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; /* - Procédé d'extraction de e3lq - 3 11 <7<7t< J1(4 21=mxoà tous produits pouvant être soumis à l'hydrolyse 1( 1.-1 ou à la dispersion*
L'invention se rapporte à un procédé d'extraction de colle, de gélatine, de oonoentré de suore et d'une façon générale de tous les produits qui peuvent être soumis à. l'hydrolyse et/ou à la dispersion.
Tous les. produits mentionnés tels que la colle, la gélatine, le sucre, les aliments, les concentrés d'en- grais etc.., sont assez différentsdans les procédés de fabrication au début du traitement des matières premières, alors que l'opération principale d'extraction de la colle,
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de la gélatine, du suore ou autres produits similaires des matières premières préalablement traitées convenablement, est essentiellement le même procédé d'hydrolyse et/ou de disper- sion.
On sait déjà que pour fabriquer les produits men- tionnés plus haut, on utilise de larges récipients montés separément ou en batterie et qui sont remplis de matière première préalablement traitée qui est alors soumise à l'hydrolyse à l'aide de vapeur, et/ou à la dispersion à l'aide d'eau chaude, tout en restant dans les récipients un laps de temps détermine a l'avance. De manière à assurer l'extraction du produit final, le processus devait être répété plusieurs fois, chaque traitement ou "passage" exigeant une température plus élevée et un temps de mise en contact plus long. Après avoir effectué les opérations plusieurs fois, chaque récipient devait être debranché, vidé, nettoyé et rempli à nouveau.
Cette méthode connue présentait forcément un grand nombre d'inconvénients dont le résultat etait une qualité relativement basse et un faible rendement, des frais de production élevés et exigeait un investissement élevé.
Dans un brevet du même demandeur déposé aux Etats-Unis le 4 Mars 1942, il a été exposé un nouveau procédé pour fabri,quer de la colle à partir d'os, procédé qui peut être utilisé pour toute matière première susceptible d'être soumise à l'hydrolyse et/ou à la dispersion.
Le principal but de la présente invention est de fournir une méthode d'extraction de la colle, de la gélatine, concentré de sucre oumatière semblable permettant le trai- tement continu de cette matière et son exposition à la chaleur optimum pendant le minimum de temps.
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Un autre but de cette invention consiste à fournir une'méthode d'extraction à partir de matières premières convenables permettant un traitement automatique, chimique et mécanique de la matière dans les conditions optima de température, de durée et degré dtionisation.
Cette invention a également pour but de fournir une méthode d'extraction, à partir de matières premières ,convenables, qui active l'ensemble de l'opération et diminue l'effet de la chaleur,
L'un des buts de cette invention est également de fournir une méthode d'extraction, à partir de inatières pre- mières convenables, donnant une certaine "élastioité" au procédé par possibilité de modifioation de la température, de la durée, du traitement et du degré d'ionisation, même pendant le cours de l'opération.
Un autre but de la présente invention est de fournir une méthode d'extraction, à' pe.rtir de matières pre- mères convenables, qui active l'hydrolyse et le processus de lixiviation.
Un but supplémentaire de oettè invention est de fournir une méthode d'extraction, à partir de matières pre- mières convenables, provoquant un meilleur rendement et donnant une meilleure qualité à des prix de fabrication considérablement réduits et des frais initiaux en machines très diminué s,
Cette invention a aussi pour but une méthode permettant une production oontinue du produit final sous différents degrés,
Un autre but est de fournir une méthode suivant laquelle la matière première est amenée sans interruption ou.
par intermittence à travers une suite de récipients et le
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liquide extrait circule à contre-courant par rapport à la matière brute, de telle sorte que ledit liquide circule dans chaque récipient, de même que d'un récipient à l'autre en direction contraire du mouvement de la matière première*
Avecces buts et d'autres qui deviendront appa- rents, la présente invention sera clairement comprise à l'aide de la descriotion suivante et des dessins qui 1'ac- oompagnent sur lesquels sont représentés plusieurs réalisa- tions de l'appareil exécutant le procédé d'après la présen- te invention.
La figure 1 est une coupe de l'appareil représentant une réalisation comportant un conduit dans lequel s'effectue un mode de réalisation du procédé.
La figure.3 est une coupe en élévation représentant la même realisation que dans la figure 1 avec un autre conduit effectuant un autre mode de réalisation du procédé.
La figure 3 est une vue en coupe d'une autre réali- sation de l'appareil avec le conduit indiqué comme dans la figure 1.
La figure 4 est une vue en coupe de la partie de l'appareil indiquée sur la figure 3 avec le conduit comme sur la figure 2.
Les figures 5 et 6 sont des vues en coupe de varian- tes des dispositions des figures 3 et 4.
Les figures 7 et 8 sont des vues en coupe d'une autre variante ds disoositions des figures 1 et 2.
Les figures 9 et 10 sont des vues en coupe de variantes des dispositions dps figures 5 et 6.
La figure 11 est une vue en coupe d'une modifica- tion d'un des éléments de l'appareil.
Lesfigures 12 et 13 sont desvues en coupe de deux
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variantes d'un élément de l'appareil.
La figure 14 représente un dispositif 'supplémentaire utilisé avec l'appareil suivant la nature de la matière première traitée.
Les figures 15 et 16 représentent des détails. complémentaires de l'appareil.
L'appareil de production de colle ou de gélatine et de concentré de colle de poisson à partir d'os dégraissés, ou d'os bruts, non dégraissés, de colle de peau et concentré, de gélatine ou de colle de poisson, ou toute autre matière préfère convenable, ou de production de suore à partir de , canne à suore ou de betterave par exemple, comporte dans tous les cas plusieurs récipients réunis en série, chaque récipient de la série étant de dimension supérieure au suivant.
En nous reportant aux dessins et en particulier à la réalisation représentée sur les figures 1 et 2, qui n'est donnée qu'à titre d'exemple, la matière première, ainsi qu'il est indiqué plus haut, est amenée par convoyeur 1 à travers une vanne 7 vers un réoipient plus petit 3 et traitée dans l'élévateur 1 à léean, à l'aide du tuyau 4, avant de pénétrer à l'intérieur du récipient 3. De préférence le produit est également soumis dans l'élévateur à un certain vide, par la conduite 4' de manière à, diminuer l'air qui serait contenu dans le produit.
Dans le petit réoipient 3 le chauffage préa- lable .et/ou la première hydrolyse, o'est-à-dire le chauf- fage initial de la matière à l'aide de vapeur vive ou à l'aide d'une chemise de vapeur ou tout autre procédé convenable, a lieu par traitement à la vapeur de la matière première boryée, hachée ou divisée, cette vapeur arrivant
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par le conduit 5. De cette façon, le produit brut est partiellement hydrolysé et dès lors en partie soluble dans l'eau chaude.
Dans le cas où l'air n'aurait pas été éliminé du produit dans l'élévateur 1 par la conduite de vide 4', des conduits à vidé 5I et 5 reliées à la vanne 2 et au recipient 3, permettent respectivement l'élimination de l'air avant d'être soumis au traitement principal, Un dispositif d'alimentation 6 fait passer la matière du récipient 3 au dispositif de dispersion 8 à travers la vanne 7.
Le dispositif de dis-oersion 8 se oompose d'un certain nombre de récioients de dimensions progressivement réduites 91, 92, 93, 94, 95, 96 dont le nombre depend en parties des propriétés histologiques de la matière pre- mière et partiellement aussi du degré de la solution que l'on doit obtenir. La réduotion de volume desdits récipients est fonction du rétrécissement de la matière première par le processus d'extraction.
L'ensemble de tous les récipients 91 à, 96 est sous pression, laquelle pression diminue depuis le dernier récipient 9 jusqu'au premier 91 et de l'eau chaude utilisée comme liquide d'extraction circule en contre-courant depuis le dernier récipient 96 jusqu'au premier 91,
Ainsi que le montre le dessin, chaque récipient 91 à 96 peut être muni d'une chemise de vapeur de manière à maintenir le liquide à une température prédéterminée.
Toutefois, alors que dans la disposition indiquée à la figure 1 l'eau chaude se déplace dansla même direction que la matière première à l'intérieur de chaque récipient, dans la disposition indiquée à la figure 2. L'eau chaude se déplace en sens con- traire de la matière première a l'intérieur de chaque
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réoipient, Des robinets ou vannes 101, 102,103, 104, 105 et 106 sont prévus entre chaque récipient 91, 92, 93,94, 95 et 9 8.-Une conduite de vapeur 11 in- troduit de la vapeur à travers les tuyaux de branchement 111, 112,113, 114,115 et 116 laquelle vapeur pénè- tre dans les récipients au-dessus du ni)
veau des liquides dans la disposition indiquée à la figure 1 et près de la partie supérieure de chaque récipient dans le.liquide dans le cas de la disposition indiquée à la figure 2, de même que dans chacun des cas à l'intérieur des corps de robinets 101, 102, 103, 104,105 et 106.
Ainsi qu'il a été dit . précédemment, la pression diminue depuis le dernier réoi- pient 96 jusqu'au premier 91 par des moyens convenables et est également adaptée à la hauteur des récipients respectifs de manière à assurer une circulation continue du liquide de- puis le dernier récipient 96 (vers son récipient contigu 95), à travers la conduite 125, du récipient 9 au réoipient 94 à travers la, conduite 124 et ainsi de suite, jusqu'à: ce que le liquide circule sous pression de façon continue du récipient 96 au réoipient 91 à travers la conduite 121.
La solution se déplace alors à travers la.conduite 13 en allant de préférence à un é vaporateur non représenté, Ladifférence de pression existant entre le dernier réci- pient et le premier récipient est équilibrée par le vide , 'existant dans l'évaporateur.
L'ensemble des récipients peut évidemment être soumis à un vide, à condition que la différence de pression nécessaire soit maintenue pour permettre une circulation oontinue du liquide. Dans le cas de matériaux particuliers tels que l'osséine, la colle de peau et le concentré de gélatine, on préfère même effectuer l'opération- entière sous vide parce que l'on peut utiliser des températures
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proportionnellement plus basses, et une meilleure qualité du produit final est ainsi obtenue.
Alors que dans la dis- position, indiquée à la figure 1, les conduites 121, 122, 123,124 et 125 relient le fond du récipient inferieur à la tête du récipient suivant supérieur, dans le cas de la dis- position indiquée à la figure 2 les conduites 121, 122, 123, 124 et 125 relient le haut du récipient inférieur au bas du réoipient suivant supérieur. L'eau chaude est introduite dans le dernier récipient 96 venant d'un réservoir 14 com- portant un élément chauffant 15, ou tout autre procédé de réchauffage de l'eau, au moyen d'une pompe 16, ou par pres- sion ou aspiration de l'évaporateur qui y e st relié. La conduite 161 reliant la pompe 16 au récipient le ¯plus bas 96 est reliée par une conduite 16 à la conduite de vapeur 11.
Un autre conduit 163 est branché sur le conduit 16 pour permettre le changement de concentration en ion hydrogène de l'eau qui doit être introduite dans le récipient infé- rieur.
Il est possible d'introduire des galets de broyage 171 dans un ou plusieurs récipients de manière à permettre qu'une plus grande surface de la matière soit traitee, de préférence dans le récipient 93 seulement qui est muni'de système de guidage 172.
Ainsi qu'il a été dit plus haut, le récipient le plus élevé 91 est relié à la'conduite 13. Afin d'éviter que la matière première ne pénètre dans la conduite 13, la-solution coule au travers d'un tambour tamis 181 d'où la matière est retirée par une brosse 182 fixée à la partie interne du reoipient 9 . Un arbre creux 183 sert de conduit d'évacuation de la solution ledit arbre s'étendant jusqu'à la conduite 13.
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D'après la disposition de la figure 1 chacun des récipients n'est que partiellement rempli de liquide quoi- que-entièrement rempli de matière première broyée ou même pulvérisée, et contient ainsi un espace pour le gaz et un espace pour le liquide. La matière première se déplace de façon oontinue du premier récipient 9 à travers tous les récipients associés 92, 93, 94 et 95 jusqu'à atteindre le réoipient 9 et est alors dirigée vers un séchoir (non figuré),
La matière première est de la sorte obligée à se déplacer d'abord dans l'espace réserve au gaz du premier récipient 9 ou elle y est soumise à une hydrolyse par vapeur jusqu'à atteindre l'espace pour le liquide du ré- cipient 9 . Un dispositif de vanne rotative 101 amène la matière première au récipient adjacent suivant 92, la ma- tière atteignant l'espace pour le gaz du récipient 92 d'abord, puis pénètre dans l'espace pour le liquide (espa- ce de dispersion) de ce même récipient 92. Ce processus est répété,à travers tous les récipients à l'aide des vannes rotatives, jusqu'à ce que la matière traverse l'es- pace à gaz et l'espace à liquide du récipient 96.
La ma- tière est ainsi soumise à l'action d'hydrolyse se trans- formant en processus d'extraotion dans chacun desdits récipients.
Dans la disposition de la figure 2, toutefois, les récipients 91, 92,93, 94, 95 et 96 sont entièrement pleins de liquide età travers tous les récipients el ne se produit qu'un prooessus d'extraction. Il est préfé- rable d'utiliser, dans cette disposition, de la matière pulvérisée ou divisée et l'hydrolyse s'effectue prinoi- palement dans les corps des vannes reliant les récipients.
Bien que la'méthode adoptéepourla disposition de la
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figure 2 soit assez différente de celle adoptee pour la figure 1, l'appareil est pratiquement semblable sauf quelques modi- fixations peu importantes en ce qui concerne les oonduits 121 à 125 reliant chaque paire de récipients adjacents.
Ainsi qu'il a été indiqué plus haut, chaque réai- pient est relié à ses récipient associés par l'intermédiaire
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de vannes rotatives 10 , 102y 103, 104, 10 et 106 respeo- tivement. La construction de ces vannes est telle que la matière est transferee a'un 'récipient au récipient associé.
Toute solution rétirée du récipient en même temps que la matière est renvoyée à ce récipient par la pression de va- peur, ou sous la pression de gaz queloonque tels que l'acide carbonique, l'azote ou l'air, alors qu'un tamis (figures 12 et 13) situé à la sortie de la vanne évite le retour de la matière première, En modifiant la vitesse de rotation des vannes il est nossible de modifier la vitesse de déplacement de la matière au travers de tous les récipients et par là même, la qualité du produit final. La rotation de toutes les vannes est obtenue à l'aide de dispositifs connus,
On observera à la figure 12 que les vannes rotative? 101, 102, 103, 104 et 105 comportent une chambre évidée 17 et sont équipées d'un alésage axial 18 aboutissant à cet évidement 17.
Dans le cas de la disposition figure 2 cat évidement 17 est de volume plus grnd de manière à offrir suffisamment d'espace a l'opération d'hyarolyse. Une condui- te de vapeur 19 munie d'une soupape de contrôle 20 ouverte et fermée. de préférence par une came (non figurée),est re- liée à la chambre à vanne 18 de forme préférablement cylindri- que. Un conduit 211, 212,213, 214, 215, 216 relie, respec- tivement chaque chambre 18 au même récipient d'où ont été
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enlevée la matière première et le liquide. Une chambre inté- rieure 17 est ménagée dans le corps de vanne et la conduite 191 aboutit à cette chambre 17 par un embout axial prolongeant la conduite 19.
La chambre 17 est disposée de telle façon que l'une de ses extrémités soit en communication avec l'évidement
18. Les vannes 101 à 106 sont continuellement en rotation et lorsque la chambre 17 débouche dans le récipient supérieur, la matière première et le liquide peuvent y entrer. Une rota- 'tion continue de cette vanne dans le sens inverse des ai- guilles d'une montre permettra à l'entrée de cette chambre de coïncider avec les conduites 211 à, 216 (figures 1 et 12).
A ce même moment les vannes 20 sont vertes automatique- ment et la pression de vapeur est admise dans la chambre 17.
De ce fait, les conduites 211 à 216 renvoient le liquide au même réci ient d'où il était parvenu au dispositif à vanne..Une grille 19 située dans la chambre 18 évite le passage de matière première dans les conduites 211 à 216.
Quand ,le liquide a été retiré de la chambre 17 seule la matière première demeure et une rotation supplémentaire de la vanne permet à cette matière d'être admise au récipient inférieur suivant.-
Alors que la construction de la vanne indiquée sur la fig. 12 transfère la matière crémière suivant un mouvement discontinu d'un récipient au suivant, la fig. 13 représente une disposition de vanne suivant laquelle on obtient un mouvement de transfert continu de la matière d'un récipient au suivant.
Ceci est endu possible grâce à plusieurs chambres du dispositif à vannes de sorte que la chambre ouverte suivante reçoive la matière avant que la chambre 'précédente ne quitte l'ouverture située à la sortie du récipient supérieur,
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Les dispositions indiquées aux figures 3 et 4 sont semblables à celles représentées aux figures 1 et 2 resoeotive- ment, toutefoisil est prévu de petitsrécipients 221, 222, 223, 224, 225 entre chaque paire de récipients adjacents 91 à 96 et les dispositifs de vannes 101 à 106 mentionnés plus haut, disposés entre les sorties de récipients 91 à 96 et les chambres 221 à 225 respectivement, et des vannes 231 à 235 entre les recipients 221 ,
225 et l'entrée des récipients infé- rieurs 91 à 96. Dans les petits récipients 221 à 225 la ma- tière est soumise au traitement de la vapeur qui y parvient par les conduites de vapeur 111 à il 7, Etant donne la disposi- tion horizontale des récipients 221 à 225 un dispositif d'ali- mentation 241, 242e 243, 244 et 245 respectivement est prévu dans chacun desdits recipients. Du fait de cette construction les récipients 91 à 96 sont entièrement remplis de liquide puisque l'espace à gaz a été transféré aux récipients spéciaux 221 à 225.
Les figures 3 et 4 se distinguent l'une' de l'au- tre principalement par les mêmes caractéristiques que celles indiquées aux figures 1 et 2, à savoir que dans la figure 3 le liquide se déplace à l'intérieur desrécipients 91 à 96 dans la direction du déplacement de la matière première et dans la figure 4 à contre-courant,
Les figures 5 et 6 représentant des constructions quidans l'ensemble sont exactement semblables à celles des figures 3 et 4 et comportent aussi les mêmes éléments et en particulier lés mêmes conduites, La différence-unique se remarque en la disposition verticale des petits récipients à gaz 221 à 225, cette disposition éliminant le dispositif d'alimentation 241 à 245.
Les constructions représentées aux.figures 7 et 8 sont dans l'ensemble identiques également à celles des figures 1 et 2 respectivement. Toutefois, les constructions
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représentées par exemple, aux figures 7 et 8 révèlent une disposition suivant laquelle on obtient par exemple, trois qualités différentes de la solution extraite finale, bien qu'il soit évident que l'on peut obtenir un nombre quelconque. de qualités en prenant des dispositions convenables de ce genre.
Indépendamment de la solution obtenue par extraction de la matière dans le premier récipient de la série avec un liquide d'extraction frais, laquelle solution est appelée "première passe" , la solution obtenue 'à. la sortie du deu- xième récipient de la série par extraction de la matière transférée du premier au second récipient et avec du liquide d'extraction frais également, laquelle solution est appelée deuxième passe", une troisième solution est obtenue à la sortie du récipient suivant de la série qui n'a pas été uti- lisé pour des solutions particulières, o'est-à-dire dans l'exemple considéré le troisième réoipient de la série.
Les différentes solutions sont 'obtenues par l'adjonction d'une conduite 25 qui amène de l'eau chaude à travers les pompés individuelles 26 et 27 direotement dans le premier, le second et le dernier récipient 91, 92 et 96 respeotivement.
Les constructions représentées aux figures 9 et
10.correspondent à celles représentées aux figures 5 et '6 res- pectivement et un dispositif supplémentaire pour la "première passe"eet la "deuxième passe", a été,prévu, exactement comme il est décrit pour ce qui est des figures 7 et 9.
Au lieu de prévoir un petit récipient 3 à t ra.- vers lequel passe la matière première, il peut être monté, comme variante, deux petits récipients semblables en,série, tels que les récipients 31 et 32 de la figure 11. L'un des réoipients, le second de préférence, sera muni d'une conduite de vapeur 5 alors que le premier sera relié à- une prise de vide par une conduite 28 de manière à élimi- ner tout l'air contenu dans la matière première avant que ne
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oommence l'opération de dispersion. Au lieu de prévoir une donduite de valeur 5 il est aussi possible de monter.une ohemise à va.peur (figure 11) .
Ainsi qu'il a été indiqué plus haut, il est pos- dible d'utiliser de la matière dégraissée ou non dégraissée pour la fabrication de colle pu de gélatine. Dans ce dernier cas, le produit de sortie comportera un melange de solution de colle ou de gélatine et de graisse. Bien que la'on suisse se servir de n'importe quel dispositif usuel pour séparer la graisse de la colle ou de la solution de gélatine, la figure 14 décrit un dispositif fonctionnant suivant le princi- pe de la différence des poids spécifiques de la graisse et de la colle ou de la solution de gélatine. D'après ce dispositif l'organe de séparation 29 est placé entre le récipient supérieur 91 et l'évaporateur (non figuré), en général entre la sortie du liquide et l'evaporateur.
Le dis- positif 29 comporte une enveloppe 30 qui est reliée au premier réoipient 91 par le conduit 13. Une plaque de sé- parationverticale 31 est prévue qui se termine à quel- que distance du fond de l'enveloppe 30 maintenant ainsi une voie de communication entre les s deu chambres.dont est composée l'enveloppe 30 divisee par la plaque 31. La graisse est recoltee dans le compartiment de gauche et du fait de son poids spécifique plus faible, cette graisse flet- tera à la surface de la colle ou de/la solution de gélatine et par conséquent le compartiment de droite ne contiendra que de 19. colle ou de la solution de gélatine qui sera diri- gée par la conduite 131 vers un evaporateur (non figuré).
La partie supérieure de l'enveloppe 30 est munie 7'Une conduite de vide par compartiment 32 et 33. Ces conduites 32 et 33 sont reliées par l'intermédiaire d'une canalisation 34 à une conduite 131 qui relie le dispositif 29 à un évaporateur (non figuré.) .
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Il a été indiqué précédemment que la vitesse' de rotation des vannes constituait l'un des moyens de contrôle de la qualité du produit final. Un autre moyen tendant vers le même but oonsiste à contrôler le passage du liquide à travers les récipients et un autre moyen est obtenu par la conduite 163 reliée à la conduite de liquide 161 qui contrôle ainsi la concentration en ion-hydrogène (pH) du, liquide* Tous des procédés de contrôle peuvent être uti- lisés même pendant l'opération.
Alors que dans l'appareil indiqué aux figures 1, 3 et 5, ,le liquide d'extraction passe d'un.récipient de la série. à l'autre en contre-courant, bien que dans chaque récipient la direction suifie soit celle du.mouvement de la matière, dans l'appareil indiqué aux figures 2,4 et 6 le liquide d'extraction passe également 'd'un récipient à l'autre à contre-courant, de même que l'intérieur de chaque récipient.
Cette dernière méthode est utilisée de préférence lorsqu'on recherche une extraction plus poussée, puisque le principe de contre-courant du liquide d'extraction entre' chaque paire de récipients, de même que dans les récipients permet l'utilisation de la matière sous forme granulée,ou pulvérisée sans difficulté;
le courant de liquide vers le haut empêchera le blocage de la matière pulvérisée,
L'appareil indiqué aux figures 7, 9 et aux figures 8, 10. respectivement démontre toutefois les deux principes avec cette différence, que l'extraction de la matière dans le premier, le second ou dans'd'autres récipients a lieu sans que le liquide passe à travers toute la série de réci- pients, provoquant ainsi une "première passe", une "seconde pàsse" etc.. à la sortie du premier et du second récipient de la série, alors que le procédé dans les récipients restants s'exécute ainsi qu'il a été décrit précédemment
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au sujet des figures 1 et 2.
Il est simplement necessaire de prevoir autant de conduites d'eau chaude finaïche et de dispositifsde pompage dans cesconduites qu'il faut pour obtenir-le nombre de liquides d'extraction de qualités dif- férentes que l'on desire.
L'une des principales caractéristiques de cette invention est que non seulement les matières dégraissées mais aussi celles qui ne l'ont pas été peuvent être soumises au .processus de fabrication de la colle et de la gélatine suivant la présente invention.
Ainsi, la presente invention constitue une méthode simple de production de colle ou de gélatine d'une façon entièrement automatique.
Il est bien connu que l'opération d'hydrolyse et l'opération de dispersion représentent les stades les plus importants de toute l'opération d'extraction de la colle, gélatine, suore ou autre produit simil@ire. D'après la nresen- te invention, la matière première préalablement traitée conve- nablement est soumise aux traitements mécaniques et chimiques aans des conditions ontîma de température, durée de traite- ment et degré de concentration en ion-hydrogène (pH). La , matière première est introduite de façon continue en petites quantités pendant l'unité de temps ainsi qu'il ,.
été decrit pour l'appareil oi-dessus et pendant son passage au travers de l'appareil elle est soumise alternativement à une Action d'hydrolyse et/ou de dispersion de telle façon qu'un cou- rant constant d'eau chaude de valeur pH prédéterminée se déplace à l'encontre de la matière en mouvement. De cette , façon le liquide se transforme en solution devenant plus concentré lorsque le premier des récipients de la sérié est atteint.
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Si l'on utilise des os ou des déchets de pro- duits d'entretien ménagers ou de concentré de colle de poisson comme matière première, l'hydrolyse aura lieu de préférence à une température d'environ 105 C, alors que la dispersion sera effectuée à une température du liquide d'environ.60 0 à 100 0.
Si la matière première est de l'osséine, de la peau et@du conoentré de gélatine, 'l'hydrolyse aussi bien que la dispersion aura lieu de préférence a une temprsture de départ d'environ 50 C, pouvant monter jusqu'à 10000, les deux stades, à savoir, l'ébullition et la dispersion étant effectuées en même temps.
D ans le cas où 1' on utilise du concentré de sucre comme matière première la température utilisée pour la lixiviation ou la, dispersion est de préférence aux environs, de 75 à 100 0 et là aussi, le chauffage et la dispersion ont lieu en un seul stade.
Les vannes rotatives permettent le contrôle du mouvement de la matière première à travers les récipients pendant l'opération, alors que le courant du liquide peut être contrôlé par la vanne dans la conduite de'liquide qui aboutit au dernier réoipient de la série. De plus, la concentration en ion-hydrogène peut également être contrôleepar une conduite reliée au liquide et finalement la température de la matière à t raiter peut être contrôlée par le moyen décrit ci-dessus. Il est ainsi possible de passer à une qualité et à une quantité pré- déterminée du produit final même pendant l'opération.
En certains cas, il est également désirable de suivre la méthode sous'un vide prédéte rminé.