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PROCÉDÉ ET DISPOSITIF POUR L'OBTENSION DE PRODUITS SECONDAIRES # PARTIR DES EAUX D'ÉGOUT DU PROCÉDÉ DE DIFFUSION LORS DE LA FABRICATION DE SUCRE DE BETTERAVES PAR LA MÉTHODE DE DIFFUSION ET POUR LA
RÉCUPÉRATION DE CES EAUX POUR LE DIT PROCÉDÉ.
La récupération des eaux d'égout du procédé de diffusion pour leur utilisation répétée dans ce procédé a été essayée préalablement, mais n'a pas pu être effectuée sans abaissement de la qualité du jus de diffusion autrement que comme une récupération partielle, en ce sens que seulement
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l'eau résiduelle de la diffusion, mais pas l'eau résiduelle du pressage, a pu être utilisée directement comme eau de diffusion après son épuration dans un filtre Babrowski ou autre filtre de pulpe.
Des recherches approfondies ont montré que dans certains cas les eaux résiduelles de la diffusion, mais pas sans autre l'eau de pressage obtenu lors du pressage des cossettes épuisées venant des diffuseurs au pourcentage de matière sèche voulu, peuvent être utillisées à nouveau dans le procédé de diffusion sans diminuer la qualité du jus. L'eau résiduelle de la diffusion représente environ 100 % du poids de betterave, oubien environ 1400 letres par minute lors d'une capacité de 2000 tonnes de betteraves par jour.
La quantité et la constitution de l'eau de pressage sont dépendantes du degré de pressage et les chiffres approximatifs suivants valent pour une fabrique consommant environ 2000 tonnes de betteraves par jour:
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<tb> Pressage <SEP> à <SEP> un <SEP> contenu <SEP> poids <SEP> de <SEP> l'eau <SEP> de <SEP> litres <SEP> par
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<tb> de <SEP> substance <SEP> sèche <SEP> de <SEP> pressage <SEP> par <SEP> minute
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<tb> rapport <SEP> au <SEP> poids
<tb> de <SEP> betterave
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<tb> 10 <SEP> % <SEP> 50 <SEP> % <SEP> 700
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<tb>
<tb> 15 <SEP> % <SEP> 63 <SEP> % <SEP> 900
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<tb>
<tb> 20 <SEP> % <SEP> 75 <SEP> % <SEP> 1050
<tb>
Lors du pressage de la masse 1 un contenu de matière sèche de 10 % l'eau de pressage contient après le filtrage dans un filtre Babrowski 1,1 % de matière sèche,
dont une grande partie est formée d'albumine.
Lors du pressage à un contenu de matière sèche
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supérieur le contenu en matière sèche de l'eau de pressage augmente un peu, principalement par augmentation du contenu de sucre dans l'eau.
Selon l'invention il a été trouvé possible après une séparation préalable de sable et de la pulpe par filtrage, d'épurex l'eau de pressage h un degré suffisant pour permettre son utilisation répétée dans le procédé de diffusion sans diminuer la. qualité du jus, par précipitation de matières albuminoldes par addition d'un acide fort, p. ex. d'acide sulfurique jusqu'à une valeur optimum pour la précipitation de l'exposant d'hydrogéne pH = 3,6, et par séparation de la matière précipitée par décantage et essorage ou éventuellement par filtrage avec des filtres appropriés.
Comme agent de précipitation on ne peut utiliser qu'un acide fort, comme de l'acide sulfurique ou de l'acide chlorhydrique ou autre pour obtenir un abaissement de l'exposant d'hydrogène suffisant dans les eaux d'égout fortement amorties. Avec de l'acide carbonique ou de l'acide sulfureaux on ne peut pas obtenir le même effet, pour quelle raison un procédé de pré- cipitation basé sur ces acides n'est en aucune fagon comparable avec l'invention. Avec un contenu de matière sèche de 1,1 % l'eau de pressage contient environ 0,3 % d'albumines précipitables par addition d'un acide fort, les flocons précipités obtenus par le procédé selon l'invention formant un produit secondaire de grande valeur de la fabrication du sucre.
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Le procédé n'est pas appliquable seulement aux eaux de pressage, mais aussi en cas de besoin ou à volonté aux eaux de diffusion ou à une partie de celles-ci.
La matière albuminoide obtenue par décantation ou d'autre manière peut être utilisée comme matière première pour la fabrication de levain, de substrat alimentaire, de préparations médicales etc. Tout spécialement elle est utilisable comme fourrage, soit seule soit avec d'autres matières fourragères, comme de la mélasse, des cossettes (épuisée ou sucrées), de la cellulose fourragère etc.
Pour plus de clarté on motre schématiquement sur le dessin annexé une forme de réalisation du procédé et un exemple du dispositif pour l'exécution du procédé.
L'eau de vidange du diffuseur 1 (eau de diffusion) est récupérée en étant menée, comme le montre la ligne pointillée 2, par un séparateur de sable 3 et un filtre à pulpe 4 à un récipient 5 pour l'eau de pression pour la batterie des diffuseurs.
La pulpe humide sortie des diffuseurs est p. ex. par un élévateur 6 et une vis 7 amené à une presse 8, où elle est préssée à la quantité proportionelle voulue de matière sèche. L'eau de pressage est ensuite par une conduite 9 menée à travers un filtre à pulpe 10 dans un récipient d'addition d'acide 11, dans lequel l'acide est ajouté par une conduite d'admission 12 et le tout est de préférence mélangé à l'aide d'un remueur 13 L'addition d'acide doit
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être sévèrement contrôlée, p. ex. par dosage suivant les impulsions d'un compteur d'eau 14, qui est p.ex. branché sur une conduite 16 menant l'eau additionnée d'acide du récipient de mélange au réservoir de dé- cantation 16.
Cet appareil de décantage, qui doit être dimensioné de manière appropriée h son but et qui est pourvu p. ex. de lamelles avec une inclinaison correctement calculée, p. ex. 45 , la précipitation floconneuse obtenue par l'addition d'acide est concetrée à un tel degré, que l'on peut retirer du fond du décanteur un liquide concentré à environ 10 % du volume du liquide non décanté.
L'eau épurée qui est retirée du décanteur, est de composition telle, qu'elle peut être utilisée sans inconvénient comme addition à l'eau de pression pour la batterie des diffuseurs, ce qui suivant le schéma du dessin a lieu par un conduite 17 qui mène les eaux en question au récipient 5.
L'eau de pressage, qui est ainsi admise h, la batterie comme nouvelle eau de pression, a un contenu de sucre plus élevé et un exposant d'hydrogène inférieur à celui de l'eau de pression qui jusqu'ici fut introduite dans les diffuseurs. Le faible exposant d'hydrogène de l'eau de pression-est très avantageux au point de vue de la faculté de conservation des cossettes épuisées et pressées subséquemment lors de leur ensilage., la valeur préférée pour obtenir de bonnes facultés de conservation, (environ pH == 4,0) étant facilement et rapidement obtenue, un liquide
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d'ensilage spécial, comme de l'acide chlorhydrique, de la mélasse ou analogue n'ayant pas besoin d'être ajouté.
Le concentré du décanteur 16 est selon le dessin pour sa concentration ultérieure mené à une essoureuse 18, où la matière précipitée est concentrée à un contenu de matière sèche d'environ 25 %. L'eau d'essorage est de même que l'eau épurée du décanteur 16 introduite dans le réservoir 5 pour l'eau de pression de la batterie. La substance obtenue contient par rapport à sa quantité de matière sèche environ 35 % de protéine brute. Pour l'utilisation comme fourrage la matière obtenue est séchée soit seule, soit en mélange avec d'autres matières fourragères, comme p. ex. des cossettes, de la cellulose fourragère, de la mélasse ou analogues.
Selon le dessin le séchage a lieu dans un tambour de séchage 19 réchauffé par des gaz de combustion et dans un cyclone 20 et ventilateur 21 conjoints, le remplissage de la matière sèche dans des sacs étant éffectué vers 22.
Si la matière est séchée en mélange avec des cossettes, elle est amenée au tambour de séchage par un presse à vis 23, qui remplit les mêmes fonctions que la presse 8 susnommée. Le séchage de la substance peut naturellement aussi être effectué de toute autre manière appropriée.
La caractéristique essentielle de l'invention consiste dans l'épuration des eaux d'égout pour leur utilisation répétée dans le procédé de diffusion tout
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en obtenant simultanément par précipitation floconneuse par addition d'un acide tel que de l'acide sulfurique ou éventuellement d'un autre acide minéral fort et par séparation de la matière précipitée un produit secondaire albuminolde de grande valeur comme matière fourragère ou comme matière première pour la fabrication de substrats alimentaires spéciaux.
La sépa'ration peut, outre de la manière susindiquée, aussi être effectuée de la manière suivante : Dans le récipient d'addition d'acide avant l'appareillage de décantage 18 on ajoute un matière filtrante appropriée, telle que du sable, de la kieselguhr, des matières organiques appropriées, p. ex. de la cellulose de fourrage, sur quoi le concentré retiré du décanteur 16 est filtré par des filtres-presses ou des filtres d'autre conformation. La substance ainsi séparée peut après séchage être libérée par séparation a sec de ses composants lourds, qui sont défavorables à la qualité du fourrage. Il est aussi possible après l'addition d'acide et de matière filtrante de filtrer le liquide directement de la manière préalablement décrite, sans concentration préalable dans un décanteur.
Comme il ressort de ce qui précède, le procédé selon l'invention comporte plusieurs avantages, qui peuvent être résumés de la manière suivante: a. La question des eaux d'égout de la fabrication de sucre de betterave toujours si
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importante peut être considérée comme résolue, car aucune eau de vidange n'a besoin d'être éliminée du procédé, tant l'eau de diffusion que l'eau de pression pouvant sans inconvénient être utilisée à nouveau pour le procédé d'extraction du jus. b. Par la récupération des eaux de diffusion et de pressage la consommation d'eau de la fabrique est diminuée de 150 à 175 % du poids de betteraves. c.
La pulpe ou les cossettes épuisées obtiennent un exposant d'hydrogène favorable à leur faculté d'ensilage, à quoi s'ajoute le fait que le contenu en sucre supérieur de la masse influence le procédé de fermentation lors de l'ensilage de manière favorable. d. Les colloïdes contenus dans l'eau de pressage (et éventuellement aussi dans l'eau de diffusion) qui contiennent des albumines en de fortes proportions, deviennent utilisables comme produits secondaires de grande valeur comme matière fourragère, soit seuls, soit en mélange avec d'autres matières fourragères, oubien comme matière première pour la fabrication de préparations alimentaires etc. e. La matière sèche qui autrefois était perdue avec les eaux d'égout, est maintenant récupérée à 100 %, tant sous forme d'un meilleur rendement des cossettes, que sous forme d'un concentré séparé des eaux.
Par cela le rendement des produits secondaires en matière sèche par rapport au poids de betterave
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est sensiblement augmenté, p. ex. h 5 ou 6 %. Cette augmentation est d'autant plus importante, qu'elle est obtenue par production de substances de grande valeur.
R é s u m é.
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