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" Prooédé et installation pour la fabrication de flooons, fragments,gâteaux, tablettes ou analogues en matières végétales et en particulier en matières premières à base de céréales ".
La présente invention se rapporte à un procédé et une installation pour la fabrication de flocons, fragments , copeaux, gâteaux, tablettes au produits analogues en matières premières contenant des végétaux et en particulier des céréa- les.
Les prooédés de oette espèce oonnus à ce jour reposent sur une méthode qu'on pourrait qualifier de méthode par égouttage, et n'ont pas donné de bons résultats pratiques, n'ayant pas répondu aux exigenoes posées quant à la gran- deur uniforme et à l'homogénéité des ùnités de matière et à la rapidité de fabrication.
Le procédé selon l'invention permet, par oontre, une fabrication d'unités de matière, qui est d'un fonctionnement absolument sûr et, en outre, continu même pendant des pério-
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des de temps étendues ; ils'y ajoute également le fait que la fabrication peut s'effectuer avec une grande rapidité tout en oonservant la sécurité de fonotionnement et que la gros- seur des unités peut être modifiée à volonté, et entre autres, indépendamment de la grandeur naturelle des gouttes de la matière à traiter dans les conditions rencontrées.
Selon l'invention, on réalise une modification de l'état de mouvement d'un organe diviseur et/ou de la matière brute, respectivement, de l'unité de matière séparée et/ou de la surface, de la forme ou d'un autre moyen recueillant les unités telle qu'une unité de matière ou bien, l'unité de matière soit séparée de l'organe diviseur. Cette modification de l'état de mouvement peut être, par exemple, réalisée en rapport avec la grandeur et/ou la masse et/ou la visoosité de l'unité de matière à séparer ou bien de l'unité de matière séparée et/ou de la force dadhésion s'exerçant entre cette unité et l'organe diviseur.
La modification dans l'état de mouvement est utilement réglée de manière telle que la séparation de l'unité de matiè- re s'effectue en un temps plus court que celui qui correspond au temps nécessaire pour la formation de gouttes en tenant compte de -la viscosité de la matière et d'autres conditions déterminant le temps de formation des gouttes, ou bien de manière telle que l'organe diviseur sépare une unité plus grande ou plus petite que celle qui correspond à la grosseur de gouttes dans les conditions déterminant oette grosseur, telles que par ex., la viscosité, la tension superficielle de la matière brute, etc.
La modification de l'état de mouvement peut être obtenue en procédant de différentes manières. On peut fournir ou bien enlever de l'énergie de mouvement à un courant de matière brute, à l'unité de matière séparée, à l'organe diviseur lui-même, eto. L'unité de matière peut, par ex., être projetée ou lanoée sur une ou plusieurs surfaoes, pouvant être utilement mobiles
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et composées de matières à l'état d'agrégation solide ou fluide ou bien dans un agent gazeux ou liquide, de préférence indifférent ou neutre, et cela utilement, en faisant passer sous pression un courant de matière brute à travers un ou plusieurs orifices, tuyères, etc.
Comme exemple de surfaces solides, on peut citer un métal, avantageusement, un métal inattaquable, résistant aux corrosions, et comme exemple de surfaces fluides, des liquides, de préférence , des liquides neutres ou indifférents comme, par ex., l'huile, l'eau, eto. Les unités de matière peuvent être également séparées par prélèvement de la matière première d'une cuve ou auge ou analogue, dans laquelle oette matière première est utilement maintenue à un niveau oonstant, à l'aide de cuillères ou poohes mobiles ou analogues, lesque lles après avoir séparé les unités de matière subissent brusquement une accélération ou un ralentissement de mouvement, de sorte que les unités de matière se détaohent, par suite de leur inertie ou du changement de la quantité d'énergie qu'elles possèdent,
continuent leur mouvement et sont ensuite reoueillies d'une manière queloonque. Afin de permettre à l'unité séparée par l'organe diviseur de se détacher plus faoilement de ce dernier ou pour faciliter la séparation de oette unité,le courant de matière peut être interrompu par intermittence de manière que l'nnité de matière reçoive une force vive suffisante pour quitter l'orifice ou la tuyère, suivant le cas. La pression nécessaire pour faire avancer le courant de matière ou pour séparer les unités de matière, ou bien. la force devant être dépensée à cet effet peut s'élever jusqu'à une pression effective de, par ex., 0,25 Kg. et plus par cm2.
Pour une matière qui contient, par ex., des céréales, on a utilisé avantageusement des pressions oscillant entre 1 à 10 Kgs. par om2 , par ex., des pressions de 1 à 3 Kgs par om2; néanmoins des pressions sensiblement plus élevées et allant jusqu'à 20 Kg. et plus par cm2 peuvent également être employées.
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Le courant de matière peut être interrompu à des intervalles de temps désirés dépendant de la matière première à employer , par ex., une foàs par seoonde et même moins souvent, ou bien jusqu'à 10 fois et plus par seoonde. La pression peut être utilement fournie par un gaz venant d'un oompresseur ou d'une'autre source de pression, par ex., par de l'acide carbonique sortant d'un réservoir sous pression.
Pour des raisons de simplification ce qui suit est décrit comme se rapportant uniquement aux flooons, gais il il est oependant à remarquer que l'invention peut être uti- lisée aussi dans la fabrication de gâteaàx, tablettes, oopeaux, fragments et en général dans la fabrication d'unités d'une forme et d'un aspeot généralement quelconques.
Il convient que la surfaoe, la forme ou moule ou bien le moyen, sur lequel ou bien dans lequel les floons sont fonnés ou bien oes derniers eux-mêmes soient chauffés ou refroidis de manière que les flooons nouvellement formés soient amenés à une oonsistanoe solide par agglutination, oollage, coagulation ou évaporation ou par deux ou plusieurs de ces phénomènes ou bien encore par solidification. Après la solidifioation totale ou partielle des flooons, il convient en règle générale de oontinuer le chauffage ou bien le refroidissement jusqu'à ce que les flooons soient sèches,si nécessaire, et dans beaucoup de cas même grillés.
Afin de rendre la fabrication oontinue, la surface sur laquelle se forment les flocons, est une surface sans fin et mobile de sorte qu'après avoir été formés dans un endroit les flooons sont emmenés après leur solidification vers un autre endroit soit(avant, soit après avoir été séchés et, éventuellement, grillés. Les surfaces mobiles peuvent être réalisées de différentes façons et consister par ex., en
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séoheurs ou en des combinaisons de oes dispositifs. Il est également possible de réaliser une fabrication oontinue à l'aide de tôles animées d'un mouvement alternatif. Ces différentes manières doivent être considérées oomme des formes de réalisation du même procédé de principe.
Au lieu de sécher ou de griller entièrement les flooons sur le cylindre séoheur ou bien sur une bande transporteuse, on peut détacher les flooons par raclage aussitôt qu'ils sont devenus suffisamment solides,et leur séohage ou leur grillage peut alors être opéré sur d'autres bandes transporteuses, ou bien à l'aide d'autres dispositifs,tels que, par ex., des tambours rotatifs, différents dispositifs à seoousses, eto.
Dans la mise en oeuvre du procédé selon l'invention,on emploie des matières végétales, et en particulier, des oéréa- les qui sont riches en amidon, inuline ou polysaooharides analogues. Il y a lieu de mentionner ioi quelques avantages de ce procédé.
1) par l'addition de substances quelconques oomme,par
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f!7/e-o &.rtit4 ex. du sel, du sucre, des pisentsTYSes levures minérales (baking powder) par ex. , du carbonate d'ammonium, du bicarbonate d'ammonium, eto. le goût et d'autres qualités du produit final peuvent être modifiés à volonté de manière qu'il puisse répondre aux désiderata et aux exigences des ache- teurs.
2) la matière première du produit à obtenir peut être oho&sie à volonté. Ainsi, par ex. , il peut y être fait usage d'avoine, de seigle, d'orge, de mais, de pommes de terre, eto. ,de même que de tout mélange quelconque de oes substances soit seules, soit additionnées d'autres matières.
3) par une addition de différente produits alimentaires riohes en couleurs ou de matières oolorantes, comme par ex., le cacao ou analogue, la couleur du produit final peut être modifiée à volonté.
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4) le prooédé permet également de fabriquer des unités d'une forme, d'une grandeur et d'un aspect attrayants pour l'acheteur.
5) le procédé peimet enfin de conférer au produit final des copropriétés ouratives, prophylatiques et préventives contre certaines maladies-.:)par une addition de certains sels métalliques, tels que par ex. , les sels de magnésium ou de calcium .
L'invention sera décrite en détail à l'aide des dessins oi-annexés qui représentent à titre d'exemple non limitatif une de ses formes de réalisation.
Dans oes dessins :
Fig. 1 montre sohématiquement le principe de la machine;
Fig. 2 montre en coupe longitudinale un four appartenant à la machine;
Fig. 3 est une coupe selon la ligne 3-3 de la Fig. 2;
Fig. 4 es t une vue de bout de la partie supérieure du four vue de gauche de la Fig. 2, la paroi du four étant supprimée.
Fig. 5 représente à une éohelle agrandie une coupe transversale d'un diviseur aveo sa commande.
Les caractéristiques essentielle,d'une forme de réalisation d'une maohine selon l'invention pour la fabrication de flooons, oopeaux, fragments, gâteaux, tablettes et autres unités vont d'abord être déorites à l'aide de la Fig. 1.
10 désigne un réservoir de mélange équipé d'un agitateur 11. Dans ce réservoir de mélange 10 sont mélangés des quanti- tés déterminées de matières devant servir à la fabrication de flooons et, notamnent , par ex., de la farine de n'importe quel genre , de l'eau ou du lait, des aromes, des oolorants, des agents de fermentation, eto. Une conduite 12 va du réservoir de mélange 10 jusqu'à une soupape 13 reliée, d'une part par des conduites 14 et 15 aux deux réservoirs sous pression
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16 et itt a+. 'a-n .,4. --- .#- . -
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l'amenée de la matière première, à un dispositif distributeur faisant partie de la maohine et représenté schématiquement en 21 à la Fig. 1.
Chacun des réservoirs sous pression 16 et 17 est pourvu d'un couvercle 22, 23,respectivement, susoeptible d'être faoilement dévissé, grâce aux moyens représentés en 24, et muni d'un robinet 25 et 26 respeotivenant. 27 désigne une .soupape supérieure à laquelle se raccordent, d'une part, des conduits 30 et 31 débouchant au fond de chacun des réservoirs 16 et 17, et , d'autre part, un conduit 32 servant à l'amenée d'un agent de pression.
L'agent de pression peut être d'une espèce queloonque et omsister , par ex., en aoide carbonique venant d'une bonbonne connue 34 pourvue d'un détendeur 33.
Bien quees deux soupapes 13 et 27 soient susceptibles d'être manoeuvrées indépendamment l'une de l'autre, il convient néanmoins pour simplifier la manoeuvre, de pouvoir les commander ensemble. Dans ce but, ainsi qu'il ressort du dessin, leurs tiges sont fixées à un arbre oonmm 35, pouvant être manoeuvré par une manette appropriée 36.
Les unités de matière séparées par le dispositif diviseur de la manière décrite ci-après, sont introduites dans un four, qui n'est représenté que sohématiquement à la Fig. 1 dans le but de faire comprendre la nature du traitement des unités de matière séparées et oelle de l'utilisation de la chaleur. Le four oomprend essentiellement trois zones et notamment, une zone de solidifioation 40, une zone de séohage 41 et une zone de grillage 42, de même qu'un échangeur de ohaleur 43 et les conduitescorrespondantes.
Les unités de matière tombent du dispositif diviseur 21 sur une bande sans fin 46, mobile sur des galets 44 dans le sens des flèohes 45, laquelle bande les transporte à travers la zone de solidification 40, où elles sont exposées à l'action de ohaleur de la manière décrite ci-après Les flooons plus ou moins aolidifiés tombent de ce @ 46 sur une
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deuxième bande sans fin 52 mobile sur les galets 50 dans le sens des flèohes 51 et sur laquelle ces unités traversent la zone de séchage 41, où elles sont séohées.
Les flocons plus ou moins séchés tombent de cette bande 52 sur un troisième transporteur sans fin 55 se déplaçant sur les galets 53 dans le sens des floches 54, et traversent sur cette bande sans fin la zone de grillage dans laquelle ils subissent de la manière décrite ci-après., l'aotion de la ohaleur qui provoque leur grillage . Les flooons prêts tombent de la bande 55 sur un transporteur quelconque, tel que, par ex. une bande de transport 56 pour être dirigés, par ex., vers une machine emballeuse.
Conformément au sohéma d'utilisation de ohaleur représenté à la Fig. 1, l'air mélangé aux vapeurs dégagées dans la zone de solidification 40 et la zone de séohage 41, telles que, par ex.; la vapeur d'eau, est aspiré de oes zones par un dispositif approprié, tel par ex., un ventilateur 60, à travers des conduites 65 ou 66 munies d'organes de réglage appropriés, tels que, par ex., les vannes 63 et 64, et refoulé par la conduite 67 dans l'échangeur de chaleur 43, qu'il est utile de placer obliquement.
Pour éviter l'obstruction de l'échangeur de ohaleur par des oorps étrangers entraînés par l'air, un filtre 68 peut être prévu dans la conduite 67. Un dispositif approprié, par ex. un ventilateur 69, refoule dans l'échangeur de ohaleur 43 l'air plus ou moins sec, aspiré par le conduit d'aspiration 70, dans lequel est utilement intercalé un filtre 71. Cet air est réchauffé dans l'éohangeur de ohaleur 43 et refoulé par le ventilateur 69 par le conduite pourvu d'un clapet 72 dans la zone de grillage 42, par le conduit 75 muni d'un olape t 74, dans la zone de séchage 41 et par le conduit 77 pourvu d'un clapet 76, dans la zone de solidification 40.
Il résulte du schéma représenté que le mouvement de l'air dans toutes les zones est en contre-courant par rapport au
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mouvement des unités de matière ou des flocons. selon la forme de réalisation d'un four de solidification, de séohage et de grillage combinés, représentée aux Figs. 2, 3 et 4, oe four est délimité par des parois verticales oalorifugées 80,80. La zone de solidification 40 s'étendant en ordre principal sur toute la longueur du four est fonnée par la partie supérieure de oes parois latérales 80,80 et par deux oloisons de séparation isolées 81 et 82 placées de part et d'autre de la bande transpor- teuse 46.
La zone de grillage 42 est formée par la partie inférieure des parois latérales 80,80 par un plancher calorifuge 83, muni .de rebord?également isolés 84, et par une rangée supérieure de tuyères de distribution 85 au-dessus de laquelle se déplaola bande 55. La zone de séchage 41 placée entre les deux autres zones est constituée par des tôles prévues entre les parois latérales 80,80 et notamment, par une tôle supérieure entière 86, par une rangée des tôles 87 placées en dessous et espacées par des interstioes 88, toutes ces tôles étant plaoées au-dessus de la bande transporteuse 52, et par une rangée de tôles 91 placée en dessous de oette bande et réalisées de manière à servir de houohes de distribution.
Le four est fermé à ses extrémités par des tôles 92 et 93, respectivement qui peuvent également être oalorifugées, et dont au moins une, la tôle 93, oomporte une porte indiquée en 94 et donnant aooès vers l'intérieur du four. A l'extrémité par laquelle se fait le chargement de la zone de séchage 41, ou à l'extrémité oorrespondante de la zone de grillage 42, des tôles 89 et 95 peuvent être prévues pour faciliter le passage des flooons d'une ande transporteuse à l'autre. Entre la zone de séohage 41 et celle de grillage 42 est disposée une rangée de tôles 97 entre lesquelles sont ménagées des fentes 96.
Il convient que le transporteur 46, se déplaçant à travers la zone de solidification, ne soit pas perforé et que
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les bandes transporteuses 52 et 55 dans les zones de séchage et de grillage soient munies de perforations, étant, par ex., réalisées en toile métallique.
A l'entrée @ et à la sortie de la zone de solidifioation 40 est prévu un certain nombre de tôles 98, 981, respeotivement, suspendues au-dessus de la bande transporteuse, et formant une résistance empêchant ou contrariant l'écoulement libre de l'air présent dans la zone susdite . D'autres tôles 982 peuvent être prévues tout au long de oette zone pour amener 1air en contact intime aveo les unités de matière reposant sur la bande transporteuse.
Au-dessous de la bande 46 et, de préférence, sur toute la longueur de oelle-oi, une source de ohaleur d'une espèce quelconque est prévue, laquelle est constituée, par ex., par des résistanoes de chauffage électriques représentées schématiquement en 99. Dans une partie de la zone de solidifioation 40, à son extrémité de sortie, et au-dessus de la bande 46 est également placée une source de chaleur qui peut consister en résistanoes électriques représentées en 100.
Les fils conducteurs de ces résistances éleotriques peuvent être introduits à travers une des parois latérales 80-80 oomne indiqué en 101 dans la Fig. 3.
A l'extrémité de déchargement de la bande transporteuse 46 il est prévu un raoloir 102 ou analogue afin de détacher les flocons plus ou moins solidifiés de la bande 46 et à l'extrémité de chargement de oette dernière se trouve placée une brosse tournante 103 ou analogue servant au nettoyage du transporteur.
Ainsi qu'il est mentionné ci-dessus, les tôles 91 plaoées au-dessous de la bande 52 dans la zone de séchage 41 sont réalisées à la manière de bouches ou tuyères de distribu- tion 90 s'évasant vers le haut et vers le bas tel que visible au dessin: Dans ces bouches sont prévues des résistances électriques 104 dont les fils d'amenée du courant peuvent
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également passer à travers une paroi latérale 80 ainsi qu'il est représenté en 105 à la Fig. 3.
Les tuyères de distribution 85 dans la zone de grillage 42 sont tonnées par des tôles reoourbées, par ex., de manière à présenter une section transversale triangulaire et distanoées l'une de l'autre de manière à former des fentes 106 s'évasant vers le haut. Dans oes tuyères en forme de fentes il est également prévu des résistances électriques 107, dont les fils conducteurs traversent par des ouvertures 108 une paroi latérale 80 ainsi qu'il est visible à la Fig. 3.
Ainsi qu'il a été déjà décrit à l'aide de la Fig. 1, l'air chaud et sec est refoulé dans la zone de solidification 40 par la conduite 77, dans la zone de séchage, par la conduite 75 et dans celle de grillage par la conduite 73. La conduite 77 débouche dans un tuyau d'injection 110 s'éten- dant transversalement sur toute la largeur de la zone de solidifioationà la sortie de cette dernière zone est prévu un tuyau similaire 111 servant à l'aspiration et communiquant par la oonduite 65 aveo le conduite 67 qui mène à l'échangeur de ohaleur 43 (voir Fig. 1).
La conduite 75 est reliée à une conduite 112 qui s'étend le long de la zone de séohage 41 et est en communication aveo oette dernière zone par l'intermédiaire des tuyaux 113 traversant la paroi latérale 80 ; laoonduite 73 est liée de la même manière par l'intemédiaire des tuyaux 115 traversant la paroi latérale 80 à une conduite 114 s'étendant le long de la zone de grillage. La zone de séohage 41 communique par des tuyaux 116 traversant la paroi latérale 80, aveo un tuyau collecteur 117 qui se transforme en oonduite 66 reliée à l'éohangeur de ohaleur pailla conduite 67.
Le dispositif distributeur de la matière brute, qui est représenté sohématiquement en 21 à la Fig. 1, se compose d'un certain nombre de distributeurs rangés les uns à coté
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des autres. La rangée de distributeurs peut être placée parallèlement à. la bande transporteuse 46 ou bien former avec oelle-oi un angle voulu quelconque; il convient, notamment, quelle soit placée de manière telle que l'angle entre le plan de la rangée 21 et la bande transporteuse 46 se déplaçant dans la direction de cette rangée, soit aigu, de façon que le ooura de matière soit dirigé sur la bande dans un sens opposé à celui du mouvement de oette dernière ainsi qu'il ressort de la Fig. 1.
De ce fait on empêche notamment les unités de matière de se oasser au moment de leur choc oontre la bande transporteuse et on obtient en même temps la plus grande uni- fbrmité possible de oes unités.
Comme cela ressort de la Fig. 5, chaque distributeur se compose d'une tuyère 131 visséè, par ex., sur un tuyau commun 130 servant à l'amenée de la matière brute, d'une boîte à bourrage 132 fixée en faoe de l'ouverture de la tuyère,par ex. en étant soudée au tuyau 130, et d'un piston ou tige 135 guidé dans cette boîte à bourrage et dans un manohon 134 vissé dans un rail de guidage 133 commun à tous les distribu- teurs. La tige ou l'organe de déorassage 135 présente en bas une surface oonique 136 coopérant aveo un siège correspondant réalisé dans la tuyère,et oomporte à son extrémité un pointeau 137 qui s'ajuste plus ou moins dans l'ouverture de la tuyère.
Sur chaque tige 135 il est prévu un arrêt, par ex. , sous la forme d'un écrou 138 vissé sur oette tige, et entre cet écrou et le manchon 134 est intercalé un ressort 139 qui presse la tige 135 oontre son siège de manière que ce dernier soit obturé par la surface 136. Sur un arbre 140 commun à tous les' distributeurs il est prévu pour chacun d'eux un bras pivotant 141 qui attaque la tige 135 en dessous de l'éorou 138 et auquel est suspendu en un point intermédiaire un bras 142 guidé à travers le couvercle d'un baquet 143 commun à ous les distributeurs . Dans ce baquet, un arbre 144, qui, porte un excentrique ou came 145 pour chaque distributeur, est monté de manière
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fiant approprie.
Les oames 145 sont décalées l'une par rapport à l'autre d'une manière telle que pendant la rotation de l'arbre 144 les tiges 135 sont suooessivement actionnées l'une après l'autre à partir d'un oôté de la rangé. Le tuyau de distribution oomman 130 communique, à l'aide d'un raccord faoilement démontable 146, aveo le oonduit 20 par lequel la matière brute arrive des réservoirs sous pression 16 et 17 .Grâoe au mode de la liaison entre la tige 135 et l'éorou 138, il est possible de modifier l'amplitude du mouvement relatif entre le pointeau de déorassage 137 et l'orifioe de la tuyère 131 en allongeant ou en raccourcissant la oourse de la tige 135 en vissant ou dévissant l'écrou 138.
La tige et l'organe de décrassage 135 peuvent être graissés par un lubrifiant n'abîmant pas le produit à fabriquer comme, par ex., par de la palmine amenée à chaque organe de déorassage par une mèche 148 aotionnée par un ressort.
La Fig. 5 montre également la manière dont les corps étrangers grattés par le raoloir 103 représenté à la Fig. 2 peuvent être recueillis dans une rigole collectrice spéoiale 155 d'où ces corps peuvent être évaoués, par ex., par de l'air sous pression. Cette figure montre en outre la manière dont la bande transporteuse 46 recueillant les unités de matière séparées est d'abord nettoyée par une mèche 156 aotionnée par un ressort et est ensuite graissée par un cylindre tournant 157 garni, par ex., de feutre et plongeant dans un réservoir 158 contenant un lubrifiant approprié tel que, par ex., de la palmine . Le lubrifiant en excès sur le cylindre est enlevé par un rouleau à ressort 159 et le lubrifiant en excès sur la bande 46 peut être raclé par un bras 160 pivotant sur le réservoir 158.
Un raoloir 161 enlève les corps étrangers éventuels adhérant au galet 44.
La machine fonctionne de la manière suivante :
Supposons que le réservoir 16 soit ohargé d'un mélange de
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matières tandis que le réservoir 17 est -vide. Le robinet 25 est fermé et le robinet 26 est ouvert . On déplace la manette 36 dans sa position extrême à gauche oe qui fait tourner les soupapes 13 et 27 dans une position dans laquel- le la soupape supérieure 27 établit une oomnunica tion entre les conduits 32 et 30, o.àod. entre le réservoir d'acide carbonique 34 et le réservoir 16, tandis que la soupape inférieure 13 relie ce dernier réservoir par des conduites 14 et 20 au dispositif de distribution 21, et, par les conduites 15 et 12, le réservoir 17 au réservoir de mélange 10.
Sous la pression de 1acide carbonique, la matière brute est envoyée du réservoir souspression 16 vers le dispositif de distribution 21 et, en même temps, la matière brute s'écoule du réservoir de mélange 10 dans le réservoir 17.
Dans le dispositif de distribution la matière brute pénètre dans le tuyau de distribution 130 d'ôù elle se dirige vers les différents distributeurs.
Si le réservoi6 est vide, on amène d'abord la manette 36 dans une position intermédiaire, dans laquelle les deux réservoirs 16 et 17 sont déconnectés du réservoir d'aoide carbonique 34, mais communiquent avec l'atmosphère par des ouvertures 37 du corps de la soupape 27. La soupape 13 est fermée. Après que les réservoirs 16 et 17 ont été aérés, on amène la manette 36 dans sa position extrême à droite, en ouvrant le robinet 25 et en fermant en marne temps le robinet 26. Dans oette position, le réservoir 16 se remplit par la conduite 12 et la pression de l'acide carbonique provoque le-vidange du réservoir 17 par la conduite 20.
La rotation de l'arbre 144, pouvant être obtenue par un moyen quelconque, tel que, par ex., un moteur électrique, imprime un mouvement alternatif aux pistons ou tiges 135 des distributeurs, oes tiges 135 étant actionnées l'une après l'autre grâce au déoalage susmentionné des cames 145 . Au moment où l'extrémité du pointeau 137 dégage l'orifice de la
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tuyère 131, une oertaine quantité de matière brute est pres-. sée hors de oette ouverture,le courait de matière étant arrêté au retour du pointeau 137 lorsque la surface 136 vient s'appliquer sur son siège dans la tuyère. En même temps le pointeau 137 nettoie l'orifice susdit.
En raison de la vitesse avec laquelle la matière brute est projetée sous pression par l'orifice de la tuyère, l'unité de matière séparée aoquiert une force vive telle qu'elle est obligée de se détacher de cet orifice.
Les unités de matière séparées sont recueillies par la bande transporteuse 46 qui les introduit dansla zone de solidifioation 40, où elles sont exposées à l'action de la ohaleur fournie, d'une part, par de l'air qui a été préalablement réohauffédans l'échangeur de chaleur 43 et refoulé par le ventilateur 69 à travers le tuyau 110, et, d'autre part,par les résistanoes électriques 99 et 100. Les unités de matière se solidifient ou se figent de ce fait de sorte que, guidées par la tôle 89, elles tombent dans un état
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Ja4raRmmaz plus ou moins solidifidi-o-u la toile métallique 52, leur décollage de la bande 46 étant facilita par le raoloir 102.La matière qui peut encore adhérer à la bande transporteuse est enlevée par la brosse 103.
L'air s'échappant de la zone de solidification est aspiré par le ventilateur 60 à travers le tuyau 111 et la conduite 65 pour être ensuite refoulé de la manière décrite ci-dessus dans l'éohangeur de ohaleur 43.
Les flocons maintenant solidifiés reposant sur la bande transporteuse, ou sur la toile métallique 52, pénètrent ensuite dans la zone de séchage 41. Elles y sont séohées par l'action de l'air chaud qui, refoulé dans cette zone par le ventilateur 69, vient, d'une part, de la zone de grillage 42, par les interstices 96 entre les tôles 97 et, d'autre part, arrive directement par les conduites 75 et 112. Après que l'air a fait subir le séohage aux flocons, il est aspiré par le venti-
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lateur 60 à travers le tuyau 116 et les aOY\nn4 J.- --
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et envoyé à l' éohangeur de chaleur 43 avec de l'air s'échap- pant de la zone de solidifioation.
Les flocons plus ou moins séohés tombent, guidés par la tôle 95, de la toile métallique 52 sur la bande transporteuse 55 sur laquelle ils pénètrent dans la zone de grillage 42. Ioi ils sont grillés par l'air chaud qui y est envoyé à l'état réohauffé de l'échangeur de chaleur 43 par le ventilateur 69 à travers les conduites 73 et 114 et qui sera ré- chauffé davantage dans cette zone par la ohaleur dégagée par les résistances électriques 107 pour être ensuite envoyé par les tuyères 106 à travers la toile métallique 55. Un réglage approprié de la largeur des fentes 106 permet d'obtenir une pression suffisamment élevée pour que les flocons soient soulevés et mélangés, ce qui favorise l'uniformité du grillage et olvie au danger de brûler les flocons surtout aux arê- tes.
Mes flocons prêtas tombant de la toile métallique 55 sur la bande transporteuse 56 pour être, par ex., dirigés vers une emballeuse.
Pour diminuer l'usure de l'orifioe de la tuyère,oette dernière peut être réalisée en un métal dur ou trempé quel- conque, par ex., en métal Monel ou bien en acier inoxydable epour réduire l'usure de l'organe de déorassage 135, ce dernier, ou bien son extrémité en forme de pointeau 137, peut également être en métal de cette espèce.
Les dispositifs décrits peuvent évidement subir diffé- rentes modifioations sans se départir du domaine de l'inven- tion. Ainsi, par ex., on peut donner aux distributeurs une fonne voulue queloonque et les disposer en deux ou plusieurs rangées, éventuellement superposées, de manière à étager pour ainsi dire les unités sur des surfaoes ou dans les milieux appropriés. Les organes d'obturation ou de déorassage 135 peuvent également être réalisés d'une manière différente de celle décrite ci-dessus.
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Les dispositifs mécaniques provoquant l'interruption du courant de matière peuvent être réalisés d'une manière queloonque à condition de permettre un mouvement instantané, et leur commande peut être obtenue soit en combinaison aveo le reste de la machine ou bien par un moteur spécial.
La pression néoessaire pour refouler* la matière brute à l'état fluide ou plastique, peut également âtre obtenue par d'autres moyens que par la pression de gaz et, dans le cas où la matière brute, à une consistance solide, elle peut être déplacée par des pistons et/ou des vis sans fin .
Le ohauffage des fours peut être obtenu non seulement par voie électrique mais aussi à l'aide des sources de oha- leur quelconques avec ou sans intervention d'agents ou de moyens de transmission de chaleur. Un refroidissement éven- tuellement nécessaire du produit peut être fait directement ou indirectement et d'une manière généralement quelconque en absorbant la ohaleur du produit.
REVENDICATIONS.
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1. Procédé de fabrioation de flocons, fragments, copeaux, gâteaux, tablettes ou produits similaires en matières véga- tales et en particulier en matières brutes à l'état liquide, plastique ou fondu renfermant des céréales , dans lequel la matière brute est divisée par un ou plusieurs organeJen unités ou portions caractérisé en ce qu'on réalise une modi- fiaation appropriée de l'état de mouvement de l'organe divi- seur et/ou de la matière première ou bien de l'unité de matière séparée et/ou d'une surface , d'une forme, d'un moule ou d'un moyen recueillant les unités, telle qu'une unité de matière, ou bien l'unité de matière soit séparée de l'organe diviseur.
2. Prooédé selon la revendioation 1, caractérisé en ce qu'on réalise une telle modification de l'état de mouvement de l'organe diviseur et/ou de la matière brute de l'unité
EMI17.1
de matière séparée et/ou d'une surface d'une forme l1X>U-C\ *?iéte SéPaTé ?/ U - - SUTfaae d'une fonne,d'u imu- c.
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