Fusée de projectile, à pièce déplacée par la force centrifuge .
On emploie d'une manière générale,dans les fusées des projectiles à mouvement giratoire, des organes déplacés par la force centrifuge. Ces organes immobilisent dans leur position normale l'un par rapport à l'autre, directement ou indirectement, les organes de mise à feu mobiles en vue de la mise à feu, (le plus souvent un pointeau
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l'instant prévu, dans une autre position de travail qu'ils prennent après le tir moyennant un mouvement centrifuge
par suite de la rotation du projectile, le mouvement de mise à feu bloqué jusqu'à ce moment. La disposition des pièces déplacées par la force centrifuge est alors telle que la mise hors de sûreté se produit immédiatement et qu'une mise à feu peut être provoquée lors du choc du projectile, ou bien que les pièces déplacées par la force centrifuge ont amoroé une mise à feu à temps s'achevant automatiquement.
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prpvoqués par une variation de la masse soumise à la force centrifuge. il est connu (brevet américain 1.472.941) d'alourdir d'un côté par rapport à l'axe de rotation du projectile au moyen de liquide une pièce de sûreté à actionner par la force centrifuge. La pièce déplacée par la force centrifuge
a alors,au commencement de la trajectoire du projectile la tendance de rester dans la position de sûreté contre sa propre direction de mouvement centrifuge qu'elle suivrait à l'état non alourdi. Lors de l'échappement du liquide et de la variation qui en résulte dans la masse d'ensemble soumise à
la force centrifuge, son centre de gravité se déplace vers l'autre côté de l'axe du projectile et la pièce d. sûreté s'échappe à l'instant donné sous l'action se faisant sentir
en sens inverse de sa propre action centrifuge, jusque dans une position de travail dans laquelle elle permet la mise à feu.
1.'emploi d'une nasse supplémentaire liquide ppur
la commande de la pièce déplacée par la force centrifuge a
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té. Finalement, la disposition relativement encombrante ne permet pas le placement dans les fusées des projectiles de petit calibre.
On emploie au contraire, suivant la présente inventio., en combinaison avec des pièces déplacées par la force centrifuge qui,pour venir occuper différentes positions de travail,subissent une variation de leur masse, éven-
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mises à la force centrifuge. Une bille effectuant un mouvement centrifuge dans un canal d'une uanière connue convient particulièrement. On peut produire, suivant ce principe, par des moyens simples, des opérations de mise en sûreté ou de <EMI ID=6.1>
Les dessins représentent l'invention en plusieurs exemples de réalisation.
Dans un premier exemple, les pièces démise à feu sont désaxées l'une par rapport à l'autre dans l'état de sûreté, c'est à dire que le percuteur est réalisé en deux pièces et consiste en un plateau à poussoir et en un pointeau de mise
à feu qui est contenu dans la pièce mentionnée soumise à la force centrifuge et est maintenu dans l'état de sûreté, excentriqueinent à l'axe du projectile et au plateau de poussée.
On obtient ainsi un degré de sécurité particulièrement élevé.
Le second exemple présente une construction un peu plus simple et convenant particulièrement pour les projectiles de petit calibre. Dans ce cas, la pièce qui subit un déplacèdent de centre de gravite par une masse supplémentaire a la forme d'un flasque soumis à la force centrifuge, se déplaçant transversalement dans la fusée d'une manière connue et qui se place comme organe d'espacement en-dessous d'un épaulement du percuteur fait d'une pièce comportant le plateau
à poussoir et le pointeau de mise à feu, et maintient ainsi ce percuteur à une aistanoe rendant impropre à la mise à
feu par rapport à la boulette d'amorce.
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Pour la pièce d'inertie centrifuge et prend appui par la sur�
1 face frontale d'un collet traversé par le percuteur, contre la face inférieure du flasque soumis à la force centrifuge
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der, pour une semblable mise à feu double, de rendre l'ensemble du dispositif de mise à feu capable d'être introduit comme une pièce fermée dans la tête de fusée et de l'employer comme organe de raccordement pour le corps de projectile proprement dit ou bien, dans le cas de plus grands calibres, pour une pièce intermédiaire qui est placée avant celui-ci et qui peut contenir de son côté encore un dispositif pour un fonctionnement avec ou sans retardement.
Les fig. 1 et 2 expliquent la fusée du premier exemple de réalisation en coupe 1 ongitudinale, d'abord à l'état de mise en sûreté et la seconde fois à l'état hors de sûreté.
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La fig. 6 montre une coupe longitudinale dans une fusée à poussoir, à mise à feu supplémentaire par pièce de frappe.
La fig. 7 représente une coupe longitudinale dans une fusée suivant la fig. 6, comportant un dispositif pour la mise à feu à volonté avec ou sans retardement.
Dans le premier exemple de réalisation ([pound]le. 1 à 3), on a monté dans un évidement entre le corps de fusée 1 et la tête de fusée 2 un organe de sûreté 4 portant un pointeau de mise à feu 3 et capable de coulisser transversalement à l'axe du projectile. Cet organe s'engage par un collier saillant 4a
<EMI ID=10.1> de fusée et s'y trouve placé excentriquement par rapport à la boulette d'amorce 5 située dans l'axe de rotation du projectile et par rapport au plateau à poussoir 6 de la tête
de fusée. Il est maintenu contre le déplacement vers une position de mise à feu coaxiale à cette pièce par une bille 7 située au fond du conduit du corps de fusée 1. La bille ellemême est immobilisée dans la position empêchant le pointeau de mise à feu 3 de se mettre dans l'état de mise à feu, par une broche 7a d'inertie, chargée d'un ressort et pouvant être retirée par la force centrifuge (fig.l).
Lors du tir, la bille 7 est maintenue pendant la durée de l'accélération du projectile sur le fond du conduit
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par la force centrifuge se meut vers l'extérieur et libère
le support 4 du pointeau de mise à feu et la bille 7. Dans la position de repos, le centre de gravité du support 4 du pointeau de mise à feu se trouve vers le pointeau de mise à feu 3 désaxé excentriquement. La bille 7 soumise à la force centrifuge après l'achèvement de l'accélération de projectile
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centre de gravité de ce support se modifie, ce qui a pour conséquence, sous l'action de la force centrifuge, une tr�nslation qui amène le pointeau de mise à feu 3 dans le trajet de la partie 6 du percuteur portant le plateau à poussoir et par conséquent dans l'axe pour la percussion de la boulette
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transversal pour le pointeau de mise à feu, une pièce de support pouvant pivoter pourrait être amenée par suite de la position du centre de gravité modifiée avec la cesse d'une
pièce d'alourdissement oscillante, dans la position axiale convenant pour la mise à feu, par rapport à la boulette d'amorce.
Le temps pour la montée de la bille 7 et le mouvement subséquent de mise hors sûreté du support du pointeau de mise à feu permet d'obtenir un intervalle de sécurité suffisant pour la sûreté de masque.
Dans l'exemple de réalisation suivant les fig. 4 et 5, on a placé dans un évidement entre le corps de fusée 8 et la tête de fusée 9, un organe de sûreté 11 libérant le passage du pointeau 1C de mise à feu et pouvant coulisser transversalement à l'axe de la fusée ou du projectile. Il consiste en un flasque soumis à la force centrifuge, guidé dans une
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17, du côté de l'axe du projectile tourné vers cette butée, cet axe coïncidant avec l'axe du pointeau 10 de mise à feu. Dans cette position de sûreté, le flasque 11 servant d'organe
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épaulement en forme d'embase 10a du pointeau de mise .- feu
10, lequel se prolonge vers la tête de fusée d'une ma�ière connue par un poussoir 13 à plateau, déplacé lors de la rencontre de la matière du but.
Le flasque 11 est maintenu dans la position de sûreté représentée, dans laquelle il retient le pointeau de
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de la capsule 12 contenant la boulette d'amoroe, par un arrêt déplaçable sous l'action de la force centrifuge et servant de sûreté de transport et de tir.
L'arrêt fonctionnant sous l'effet de la force cen-
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qui sont placées dans des conduits transversaux des pattes
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glissement 8c du flasque 11, et sont maintenues aveo leurs
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dans des évidements en forme de crans lla du flasque 11.
Dans un conduit 8a quelque peu incliné par rapport à l'axe du projectile, on a monté une pièce déplacée par la force centrifuge consistant en une bille 14. Cette dernière est maintenue pendant la durée de l'accélération du projectile sur le fond du conduit 8a et s'élève ensuite sous l'action de la force centrifuge dans le conduit o-
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llb du flasque 11 situé au-dessus du conduit. De ce fait, la position du centre de gravité du flasque 11 se modifie. Le centre de �ravité se rend vers le côté opposé de l'axe du projectile et est ainsi reporté du côté de la pièce 14 contenue dans le flasque.
Le flasque 11 peut alors, sous l'action de la force centrifuge, osciller latéralement dans la rainure de glis-
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l'embase 10a du pointeau 10 et prévu dans le flasque 11
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à feu dans le cas d'un choc se produisant.
Le temps pour la montée de la bille 14 commençant
à la fin de l'accélération du projectile et pour le mouvement de mise hors sûreté subséquent du flasque 11 permet d'atteindre dans tous les cas un intervalle de sécurité suffisant pour la sûreté complète de masque.
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a prévu, outre la mise à feu extrêmement sensible par poussoir, encore une mise à feu par percussion au moyen d'une
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d'impact. Cette pièce est montée de façon à pouvoir coulisser dans un conduit central du corps de fusée 8 contenant la pièce 14 déplacé'* par la force centrifuge et est maintenue dans une position inactive pendant la trajectoire par
un ressort 19.
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frappe 18 s'appuie par la paroi frontale de son collet rétréoi 18a, entouré par le ressort 19, contre la; face inférieure du flasque 11 et peut, après que la fusée a été amenée dans la position hors de sûreté, en cas d'un choc subséquent, s'abattre contre le pointeau 10, contre l'action du ressort 19 à travers'le trou llo du flasque. S'il ne se produit par conséquent pas, lors de l'impact du projectile, un mouvement d'allumage du poussoir, c'est à dire un refoulement de celui-ci par la matière de l'objectif rencontrant le plateau de poussoir, la pièce de frappe 18 s'abat par son inertie contre le pointeau 10 et provoque ainsi la mise à feu.
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que 11 et le dispositif de blocage 15,16 (fig.5) comme un ensemble réuni, dansla pièce de tête 9 contenant le pointeau 10,13 de la fusée. Le corps de fusée 8 s'avance par conséquent vers le bas hors de la pièce de tête 9, d'une longueur qui permet de raccorder le corps de projectile proprement dit à la pièce de tête avec le dispositif de mise à feu.
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intermédiaire 20 qui forme la transition vers un projectile de gros calibre. La pièce intermédiaire 20 peut contenir, dans un conduit placé en alignement du canal de mise à feu , une charge 21 de renforcement de la mise à feu qui peut être enflammée également par l'intermédiaire d'une composition à retardement 22 et qui transmet la mise à feu à la capsule
de la charge explosive.
Par l'interoalation de la pièce intermédiaire 20, on peut placer sans difficulté une fusée pour un projectile de petit calibre sur un projectile de plus grand calibre et employer ainsi la même fusée pour différents calibres de projectiles.
Revendications.
1.- Fusée de projectile contenant une pièce déplacée par la force centrifuge et qui subit, en vue de prendre différentes positions de travail, une variation de sa masse, éventuellement avec renversement de la direction d'action de la force centrifuge, caractérisée en ce que la pièce
(4,11) déplacée par la force centrifuge coopère en vue de la modification de sa masse avec un corps supplémentaire solide soumis à la force centrifuge, de préférence avec une bille (7,14) se déplaçant sous l'action de la force centrifuge d'une manière connue dans un canal (la,8a).