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perfectionnements aux chariots élévateurs à main et aux plateaux y associés*
La présente invention se rapporte à un chariot élévateur à main susceptible d'être amené sous un plateau surélevé supportant la charge et de soulever ensuite ce plateau au-dessus du sol de façon qu'on puisse le véhiculer avec sa charge sur le chariot qui est pourvu de roues porteuses,.
L'invention vise entre autres à réaliser un chariot simple, peu coûteux et commode particulièrement efficace pour des charges relativement faibles pouvant s'élever par exemple jusqutà 150 kgs environ. Elle vise également à réduire au minimum le nombre de surfaces en contact pendant le soulèvement d'une charge, ainsi que de modifier la construction et l'équipement des plateaux surélevés de manière qu'on puisse s'en servir le plus rationnellement possible en combinaison avec un chariot élévateur suivant l'invention.
On a déjà proposé, suivant le Brevet anglais N 184.067, de réaliser un chariot élévateur à main destiné à servir pour la manipulation des plateaux chargés et comprenant un châssis formant levier coudé et monté sur roues de façon qu'on puisse amener l'extrémité antérieure du châssis sous le plateau et s'en servir comme d'un levier pour soulever le plateau, ce châssis présentant une traverse ou analogue, de manière qu'une fois le chariot amené sous le plateau et manoeuvré de façon à en lever l'extrémité la plus éloignée un mouvement
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relatif se produit entre le chariot et le plateau, grâce auquel l'extrémité la plus proche de ce dernier est amenée à s'engager sur la traverse.
On a également proposé de munir l'avant ou extrémité levante du châssis de chariot de galets ou autres organes antifriction en saillie au-dessus de sa surface supérieure de manière à faciliter l'engagement du plateau sur la ou les traverses situées du côté long ou formant manche du châssislevier.
Le chariot était destiné à être poussé par son extrémité en porte-à-faux ou levante sous le plateau chargé, et l'on avait préconisé de prévoir une surface convenable servant à diminuer le frottement et destinée à coopérer avec l'extrémité voisine basse du plateau en même temps que le galet ou autre organe antifriction situé à l'extrémité de la partie levante en porte-à-faux attaque la charge au-delà de son centre de gravité; on proposait de prévoir cette surface, par exemple des lamelles d'un métal lisse, sur la surface supérieure du châssis du chariot, au-dessous de la ou des traverses, les arêtes inférieures du plateau pouvant être protégées par un petit fer cornière destiné à porter sur lui.
La présente invention réalise un chariot élévateur à main perfeotionné du même caractère général du fait qu'il est lui aussi susceptible d'agir à la façon d'un levier autour de l'axe d'une ou plusieurs roues porteuses en vue de soulever l'extrémité antérieure ou éloignée du plateau par des moyens tels que des galets de manière à faire rouler ce plateau sur eux tandis qu'on amène le chariot dans une position pour laquelle des organes de support prévus du coté postérieur ou formant manche se trouvent au-dessous de l'extrémité postérieure du plateau.
Suivant l'invention, le chariot élévateur à main perfectionné du type susindiqué comprend un châssis comportant en un certain point de sa longueur une ou plusieurs roues porteuses montées coaxialement, un ou plusieurs manches relevés vers l'extrémité arrière, un organe voisin de cette extrémité pour supporter le plateau, et il est caractérisé en ce qu'il est étudié et construit de telle manière que l'extrémité du châssis où se trouvent les manches n'a pas à entrer en contact avec le plateau tant que n'est pas atteinte une position pour laquelle l'organe voisin de l'extrémité postérieure de ce châssis peut s'engager sous le plateau, cet engagement n'étant nullement utilisé pour amener ledit organe en position de supporter le plateau.
Par exemple, le châssis peut être cintré vers le haut en avant de cet organe, et l'on peut placer ce dernier en avant des manches et au-dessus de la courbe, ledit organe pouvant être constitué par un tube.
Cette particularité permet également d'engager et de dégager commodément un dispositif simple et efficace destiné à empêcher le plateau de se déplacer pendant son transport, ce qui constitue une particularité importante de l'invention et rend extrêmement désirable l'existence d'une ou plusieurs butées pour déterminer la position dans laquelle on peut amener le chariot relativement au plateau.
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Après qu'on a amené sous le plateau l'organe destiné à le supporter situé à l'extrémité postérieure du chariot, les organes prévus au voisinage des extrémités antérieure et postérieure du châssis sont en mesure de maintenir les appuis du plateau hors de contact avec le sol, grâce à un léger relèvement des manches, après quoi on peut commodément véhiculer à sa guise le plateau chargé sur son chariot, l'axe des roues étant de préférence placé de manière qu'un peu de la charge pèse sur les manches.
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Il suffira, pendant rengagement et le dégagement du chariot, de faire basculer le platdau de quelques degrés seulement pourvu que les,divers éléments soient convenablement proportionnés, si bien qu'on peut dire que la charge demeure sensiblement d'aplomb et non dérangée,
Pour qu'on puisse mieux comprendre l'invention et plus aisément la mettre en oeuvre on va maintenant la décrire en se référant aux dessins ci-annexés qui en représentent de façon plus ou moins schématique un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif.
La fig, 1 est une vue perspective du chariot à main,
La fig, 2 en est une vue en plan,
La fig. 3 est une vue en élévation latérale de la fig.2 et montre également (en trait mixte), un plateau placé sur lui,
La fig, 4 est une vue de face partielle de la fig' 3 et montre le mode de montage des roues porteuses ainsi que des roulettes ou galets constituant les organes permettant au plateau de coulisser,
La fig. 5 est une vue en plan par le dessous d'un plateau muni d'une paire de barres ou chemins de roulement affectés aux roulettes ou galets,
La fig.
6 est une vue de détail montrant, non encore coudé, l'un des chemins de roulement métalliques à fixer au plateau,
La fig, 7 est une vue en bout d'un plateau surélevé muni d'une paire de ces chemins de roulement,
La fig.8 montre schématiquement le chariot élévateur et un plateau surélevé destiné à supporter une charge, avant qu'ils soient étages l'un dans l'autre ou manoeuvrés;
Les figs. 9 à 11 montrent enfin schématiquement comment on amène le chariot sous le plateau, on charge ce dernier sur lui et l'on déplace l'ensemble.
On va maintenant décrire de façon plus particulière le mode d'exécution représenté en se référant aux dessins ciannexés où les mêmes références servent sur les diverses figures pour désigner des pièces identiques.
La partie principale du châssis du chariot élévateur e les manches de ce dernier sont constitués par deux tubes d'acier 1 convenablement renforcés; reliés et entretoisés par un nombre approprié de tubes transversaux tels que 8, 3, 4 et 5. Ces deux tubes principaux 1 sont cintrés vers le haut en 6 au voisinage de l'extrémité antérieure et aussi en 7 près de l'extrémité postérieure du chariot proprement dit, les . manches 8 constituant les prolongements relevés de ce dernier vers l'arrière. Les parties rectilignes des tubes 1, comprises entre les cintres 6 et 7, sont de préférence renforcées sur toute leur longueur par des tubes droits.
A peu près au milieu du châssis proprement dit une paire de roues porteuses 9 sont montées sur un essieu transversal 10 qu'on peut utilement monter, ainsi qu'on le voit, dans les flasques 11 que portent des manchons 18 entourant les tubes principaux 1 du châssis. On peut faire coulisser ces manchons 12 le long des tubes 1 pour
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régler la position de l'essieu 10 dans le sens longitudinal du châssis, et on peut les immobiliser dans leur position de réglage d'une manière convenable quelconque, par exemple au moyen de vis ou de boulons de blocage, pour lesquels on peut prévoir par exemple trois positions.
De préférence et ainsi qu'on l'a représenté, les roues sont montées entre les tubes principaux 1, pour qu'on puisse plus facilement glisser le chariot sous un plateau surélevé 13, et à ce même égard il est préférable d'éviter la constitution d'autres saillies à l'extérieur des tubes principaux 1, ou de les faire disparaître par un biseau ou chanfrein (fig. 2).
Le dispositif prévu au voisinage de l'extrémité antérieure du châssis pour lui permettre de s'engager sous le plateau 13 comprend une paire de roulettes ou galets 14 montés chacun sur un axe 15 à l'intérieur d'une fourche constituée par le bout de chacun des tubes principaux 1 et un tronçon de tube 15 fixé parallèlement et intérieurement à lui sur une traverse tubulaire 2 voisine de l'extrémité antérieure du châssis.
La fig. 4 montre une oreille 11 prolongeant le manchon 12 vers le bas et immobilisant au moyen d'une goupille fendue 10A ou autrement l'essieu 10 dans sa position, tandis que de l'autre coté de la roue 9 on peut insérer dans l'essieu une autre goupille fendue 10B destinée à empêcher la roue 9 de se déplacer trop loin vers l'intérieur. La fig. 4 montre aussi l'une des roulettes ou galet 14 tournant sur un boulon 15 forman axe.
Quant au dispositif prévu au voisinage de l'extrémité postérieure du châssis pour soulever et supporter le plateau 13, il comprend une traverse tubulaire 4 fixée au-dessus des tubes principaux 1 du châssis et munie d'une ou plusieurs saillies 17 dirigées vers le haut et destinées à s'emgoiter dans des trous ou des rainures 18 du plateau 13 en vue d'empêcher ce dernier de se déplacer pendant son transport.
Non loin du point où les manches 8 se raccordent avec l'extrémité postérieure du chariot proprement dit ils sont pourvus de tubes cintrés 19 faisant saillie vers l'avant afin, à la fois, de servir de butées et de donner plus de rigidité audit levier.
Sous l'extrémité postérieure du châssis proprement dit du chariot sont prégues des plaques d'usure et de renfort 20 (fig. 3) convenablement fixées aux tubes principaux 1.
Un tel chariot élévateur perfectionné peut s'employer en association avec un plateau surélevé de forme ordinaire ou usuelle comprenant le plateau proprement dit 13 destiné à sup- porter la charge, muni à ses côtés ou à ses angles de supports tels que 21 servant à maintenir le plateau 13 à distance du sol; cependant, quelques perfectionnements ou compléments lui sont de préférence apportés pour mieux l'adapter à un tel usage. par exemple, il est utile de prévoir sous le plateau des vaies de roulement en acier telles que 22 (figs. 6,7 et 5) destinées à coopérer avec les roulettes ou galets 14 montés à l'extrémité antérieure du chariot.
Ces voies de roulement 22 peuvent aussi étre prolongées (voir les talons ou appendices 23) et coudées autour du bord du plateau 13 de manière à porter contre les butées 19 du chariot lorsqu'on glisse ce dernier sous le plateau, afin de consolider ce dernier ou de le proté- ter.
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De même, le plateau est utilement munit prèsdechacune de ses extrémités ou de sès cotés, d'un ou plusieurs trous ou mortaises 18 destinés à recevoir la ou les saillies 17 du chariot et à former ainsi un emboîtement entre le plateau et le chariot, afin d'empêcher tout déplacement relatif pendant le transport. comme on l'a indiqué aux figs. 5 et 6, les trous ou mortaises 18 peuvent être taillés dans, les voies de roulement µµ et traverser le plateau de part en part, bien qu'il ne soit pas nécessaire que les saillies soient assez longues pour dépasser le trou. Les trous ou mortaises 18 seront sensiblement plus gros que les saillies 17, qu'on peut effiler ou arrondir à leur seul som- met pour faciliter l'engagement.
En certain cas on peut même munir les plateaux de sup- ports roulants (non figurés), tels qu'un galet pivotant à chaque soin.
On va maintenant se référer plus particulièrement aux figs, 8 à 11 dans lesquelles les flèches indiquent dans quelles directions on applique les efforts sur le chariot; pour la ma- noeuvre on glisse l'extrémité antérieure du chariot élévateur sous le plateau 13 et on le fait rouler vers l'avant au moyen des manches 8 presque à fond, après quoi on exerce une pesée sur les manches 8 pour soulever l'extrémité antérieure 13A du plateau et abaisser l'extrémité postérieure du châssis de manière que le dispositif (traverse 4 et goujons 17) prévu au voisinage de l'ex- trémité postérieure du châssis puisse passer sous le plateau jusqu'à ce que les butées 19 rpportées sur les manches 8 entrent en contact avec le bord postérieur du plateau 13 ou, mieux, avec les talons 23 qui s'y trouvent,
On peut alors soulever les manches 8 tout en s'assurant que le ou les goujons 17 du châssis s'en- gagent dans le ou les trous 18 du plateau pour immobiliser ce dernier sur le chariot, On peut alors déplacer le chariot suppor- tant le plateau 13 et sa charge (non figurée) à volonté et sans grand effort puisque les roues 9 sont placées sensiblement au- dessous du centre de la charge.
On conçoit aisément que de nombreuses modifications pouraiet être:' apportées au mode de réalisation décrit ci-dessus et représenté au dessin ci-joint sans qu'on s'écarte pour cela du paincipe et du cadre de la présente invention,
Par exemple, il n'est pas nécessaire que le châssis soit fait de tubes, et on pourrait le construire en d'autres aia- tériaux convenables; on pourrait se contenter d'une seule roue porteuse, auquel cas on manoeuvrerait le chariot un peu à la fa- çon d'une brouette bien équilibrée ; on pourrait même remplacer par un seul manche les deux qu'on a décrits et représentés.
Là où certaines parties ou pièces du chariot et de son plateau coopè- rent pour produire un effet déterminé, on peut envisager ue les pièces décrites comme solidaires du chariot pourraient l'être du plateau et inversement,
On peut constater que le chariot est de construction basse et peut s'employer par conséquent avec des plateaux appar- tenant à'des types préexistants de systèmes de chariot dans lesquels le chariot comprend des châssis élevés montés sur le chassis principal et convient pour des oharges plus lourdes, et il sera'utilement construit en entier en tube d'acier soudé à l'au- togêne,
ce qui procure à la fois une grande rigidité et une légèreté relative. @
Les plateaux surélevés peuvent être construits pous lé gèrement que ceux destinés à supporter des charges plus lourdes.