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"Constructions en bton"
Cette invention se rapporte à la construction en béton et a pour objet de fournir un procédé perfectionné de cons- truction de bâtiments, tels que des bungalows, des appa rte- mente, des .-Maisons d'habitation, des garages et des bâtiments de ferme, dans lesquels au moins l'ossature ou carcasse de la construction (c.à.d.les éléments portants'ou de support des charges) est entièrement composée de pièces en béton préfa- briquées et armées ,suivant les besoins conjointement avec, si c'est désire, le revêtement (c.à.d. las plaques pour lesmurs extérieurs) et l'ouverture intérieure pour l'armature. Le revêtement et/ou la couverture est également compose, de pré- férence, de panneaux ou plaques préfabriqués en béton.
Le pro- cédé de construction de bâtdments selon l'invention peut être appliqué facilement par unemain-d'oeuvre non qualifiée avec une grande économie de temps de travail en comparaison des mé- thodes existantes, tandis que les éléments de construction prévus pour la mise en oeuvre du procédé perfectionné sont fabriquées d'après des modèles standard en sorte qu'elles soient interchangeables à un haut degré et qu'elles puissent être employées pour la construction d'édifices des types et modèlesles plus variés.
selon l'invention, l'ossature de support d'une construc- tion comprend une charpente composée d'une série de poteaux verticaux surmontés d'éléments de traverse (des barres horizon- tales au-dessus de fenêtres, portes, etc.) et posés sur des seuils (barres horizontales sur lesquels la charge repose)en vue de former des ouvertures semblables à.des châssis, et les pièces de revêtement sont appropriées à être reçues dans ces ouvertures de façon à compléter, avec lés portes et les fenê- tres, les surfaces murales du batiment.
En d'autres termes, les éléments constitutifs de la. charpente d'une construction sont établis d'après le principe. selon lequel une série de potaux verticaux sont surmontés d'éléments de linteau (linteaux de portes, croisées,etc.), avec,de préférence, un élément de lin- teau s'étendant entre les poteaux de chaque paire de poteaux, adjacents. Cette construction est posée sur des éléments de base ou de support qui peuvent correspondre approximativement en nombre aux éléments .de linteau. De préférence, les ouvertures formant châssis adjacentes ont des poteaux verticaux en commun, lesdits poteaux étant érigés au-dessus des extrémités conti- gués de deux éléments de base adjacents.
Ici, les éléments de
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linteau sont désignés sous le nom de ."traverses" afin d'éviter la confusion avec l'usage no mal du terme "linteau", qui sera
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limite a la désignation utvlé),leilt C;U1 surplombent, en forme d':::#cs, les embras8Lces de fenêtres et de portes, et les élé- ments de base seront appelés "seuils".
Les traverses et les seuils sont, de préférence, faits
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de la même longueur ei. vue de mettre Li. exécution le principe de construction employé dans l'invention, mais différent quant à leur section transversale, la forme, selon leur position et leur emploi dans la structure du bâtiment, four la commodité, les, traversas et les seuilsont faits en béton, préfabriqués et
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armés, en deux longueurs différentes qui peuvent être respectai- vement le 1 et mètres.
D mêTe, tous les poteaux sont faits en béton, préfabriqués et armés, en des longueurs c'approximative- ment 3 mètres ou moins et de factions transversales variées selon la position et l'emploi aans la structure du bati-'ent.
L'une des caractéristiques de l'invention est l'usage
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dans ia plupart 8 éléments structuraux de rainures ou feuil- lures (rainures marginales) des :lê,;e8 dimensions, tant iL l'ex- térieur qu'\ l'iittérieur de sorte qLie lorsque les seuils, )0- teaux et traverses sont ériges selon le modèle désira, les
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feuillures fornpnt une nervure faisant saillie vers l'intérieur et s'étendant tn-ut autour du périmètre intérieur de l'ouverture formant châssis rectangulaire constituce entre un seuil, les deux poteaux qui se dressent sur celui-ci et la traverse du haut.
Dps plaques en bcton arme d'un forrat tel qu'elles puis- sent être ±1>idées f8or1 bie11 ajustéE.J d;>.r.s Cba'jU8 CJuvert.ure- sent être fixées L -.;,or: bien ajustée dans chaque ouverture- châssis et d'une épaisseur :Jî.'%:tly:le"E,'r;t 2t:¯ale L. la largeur de la feuillure peuvent ainsi être disposées aes deux c3tol- J=i¯;Js;
.<- de la nervure intérieure, leurs faces extérieures affleurant avec les faces extérieures des seuils, coteaux et traverses.
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EXG8tlon peut être faite a la forme susdite dans le cas des seuil employés aux étapes supérieurs des bâtiments.
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bne compréhension plus complète ue l'invention peut être obtenue par la lecture de la description suivante, a. l'aide des dessins ci-joints, dans lesquels:
La figure l est une coupe isométrique fragmentaire d'une
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paire de maisons d'habitation semi-détachées typiques, à. deux étapes, construites selon l'invention.
La fieure est une vue fragmentaire en plan et en c: l .De horizontale d'une maison à deux étages, au me"'e type que celles représentées dans la figure 1.
La figure 3 est un plan fragmentaire d'un ;ses éléments de poteau, montrant la méthode de fixation du revêtement à ce- lui-ci, et
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La ;µiiL:ie 4 est une coupe fragmentaire montrant 113',"- thode de fixation des parties du revêtement ensemble par des moyens de fixation s'étendant en travers de l'espace entre ces parties de revêtement.
La figure 5 est une vue isométrique à plus grande échelle
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de la partie de la figure 1 indiquée par la flèche i; et
La figure G est une vue agrandie de la partie de la figure 2 indiquée par la flèche B.
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Dans la construction d'un bâtiment a étages selon l'in- vention, chaque .?t<aj;e est indépendant (pour ce qui concerne les éléments de support); en d'autres termes, les poteaux d'un éta- ge ne De continuent pas jusqu'à un étage supérieur. On érige le rez-de-chaussée ci'un bâtiment sur un radier plat en béton 1
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une surface de fondation (figures 1, 2 et 3) en posant d'abord un certain nombre de seuils 2 (supports de base), déterminant la forme en plan, en élevant sur ceux-ci un nombre de poteaux,} correspondant approximativement au nombre de seuils 2 et couronnant ceux-ci avec une série continue de traverses 4 (surmontant une fenêtre, une porte ou une ouverture similaire)..
Sur ces traverses 4 et s'étendant au-dessus de l'espace des chambres ou aire du bâtiment sont posés un certain nombre de solives en acier ou en bois 5, (éléments horizontaux pour la construction des planchers et des plafonds, c.a.d. des supports de plancher-et de plafond), portant une surface de plancher 6 de tuute construction convenable.
Les seuils de fondation 2, qui reposent sur le radier en béton 1 et supportent les poteaux 3 et traverses 4 et le re- vêtement extérieur et intérieur nécessaire (c.à.d. toute sur- face de finissage'extérieure convenable) constituant les murs extérieurs du batiment, peuvent présenter vers l'intérieur un rebord ou base (socle) venu de fabrication sur lequel sont po- scies des pièces en bois faisant fonction de supports pour les solives supportant les planches du rez-de-chaussée ou autres surfaces de plancher requises. Ou, comme il est montré dans les figures 1 et b, des barres de base séparées en béton 7 peuvent être placées le long des seuils de fondation 2 pour soutenir les supports.en bois 8 sur lesqusl sont posées les so- lives 9 du rez-de-chaussée.
Les seuils 2 et les barres de base 7 reposent sur une assise imperméable à l'humidité. Tour la commodité, des cloisons sont composées des mènes éléments structuraux (c.à.d. des seuils 2, des poteaux 3 et des tra- verses 4) que les murs extérieurs ma is les seuils de fonda- tion soutenant de pareilles cloisons peuvent être munis, des deux côtés, de rebords de soutien pour les salières, mais le nombre de formes différentes des éléments structuaux est ré- duit par l'emploi de barres de base 7. Les traverses 4 du rez- de-chaussée servent de préférence comme seuils pour les murs du premier.étage ou de l'étage supérieur, de sorte, que les extrémités inférieures des poteaux de l'étage supérieur pas- sent vers lebas entre les solives 5 pour reposer sur les tra- verses 4 de cloisons intérieures.
Comme variante, on peut pré- voir des seuils séparés pour l'étage supérieur, qui sont posés le long du contuur du premier étage sur les solives 5. Ces seuils d'étage (appelés ainsi afin de les distinguer des s:- seulls de fondation au rez-de-chaussée) sont plus étroits que les traverses du rez-de-chaussée dans une mesure égale à la profondeur de la feuillure extérieure (ou rainure), le but de ceci étant de permettre aux panneaux du revêtement exté- rieur de reposer sur la partie supérieure des traverses du rez- de-chaussée et de s'étendre vers le haut pour couvrir les ex- trémités des solives soutenant le plancher de l'étage supé- rieur et les seuils d'étage portés sur les extrémités de ces solives.
Des seuils séparés pour supporter les cloisons des étages supérieurs et qui sont posés sur les solives 5 ont la même section transversale que les poteaux 3, traverses 4 et ;seuils de fondation 2 employés pour de tels murs, de sorte que des surfaces affleurantes sont obteuues des deux côtés de la charpente structuraleconstituée par les seuils poteaux et traverses, sans rebords ou bases faisant saillie.
C'est une caractéristique de la présente invention que toutes les feuillures 10,11 dont les seuils, poteaux et tra- verses sont munis pour recevoir les bords des panneaux du re- .vêtement extérieur 12 et des panneaux du revêtement intérieur 13 respectivement, sont de dimensions uniformes, de sorte que
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dans 1 mesure du possible les élérents structuraux formant la charpente, à savoir les seuils" coteaux et traverses, sont
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interchangeables, et en faisait les feuillures 10,11 tant tour les panneaux eu revêtement extérieur 1N que pour les panneaux du revêtement intérieur 13 de format identique, la plupart des éléments structuraux deviennent aussi réveraiblea, et ces feuilles, plaques ou dalles ue la même longueur, largeur et épaisseur sont ÍlJtel"vh8.11I:
elJ.bles et peuvent être employées inài;1;flé:.e.-n::<en0t pour le revêtement extérieur et les revêtements intérieure.
Les poteaux S ont une section tl'.11JsveJ:'sa, due forme générale carrée avec des nervures 14 sur autant ae =a3Lés iL;'il peut être nécessaire pour former des feuillures 10,11, aucune nervure n'étant évidemment employée sur les faces ver-
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ticales intérieures, et extérieures 0U poteau sans un mur ex- térieur, excepte la où une cloison intérieure est érigée en face du poteau ou là où le poteau fait partie d'un ."Dur mitoyen.
Les traverses 4a pour l'étape supérieur ne demandent pas de nervure formant des feuillures sur leurs faces supérieures et des
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seuils ue fondations ii-isei:.;+és 2 peuvent être employés ,;O'é1-;'e traverses pour l'étape supérieur.
Ces uJ.-c,ve:.:3es supérieures ou àly l'étape supérieur sup- portent la structure du toit C, qui peut être d'une forme con- nue à charpente en métal ou en bois supportant des tuiles, des
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ardoises eu d'autres couvertures Je toiture, ou peut consister en des éléments préfabriqués en béton de forme convenable. Les traverses 4b dans le voisinage des gouttières (bords du toit en surplomb) peuvent avoir une partie échancrée le long du bord supérieur extérieur afin d'éviter que leschevrons de la toiture en pente ne reposent sur une arête vive de la traverse.
Là où des espaces réservés à des fenêtres ou @es portes se présentent dans les murs extérieurs ou les cloisons, les traverses de longueurs standardisées employées sont remplacées par des linteaux spéciaux lb, et dans le cas des embrasures de fenêtres on fait usage âe seuilsde fenêtre préfabriqués 16, l'espace situé en dessous du seuil le étant couvert de panneaux ou de plaques 17, qui ,peuvent être plus larges que les panneaux types employés comme revêtement extérieur ou intérieur.
La lon-
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gueur rniiiiziu,n1 standard proposée pour les éléments de seuil et de traverse, à savoir deux pieds et demi, procure cependant un espace suffisaient IGrce entre les poteaux pour per-.ett.re l'usage de petites fenêtres et portes limitées sur les cotés
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par des poteaux 3 à espacement normal en vue d'éviter le plus possible l'emploi de linteaux non standardisés.
Les bords de châssis de fenêtre 18 et châssis de porte
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19 sont ûe y)1 :=¯..-eilce pourvus à= rainures ou canaux '-0 afin de recevoir les nervures 14, ae sorte que les châssis sont solide- ment maintenus dans leur position dans la structure du ['lL1l'. L!,>s panneaux du revmel1t extérieur 12 et les panneaux iL revêtement intérieur 13 sont reliés entre eux et fixés aux poteaux adja- cents 3, et, si en le désire, également aux seuils 2 et aux traverses 4-, par des moyens convenables quelconques, tels que des boulons a vis et des écrous. Des moyens de fixation à vis
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sont montrés Gans les figures i! et 5.
D",s trous 21 (f1g.3) dans les nervures la des seuils, poteaux et traverses se trou- vent en alignement avec des trous 32 ayant des contre-forures 23 dans les panneaux du revêtement intérieur 13 etles trous ali-
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gnés .'Jl,22 sont garnis de manchons en métal 4 par lesquels pas- sent des boulons 25 de sorte qu'ils sont vissés dans des viroles taraudées 26, noyées dans les panneaux de revêtement 12, les ttes des boulons étant fixées dans les contre-forures 23.
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Les faces extérieures des panneaux 12 ne sont donc pas percées de trous de boulon qui pourraient permettre l'entrée d'humidi- té, tandis que les têtes des boulons ne s'avancent pas au delà des faces intérieures des panneaux 13, de sorte qu'une surface pratiquement plane est aménagée pour la réception des enduits des surfaces intérieures. Un arrangement quelque peu similaire est employé pour relier entre eux les panneaux 12,13 (figure
4) où le manchon 24 s'étend à travers l'espace ou cavité entre les panneaux, sans passer à travers les nervures 14 des seuils, poteaux ou traverses. Une armature'en fils ou barres métalliques
27 dans les panneaux 12,13, et les seuils, poteaux et traverses peut être appliquée de façon qu'elle soitcancrée aux manchons de boulon 24.
Comme il est montré dans la. figure 4, la virole
28 recevant le boulon peut être façonnée de manière à présenter une bride 29, afin que la bride touche l'armature 27 qui ré- siste à la tendance de la virole 28 à être retirée par le boulon 25.
La face extérieure des panneaux, des seuils, des poteaux et des traverses assemblés qui constituent le mur peut être enduite d'un ciment ou d'un autre enduit convenable 30. Les figures 1 et 2 des dessins montrent plusieurs caractéristiques de la construction qui s'expliquent d'elles-mêmes et qui ne demandent pas d'éclaircissements détaillas.
La figure 1 montre,par exemple, comment un 'porche à auvent 31 pour les portes de devant des maisons et la figure 2 comment le parapet @32 des cheminées, faits en briques ou en béton coulé in situ, peuvent avoir des nervures 14a pour forcer des surfaces d'appui verticales pour les panneaux 12,13.
En se référant plus simplement à la figure 3, on constate qu'une variante de méthode de fixation du rêve bêlent 12 et 13 consiste à former des ouvertures telles que des trous ronds dans la nervure 14 et sur les bords des deux plaques 12 et 13, tous les trous étant alignés. Dans cette variante, les trous sont percés complètement à travers chaque plaque comme celui montré en 22. Un manchon unique en métal est adapté .à travers les trois orifices alignés (ou un manchon séparé dans chaque orifice), et à travers le manchon on passe un boulon à vis ou une cheville. La tête du boulon et l'écrou du boulon sont logés dans des contre-forures de'chaque côté (tant en 12 qu'en @ 13) de la manière indiquée du côté 13 à la figure 3.
REVENDICATIONS.
1. Une construction de bâtiment dans laquelle une ossature de support comprend une charpente composée d'une série de poteaux verticaux reliés (enjambés) par des éléments de traverse et.posée sur des seuils en vue de former des ouvertureschâssis, et des éléments de revêtement adaptés à êre reçus dans' les ouvertures-châssis pour compléter, avec des portes et des fenêtres, les surfaces murales du bâtiment.