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MEMOIRE D E S C R I P T I F 'déposé à l'appui d'une demande de BREVET D'INTENTION Société dite: LANDIS & GYR, S.A. "Transmission mécanique multiplioatrioe".
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Priorité d'une demande'de 'brevet'déposeè en Suisse 1e'5 mâi i95 n. '2371,..., ..
L'invention a pour objet une transmission mécanique multiplicatrice pour intégration'de la grandeur d'un produit défini physiquement et varia-
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blé dans le temps et en particulier pour instruments dé mesure dès quantités'dé chaleur. -, . , ' - , . "'" , , , .. , ,
On trouve dans la littérature des brevets de nombreuses propositions
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relatives a des transmissions mécaniques multiplicatrices diverses, plus ou moins compliquées, dont un petit nombre seulement a été adopté dans la pratique et s'y est maintenu.
Ainsi qu'on le sàiti o'es*transmie'sion-s sont également utilisées dans les compteurs de chaleur, dans lesquels le débit
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par exemple de l'eau (Q en dm3) est une des grandeurs physiques, et 1à'dïfférence de,température ( GS t en OC) dans les'tuyaux de départ et de re= tour de l'installation de chauffage est l'autre grandeur physique.'On's-àit que la quantité de chaleur à quelques restrictions près au sujet de'la constance de la chaleur spécifique et du poids spécifique, est proportionnelle
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au produit dé s deux grandeurs , c'est-à-dire que f = ' a 5 a Q 4. t = " " '(c" j$ lÀ t) kcal. ' JO Sot 0 keai.
On relève d'une manière continue la grandeur Q au moyen d'un mano-
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mètre statique ou au moyen de la pression efficace correspondante en'ôombi- naison avec un manomètre à flotteur, ou encore -au moyen d'un moulinet, ou ,par des instruments analogues, et on l'enregistre sous forme de'changement
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de position ou de mouvement dans une portion de.la transmission multi:pli- catrice.
On relève lé changement de position qui'résulte de .la différence
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'dè température dans les tuyaux de départ ou derètpus.par un thermomètre avec organe de dilatation, et on l'enregistre par l'intermédiaire d'un mécanisme différentiel ou analogue dans la seconde portion de la transmission multiplioatrioe. Le mouvement qui résulte de la coopération des mouvements des deux portions est un troisième mouvement résultant, dont l'amplitude angulaire est proportionnelle à la quantité'de ohaleur qui peut ainsi être transmise directement à un compteur et relevée sur ce compteur.
L'emploi d'une'transmission multiplicatrice à la correction d'état des résul-' tats du compteur d'un débitmètre, en particulier pour la vapeur d'eau, n'est pas connu. On sait qu'un compteur'de vapeur ne donne des résultats exacts que lorsque l'état de régime au point de vue de la pression et de la température correspond à des données d'étalonnage sur lesquelles cet état est' basé.
Si tel n'est pas le cas, la quantité de vapeur'relevée G doit être 'corrigée, c'est-à-dire que G doit être multiplie par'le facteur
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Gn, Pn, tn 'sont les données d'étalonnage de la quantité, de la n n n pression et de la température ; p, t les données de régime qui en dif- fèrent et k est un facteur; p et t doivent être relevés sur une bande de papier d'enregistrement sous forme de valeurs moyennes. Entre les limites de la. pratique, et avec une approximation très largement suffisante, la quantité de chaleur réelle est 'directement proportionnelle à la moitié de l'excès de la pression et inversement proportionnelle à la moitié de l'excès de la température.
Par exemple, pour p = 1,05 Pn, Gn = 1,025 G et pour t= 1,05 tn, Gn = G/1,025; pour p = 1,05 Pn et t = 1,05 tn, Gn = 0.
L'invention concerne une transmission mécanique multiplicatrice pour intégration d'une grandeur physiquement définie, variable dans le temps, en particulier pour instruments de mesure des quantités de chaleur, caractérisée en ce que deux ou plusieurs variables indépendantes déterminent la grandeur du produit séparément ou par rapport à deux d'entre elles, chacune par l'intermédiaire d'un mécanisme d'intégration simple et absolument identique, ces mécanismes montés en cascade recevant un mouvement uniforme de la part d'une source d'énergie indépendante et les impulsions qui déterminent la grandeur du produit et agissent sur le compteur se succèdent dans le temps, même dans le cas où les états de régime sont pratiquement les plus défavorables,
à des intervalles suffisamment rapprochés pour que le dernier arbre du mécanisme multiplicateur reçoive un mouvement d'avance, qui est proportionnel à la grandeur du produit avec la plus grande précision et entre les limites de mesure les plus étendues, et qui, par suite, peut être transmis au compteur, sur lequel la grandeur du produit peut être relevée.
Le dispositif ressemble à une règle à calcul logarithmique, qui, au moyen d'équations logarithmiques, permet de former un produit mathématique en partant de la somme de deux ou plusieurs vecteurs: log ab = log a + log b ou log abe = log a + log b + log c
La figure 1 du dessin ci-joint représente sous forme schématique et en perspective un dispositif suivant l'invention, à titre d'exemple, pour compteur de chaleur, comportant les restrictions précitées et pouvant également convenir à un compteur de vapeur avec correction d'état. 1 désigne la source d'énergie spéciale, animée d'un mouvement de rotation uniforme et pouvant être un mouvement d'horlogerie ou un électro-moteur. Cette source d'énergie fait tourner d'un mouvement uniforme la roue dentée 4 par l'intermédiaire de l'arbre 2 et de la roue dentée 3.
La roue dentée 4 est montée folle sur la portée 5 par l'intermédiaire de l'arbre creux 6. Elle porte un bras 8 monté de façon à pouvoir tourner séparément et sur lequel sont calés un cliquet 10, ainsi qu'une manivelle avec galet de roulement 13.
Un ressort 7 tend à faire tourner le bras 8 par l'intermédiaire de la manivelle 9 dans le sens des aiguilles d'une montre, et à amener le cliquet en prise. Le bras 8 tourne d'une manière continue avec la roue dentée 4 autour de la, roue à rochet 12, ainsi qu'autour de deux cames 14 et 15 de mêmes dimensions et décalées. Le cliquet 10 peut alors venir en prise avec la roue à rochet 12 montée folle dans la portée 17, et la faire avancer lorsque le galet 13 peut tomber dans la portion en retrait des deux cames 14 et 15 sous-tendant un angle g. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure, la périphérie des cames comporte une portion en retrait, par exemple de 180a sur chacune d'elles. Si les deux cames sont exactement dans la même position, le galet roule à chaque demi-tour sur le petit et le grand diamètres.
Le cliquet 10 se déclenche donc sur 1800 et s'enclenche sur les 180 suivants en provoquant ainsi un avancement maximum de la roue à rochet. Si les deux cames sont décalées de 180 l'une par rapport à l'autre, le galet de roulement 13 ne peut rouler que sur le grand diamètre, c'est-à-dire que la roue à rochet ne reçoit aucun mouvement d'avancement. Si les deux cames sont décalées d'un angle compris entre 0 et 180 , il se forme un intervalle @ dans lequel le galet de roulement peut tomber et rouler jusqu'à ce,qu'il en sorte. En même temps que le galet de roulement tombe dans l'intervalle
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formé, le cliquet 10 vient en prise/avec la roue à rochet et la fait avancer en conséquence.
Le bras unique 8 avec cliquet et galet de roulement peut être remplacé par deux bras semblables, diamétralement opposés sur la roue dentée 4. Il est possible dans ces conditions, que, le décalage des deux cames étant maximum, c'est-à-dire la quantité étant égale à 100 %, le cliquet 10 reste toujours en prise, c'est-à-dire que la roue à rochet tourne d'un mouvement continu sans arrêt.
La came fixe 14 est calée par l'intermédiaire d'un tourillon 20 en un point 21. La came de commande mobile 15 est montée sur un arbre creux 19 qui, dé son coté, est monté sur une portée 11 et porte une roue dentée 18, avec laquelle engrène la crémaillère 24 d'un flotteur 25. Ce flotteur monte et descend dans la branche positive ou négative, par exemple d'un manomètre différentiel à flotteur, non représenté. La valeur de G peut évidemment êtr également relevée au moyen d'une balance hydrostatique annulaire. On suppose, pour ne pas compliquer le dessin, que le trajet du flotteur est déjà proportionnel à la quantité, de même, pour simplifier, le dispositif servant à prendre la racine n'est pas représenté.
La came de commande 15 tourne donc en fonction de la quantité instantanée (dm3, /h), et en conséquance l'avance de la roue à rochet pendant un temps déterminé est proportionnelle à la quantité (Q ou kg). L'arbre 16 pourrait aussi commander un compteur de cette quantité non corrigée. Le mouvement de l'arbre 16 est transmis par l'intermédiaire das roues dentées 22, 23 et 26 à une roue dentée 27 et, de cette roue, de la manière décrite ci-dessus, par l'intermédiaire d'une roue à rochet 28 au compteur 39, qui indique la quantité de chaleur WE = c@@T Q ¯ t.
La position de la came de commande 30 est réglée par un différentiel 32, 22, 35, par l'intermédiaire d'une roue dentée 31 et d'un arbre creux 34 en fonction de deux thermomètres, non représentés, disposés dans les tuyaux de départ et de retour de l'installation de chauffage par l'intermédiaire d'organes de dilatation 38 et de crémaillères 37. Les mouvements des crémaillères 37 sont directement proportionnels aux températures tl, t2 dans les tuyaux de départ et de retour, tandis que le mouvement de rotation de la roué dentée 31 est directement proportionnel à la différence de ces deux températures ¯ t. En conséquence, le mouvement de rotation de la came de commande 30 est également directement proportionnel à .'.t en degrés centigrades. L'enclenchement et le déclenchement du cliquet avec la roue à rochet 28 s'effectuent de la manière décrite ci-dessus.
La came fixe 29 et la came mobile 30 forment d'une manière générale l'intervalle t. Si Q = 100 % et ¯ t = 100 %, d'une part la roue dentée 27 tourne de l'angle maximum pendant un tour de la roue dentée 4, d'autre'part la roue à rochet 28 tourne en même temps de l'angle maximum pendant un tour de la roue dentée 27, o'est-à-dire que WE/h = = c Q100 ¯t100, ou WE par heure est un, maximum = 100.
S'il existait deux bras 8 diamétralement opposés, les deux arbres 16 et 42 tourneraient en synchronisme et sans interruption. Si Q = 0, ou ¯t = O, ou si ¯t et Q = 0, les arbres 16 et 42 restent immobiles et WE/h est égal à o, c'est-à-dire qu'ainsi qu'il est normal, le compteur ne fonctionne pas. Si Q = 100 et ¯t = 50, WE/h est normalement égal à 50.
De même si Q = 50 et ¯t = 100, WE/h est encore égal à 50. Dans le premier cas, l'arbre 16 tourne à pleine vitesse et l'arbre 42 à vitesse moitié moindre, dans le second cas, l'arbre 16 tourne à mi-vitesse, ainsi que l'arbre 42. Si Q = 50 et ¯t = 50, WE/h = 25, l'arbre 16 tourne à mivitesse et l'arbre 42 à quart de vitesse.
Lorsqu'il s'agit de construire la transmission multiplicatrice, il faut avoir soin que les intervalles de temps qui séparent les impulsions de commande satisfassent aussi aux conditions de'régime les plus défavorables; c'est-à-dire que dans tous les cas, les variations des variables doivent être enregistrées par le mécanisme. Ce résultat peut être obtenu de, deux manières:
Ou bien on donne au nombre de tours n de l'arbre de commande non commandé et non réglé une valeur suffisante pour que, en considérant la
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première variable pratiquement la plus petite, on obtienne encore des impulsions de commande suffisamment rapides-pour les variables suivantes.
Si on suppose, dans l'exemple de la fig. 2, que le nombre de tours de l'arbre de commande soit par exemple n o = 60 T/min., une impulsion de commande de la première variable s'effectue toutes les secondes, si la valeur de la première variable n'est que de 10 %, on obtiendra une impulsion de commande pour la seconde variable au moins toutes les dix secondes, ce qui paraît être suffisant. Ou bien le nombre d'impulsions de la première variable étant suffisant, on multiplie le nombre d'impulsions de la seconde variable par la transmission (roues dentées 22, 23, 26, 27) en lui faisant prendre la valeur voulue.
Si on suppose, dans l'exemple représenté (fig. 1). què le rapport de multiplication soit égal à 10 pour 1 pour une vitesse de rotation de n = 4 de l'arbre de commande, le nombre d'impulsions de commande de la premiers variable est de 15 par seconde et la valeur de la première variable étant de 10 %, le nombre des impulsions de commande pour la pre- mire variable serait également d'au moins 15 par seconde. Bien entendu, ¯t peut aussi être considéré comme étant la première variable agissant sur la transmission et Q la seconde variable, solution qui est avantageuse lorsque les variations de Q sont plus faibles que celles de ¯t.
Nais, ainsi qu'il a déjà été dit, la transmission multiplicatrice suivant l'invention peut être utilisée non seulement dans les compteurs de chaleur, mais encore dans les débitmètres, en particulier dans les compteurs de vapeur avec dispositif de correction d'état. Le thermomètre du compteur de chaleur est simplement remplacé par un manomètre de correction de la pression. Il suffit de disposer les deux crémaillères 37 de façon que lorsque p et t augmentent ou diminuent en même temps, les mouvements de réglage se compensent plus ou moins dans le différentiel, tandis que lorsque p et t varient en sens inverse, ces mouvements s'additionnent. Les deux crémaillères doivent donc être disposées du même côté du différentiel et non de chaque côté comme dans les compteurs de chaleur. Le compteur 39 indique la quantité de vapeur corrigée.
La transmission multiplicatrice décrite a l'avantage par rapport aux dispositifs connus, de pouvoir être construite avec les éléments les plus simples et les plus sûrs et disposés dans l'espace le plus réduit. De plus, la précision de la mesure, en particulier lorsqu'il s'agit de faibles quantités, est beaucoup plus grande que dans les dispositifs qui comportent des cônes de frottement, des cylindres dentés, des leviers de détermination des quantités par exploration, etc.. On sait que le cliquet et la roue à rochèt, construits d'une manière appropriée en combinaison avec un cliquet commandé, permettent de réaliser un mouvement d'avance exactement déterminé et par suite la plus grande précision de la mesure, même lorsque les quantités sont extrêmement faibles.
Le dispositif est également relativement peu coûteux, car il ne comporte en principe que des roues dentées. Sur la fig. 2, la transmission multiplicatrice suivant l'invention est disposée à titre d'exemple en élévation schématique suivant le même axe. Cette disposition permet de se contenter de deux roues dentées et de deux roues à rochet, et sa forme de construction est très ramassée. Les diverses pièces sont désignées par les mêmes références que sur la fig. 1, et une nouvelle description de son fonctionnement est inutile.
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MEMORY OF S C R I P T I F 'filed in support of an application for PATENT OF INTENT Company known as: LANDIS & GYR, S.A. "Multiplioatrioe mechanical transmission".
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Priority of a patent application filed in Switzerland May 1, 1955 n. '2371, ..., ..
The object of the invention is a multiplying mechanical transmission for integration of the magnitude of a physically defined and variable product.
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wheat over time and in particular for measuring instruments from quantities of heat. -,. , '-,. "'",,, ..,,
There are many proposals in the patent literature
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relating to various multiplying mechanical transmissions, more or less complicated, of which only a small number has been adopted in practice and has remained there.
As can be seen, these transmissions are also used in heat meters, in which the flow
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for example water (Q in dm3) is one of the physical quantities, and the temperature difference (GS t in OC) in the supply and return pipes of the heating installation is the other physical quantity. 'We know that the quantity of heat, apart from a few restrictions concerning the constancy of the specific heat and the specific weight, is proportional
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to the product of two quantities, that is to say that f = 'a 5 a Q 4. t = ""' (c "j $ lÀ t) kcal. 'JO Sot 0 keai.
The quantity Q is recorded continuously by means of a mano
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static meter or by means of the corresponding effective pressure in combination with a float manometer, or by means of a current meter, or, by similar instruments, and it is recorded in the form of a change
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position or movement in a portion of the multi: folding transmission.
We note the change in position which results from the difference
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The temperature in the starting or lower pipes is obtained by a thermometer with an expansion member, and it is recorded by means of a differential mechanism or the like in the second portion of the multiplioatrioe transmission. The movement which results from the cooperation of the movements of the two portions is a third resulting movement, the angular amplitude of which is proportional to the quantity of heat which can thus be transmitted directly to a meter and read on this meter.
The use of a multiplier transmission in the state correction of meter results of a flowmeter, particularly for water vapor, is not known. It is known that a steam meter gives accurate results only when the pressure and temperature state of operation matches calibration data upon which that state is based.
If this is not the case, the quantity of steam 'measured G must be' corrected, i.e. G must be multiplied by 'the factor
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Gn, Pn, tn 'are the calibration data for quantity, n n n pressure and temperature; p, t the speed data which differ from it and k is a factor; p and t should be read on a strip of recording paper as average values. Between the limits of the. In practice, and with very ample approximation, the actual amount of heat is directly proportional to half the excess pressure and inversely proportional to half the excess temperature.
For example, for p = 1.05 Pn, Gn = 1.025 G and for t = 1.05 tn, Gn = G / 1.025; for p = 1.05 Pn and t = 1.05 tn, Gn = 0.
The invention relates to a multiplying mechanical transmission for integration of a physically defined quantity, variable in time, in particular for instruments for measuring quantities of heat, characterized in that two or more independent variables determine the quantity of the product separately or by compared to two of them, each through a simple and absolutely identical integration mechanism, these cascading mechanisms receiving a uniform movement from an independent energy source and the impulses that determine the size of the product and act on the meter follow one another over time, even in the case where the operating conditions are practically the most unfavorable,
at sufficiently close intervals so that the last shaft of the multiplier mechanism receives a feed movement, which is proportional to the size of the product with the greatest precision and between the most extended measuring limits, and which, therefore, can be transmitted to the meter, on which the size of the product can be read.
The device looks like a logarithmic slide rule, which, by means of logarithmic equations, makes it possible to form a mathematical product starting from the sum of two or more vectors: log ab = log a + log b or log abe = log a + log b + log c
Figure 1 of the attached drawing shows in schematic form and in perspective a device according to the invention, by way of example, for a heat meter, comprising the aforementioned restrictions and which may also be suitable for a steam meter with correction of state. 1 designates the special energy source, animated by a uniform rotational movement and can be a clockwork movement or an electro-motor. This energy source turns the toothed wheel 4 with a uniform movement via the shaft 2 and the toothed wheel 3.
The toothed wheel 4 is mounted idle on the bearing surface 5 by means of the hollow shaft 6. It carries an arm 8 mounted so as to be able to turn separately and on which are wedged a pawl 10, as well as a crank with roller. bearing 13.
A spring 7 tends to turn the arm 8 by means of the crank 9 in the direction of clockwise, and to bring the pawl into engagement. The arm 8 rotates continuously with the toothed wheel 4 around the ratchet wheel 12, as well as around two cams 14 and 15 of the same size and offset. The pawl 10 can then engage with the ratchet wheel 12 mounted loose in the bearing surface 17, and cause it to advance when the roller 13 can fall into the recessed portion of the two cams 14 and 15 subtending an angle g. As can be seen in the figure, the periphery of the cams has a recessed portion, for example 180a on each of them. If the two cams are in exactly the same position, the roller rolls with each half-turn on the small and large diameters.
The pawl 10 is therefore triggered on 1800 and engages on the following 180, thus causing maximum advance of the ratchet wheel. If the two cams are offset by 180 with respect to each other, the track roller 13 can only roll over the large diameter, i.e. the ratchet wheel does not receive any movement of advancement. If the two cams are offset by an angle between 0 and 180, a gap is formed in which the track roller can fall and roll until it comes out. At the same time as the track roller falls in the gap
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formed, the pawl 10 engages / with the ratchet wheel and advances it accordingly.
The single arm 8 with ratchet and roller can be replaced by two similar arms, diametrically opposed on the toothed wheel 4. It is possible under these conditions, that, the offset of the two cams being maximum, that is to say the amount being equal to 100%, the pawl 10 always remains engaged, that is to say the ratchet wheel rotates in a continuous movement without stopping.
The fixed cam 14 is wedged by means of a journal 20 at a point 21. The movable control cam 15 is mounted on a hollow shaft 19 which, on its side, is mounted on a bearing surface 11 and carries a toothed wheel 18, with which the rack 24 of a float 25 engages. This float rises and falls in the positive or negative branch, for example of a differential pressure gauge with a float, not shown. The value of G can obviously also be read by means of an annular hydrostatic balance. It is assumed, in order not to complicate the drawing, that the path of the float is already proportional to the quantity, likewise, for simplicity, the device used to take the root is not shown.
The control cam 15 therefore rotates as a function of the instantaneous quantity (dm3, / h), and consequently the advance of the ratchet wheel for a determined time is proportional to the quantity (Q or kg). Shaft 16 could also control a counter for this uncorrected quantity. The movement of the shaft 16 is transmitted by means of toothed wheels 22, 23 and 26 to a toothed wheel 27 and, from this wheel, in the manner described above, by means of a ratchet wheel 28 to counter 39, which indicates the quantity of heat WE = c @@ TQ ¯ t.
The position of the control cam 30 is adjusted by a differential 32, 22, 35, via a toothed wheel 31 and a hollow shaft 34 as a function of two thermometers, not shown, arranged in the pipes. flow and return of the heating installation via expansion members 38 and racks 37. The movements of the racks 37 are directly proportional to the temperatures t1, t2 in the flow and return pipes, while the rotational movement of toothed wheel 31 is directly proportional to the difference of these two temperatures ¯ t. Accordingly, the rotational movement of the control cam 30 is also directly proportional to t in degrees centigrade. The engagement and release of the pawl with the ratchet wheel 28 is effected as described above.
The fixed cam 29 and the movable cam 30 generally form the interval t. If Q = 100% and ¯ t = 100%, on the one hand the toothed wheel 27 turns by the maximum angle during one revolution of the toothed wheel 4, on the other hand the ratchet wheel 28 turns at the same time by the maximum angle during one revolution of toothed wheel 27, that is, WE / h = = c Q100 ¯t100, or WE per hour is one, maximum = 100.
If there were two diametrically opposed arms 8, the two shafts 16 and 42 would rotate in synchronism and without interruption. If Q = 0, or ¯t = O, or if ¯t and Q = 0, shafts 16 and 42 remain stationary and WE / h is equal to o, that is to say that thus it is normal, the counter does not work. If Q = 100 and ¯t = 50, WE / h is normally equal to 50.
Likewise if Q = 50 and ¯t = 100, WE / h is still equal to 50. In the first case, shaft 16 rotates at full speed and shaft 42 at half speed, in the second case, l shaft 16 rotates at half speed, as does shaft 42. If Q = 50 and ¯t = 50, WE / h = 25, shaft 16 rotates at half speed and shaft 42 at quarter speed.
When it comes to constructing the multiplier transmission, care must be taken that the time intervals which separate the control pulses also satisfy the most unfavorable operating conditions; that is to say that in all cases, the variations of the variables must be recorded by the mechanism. This result can be obtained in two ways:
Or we give the number of revolutions n of the uncontrolled and unadjusted control shaft a sufficient value so that, considering the
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first variable practically the smallest, one still obtains sufficiently fast control pulses for the following variables.
If it is assumed, in the example of FIG. 2, that the number of revolutions of the control shaft is for example no = 60 RPM., A control pulse of the first variable is carried out every second, if the value of the first variable is only of 10%, a control pulse will be obtained for the second variable at least every ten seconds, which seems to be sufficient. Or the number of pulses of the first variable being sufficient, the number of pulses of the second variable is multiplied by the transmission (toothed wheels 22, 23, 26, 27) by making it take the desired value.
If we assume, in the example shown (fig. 1). that the multiplication ratio is equal to 10 to 1 for a speed of rotation of n = 4 of the control shaft, the number of control pulses of the first variable is 15 per second and the value of the first variable being 10%, the number of control pulses for the first variable would also be at least 15 per second. Of course, ¯t can also be considered as being the first variable acting on the transmission and Q the second variable, a solution which is advantageous when the variations of Q are smaller than those of ¯t.
However, as has already been said, the multiplier transmission according to the invention can be used not only in heat meters, but also in flow meters, in particular in steam meters with a state correction device. The heat meter thermometer is simply replaced by a pressure correction manometer. It suffices to arrange the two racks 37 so that when p and t increase or decrease at the same time, the adjusting movements are more or less compensated for in the differential, while when p and t vary in the opposite direction, these movements s' add up. The two racks must therefore be placed on the same side of the differential and not on each side as in heat meters. Counter 39 indicates the amount of corrected steam.
The multiplier transmission described has the advantage over known devices of being able to be constructed with the simplest and most reliable elements and arranged in the smallest space. In addition, the precision of the measurement, in particular when it comes to small quantities, is much greater than in devices which include friction cones, toothed cylinders, levers for determining the quantities by exploration, etc. .. It is known that the pawl and the ratchet wheel, constructed in a suitable manner in combination with a controlled pawl, allow to achieve an exactly determined advance movement and therefore the greatest precision of measurement, even when the quantities are extremely small.
The device is also relatively inexpensive, since in principle it only comprises toothed wheels. In fig. 2, the multiplier transmission according to the invention is arranged by way of example in schematic elevation along the same axis. This arrangement makes it possible to be satisfied with two toothed wheels and two ratchet wheels, and its construction form is very compact. The various parts are designated by the same references as in FIG. 1, and a new description of its operation is unnecessary.