Procédé pour l'évaporation de bains de filage.
Lors de la fabrication de fibres synthétiques, en partieulier suivant le procédé à la viscose, il se produit une dilution des bains de précipitation lors de l'opération de filage.
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tique dans le bain de précipitation contenant du sulfate de
sodium et du bisulfate de sodium, en quantités importantes, du
sulfate de sodium. La dilution du bain de filage provoquée
par le filage de la viscose est compensée seulement partiellement par l'évaporation du bain de filage à la température usuelle en général du bain de filage de 45-50[deg.]. Le bain de fila-
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fate de sodium. Bans les débuts de l'industrie des fibres
synthétiques, on a opéré de telle manière que dans le procédé
de filage à la viscose on a.soutiré une quantité de bain de
filage correspondant au sulfate de sodium en excès et on a
remplacé l'acide manquant. Une semblable façon d'opérer est .
toutefois peu économique car en même temps- l'acide sulfurique
précieux du bisulfate est perdu également.
Comme la dilution du bain de filage par la viscose filée
dans celui-ci est plus grande que ce qui correspond à l'accroissemant de la teneur en sulfate de sodium, on a travaillé de
façon plus économique par le fait qu'on a éliminé une partie
de l'eau du bain de filage par évaporation. Plus tard on a
opéré de telle manière qu'on évapore encore davantage le bain
et qu'on élimine le sulfate de-sodium en excès par cristallisa-
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tant des corps de chauffage � circulation, intercalés avant
lui. Le bain de filage concentré par l'évaporation dans ;Le
vide 'a alors été refroidi dans un réfrigérant en contre-courant
au moyen d'eau de refroidissement, ou plus économiquement le
refroidissement a été effectué par du bain de filage frais,
c'est à dire que le réfrigérant a été employé comme réchauffeur
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l'appareil de cristallisation après avoir été refroidi jusque
près du point de saturation et dans cet appareil il: est refroidi davantage par des saumures, à la température nécessaire
pour la cristallisation. Un autre mode de travail connu consiste à utiliser un évaporateur atmosphérique et à condenser
les vapeurs au moyen d'un compresseur.
Le caractère économique des modes de travail actuels pour l'évaporation du bain de filage n'est toutefois pas encore satisfaisant. La présente invention a pour objet un procédé d'é-
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lage de l'industrie des fibres synthétiques, en particulier dans la fabrication des fibres synthétiques à la viscose, qui est particulièrement avantageux.
L'évaporation de bains de filage par le procédé à deux étages est connue en elle-même. On a par exemple travaillé de telle manière qu'on employait un évaporateur atmosphérique
dans lequel on opérait à basse température et qu'on utilisait les vapeurs de cet évaporateur pour le chauffage de l'évaporateur à vide.
Dans le procédé de l'évaporation des bains de filage suivant la présente, invention, on emplde également une vaporisation en deux étages.
On évapore toutefois dans le premier étage à température élevée sous la pression atmosphérique, tandis que le second étage est formé par un évaporateur à vide. Dans le premier étage
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vapeurs de l'évaporateur atmosphérique servent au chauffage d'eau chaude à l'aide d'échangeurs de chaleur, pour le traitement ultérieur des fibres synthétiques. Comme les vapeurs ont une teneur en chaleur suffisante un courant partiel peut également être employé pour d'autres applications de chauffage, par exemple pour le chauffage du bain de filage. Les vapeurs de l'évaporateur à vide servent au chauffage de bains, et éventuellement aussi du bain de f il age. Il est avantageux de prévoir, pour protéger l'échangeur de chaleur un laveur à acide qui sert à éliminer l'acide des vapeurs et dans lequel les vapeurs subissent le ruissellement d'une lessive. Dans ce cas les éohangeurs de chaleur ne doivent pas être faits en des matériaux résistants aux acides.
Suivant la présente invention on travaille de telle manière qu'on évapore la plus grande partie de l'eau dans l'évaporateur atmosphérique tandis que l'évaporateur à vide n'est pas chauffé et qu'il se produit simplement une vaporisation subséquente dans le vide. On expliquera en détails à titre d'exemple à l'aide du dessin un mode de travail suivant la présente invention. Les vapeurs de l'évaporateur atmosphérique A chauffé à 110' par la conduite de va-
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dans lequel elles reçoivent le ruissellement d'une lessive diluée en vue de l'élimination de l'acide. Les vapeurs débar-
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et cèdent ici la chaleur qu'elles contiennent au bain de filage à réchauffer. Les vapeurs quittant l'échangeur de chaleur H sont alors envoyées à la cheminée. Le bain de filage amené
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déjà mentionné, avant l'entrée dans l'évaporateur, dans l'échangeur de chaleur à vapeurs H et après chauffage à 110[deg.],
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risée il est amené à l'évaporateur à vide B_. Les vapeurs de l'évaporateur à vide B parviennent par la conduite de vapeurs
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et parviennent par la conduite de condensat de vapeurs d dans la conduite d'eau résiduaire e. Dans le condenseur à surfaces D, les vapeurs cèdent leur chaleur à l'eau fraîche amenée par la conduite e. Cette eau fraîche absorbe encore de la chaleur
<EMI ID=12.1> dans la machine de traitement ultérieur E et rencontre ici l'eau chaude venant de la conduite de condensât [pound] de l'évapora-
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ultérieur de l'eau pour la machine de traitement subséquent. L'eau résiduaire sortant de la machine de traitement subséquent parvient alors dans l'échangeur de chaleur $ et après la sortie de l'échangeur de chaleur $ elle reçoit, comme on l'a mentionné déjà plus haut, l'eau résiduaire de la conduite de condensât
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leur à vapeurs F peut être employé, outre pour le chauffage de
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fage d'un second courant d'eau ou. de liquide.