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" Gabarit, tel que calibre, réglable ".
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@ Dans les gabarits et calibres extérieurs et intérieurs généralement utilisés, la distance de mesure est limitée par des surfaces plan-parallèles. Le meulage de telles surfaces planparallèles est difficile en soi et donne lieu à des mises au rebut inévitables étant donnée la condition que la distance des surfaces doit être maintenue avec une extrême précision. Pour remédier à ce dernier inconvénient, on a utilisé des gabarits réglables de diverses natures dans lesquels la condition de l'observation préoise de la mesure au cours de la fabrication est supprimée. De tels gabarits réglables donnent la distance de mesure entre une surface fixe et une surface réglable par rapport à cette surface fixe.
Mais ici, de nouveau, le maintien du parallélisme de la surface réglable par rapport à la surface fixe n'est pas assuré de façon sure, oar tout corps réglable tend à se coincer, même si ce n'est que dans une faible mesure, en particulier lorsqu'il doit être immobilisé après le réglage par des vis de pression ou des organes analogues.
Dans des gabarits fixes, il est connu de limiter, tout au moins à une extrémité, la distance de mesure à représenter par une surface sphérique convexe de façon que la distance du point le plus proche de la surface sphérique par rapport à la surface opposée limite la distanoe de mesure.
La présente invention utilise ce mode de limitation de la distance de mesure par des points de surfaces convexes, en particulier de surfaces sphériques, avec l'avantage pouvant être obtenu de ce fait que l'on évite, dans des gabarits réglables, l'erreur pouvant être produite dans ces gabarits du fait que la partie réglable, par exemple une vis, oscille lors du réglage et que par conséquent la surface de mesure, qui est par exemple formée par la surface d'extrémité de la vis, ne reste pas absolument parallèle à la surface ooopérante.
La présente invention consiste en conséquence essentiellement en ce que, dans des gabarits réglables, au moins l'une des surfaces limitant les distances de mesure des corps réglables par rapport à un bâti rigide est constituée sous forme de surface convexe, de préférence de surface sphérique, de la façon connue dans les gabarits fixes.
Une autre caractéristique de l'invention est relative à la constitution particulière des organes de réglage, ainsi que du corps de gabarit destiné à recevoir ces organes de réglage.
Diverses formes de réalisation de l'invention sont représentées, à titre d'exemple, dans les dessins ci-joints, qui montrent l'application de l'invention aux calibres à bouche.
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Les figures 1 et 2, représentant un mode de réalisation de l'invention, montrent respectivement une élévation de face et une élévation latérale du calibre dans le carter.
Les figures 3 et 4= sont des vues correspondantes du calibre seul.
La figure 5 est une coupe d'une vis de réglage à surface sphérique.
Le calibre à bouche ( figures 3 et 4 ) est constitué par un bâti, qui est formé par deux tôles d'acier 1, 1' , de par exemple 2,5 mm. d'épaisseur. Ces tôles sont assemblées fixement par des rivets 2 sur le bord opposé à la bouche. Devant les deux pattes formant la bouche, les tôles sont écartées par òu- dage en 3 de façon qu'elles ménagent entre elles à partir de cet endroit une distance 4 de par exemple 1 mm. En 5, 5' et 6, 6' , les deux pattes sont embouties vers l'extérieur sous une Terme semi-cylindrique, de sorte qu'il se forme deux demis canaux placés en faoe les uns des autres, dans lesquels sont taillés les taraudages prévus pour les vis de réglage 7 à fin filetage.
Des vis transversales 8, qui croisent aussi près que possible les vis 7, servent à fixer par coincement les vis de réglage vissées. Ce coincement ou serrage évite tout jeu des vis de réglage. Comme le montre la figure 5, les vis 7 comportent, à leurs extrémités de mesure, un trou axial dans lequel la bille 9 est insérée et est immobilisée par refoulement du bord du trou. La bille 9 peut aussi être insérée de façon qu'elle puisse rouler, ce qui présente divers avantages dans la mesure. Au lieu d'être formée entre deux vis réglables, la surface de mesure peut aussi être formée entre une vis et une surface plane placée en face, qui est meulée sur l'une des pattes dans la bouche.
Le carter à paroi mince, en bakélite ( figures 1 et 2 ), renferme l'ensemble du calibre ou gabarit, à l'exception de la surface des billes. Il est constitué par deux moitiés 10, 10' , qui sont assemblées à l'aide d'une vis 11. La vis 11 est munie d'un plomb de garantie pour empêcher l'ouverture inautorisée du car ter. Des barrettes d'encadrement 12 sont placées sur la surface du calibre pour l'insertion d'une carte qui porte les dimensions du calibre et d'autres indications éventuellement utiles. Des fenêtres correspondantes sont ménagées dans le carter pour permettre de voir cette carte.
Afin de pouvoir engager le oalibre toujours avec la même force sur la pièce d'ouvrage, on prévoit sur l'extrémité du carter qui est opposée à la distance de mesure deux évidements 14 en forme de godets servant à placer les doigts maintenant le carter librement suspendu, de sorte que le calibre n'est enfilé sur la pièce d'ouvrage que sous l'action de son propre poids, ce qui évite des erreurs causées par l'application d'une force. outre la protection contre une manipulation inautorisée du oalibre, le carter en matière calorifuge offre encore l'important avantage que les pièces métalliques sont protégées de l'action de chauffage produite par la main qui les tient ou autre action analogue, de sorte que la précision du calibre est particulièrement bien assurée.
Pour des calibres ou gabarits dans lesquels les corps limitant la distance de mesure ne sont pas maintenus par serrage élastique entre les couches de tôle du corps du calibre, mais sont insérés fixement dans des évidements ou alésages, les tôles formant le corps du calibre peuvent aussi être placées fixement l'une contre l'autre sans ménager de distance entre elles.
Dans ce cas, comme le montrent les figures 6 à 10, le corps du calibre
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peut être fabriqué en une seule passe d'estampage et d'emboutissage sous forme de pièce symétrique d'un seul tenant et être formé par repliage des moitiés symétriques, dont les soudures ou emboutis concordants forment les trous ou autres évidements servant à reoevoir les corps limitant les surfaces de mesure,
La figure 6 montre en perspeotive le corps en tôle estampé et comportant les emboutis, qui est essentiellement oonstitué par les branches d'étrier 1, 1' d'un seul tenant.
Les emboutis 5, 5' , d'une part, puis 5" , d'autre part, servent à former les'Trous 5 servant à l'insertion des boulons 7 ( figure 8 ); les gradins 6, 6' servent à ménager un espace entre eux lorsque le corps de tôle est recourbé autour de l'axe de symétrie, comme représenté à la figure 7. Les trous à rivets ou à vis servent à maintenir l'étrier fixement assemblé. Comme le montre la figure 8, des taraudages sont taillés dans les trous 5 et les boulons 7 sont vissés dans ces taraudages, ces boulons l'imitant la distance de mesure d'un côté par leurs extrémités convexes 9. Le réglage précis est effectué à l'aide d'écrous 15, comme cela sera déorit plus loin en détail.
La table de mesure 16 est insérée dans l'espace ménagé entre les gradins 6 et 6':comme le montre la figure 8, cette table est repliée en Terme de T à partir d'une bande d'acier et elle est recti- fiée sur la surface de mesure. Au lieu de cette forme de réalisation, on peut aussi prévoir sur les branches en U du corps de tôle, à la place des coudures 6, 6' , des pattes recourbées 6a et 6a' , comme représenté à la figure 9. La plaque de mesure I6a ( figure 10 ) est rivetée, vissée ou soudée sur des pattes.
Lés pattes recourbées 6a et 6a' peuvent aussi être reotifiées directement sur la sur%ce placée en face des organes de mesure 9 pur former une surface de mesure précise.
Suçant le prinoipe déorit, on peut naturellement aussi réaliser d'autres corps de gabarits ou calibres, en deux ou plusieurs couches, par exemple pour des mesures intérieures.
Dans le calibre selon les figures 1 à 5, le réglage de la mesure s'effectue en faisant tourner les boulons vissés 7, munis d'une surface sphérique 9, et ces derniers sont immosili- sés à l'aide de plusieurs vis transversales 8.
Avec une hauteur de pas du filetage fin de 0,75 mm. par exemple pour le filetage du boulon vissé, on obtient un déplacement de réglage de 1/100 mm., qui correspond à une rotation d'un angle ne faisant pas encore un demi degré, par conséquent d'une mesure qui est difficile à régler à la main. Le serrage de fixation subséquent au moyen du taraudage divisé peut causer encore de petits déplaoements, de sorte que le réglage le plus soigné reste peine inutile.
Pour supprimer cet inconvénient, un développement de l'invention consiste essentiellement en ce que le réglage précis est effectué par déformation élastique de l'organe de réglage ou de son appui.
Ce mode de réglage précis n'est pas lié à un serrage du boulon entre des tôles et il peut donc être appliqué également dans des calibres comportant un corps en une seule pièce, comme le montrent les figures 11 à 13, à titre d'exemple.
Le corps 1 du calibre ( figure 11 ) comporte, sur l'un de ses côtés, une surface de mesure 1', et, sur son autre côté, des boulons réglables présentant des surfaces sphériques 9, 9' limitant la distance de mesure. La bonne mesure " g " de récep- tion est limitée par la surface sphérique 9 et la mesure de refus ou mise au rebut "a " est limitée par la surface sphérique 9'. Les surfaces sphériques de limitation 9, 9' sont pré-
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vues à l'extrémité de boulons vissés de réglage 7, qui sont serrés des deux côtés entre des écrous 15.
Par très fort serrage de l'écrou intérieur ou de l'écrou extérieur, le boulon vissé est tiré avec allongement élastique de façon correspondante vers l'intérieur ou aussi un tout petit peu vers l'extérieur et, de ce fait, avec une fixation simultanée de ce boulon, un réglage extrêmement fin de la surface sphérique est rendu possible. Avec un nombre de tours 1 1 kg/mm2, on
E 20000 obtient, déjà avec une longueur de boulon L de 10 mm., en présence d'une tension du boulon de 2 kg/mm2, un déplacement de la surface sphérique 9 de 1/1000 mm en direction de la surface ooopérante.
Un agrandissement de la mesure à régler, par conséquent un recul de la surface sphérique 9 ou 8' de la surface de mesure coopérante 1', est effectué-par effort de cisaillement dans le filetage à l'extrémité placée du côté sphérique. On a constaté que ceci est parfaitement possible avec une déformation purement élastique. Avec une profondeur efficace du filetage de 0,6 mm. et un indice de oisaillement de 1 ¯¯ 1 kg/mm2,
G - 8500 on obtient pour le déplacement du filetage de 1/1000 mm., suivant oalcul, des tensions de cisaillement de 14 kg/mm2 en chiffres ronds.
Mais on a constaté que lorsque le boulon comporte luimême un filetage sur toute sa longueur, comme représenté à la figure 12, et lorsque le trou comporte un taraudage correspondant, de sorte que les écrous 15 forment contre-écrous, le boulon comporte dans son filetagetant de jeu qu'un déplacement de réglage des surfaces sphériques 9, 9' d'une mesure suffisante est possible par serrage de l'un ou l'autre contre-écrou.
Les écrous 15 comportent des surfaces de pression sphériques 17, qui produisent un centrage, ou bien, comme représenté à la figure 13, au moins une surface conique 17' à l'extré- mité sphérique du boulon. Cette surface conique permet à l'écrou de s'enfoncer d'une faible mesure dans son siège également conique sous la traction exeroée par l'autre écrou et elle augmente ainsi la flexibilité nécessaire au réglage précis.
Pour permettre le réglage du calibre dans de plus larges limites, suivant un autre développement de l'invention, ce calibre est divisé dans son corps, a l'extérieur des mâchoires de mesure, suivant un plan parallèle à la distance de mesure, comme les corps du calibre suivant les figures 3, et 6 à 8.
La figure 14 est une élévation latérale d'un tel calibre et la figure 15 est une élévation de face correspondante. La figure 16 montre le calibre réglé.
Ce calibre est constitué par deux corps 1, 1' , essentiellement de même conformation, qui sont assemblés à l'aide de vis 18. Pour les vis ou boulons, on prévoit sur l'un des côtés de 'chacune des moitiés 1, 1', des trous de vis 19 et sur l'autre côté des fentes longitudinales 19' . Etant donné que la répartition des trous et des fentes est la même dans les deux moitiés, lors de l'assemblage une fente et un trou viennent à chaque fois en coïncidence. Conformément à l'invention, les trous sont prévus dans des plans perpendiculaires à la distance de mesure, qui passent par la surface de mesure et les sommets des surfaces sphériques qui limitent la distance de mesure.
De ce fait, des tensions de flexion éventuelles, qui pourraient exercer une influenoe défavorable sur la position parallèle des surfaces de mesure, sont exclues dans les branches du calibre.
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Des rainures 20 prévues dans les surfaces des branches du oalibre ménagent des barres dans lesquelles les fentes et trous de vis sont placés. Ces barres étroites peuvent être facilement rectifiées planes. Le oalibre est ensuite assemblé par vissage en ménageant une distance quelconque entre les mâchoires et il est rectifié plan-parallèle aux surfaces de mesure à la machine à meuler ; ce faisant, il n'est naturellement pas nécessaire de maintenir une distance précise.
La figure 17 montre en perspective une autre forme de réalisation. Dans cette dernière, la seconde partie de calibre 1" est engagée entre les joues latérales 1, 1' au besoin estampée.
Pour obtenir la distance correcte des 'Voues, 1, 1' , une pièce 21, qui possède l'épaisseur des joues de la piece 1", est rivetée entre ces joues dans la portée des mâchoires. La pièce 1" possède la pleine largeur dans la portée des mâchoires. Le vissage s'effectue de la même manière que suivant les figures 14 à 16, mais avec l'avantage que la pièce 1" est fixée par serrage entre deux joues.
Des surfaces de mesure en forme de pattes présentent, lors du réglage à l'aide de calibres de hauteur, le phénomène de serrage, c'est-à-dire que les surfaces continuent d'adhérer fermement. Pour empêcher cela, les surfaces de mesure sont munies de cannelures ( non représentées). En soi, il est connu de munir des surfaces de mesure de oannelures; mais, dans le cas présent, les surfaces de mesure de calibres réglables à bouche sont cannelées particulièrement en vue du réglage à 1' aide de calibres de hauteur. Au lieu de prévoir des cannelures, le serrage peut aussi être empêché, dans un calibre selon la figure 17, en reculant un peu la pièce insérée 21, comme représenté, par rapport aux étroits côtés des mâchoires des pièces 1, $1".