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"Perf6ctionnewents aux fleurets de perforatrice"
La présente invention concerne des fleurets de perforatrice à percussion dans lesquels le taillant est constitué par une pièce séparée appelée communément pointe amovible, susceptible d'être reliée à la tige de fleuret qui constitue la deuxième partie de l'outil.
Cette invention concerne particulièrement un mode de construction d'un tel outil dans lequel la pointe amovible comporte un logement conique peu profond ayant une hauteur plus petite que son diamètre destiné à recevoir une broche formée à l'extrémité de la tige du fleuret, la dite broche ayant une section transversale un peu plus grande que celle du logement prévu dans la tête amovible de manière que celle-ci force sur la tige, lors de l'assemblage, en provoquant un serrage puissant entre les parois du logement et la tige du fleuret. Après emmanchement la pointe amovible se trouve fixée sur la tige pendant le travail de perforation et reste relativement facile à démonter lorsqu'on le désire, par exemple en frappant avec un marteau sur la partie arrière de la pointe amovible, les coups de marteau étant dirigés vers la partie coupante de celle-ci.
Dans la réalisation courante de ces fleurets, les dimensions de la broche sont telles que le forcement dans
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la section passant par l'extrémité de la tige est la même que celui qui existe dans la section correspondant à l'ouverture du logement. C'est-à-dire en supposant que dans la section de l'orifice du logement, la broche ait un diamètre supérieur à celui du logement de 0 mm 9, de même la broche présentera un diamètre plus grand de 0,9 mm que celui du logement dans la section correspondant à l'extrémité de celle-là.
Par conséquent, lorsque la broche sera entrée à force dans son logement, le périmètre de celui-ci devra augmenter uniformément pour que ses parois s'appliquent sur la broche et dans tous les cas, sur toute la longueur de l'assemblage. Ceci est vrai pour toute la profondeur du logement ou par une partie seulement de celui-ci.
La résistance propre à l'expansion des parois latérales du logement augmente naturellement vers le fond de celui-ci là où les dites parois rejoignent le fond de la cavité pratiquée dans la masse de métal constituant le corps de la pointe amovible, tandis que vers le haut de la cavité, ces parois peuvent s'expandre avec moins de difficulté. En conséquence lorsqu'on emmanche la broche dans sa cavité l'extrémité de celle-ci est de plus en plus comprimée au fur et à mesure qu'elle approche du fond de la cavité où la résistance à l'expansion des parois de l'outil est la plus grande.
A l'extrémité de la broche qui vient au contact de la paroi frontale du logement, en vue de transmettre les percussions à l'outil, il se produit ainsi vers le fond du dit logement, un serrage beaucoup plus intense, bien que le profil de la broche soit parallèle à celui du logement sur toute la hauteur de l'emmanchement.
Il en résulte qu'une très courte partie seulement de la portée de la pointe amovible située vers le fond du logement reçoit les efforts de percussion, et que la broche est localement surchargée au voisinage de son extrémité. Dans les conditions normales de travail, on constate qu'un fleuret établi suivant ce mode de construction n'a qu'une vie très courte due au fait que la broche se brise très vite au voisinage de la section dans laquelle le serrage des parois de l'outil sur la broche est excessif. Ceci semble se produire approximativement vers les trois premiers millimètres de la broche car l'on trouve fréquemment que l'extrémité de celle-ci se brise et se sépara sous forme d'un disque d'environ trois millimètres d'épaisseur.
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On a bien tenté d'utiliser une broche conique s'emmanchant dans un logement cylindrique ayant le même diamètre que l'extrémité de la dite broche de manière à diminuer graduellement le serrage de la pointe amovible sur la tige depuis l'orifice du logement jusqu'au fond de celui-ci. Dans un tel agencement il n'y a plus aucun serrage des parois du logement dans la section correspondant au fond de celui-ci sur l'extrémité de la broche puisque les deux diamètres sont identiques.
Mais on a trouvé qu'en pratique le serrage par les parois du logement de l'outil sur l'extrémité de la broche est essentiel pour maintenir la pointe amovible sur la tige de fleuret de manière à former un ensemble constituant effectivement un tout et que ce serrage tout en étant suffisant, ne doit pas être assez intense pour créer des efforts exagérés sur l'extrémité de la broche, susceptibles de causer la rupture ou la détérioration de celle-ci.
Le but de la présente invention est de réaliser un fleuret qui soit dépourvu des inconvénients mentionnés ci-dessus.
Selon l'invention un fleuret en deux pièces pour perforatrice à percussion est caractérisé par le fait que la broche est plus conique que le logement pratiqué dans l'outil et présente sur toute la longueur de l'emmanchement des dimen- sions supérieures à celles du dit logement de manière à expandre les parois de l'outil plus fortement dans la section correspondant à l'orifice du logement que dans la section qui avoisine l'extrémité de la broche.
Les dimensions de la broche peuvent être telles que dans la section correspondant à l'orifice du logement la broche ait un diamètre plus grand de 0,5 mm à 1,25 mm que le diamètre du dit orifice, tandis que dans la section correspondant à l'extrémité de la dite broche celle-ci ait un diamètre plus grand de 0,125 mm à 0,375 mm que le diamètre du logement, ce qui permet d'avoir une expansion des parois de l'outil vers l'orifice du logement jusque 10 fois plus grande que l'expansion de la partie du dit outil entourant immédiatement l'extrémité de la broche.
Toutefois, dans la forme de réalisation préférée de l'invention, la broche aura dans la section correspondant à l'orifice du logement pratiqué dans l'outil un diamètre qui sera plus grand de 0 mm 9 que celui du dit logement, tandis que dans la section correspondant à l'extrémité de la broche,
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le diamètre de celle-ci n'excédera que de 0 mm 25 celui du logement pratiqué dans l'outil, dans ce cas l'expansion des parois de l'outil à, l'orifice de l'emmanchement sera effectivement trois fois et demi plus grand que l'expansion de l'outil vers l'extrémité de la broche.
Le cône de la broche pourra avoir un angle d'ouverture de 8 degrés et celui du logement de 4 degrés, auquel cas le rapport de conicité de la broche par rapport à celle de son logement sera de deux à un. Il est bien entendu cependant que ce rapport des conicités, broche-logement, peut varier à volonté au-dessus ou au-dessous de cette valeur de deux à un.
L'emmanchement de la broche dans son logement peut être tel que l'extrémité de cette broche vienne au contact de la paroi frontale du logement et dans ce cas les percussions transmises à l'outil seront reçues par cette paroi frontale.
En variante, la broche peut être prévue avec un épaulement placé un peu en arrière de son extrémité qui vient porter sur la partie arrière de l'outil, dans ce cas c'est cette face arrière qui recevra les percussions transmises par la tige du fleuret.
La broche peut avoir une section transversale ronde, ovale ou de toute forme polygonale convenable.
Le logement aura une section transversale conjuguée de celle de la broche, ou une section différente qui lors de l'emmanchement de celle-ci, et par suite de l'expansion qui en résulte épousera effectivement la section transversale de la broche.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie de la dite invention.
La Figure 1 est une coupe verticale par l'axe d'une pointe amovible conforme à l'invention.
La Figure 2 représente en élévation l'extrémité d'une tige de fleuret prévue pour s'emmancher sur l'outil de la figure 1.
La figure 3 est une vue partie en coupe, partie en élévation de l'ensemble du fleuret (la tige n'étant représen-
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tée que vers l'extrémité de l'assemblage).
La Figure 4 est une vue analogue à la figure 3 représentant une variante.
Dans les figures 1, 2 et 3 la pointe amovible 10, dont le taillant est muni d'arêtes 11 de toute forme convenable, présente un logement arrière 12 pour recevoir une tige de fleuret. La tige de fleuret 13 se termine par une broche d'emmanchement 14 tronconique qui pénètre dans le logement 12 de la pointe amovible sur toute la profondeur de celui-ci, de sorte que l'extrémité 15 de la tige de fleuret vient au contact de la paroi frontale 16 du logement pratiqué dans la dite pointe amovible de manière à recevoir les percussions transmises par la tige du fleuret.
Sur les dessins, le logement 12 est représenté comme ayant un diamètre A à son orifice qui est inférieur de 0,9 mm au diamètre de la broche 14 à l'endroit marqué A1 qui correspond au diamètre A du logement tandis que dans la section B, c'est-à-dire au fond du logement, le diamètre est seulement de 0,25 mm plus petit que le diamètre B1 qui correspond pratiquement à l'extrémité de la broche.
La conicité de la broche est ainsi plus grande que la conicité du logement, mais lors de l'assemblage des deux pièces, la conicité de celui-ci s'adapte à celle de la broche et l'expansion des parois du logement provoquée par la broche est plus faible dans le fond où la résistance est plus grande que vers le haut du dit logement où la résistance à l'expansion est moindre. Il en résulte que l'on exerce une pression plus égale sur les parois de la broche sur toute la hauteur de 1'emmanchement et que l'on évite ainsi une surcharge à l'extrémité de la broche.
La figure 4 représente une variante de l'invention dans laquelle les percussions transmises par la tige de fleur6t 13 sont reçues par la face arrière 17 de la pointe amovible parce que l'on a prévu un épaulement 18 sur la tige de fleuret, en arrière de la broche 14, qui porte contre la face arrière 17 de la pointe amovible. La profondeur effectivement occupée par la broche dans le logement 12 est dans ce mode de réalisation inférieure à la profondeur totale de ce logement, mais les dimensions respectives de la broche et du logement restent absolument les mêmes, pour la partie formant erananchement, que dans l'exemple des figures 1, 2 et 3.
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La conicité de la broche 14 représentée sur les dessins est de 8 degrés et celle du logement de 4 degrés, le rapport des conicités broche-logement est ainsi égal à deux sur un.
Il va de soi que des modifications de détail peuvent être apportées aux perfectionnements qui viennent d'être décrits sans pour cela sortir du cadre de l'invention.