,'les pièces étant dessinées à échelle agrandie ; enfin,
Les figs. 5 à 8 sont des vues de détail montrant divers agencements des logements au moyen desquels les piè- ces ou barres démontables longitudinales et transversales sont reliées aux montants.
Considérant plus particulièrement les figs,l et 2, la partie d'échafaudage représentée comprend un élément de base 1, quatre éléments superposés 2, 3, 4 et 5 et un garde- fou 6.
L'élément de base 1 comprend deux cadres extrêmes fixes formés chacun de deux montants antérieur et posté- rieur 10 et 11 reliés entre eux à demeure par des barres transversales 12 et 13. Ces barres sont reliées aux montants par soudage autogène ou d'autre façon convenable. -Des dia- gonales 14'servent à contreventer les cadres et à leur don- ner une rigidité supplémentaire. Des semelles 15 ayant une aire suffisante pour supporter la charge agissante sans
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s'enfoncer exagérément dans le sol sont prévues au pied de chacun desmontants.
Lesdeux cadresextrêmes so nt reliés de façon démontable'l'un à l'autre en un seul et même élé- ment à l'aide de pièces longitudinales amovibles 16 et 17 fixées aux dits montants par un dispositif à emboîtement qu'on décrira par la suite de manière plus détaillée.
Bien que les montants aient été représentés comme présentant une section circulaire, on pourrait à volonté leur donner une section carrée ou toute autre convenable.
Le deuxième élément 2 se compose de deux cadres fixes longitudinaux ou latéraux composés chacun de deux montants droit et gauche 210 et 211 simplement entretoisés à leurs extrémités supérieures respectives par une barre longitudi- nale 212 fixée par soudage autogene. Des diagonales 214 peu- vent être prévues pour contribuer à la robustesse et à la rigidité de l'ensemble. Les deux cadres latéraux ainsi construits sont entretoisés au-dessus de l'élément de base à l'aide de traverses amovibles 213.
Le troisième element est semblable a l'élément de base du fait qu'il se compose de cadres fixes extrêmes reliés entre eux par des longerons amovibles, sauf qu'en ce cas il n'y a pas de traverses fixes inférieures correspondant aux traverses 13, pas plus qu'il n'existe de longerons inférieurs correspondant aux longerons 17. Chaque cadre extrême se com- pose de deux montants antérieur et postérieur 310 et 311 en- tretoisés par des traverses 312 et contreventes par des dia- gonales 314. Les deux cadres extrêmes sont reliés entre eux par des longerons amovibles 316.
Le quatrieme élément est en tous peints semblable au deuxième. Il comprend des montants 410 et 411 reliés entre eux à demeure par des longerons 412 et des diagonales 414 de manière à constituer des cadres lateraux fixes. Ces ca- dres sont relies entre eux de façon demontable par des tra- verses 413.
De même, le cinquième élément correspond au troisiè- me, du fait qu'il est constitué par des montants 510 et 511, des traverses fixes 512 et des diagonales 514 et par des longerons 51b.
Le cinquième élément est surmonte d'un garde-fou 6.
Ce garde-fou est constitué par un cadre qui peut être sem- blable, abstraction faite des logements ou autres organes d'ancrage des pièces transversales, à l'un. des cadres laté- raux des éléments 2 ou 4. Chaque garde-fou se compose d'une paire de montants 610 et 611 rigidement relies entre eux par une barre 612 et contreventés par des diagonales 614.
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La fig.3 montre de la façon la plus claire (encore qu'elle ne soit pa-s dessinée à l'échelle) comment les mon- tants sont construits et'de quelle manière ceux d'un élé- ment supérieur sont assujettis à ceux d'un élément inférieur; elle représente un montant d'élément de base sur lequel on va adapter le montant correspondant du deuxième élément.
Le montant de base ou inférieur 10 se composé' d'un tube à l'extrémité supérieure duquel sont soudés à l'autogè- ne l'extrémité de là traverse fixe 12 (fi g.2) et les loge- ments 121 destinés à recevoir les pièces longitudinales dé- montables 16 et 20. On décrira plus amplement en temps uti- le la construction de ces logements et le rôle auquel est destinée la pièce 20. Pour plus de clarté on a omis de re- présenter à la fig. 3 le logement inférieur 122 et le longe- ron 17 qui s'y rapporte.
La semelle 15 est soudée à l'autogène en 113 à une queue tubulaire 114. Cette queue a un diamètre tel qu'elle s'engage librement sans jeu excessif dans le montant tubu- laire 10. Cette queue a une hauteur égale à la moitié de cel- le du montant, et son sommet est indiqué en 117.
Lorsqu'on a assemblé un élément de base et qu'il s'- agit de monter sur lui un deuxième élément, on emmanche dans l'extrémité supérieure du montant 10 un organe tubulaire in- térieur 115 jusqu'à ce qu'il repose sur l'extrémité 117 de la queue 114. L'extrémité supérieure de la pièce 115 dépas- se alors le sommet 118 du montant 10 et c'est sur elle qu'- on emmanche le montant tubulaire 2310'du deuxième élément.
S'il y a lieu de raccorder un troisième élément on emmanche dans l'extrémité supérieure du montant 210 un autre organe intérieur 215 semblable à l'organe 115 et destiné à son tour à recevoir'le montant 310 (figs.l et 2).
De cette manière, on peut surélever l'échafaudage d'- autant d'éléments qu'on le veut en employant des organes in- férieurs superposés dans les montants tubulaires pour consti- tuer la liaison entre les éléments successifs. Grâce au dé- calage des joints entre les organes intérieurspar rapport aux joints entre les montants extérieurs, on obtient une os- sature rigide et résistante. On ne peut retirer un montant de celui qui se trouve au-dessous qu'à condition de l'ex- traire verticalement de l'organe intérieur. Cela ne saurait se produire par accident lorsque l'échafaudage est en place, mais on y parvient très facilement lorsqu'on démonte le dit échafaudage.
Pour permettre l'édification de l'échafaudage sur un sol inégal, on a prévu des moyens de régler les pieds. A cet
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effet, chaque pied comporte une cheville qu'on peut insérer dans des trous jumeaux (non figures) percés aux extrémités d'un même diamètre dans la paroi du montant 10 (ou 11) au voisinage du pied de ce dernier en même temps que dans deux quelconques d'une série de trous jumelés 116 percés en des points diametralement opposés de l'appendice intérieur ou queue 114. Lorsqu'on édifie l'échafaudage, toute semelle destinée à reposer sur un sol en contrebas est dégagée de la quantité nécessaire, elle et la queue 114 y attenante, du montant correspondant, après quoi on la verrouille en introduisant une cheville dans les trous du montant et la paire de trous 116 qui convient.
Cela a pour effet de descen- dre de quantités correspondantes les organes intérieurs 115, 215, etc.., sans que les joints entre ces organes cessent pour autant d'être décalés par rapport à ceux qui existent entre les montants.
La fig.4 montre de façon plus détaillée un échafau- dage semblable à celui des figs. 1 et 2, si ce n'est que les quatrième et cinquième éléments ont été supprimés. Elle mon- tre également comment on peut relier deux parties d'échafau- dage de façon à en accroître la longueur. On y voit en outre plus clairement de quelle manière les traverses fixes 13,12, 312, etc.. et les longerons fixes 212, 612, etc.., sont fixés à leurs montants respectifs par soudage autogène, cependant que les organes amovibles 17, 16, 316, etc.. sont reliés de façon démontable aux montants à l'aide de logements 121, etc.. soudés à l'autogène et dans des positions convenables aux montants.
Ainsi qu'on le voit sur la fig.4, les montants 10 et 11 sont munis chacun d'un logement inférieur 122 destiné à recevoir une pièce 17 et de deux logements supérieurs 121 affectés aux pièces 16 et 20. On se rendra plus nettement compte de la construction et de la disposition des logements 121 et 122 d'après les figs.5 et 6 respectivement.
Chacun des montants 210 et 211 du deuxième élément, tout comme ceux d'autres éléments comportant des cadres fixes latéraux, est pourvu d'une paire de logements tels que 221 placés d'équerre l'un par rapport à l'autre ainsi qu'on le voit sur la fig.7; ces logements sont destinés à recevoir une traverse 213, et, le cas échéant, un longeron d'entre- toisement tel que 230 et semblable à la pièce 20.
Dans le cas du trisème élément, ainsi que d'autres comportant des cadres fixes extrêmes, chaque montant est muni d'une paire de logements disposés de la même manière que les logements 121 de l'élément de base et destinés à re- cevoir les pièces 316,320, etc..
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Enfin, à l'étage supérieur, chaque montant 610 et 611 ne comporte qu'un seul logement 621 destiné à recevoir au besoin une main-courante telle que 620. La fig. 8 montre un exemple d'un tel logement.
Chacune des sections d'échafaudage composée d'un nombre choisi quelconque d'éléments comprenant chacun quatre montants reliés entre eux est complète en elle-même. Quoi- que rien n'empêche de monter simplement deux sections côte à côte lorsqu'on a besoin d'un échafaudage de plus grande largeur de facade, c'est là un système dispendieux lorsque la façade à couvrir a un développement supérieur à deux fois la longueur d'un élément. Il y a en ce cas intérêt à monter deux sections écartees l'une de l'autre d'une distance égale à la longueur d'une section. La seconde de ces sections est indiquée sur la fig.4 par le s'montant s 10a, 211a, 310a, et par les traverses 13, 12a, etc.
Les deux sections voisines sont reliées entre elles'par des organes d'entretoisement démontables 20, 220, 320, etc.. de manière à former une os- sature continue. On peut adjoindre ainsi autant de sections qu'on le désire.
Apres qu'on a monté l'échafaudage jusqu'à la hauteur voulue, on pose des planches ou des madriers sur la série supérieure de traverses, qui peuvent avoir une plus forte section que les longerons, afin de supporter la charge, Pour consolider l'ensemble on peut prevoir un ou plusieurs sup- ports transversaux amovibles supplémentaires reposant sur les longerons entre les extrémités de ces derniers. De mê- me, on peut aussi prévoir des diagonales amovibles (non fi- gurées) reliées chacune d'une part à une traverse et d'- autre part à un longeron adjacent.
Comme on le voit sur les figs. 4 à 8, chaque loge- ment est constitué par un court tronçon de fer à U ouvert à son extrémité supérieure. Quant à son extrémité inférieu- re, elle peut être ouverte ou fermée. Ce logement est soudé à l'autogène, comme on le voit en 222 et 223, au montant et à un logement adjacent s'in en existe. Dans la tranche su- périeure de chaque logement est pratiquée une encoche ou entaille telle que 224 (fig.7) dont la hauteur et la largeur correspondent à la section transversale de la traverse desti- née à s'emboîter dans le logement.
Chacun des longerons ou traverses, tel que 213 sur la fig.7 est constitué par un fer à U d'une certaine longueur à chaque extrémité duquel est rapporté par'soudage autogène un tenon vertical 225 destiné à s'emboîter dans le logement ,221 correspondant..L'extrémité de la pièce 213 s'emboîte
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dans le logement 224, de sorte que la piece est solidement reliée au montant 211 dont on peut toutefois la dégager fa- cilement et rapidement lorsque c'est nécessaire.
En certains cas il peut être utile de disposer deux ou plusieurs sections d'echafaudage côte a côte et de les relier entre elles par des entretoises semblables aux piè- ces 20, 220, etc.. Pour y parvenir, chaque montant peut être muni d'un logement supplémentaire (non figuré) sur sa face antérieure ou posterieure suivant qu'il s'agit d'un montant antérieur tel que 10 ou posterieur tel que 11. Cela doit permettre d'assembler et de relier entre elles un nom- bre quelconque de sections; en une grande varieté de combi- naisons suivant les besoins.
Il peut être parfois utile de donner à l'échafauda- ge ou à un ou plusieurs de ses éléments une plus grande ex- tension verticale sans y inclure d'autres barresou pieces horizontales. Par exemple, il peut être nécessaire de réa- liser une série d'étages de hauteur plus grande que celle des éléments individuels, chacun d'eux étant libre d'obs- tacles tels qu'en constituent les pièces horizontales in- termédiaires. Pour y parvenir on peut prévoir des montants tubulaires distincts supplémentaires destinés à être inter- pôsés entre le sommet des montants de l'un des éléments et le bas des montants de l'élément situé au-dessus. On peut prévoir un organe intérieur pour établir la liaison entre les montants intercalaires et ceux des élements superposés.
De plus, afin de donner à l'ensemble une plus grande rigi- dité, on peut prévoir des manchons extérieurs destinés à chevaucher ces joints. On peut définir la position de cha- que manchon sur son montant à l'aide d'un ergot rapporte sur lui et pénetrant dans une fente longitudinale taillée dans le dit manchon.
On peut choisir les dimensions de l'échafaudage de manière à satisfaire aux conditions particulieres. On a trouvé qu'une longueur de 2m75 et une largeur de lm20 con- viennent pour un échafaudage destiné à la construction d'un édifice. Une hauteur de 90 à 120 convient pour l'élément de base, tandis que tous les eléments suivants peuvent avoir une hauteur uniforme de 120cm. L'invention ne se limite pas cependant à des dimensions particulières quelconques, et cel- les-ci peuvent être modifiées à'volonté.
De plus, l'invention ne se limite pas à la construc- tion particuliere décrite et representee. Diverses modifica- tions peuvent y être apportées sans qu'on stécarte pour cela du cadre de l'invention.