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" Perfectionnements apportés aux procédés et appareils de déshydratation ".
La présente invention est relative à un procède pour obtenir la déshydratation rapide de matières et à un appa- reil pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Un des champs d'application les plus utiles de l'objet de l'invention est la déshydratation de produits alimentai- res sans que ses applications soient limitées à ce domaine particulier mais soient d'un ordre général. 0!,est ainsi qu'elle peut être utilisée avec avantage pour la déshydra- tation de diverses autres matières ou substances, telles que du caoutchouc spongieux, des copeaux de bois,etc.
L'invention permet de déshydrater des produits alimen- taires plus rapidement et plus efficacement que jusqu'ici, sans danger de surchauffeet dans les meilleures conditions hygiéniques . La vitesse, à laquelle se fait la déshydrata-
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tion, détermine la qualité du produit, car plus le séchage est rapide et meilleur est le produit obtenu en ce qui concer- ne sa couleur, son arôme, sa saveur et sa teneur en vitamines.
La surchauffe doit être évitée car elle est nuisible à toutes ces propriétés.
Le procédé selon l'invention permet d'obtenir une déshy- dratation très rapideen faisant agir des quantités importan- tes d'énergie thermique sur le produit humide et en faisant intervenir , en combinaison, des effets de conduction, de radiation et de convection,,, plus spécialement aux étages initiaux de séchage, quand une évaporation rapide permet au produit de conserver une température relativement basse. L'agi- tation continuelle de la matière, à la fois par des courants d'air à grande vitesse et par des moyens mécaniques, est cause que chaque partie individuelle du produit est touchée, de toutes parts, par du gaz sec et chaud.
On se sert des courants concurrents ou de même sens pour le gaz déshydrateur et pour le produit à sécher, le gaz montant progressivement de zone en zone pendant que le produit s'écoule vers le bas en passant par des étages successifs, l'agencement étant tel que le gaz sec et le produit se déplacent tous deux dans lemême sens à chaque étage .L'usage d'un gaz relativement très chaud ainsi que l'utilisation de la chaleur radiante et de conduction permet, en pratique, l'usage de volumes gazeux beaucoup plus petits que ceux nécessaires dans les séchoirs ordinaires pour les- quels on se sert uniquement de la chaleur de convection.
Tout danger de surchauffe est écarté car la vitesse élevée du courant gazeux, de même sens, oblige les parties plus rapide- ment chauffées du produit à avancer à chaque étage à une vitesse accélérée de sorte qu'aucune partie de ce produit ne peut rester longtemps dans une zone où les conditions de sé- chage sont trop intenses pour la quantité d'humidité qu'elle
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contient encore à ce moment. Dans chaque zone la température, le volume et la vitesse du courant gazeux ainsi que la vitesse d'avancement du produit sont choisis en fonction de la teneur en humidité de la matière qui se trouve dans cette zone.
Suivant un aspect du procédé, faisant l'objet de l'in- vention, le courant de gaz déshydrateur est mis en contact, dans l'étage le plus bas, avec le produit déjà relativement sec et avance en montant et après avoir été mis en contact avec le produit, quand celui-ci est à l'état le plus humide, ee gaz est déchargé hors de l'étage le plus haut. Dans l'in- tervalle e- courant gazeux s'écoule dans le même sens que celui de l'avancement du produit à tous les endroits où le gaz et le produit viennent en contact. De catte manière on obtient que le gaz sec, à une température suffisamment basse, rencontre le produit quand celui-ci, aux derniers étages du traitement, est presque sec et ne doit donc plus être soumis à l'action d'un gaz ayant une température trop élevée.
Pendant que le gaz monte d'un étage au suivant, il exerce constamment un effet de vannage sur le produit à cause de son écoulement à travers ledit produit. Sa température est également augmen- tée constamment et pour cette raison son pouvoir entraîneur de l'humidité croit très fortement à mesure qu'il avance d'étage en étage. Il en résulte que des quantités minime de gaz/sont suffisantes pour entraîner les grandes quantités d'au- midité dégagées par le produit humide dans les étages supé- rieurs. Le produit humide, avançant dans les étages supérieurs, ne risque pas d'être surchauffé par le.s gaz trop chauds circu- lant dans ceux-ci car la température du produit est maintenue suffisamment basse par suite de l'évaporation rapide de l'humidité qu'il contient.
On obtient ainsi, en général,que le produit est soumis, pendant chaque phase successive du traitement, à l'action d'un gaz ayant une température maximum convenable et qu'une évaporation maximum se produit à chaque
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'étage et sans surchauffe , Les calculs montrent, que si le gaz dés@ydrateur s'écoule vers le oas et non vers le haut, comme indiqué plus haut, à travers une série d'éta- ges, on doit faire intervenir approximativement six à dix fois plus de mètres cubes d'air par minute pour enlever la même quantité d'humidité.
Suivant un autreaspect du procédé, faisant l'objet de l'invention, on fait avancer le produit sur un transpor- teur se déplaçant dans des conditions convenant à la déshy- dratation , on fait passer de l'air ou tout autre gaz déshy- drateur suivant un courant concurrent ou de même sens, sur le produit, on fait dévier ou l'on prélève une partie du courant gazeux en un ou plusieurs points du courant gazeux en rédui- sant ainsi sensiblement sa vitesse quand il s'approche de l'extrémité de décharge du transporteur. En réduisant ainsi la vitesse du gaz au-dessus du transporteur, vers la fin de sa course, on obtient que le produit, en arrivant en ce point, tombe par gravité de l'extrémité du transporteur sans être entraîné au delà par un courant gazeux très rapide.
L'appareil, établi selon l'invention, comprend une série d'au moins deux transporteurs qui se déplacent dans des passages délimitant l'écoulement du gaz déshydra- teur. Généralement l'appareil comprend quatre à six trans- porteurs, chaque transporteur étant agencé de manière qu'il permette au produit de tomber par gravité, à son extrémité de décharge, sur le transporteur immédiatement inférieur de la série. Jusqu'ici on a rencontré des difficultés considé- rables pour la raison que le courant de gaz déshydrateur en- traînait les parties séchées du produit bien au delà de l'extrémité de décharge du transporteur.
Selon l'invention on a constaté , quand on fait dévier une partie du gaz déshy- drateur quand il passe sur le produit avançant sur le trans- porteur, que l'on peut créer une zone tranquille à l'extré- mité de décharge de celui-ci et dans laquelle le produit peut tomber sur la partie voulue du transporteur immédiatement
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inférieur.
De préférence, et comme montré, on loge l'ensemble de l'appareil dans une chambre de mélange ou à gaz et, par conséquent, on peut faire circuler le gaz deshydrateur entre les passages réservés aux transporteurs et la chambre, dans un sens et dans l'autre,à partir de n'importe quels endroits voulus et en quantités désirées, pour pouvoir augmenter ainsi à volonté, la vitesse du courant gazeux et réduire cette vi- tesse à proximité des extrémités de décharge des transpor- teurs.
On a constaté que l'appareil déshydrateur, établi se- lon l'invention, présente une grande capacité et/une souplesse inattendue pour celle-ci. Il permet de traiter, avec une grande efficacité, une surcharge élevée ou une quantité rédui- te du produit ou des quantités variables de celui-ci . Il per- met de passer immédiatement d'une surcharge à une charge réduite et fonctionne convenablement malgré des variations substantielles de la température . Ccei résulte surtout de la ooopération des transporteurs à mouvement continu et de l'écoulement , dans le même sens, du courant gazeux déshydra- tant à des vitesses fortement différentes en diverses par- ties de l'appareil.
Par exemple, dans un déshydrateur à six transporteurs et qui fonctionne à une vites telle qu'il faille 59 minutes pour faire passer une pièce lourde du produit, qui n'est pas affectée par le courant gazeux, les parties légères et/ou plus petites de celui-ci commencent à apparaître à la sortie de l'appareil après 2,5 minutes en- viron, car dès que les particules petites et légères sont sè- ches, elles sont entraînées par le courant concurrent du gaz déshydrateur et avancent beaucoup plus rapidement que les transporteurs.
De plus, quand une quantité relativement faible du produit est introduite dans l'appareil, celle-ci peut être entièrement déshydratée en passant sur les deux ou trois pre-
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miers transporteurs et peut terminer son circuit dans l'appa- reil en étant véhiculée par le gaz. D'autre part, la plus grande partie d'une surcharge de produit peut rester conti- nuellenent sur les transporteurs , pratiquement sur tout,; la longueur de son passage dans l'appareil.
Si l'appareil est régla pour traiter environ 100 kgs. du produit par heure, il peut être utilisé pour le traitement temporaire d'environ 125 kgs. par heure sans nécessiter un réglage important ou il peut être utilisé pour déshydrater parfois de petites quantités du produit, cas différents traitements se faisant avec un rendement élevé et sans qu'il en résulte une surchauf- fe nuisible, même pour un produit le plus sensible à la cha- leur.
Une autre particularité de l'invention réside dans la ré-utilisation du gaz déshydrateur après que celui-ci a quitté la zone supérieure de déshydratation de l'appareil, afin qu'il puisse Soumettre leproduit admis, chargé d'humidité, à un préchauffage et une déshydratation préalaole.
Une autre caractéristique de l'invention réside en un transporteur perforé sur lequel le produit partiellement dés- hydraté, dans la partie la plus basse de l'appareil, peut 'être recueilli et entraîné dans le trajet: suivi par un cou- rant soufflé de gaz déshydrateur qui soulevé le produit en cascade au-dessus du transporteur de manière à exposer cha- que particule du produit à l'effet déshydratant du courant gazeux, ce qui désagrège la masse et les parties coLlantes reliant ces particules de telle sorte que le produit quitte l'appareil sous forme de pièces séparées ayant une teneur minimum en humidité résiduelle.
Pendant qu'il passe dans le passage du transporteur le plus bas, le produit traverse des zones alternativement tranquilles et active. Quand il entre dans ce passage il passe par une zone tranquille sans être agité et avance ensui- te dans une zone active où un courant soufflé puissant de,
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gaz déshydrateur le fait tomber en cascade dans une deuxième zone plus tranquille et ces opérations sont répétées autant de fois que voulu jusqu'à ce que le produit sorte du passage en étant séché jusqu'à avoir la teneur convenable en humidité.
Le courant qui traverse alors le produit reposant sur le transporteur est réfléchi à nouveau vers le bas à tra- vers le produit et le transporteur et continue ainsi ce mouvement pour plusieurs cycles successifs jusqu'à ce qu'il débouche dans la chambre à gaz pendant que le produit final sort de ladite chambre à l'aide du transporteur.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention.
Les figs, 1 et 2 sont des vues complémentaires schéma- tiques, en coupeverticale et longitudinale, d'un appareil établi selon l'invention.
La fig. 3 montre, en coupe transversale et à plus gran- de échelle, un des passages de transporteur,
L'appareil tel que montré est supposé et utilisé pour la déshydratation de produits alimentaires tout en n'étant pas limité à ce domaine d'application .
Il comprend une chambre de mélange ou à air 10 dont les parois sont calorifugées par des plaques de liège ou autre matière isolante et sont percées du nombre d'ouvertu- res nécessaires à l'inspection et la manoeuvre et à l'ad- mission et à la décharge du produit à déshydrater ainsi que de l'air ou du gaz utilisé à cet effet. Dans la chambre à air et supportée indépendamment de ses parois, on a prévu six passages horizontaux, en forme de tunnels, pour les transporteurs. Les supports de ces passages n'ont pas été montrés sur les dessins, ceux-ci n'étant pas nécessaires à la compréhension de l'invention. Dans l'extrémité supé- rieure et de droite de la chambre à air est montée une pou-
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lie 12 sur laquelle passe le transporteur d'amenée 13.
Ce- lui-ci pénètre dans la chaire à air 10 par une ouverture qui est partiellement fermée pur des volets ou panneaux arti- culés 14 et il est agencé de manière à venir déposer le produit, chargé d'humidité, sur l'extrémité de droite de la première courroie transporteuse 15 de la série. Avant d'arriver à la chambre à air, le transporteur 13 traverse un conduit 16 par lequel du gaz déshydrateur résiduel passe après avoir quitté la chambre 10 et avant d'être évaoué ou remis en circuit après avoir subi un traitement ultérieur.
Ce gaz résiduel peut atteindre le transporteur 13 aune température aussi élevée que 230 C et avec un débit volumétri- que d'environ 165 m3/min. Il traverse le produit admis en le soumettant à un préchauffage et à un pré-aéchage substan- tiels avant qu'il ne commence à avancer dans l'appareil.
Par exemple, en passant dans le produit chargé d'humidité, la température du gaz résiduel peut tomber jusqu'à 150 C.
Le transporteur supérieur de la zone est logé dans un passage délimité par un plafond 17, un plancher 18 et des parois latérales 19 et 20 (montrés sur la fig. 3 mais pas sur la fig. 2). Le transporteur passe sur des poulies 21 et 22 convenable.:lent supportées et entraînées à une vites- seuniforme, par exempleà une vitesse d'environ .'un mètre par minute. Directement en dessous du plafond 17 et en un endroit d'où la chaleur radiante peut agir directement sur la produit, qui se trouve sur le transporteur, sont établis plusieurs éléments radiateurs à vapeur ou autres 23. ceux- ci peuvent être maintenus à une température d'environ 425 C à l'entrée du transporteur et d'environ 200 C. au voisinage de la décharge .
Entre les deux brins du transporteur est logé un réchauffeur allongé 24 qui réchauffe constamment le transporteur et le produit qu'il porte . Le transporteur peut être constitué par une oande mince en acier inoxy- dable, un treillis métallique ou une bande textile sui-
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vant la nature du produit à déshydrater, mais, de toute façon, il est chauffé d'une manière substantielle et sa cha- leur est transmise par conduction au produit qu'il porte. Le transporteur peut toucher le réchauffeur/24 ou il peut être soutenu à une certaine distance au-dessus de celui-ci. Comme montré sur la fig. 3 on peut fournir de l'énergie électrique au réchauffeur 24 ou, si on le préfère, utiliser de la va- peur ou tout autre fluide pour maintenir le réchauffeur à une température d'environ 175 C.
Les températures et les vitesses, utilisées dans l'ap- pareil, peuvent varier selon les besoins du produit à sé- cher.
A côté de l'extrémité réceptrice du transporteur 15 est établi un conduit 25 contenant une soufflerie 26 débi- tant un courant déshydrateur chaud dans le même sens que celui (le l'avancement du produit, placé sur le transporteur 15, et au-dessus de ce produit, Ce gaz peut être débité à une température d'environ 200 C et avec un volume d'environ 165 m3 min. Un ou plusieurs agitateurs rotatifs 27 peuvent être établis dans le passage au-dessus du transporteur 15 pour remuer et soulever le produit et pour l'amener plus complète- ment dans le courant gazeux déshydrateur.
Quand le courant s'approche, à l'extrémité de décharge du transporteur,de la poulie 22,il commence à être dévié dans un conduit surplom- bant 28 dont l'entrée comporte un écran incliné et per- foré 29 et qui s'étend vers le bas jusqu'à l'extrémité de gauche du transporteur 15. L'écran comporte des perforations et des chicanes qui font dévier progressivement une partie de plus en plus grande du courant gazeux de sorte que lorsque le produit atteint la poulie 22, il se déplace dans une ambiance pour ainsi dire statique et il peut tomber de l'extrémité du transporteur sans remous.
Le conduit 28 se prolonge vers le haut par dessus le plafond 17 du passage du transporteur supérieur et débouche dans le conduit extérieur 16 dont question plus haut. La
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température du gaz qui s'échappe, après son passage sur le transporteur supérieur et le produit que celui-ci supporte, peut être d'environ 260 C à cause de la chaleur fournie au gaz par les éléments radiateurs 23. Pendant son passage dans le conduit 28 sa température peut tomber à 245 C et être égale à 230 C quand il pénètre dans le conduit 16.
Le deuxième transporteur 30 de la série avance depuis la gauche vers la droite sur les poulies 31 et 32 en étant un peu décalé vers la gauche afin que le produit, en tom- bant par gravité du transporteur 15, puisse être reçu sur l'extrémité de gauche du transporteur 30 à l'exception de ce qui peut être entraîné vers l'avant par le gaz qui s'é- coule dans le même sens que le transporteur.
Le produit, entraîné vers la droite sur le transporteur 3U, est chauf- fé par radiation à l'aide des éléments radiateurs à va- peur ou autres 33, établis au-dessus du transporteur et par conduction à l'aide du réchauffeur allongé 34 sur le- quel passe le transporteur, Un agitateur rotatif 36 est logé dans le passage au-dessus du transporteur 30 pour remuer le produit qu'il porte et pour le soulever dans le courant de gaz déshydrateur débité par un conduit 37 qui fournit du gaz à une température d'environ 150 C, avec un débit de 165 m3/min et à une vitesse de 600 m/min. Le con- duit 37 prolonge directement une soufflerie 38 qui reçoit du gaz chaud depuis la chambre à air par une entrée 39 et du gaz chaud, provenant du passage immédiatement in- férieur de l'appareil, par l'entrée 40.
Dans les parois du passage entourant le transporteur 30 sont ménagées des sor- ties dont une est montrée en 41 sur la fig. 2. Ces sorties permettent de prélever une partie du gaz du courant s'écou- lant sur le produit et dans le même sens que celui-ci, par exemple une quantité de 27,5 m3/min ce qui réduit la vites- se du gaz à 500 m/min quand il s'approche de l'extrémité de
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décharge du transporteur 30.
A l'extrémité de droite de ce deuxième passage de la série est établi un conduit de sortie 42 muni d'un écran in- cliné et perforé 43 prolongé vers la décharge du transpor- teur et muni de perforations et de chicanes pour recueillir et faire délier de plus en plus une partie du courant gazeux concurrent quand il s'approche de l'extrémité du transpor- teur et il en résulte que le gaz,à cette extrémité, rede- vient pour ainsi dire statique, La température du gaz, passant sur le transporteur 30, peut monter de 150 c jusqu'à 200 C à cause de la chaleur fournie par les éléments radia- teurs 33 et par le réchauffeur 34. Le conduit de sortie 42 aboutit dans la partie inférieure du conduit 25 dont question plus haut.
Celui-ci a la forme d'un U en section transversale, quand on le regarde depuis l'avant de l'appa- reil, en contournant le passagedans lequel est logé le transporteur 30 pour être orienté ensuite vers le haut et vers l'intérieur de manière à déboucher dans le passage conte- nant le transporteur 15. Un conduit d'admission auxiliaire 44 débouche dans la paroi de droite du conduit 25 et four- nit du nouveau gaz, par exempleen quantité de27,5 m3/min, depuis la chambre à air dans la soufflerie 26.
La troisième transporteur 45 de la série est supporté par des poulies 46 et 47 et son extrémité réceptrice est dé- calée, vers la droite par rapport à l'extrémité débitrice du transporteur 30 afin de pouvoir recueillir le produit tombant de celle-ci . Il est chauffé par les radiateurs à vapeurs 48 et par un réchauffeur 49. Il comprend un ou plusieurs agitateurs 50 et son passage est alimenté avec du gaz sec et chaud par un conduit 51 débouchant dans l'extrémi- té de droite du passage et qui prolonge directement une soufflerie 52.
Le gaz sec et chaud est fourni à la souffle- rie par une entrée 53 partant du passage immédiatement infé-
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rieur de la série et par une entrée auxiliaire 54 partant de la chambre à air. une ouverture de prélèvement 55 est ménagée dans une paroi du passage et à l'extrémité de dé- charge de celui-ci est établi un écran incliné et perforé 56, avec chicanes, qui fait dévier une partie du courant concurrent de gaz déshydrateur vers un conduit 57 en ré- duisant la vitesse du gaz, qui est en contact avec le pro- duit, jusqu'à une valeur sensiblement égale à zéro à proxi- mité de l'extrémité. Une sortie auxiliaire 58 est agencée de manière à pouvoir décharger une quantité réglée de gaz dans la chambre à air ou dans une chambre de dépôt, dont il sera question ci-après.
On peut, par exemple, fournir 135,5 m3 de gaz à l'extrémité de droite du passage sur le trans- porteur 45 à une vitesse de 500 m/min et à une température d'environ 120 C., celle-ci montant dans ce cas jusqu'à 150 C à l'extrémité de décharge du transporteur,
Le quatrième transporteur 60 de la série avance depuis la gauche vers la droite sur les poulies 61 et 62 et est décalé vers la gauche par rapport au transporteur 45 afin qu'il puisserecueillir, en cet endroit, le produit tombant par gravité de ce transporteur. Le produit, entraîné par le transporteur 60, est cnauffé par les radiateurs à vapeur 63 et par un réchauffeur 64 au-dessus duquel passe le transporteur.
Il comporte également un agitateur rotatif 65 et le gaz sec et chaud est fourni à l'extrémité de gauche du passage par un conduit 66 et une soufflerie 67. e dernier est alimenté par une entrée 68 partant de la chambre à air et par une entrée auxiliaire 69 partant du passage du trans- porteur immédiatement inférieur de la série . Une sortie 70 est ménagée dans une paroi du passage du transporteur 60 et à son extrémité de décharge est établi un écran incliné et perforé / 71, avec chicane, placé à l'entrée du conduit 53 susdit. Une sortie auxiliaire 72 décharge dans la chambre
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à air.
Le gaz sec et chaud peut être débité, à l'extrémité de gauche du transporteur 60 à une température d'environ 95 C, avec un volume de 110 m3/min et il peut être déchargé à environ 120 C après avoir perdu 27,5 m3/min par la sor- tie 70.
Le cinquième transporteur 75 de la série avance depuis la droite vers la gauche sur des poulies 76 et 77 et est dé- calé vers la droite par rapport au transporteur 60 afin qu'il puisse recevoir , sur son extrémité de droite, le pro- duit qui tombe par gravité au bas de ce dernier. Le produit est chauffé sur le transporteur 75 par les serpentins à va- peur 78 et dans ce cas on a suppriméle réchauFfeur allongé.
Il comporte un agitateur rotatif 79 et le gaz sec et chaud est fourni, à droite du passage, par un conduit 81 et une soufflerie 82. Celle-ci aspire, dans ce cas, le gaz directe- ment hors de la chambre à air . Une sortie 80 est ménagée dans une paroi du passage du transporteur 75 et à l'extrémité de décharge de celui-ci est établi un écran perforé et incliné
6 83 aboutissant au conduit 79 susdit. Une sortie auxiliaire 84 débite dans la chambre à air . Le gaz sec et chaud peut *être fourni à droite du transporteur 75 à une température d'environ 60 C avec un volume de 85 m3/min et à une vitesse le 300 m/min. Il peut être déchargé à une température d'environ 35 C après avoir perdu 27,5 m3/min par la sortie 80.
Le transporteur inférieur et final 85 de la série est constitué en un treillis métallique ou en toute autre matière perforée et avance de la gauche vers la droite sur les pou- lies 86 et 87. A gauche le transporteur 85 est décalé par rapport au transporteur 75 pour pouvoir r@ceillir, sur son extrémité de gauche, le produit tombé par gravité du trans- porteur 75. Dans ce cas la chaleur est fournie au produit seulement par convection et à l'aide d'un gaz sec modérément
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chaud. Le passage est subdivisé, par des cloisons trana- versales 88, en plusieurs chambres. @es cloisons peuvent osciller librement autour d'axes horizontaux et peuvent être déplacées angulairement, comme montré, par leur con- tact avec Le produit posé sur le transporteur 85.
Une chi- cane 89 est placée sous la première chambre et aboutit, à droite, à une tuyère 90 orientée vers le haut et prolon- geant la sortie 91 d'une soufflerie 92. elle-ci comporte une entrée 93 venant de l'extérieur de la chambre à air et une entrée auxiliaire 94 prélevant du gaz à l'intérieur de cette chambre, La tuyère 90 et la chicane 89 forment une ligne transversale définie s'étendant en travers et en dessous du transporteur 85 et au droit de celle-ci un jet puissant de gaz sec et chaud est dirigé vers le haut à tra- vers le transporteur et qui soulève le produit, en casca- de, dans la chambre formée entre les cloisons 88-88. @e gaz peut avoir une température de 75 C et être déoité à 165 m3/min.
Le volume total du gaz est fourni par le con- duit 93 provenant de l'extérieur de la chambre à air mais toute proportion voulue du volume peut être prélevée dans la chambre elle-même par l'entrée annulaire 94.
Quand le transporteur 85 avance au delà de la tuyèèe 90, il atteint une autre chicane 97 au-dessus de laquelle il passeet une autre tuyère96 (fig. 2) qui dé- bite du gaz sec et chaud fourni par une soufflerie 95 et prélevé, dans la chambre à air. Dans toutes ces chambres, le produit retombe rapidement sur le transporteur après avoir suivi la cascade dans laquelle chaque particule est baignée de gaz sec et chaud ce qui désagrège le produit et le sépare en particules séparées.
Quand le produit tombe à nouveau sur le transporteur, le gaz qui a été introduit vers le haut dans la chambre depuis la tuyère se trouvant en dessous du transporteur, est réfléchi vers
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le bas pour traverser à nouveau le produit et le transpor- teur et pour atteindre ensuite l'entrée de la soufflerie suivante de la série. Tout nombre désiré de chambres peut être prévu, en ce qui concerne le transporteur 85, par exem- ple cinq ou six.
Après avoir dépassé la dernière soufflerie de la série, le produit continue son avance sur le transporteur 85 qui quitte la chambre à/air par une sortie formée normalement par un volet double 98. Le produit complètement déshydraté est recueilli lorsqu'il tombe en bas du transporteur 85 quand celui-ci contourne la. poulie 86 établie à l'extérieur de la chambre . Le gaz deshydrateur, an passant sur et à travers le transporteur 85 peut être refroidi jusqu'à environ 60 C et peut ensuite monter librement dans la chambre pour équi- librer le pression du gaz dans celle-ci et pour être disponi- ble , en tant que gaz pré-chauffé, pour alimenter les dif- férentes souffleries faisant partie de l'appareil.
On a indiqué ci-dessus , à titre d'exemple, certaines conditions de fonctionnement pratiqué en cequi concerne les températures et les débits et les vitesses d'écoule- ment du gaz quand on utilise l'appareil pour déshydrater des carottes ou des pommes de terre, découpées en tranches, mais il est bien entendu que ces conditions peuvent être adaptées et réglées selon les desiderata du produit parti- culier à traiter. Pour aider au réglage on peut pré.voir des serpentins radiateurs à vapeur 99, 100 et 101 aux en- trées 68, 39 et 93 des souffleries. Pour régler la tempéra- ture on peut, par exemple, régler et modifier la quantité et la température de la vapeur admise dans ces serpentins.
Ceux-ci peuvent servir également, si on le veut, à régler le degré hygrométrique du gaz qui les traverse en comprenant des jets ou gicleurs. De même on peu/régler et modifier la température des radiateurs 23, 33, 48, 63 et 78 et des ré-
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chauffeurs 24, 34, 49 et 64.
Le fonctionnement du procédé et de l'appareil selon l'invention pour déshydrater des produits humides résulte déjà de ce qui précède mais sera expliqué brièvement ci- après à l'aide d'un exemple spécifique . On suppose que la chambre à air a une longueur d'environ 12,5 mètres et qu'elle contient des transporteurs dont la longueur utile (le brin supérieur seulement) est d'environ 52,5 mètres et qu'ils se déplacent à une vitesse d'environ 1 mètre par
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minute. Dans ce cas 165 1Il3/ .nin dlu4i- dcj'vent Hre vdmis i dans la chambre.
Si on introduit alors des carottes coupées en tranches et lavées à chaud depuis l'appareil laveur sur le transporteur 13 avec un débit de 100 kgs par heure, ce produit est amené à l'état préchauffé et partiellement déshydraté à l'extrémité de droite du transporteur 15. Quand il avance vers la gauche il est soumis à une radiation de- puis les radiateurs 23 à 425 C. à. une conduction à travers le transporteur depuis le réchauffeur 24 à 175 C et à l'effet d'un courant demême sens de gaz sec à une température d'environ 200c;. Quand le produit atteint l'agitateur 27, il est remué et écarté momentanément du transporteur de manière à être bien exposé au courant gazeux .
Celui-ci s'écoule à une vitesse élevée d'environ 600 m/min sur et à travers le produit porté par le transporteur 15 et sa température augmente progressivement, durant ce passage, jusqu'à approximativement 265 C. Quand le courant gazeux s'approche de la décharge du transporteur il est dévié par l'écran 29 de sorte que le produit tombe finalement au bas de l'extrémité du transporteur 15 en contournant la poulie 22 et en une zone où la vitesse du gaz est égale à zéro . En tombant du transporteur 15, leproduit traverse le gaz sec et chaud à environ 150 C, débité par la tuyère 37 à une vitesse relativement élevée .
Il se produit ainsi un effet devannage à proximité del'entréedu passage sui- r
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vant et les parties les plus fines et les plus légères avan- cent plus vite que les parties plus lourdes avant qu'elles ne tombent sur le transporteur suivant de la série. Le même effet de vannage est obtenu au droit des tuyères 51, 66 et 81 établies plus loin sur le trajet. Le produit at- teint le transporteur 30 et est entraîné de gauche à droite en étant soumis à des effets similaires à ceux prévus pour car le transporteur mais un peu moins intenses pxx le produit, à ce moment, est devenu sensiblement plus sec que dans la phase précédente et n'est plus aussi bien protégé contre une surchauffe par son pouvoir d'évaporation rapide .
Le même traitement est repris sur les transporteurs suivants mais à des conditions de chauffage qui diminuent progressivement jusqu'à ce que le produit atteint le transporteur final 85 sur lequel il est soumis à une agitation intense, par des jets d'air, comme expliqué ci-dessus. Les parties les plus grandes et les plus lourdes des carottes coupées en tranches, qui n'avancent pas en étant véhiculées par l'air, peuvent avoir besoin de 50 à 60 minutes pour traverser les cinq première passages ou tunnels de l'appareil alors que les plus légers, les plus minces et celles qui ont séché le plus rapidement peuvent être entraînées par l'air pour arriver à l'entrée de la sixième zone de l'appareil en 2,5 minutes.
Le produit déshydraté peut être débité avec une humidité résiduelle de 2,5 à 5 % avec pratiquement toute sa couleur naturelle , son arôme, sa saveur et sa teneur complè- te en vitamines mais sa teneur finale en humidité peut être réglée pour satisfaire à des desiderata spéciaux, On voit que, par ce procédé, chaque pièce ou particule indi- viduelle du produit est soumise au traitement déshydratant à un degré qui convient exactement à ses caractéristiques individuelles.
On a constaté, en séchant certains produits, par exemple
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des résines synthétiques, que des particules extrêmement fines et pulvérulentes peuvent être entraînées par les passa- ges dans lesquels circulent les courants gazeux dévies. Par conséquent, des chambres de dépôt peuvent être établie en certains endroits appropriés de l'appareil pour retenir des particules très fines. Sur la fig. 1 on a montré un sac ou filtre 102 à l'entrée du conduit auxiliaire 58.
Le procédé selon l'invention a été expliqué ci-dessus comme étant mis en oeuvre dans une série de passages ou compartiments, l'expression "série" étant utilisée pour désigner au moins deux passages ou compartiments dans les- quels le produit est traité successivement.
L'expression "chambre à air ou à gaz" désigne, dans le sens de plus large, une chambre contenant de l'air ou un gaz, ou encore une chambre dans laquelle des gaz sont reçus et mélangés et hors de laquelle l'air ou le gaz est fourni aux autres parties de l'appareil. Mais cette expression ne se réfère nullement à la pression du gaz, régnant dans la chambre.
Cornue il va de soi et comme il résulte déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisa- tion de ses diverses parties ayant été plus spécialement in- diquées; elle en embrasse , au contraire, toutes les variantes
REVENDICATIONS.
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