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" FLEURET POUR PERFORATRICE "
La présente invention est relative aux fleurets pour perforatrice, elle consiste essentiellement en ce que la mèche est maintenue dans une fente en queue d'aronde de la tige et en ce que la base de la mèche recouvre des évi- dements pratiqués dans les angles de la fente, de chaque côté de l'ouverture du canal de passage du fluide refroi- disseur.
Le but de la présente invention est de réaliser une mèche amovible et une tige d'un type nouveau , pour fleurets , qui ne bourre pas lorsqu'on l'enfonce dans un
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trou boueux ou lorsqu'on l'utilise dans un terrain mou et qui répartit la force du choc de façon à éviter une poussée latérale contre les mâchoires, en d'autres termes , de reporter l'effet du choc suivant des lignes franchissant les évide- ments d'angle sur la face inférieure de la base de la mèche et faisant ainsi que la force du coup se dissipe au delà de la partie faible de la tige constituant les mâchoires.
L'invention facilite le travail des mineurs et autres lors des opérations de forage en leur permettant de remplacer les pointes de forage sur place au lieu d'avoir à ramener des barres encombrantes à l'atelier de forge, ce qui supprime la nécessité d'avoir à transporter des barres lourdes en acier et la dépense de remise en état. Selon l'invention , on utilise des mèches amovibles , recuites de façon appro- priée et en bon acier à outil, qui peuvent être montées dans des barres en acier plus dur ou autre métal , ce qui augmente la valeur des mèches pour le travail en cours et procure une grande économie dans l'utilisation de la main- d'oeuvre et la consommation de matières.
L'invention procure au prospecteur un appareillage de forage simple et léger qui peut être facilement transporté et allège sensiblement les bagages et, de façon générale, le fleuret selon l'invention est simple de fabrication et est durable, aussi bien pour l'utilisation à la main que pour l'utilisation à la machine.
Sur les dessins annexés :
La figure 1 est une vue de côté de la mèche amovible montée dans la tige.
La figure 2 est une vue de face de la mèche amovi- ble montée dans la tige.
La figure 3 est une vue en plan de la mèche amovible montée dans la tige.
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La figure 4 est une coupe verticale de la mèche amovible et de l'extrémité de la tige.
La figure 5 est une coupe transversale de la tige suivant la ligne 5-5 de la figure 2.
La figure 6 est une vue de côté à plus grande échelle de l'une des mèches amovibles.
La figure 7 est une vue de détail montrant la liaison intime du corps avec les cavités d'angle et le passage pour le fluide refroidisseur.
La tige 10 forme support et est constituée soit par le foret lui-même , s'il est d'un diamètre assez grand, soit par une partie plus large, 11 , de diamètre assez grand pour donner une résistance transversale suffisante. Ce sup- port comporte des mâchoires convergentes en saillie 13 et 14 constituant une fente en queue d'aronde 15 dont les coins 1?,et 18 sont évidés, ces évidements étant recouverts par la mèche. Les parois 19 et 20 des mâchoires convergent en par- tant des coins évidés 17 et 18 des deux côtés de l'inté- rieur de l'ouverture évasée du passage 24 qui s'étend à l'intérieur de la tige pour venir déboucher dans cette fente en queue d'aronde permettant ainsi le libre écoulement de l'eau jusqu'aux arêtes de coupe de la mèche amovible 25.
La mèche amovible 25 est munie d'une tête en'fer de lance dont les biseaux forment des barbes et dont l'arête de coupe se trouve dans le prolongement des extrémités bi- seautées des mâchoires ; la mèche 25 est arrondie suivant un rayon 27 plus grand que le rayon correspondant de la tige et comporte des parois convergentes 28 et 29 qui correspon- dent sensiblement aux parois convergentes 19 et 20 des mâ- choires 13 et 14 , la différence entre les deux consistant en ce que les parois 28 et 29 convergent plus rapidement
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que les autres, de sorte que la mèche est maintenue par la base des mâchoires 13 et 14 plutôt que par l'extrémité de celle-ci ,
les parois convergentes 28 et 29 de la mèche se raccordant avec les épaulements 30 et 31 qui se continuent, à leur tour, par les biseaux 32 et 33 qui se terminent sui- vant l'arête de coupe 34 .
On remarquera ,par suite, que les différences des rayons de la mèche amovible et des mâchoires de la tige diminuent sensiblement la surface de contact et, en consé- quence, assurent un jeu dans lequel le métal de la mèche, sous l'action des chocs sur la surface de frappe, tend à s'écouler par matage plutôt que latéralement contre les mâchoires, ce qui causerait des efforts, des coincements et des ruptures.
La longueur de la surface de frappe de la mèche est plus petite que le diamètre de la partie élargie, ce qui a pour but de permettre la dilatation de la mèche dans le sens de la longueur lorsqu'elle est refoulée à la base, de sorte que la longueur ainsi augmentée ne fait pas saillie latéra- lement et ne constitue pas un épaulement qui rendrait diffi- cile l'enlèvement de la mèche usagée.
Le fleuret selon l'invention fonctionne comme suit : on fore d'abord un trou dans le roc avec un appareil à amorcer ordinaire, sur une longueur d'environ 75 mm ; la mèche amovible est alors simplement glissée entre les mâ- choires de la partie renflée de la tige et elle ne peut sortir par glissement en bout grâce aux parois convergentes des mâchoires, ni latéralement en la maintenant avec les doigts jusqu'à ce que le fleuret soit dans le trou, le trou lui-même empêchant alors la mèche de sortir d'entre les mâchoires, le fleuret étant dès lors prêt à faire le trou,
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Lorsque la mèche est usée, on la sort simplement en la faisant glisser, elle est mise au rebut, et on introduit une nouvelle mèche.
Cette mèche permet de forer un trou plus rapide- ment et plus loin et elle dure plus longtemps qu'une mèche du type ordinaire.