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"Appareil pour la mesure du courant dans un corps conducteur"
Les appareils de mesure par mise en contact, connus jusqu'à présent, possèdent un corps en fer qui est mobile comme une pince. et comporte une bobine secondaire à laquelle l'instrument de mesure est raccordéo Dans un ampèremètre également connu, le corps en fer d'un appareil de mesure s'étend, par une ou deux branches, en dehors de l'appareil et possède une traverse qui sert de butée pour le conducteur qui est parcouru par le courant devant être mesuré.
Dans ce cas, le conducteur sur lequel on doit effectuer la mesure, est seulement entouré en forme de U ou d'angle, donc seulement partiellement, par du fer. Cet appareil de mesure est donc incom- plet au point de vue de l'excitation de son circuit magnétique.
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.Par ailleurs, on connaît encore un appareil de mesure incom- plet qui est constitué simplement par un système mobile avec échelle et index, sans circuit de fer propre et sans excitation, et qui est seulement complété et peut seulement dévier lorsqu'il est amené dans le circuit de dispersion d'un autre dispositif électr-magnétique quelconque.
En vue de la mesure du courant dans un corps conducteur quel- conque, cet appareil de mesure connu est, selon l'invention, placé avec un bottier dans ou contre l'entrefer d'un circuit de fer indépendant, fermé pour le restant, qui peut être posé, par une partie détachable en service, autour du corps conducteur, et peut y être fixé au moyen d'un dispositif de serrage agencé dans sa fenêtre. Yar opposition à l'appareil de masure mentionné qui n'entoure que partiellement le circuit électrique devant être vérifié, cet appareil de mesure possède une connexion parfaite avec celui-ci et, par conséquent, une plus grande précision de mesure.
En outre, son montage est plus simple, puisque l'instru- ment de mesure proprement dit, formé par le système mobile, l'in- dex et l'échelle, est simplement appliqué, comme un élément cons- tructif indépendant, à l'entrefer du circuit de fer et ne constitue pas, comme dans l'appareil cité en premier lieu, une unité cons- tructive inséparable. Contrairement à ce qui est le cas pour les appareils à simple mise en contact, il est monté fixement sur le conducteur.
Un exemple d'exécution de l'objet de l'invention est repré- senté au dessin annexé, dans lequel :
Figs. 1 et 2 montrent le corps en fer, l'instrument de mesure étant mis en place, et
Fige. 3 et 4 montrent la marne corps, le dit instrument étant enlevé.
Les Fige. 1 et 3 sont des vues de face, la Fig. 2 une vue latérale sans tôle de couverture et Fig. 4 une vue de dos.
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Le circuit magnétique du corps en fer présente, dans ce cas, une fenêtre rectangulaire et est composé de trois branches feuille- tées, dont les deux horizontales, 1 et 2, sont établies en forme de L et dont la troisième, 3, qui est verticale, est constituée par deux paquets de tôles droits, accouplés par le pivot 4 et le boulon 5, les deux paquets de la branche droite 3 embrassant les extrémités des branches 1 et 2 en forme de L. La branche inférieure 2 en forme de L est plus longue que la branche supérieure 1 et y est réunie par les tôles de couverture communes 6, en formant un ensemble rigide. Entre les deux bras courts des L se trouve l'entrefer s avec le grand champ de dispersion pour l'appareil de mesure 7.
Celui-ci est posé sur le bras court et saillant, qui forme un genre de socle, de la branche inférieure 2 et y est vissé de manière amovible par les deux extrémités libres 8 de son étrier 9. Sur sa face dorsale, l'appareil présente deux pattes 10 qui sont glissées, comme des crochets, sur l'étrier en tôle. 11, lequel est fixé au bras court de la branche 1.
Après relâchement des écrous moletés 12 du boulon d'assemblage 5, la branche double 3 peut pivoter vers l'extérieur autour du pivot 4 de l'articulation à charnière supérieure, comme montré en traits mixtes en Fig. 2. Entre les deux moitiés de la branche double, le collier 15, formé par deux plaquettes et deux vis, est vissé au moyen de la tôle d'appui de centrage 13 et de la vis 14, de manière à pouvoir pivoter à l'intérieur de la fenêtre' du noyau. Le dit collier est chaque fois serré sur la barre 16, qui est parcourue par le courant et est dessinée en traits mixtes, de telle manière que l'axe de la vis centrale 14 se trouve dans l'axe de la barre et que le noyau en fer 1, 2, 3 soit disposé dans un plan perpendiculaire à la dite barre.
Le noyau en fer ne doit pas forcément être établi sous la forme rectangulaire, mais peut avoir une forme quelconque, par exemple ronde. La collier à fenêtre rectangulaire et plaquettes
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droites convient pour embrasser des corps conducteurs rectangulai- res, par exemple des rails conducteurs. Si l'appareil doit être serré sur des conducteurs ronds, par exemple des câblas, on uti- lisera un collier à plaquettes courbes, avec une fenêtre ronde ou carrée.
Si l'instrument doit indiquer le courant dans un conducteur, on le fixe par serrage à celui-ci. Si, par contre, il doit indiquer le courant résultant ou la somme ou la différence des courants de conducteurs de pôles ou de phases différentes, on doit faire passer ces conducteurs ensemble par la fenêtre de son noyau et donner au collier des dimensions appropriées.
REVENDICATIONS.
1 - Appareil pour la mesure du courant dans un corps conduc- teur, caractérisé en ce qu'un instrument de mesure de construction connue et incomplet en soi, constituésimplement par un système mobile avec une échelle et un index, est placé avec son boîtier dans ou contre l'entrefer d'un circuit de fer indépendant, fermé pour le restant, qui peut être posé, par une partie détachable en service, autour du corps conducteur et peut y être fixé au moyen d'un dispositif de serrage agencé dans sa fenêtre.