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Procédé et dispositifs pour supprimer ou provoquer
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-------------------------------------------------- l'aotion de ressorts ou d'organes agissant de façon analogue.
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On connaît le procédé usuel pour mettre hors d'action. des ressorts de compression, de torsion, de traction etc., ou des poids ou des organes équivalents dans les dispositifs dans lesquels en vue d'exercer une autre puissance quelconque l'action des ressorts ou des poids doit être interrompue pour un temps déterminé, ou inversement cette action doit être provoquée de nouveau à partir de l'état interrompu.
Le dégagement (mise hors de service) de freins à friction ou d'embrayages qui sont maintenus dans l'état engagé par la pression du ressort, se fait habituellement par la force humaine de telle manière que l'on agit contre la tension du ressort ou l'action des poids d'une manière telle que le dé- gagement complet du frein ou de l'embrayage se produit.
Un exemple du dégagement usuel (débrayage) par exemple d'un embrayage est représenté aux dessins annexés à la fig. 1.
Il ressort de cette figure que la lamelle menante 2 de l'em- brayage est fixée à l'arbre du moteur 1. La lamelle menée 3
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est appliquée de façon permanente sur la lamelle menante 2 par la pression du ressort 4 Le débrayage se fait par exem- ple par la pédale 5, qui est montée de façon à pouvoir tourner autour du point fixe 6; on agit sur cette pédale avec une for- ce dans la direction 9. Le bras le plus court 7 de la pédale agit alors contre la pression du ressort 4 et dégage l'em- brayage.
Si pour débrayer on doit parcourir, au bras de levier 1 de la pédale, avec la pression moyenne du ressort P en kg, le trajet 1 en cm, on devrait fournir un travail Pl kgcm.
Dans le cas de l'embrayage ou du frein pour de grands moments de rotation de fonctionnement, le ressort doit être de força correspondante de sorte que le débrayage ou le desserrage du frein par la force humaine est très difficile.
Cet inconvénient est écarté par l'objet de la présente invention qui embrasse le procédé et le dispositif pour sup- primer ou provoquer l'action de ressorts de tous genres ou d'autres moyens agissant sur la,base de l'élasticité, de la pression, de la dépression, de la traction, comme des poids ou des organes analogues, tous ces moyens étant représentés dans la description qui suit, sous le nom de ressorts.
A la différence du procédé usuel jusqu'à présent pour supprimer ou provoquer l'action de ressorts, qui agit au moyen d'une force sur un trajet déterminé contre la tension d'un ressort, l'introduction ou la suppression de l'action du ressort se font suivant la présente invention par le déplace- ment du point d'action du ressort de telle manière que par ce déplacement la longueur incorporée et par conséquent aussi la tension du ressort ne varient pratiquement pas, ce qui si- gnifie que les tensions des ressorts doivent être surmontées, une minime dépense de travail suffisant pour le déplacement du ressort en vue de surmonter la résistance qui provient du frottement.
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Le déplacement du point d'action peut se faire par dé- placement de l'organe de manoeuvre, par exemple du levier de manoeuvre d'un embrayage, d'un frein, etc., éventuellement par déplacement de l'ensemble du ressort ou seulement de la pièce terminale de travail à partir du point d'action du res- sort, ou finalement par déplacement d'un dispositif qui sert à la multiplication de la tension du ressort au point d'ac- tion considérée toujours avec une tension pratiquement non changée du ressort.
On a représenté aux fige 2 à 14 des dessins annexés, à titre d'exemples, quelques procédés et dispositifs pour sup- primer et provoquer l'action de ressorts et qui agissent sur l'organe de manoeuvre du dispositif mis en service par le ressort, comme par exemple un frein, un embrayage, etc..
On a montré par exemple aux fig. a et 3 le procédé et le dis- positif pour supprimer l'action du ressort 10 qui agit sur le bras de l'organe de manoeuvre; c'est ici le levier 11 qui peut tourner autour du point 12 et est relié à la tige de traction 13 par laquelle l'action du ressort est transmise à un dispositif déterminé, par exemple un frein ou un embraya- ge. Les pièces terminales du ressort 10, les manchons ou les cuvettes 14, sont pourvus pour la facilité du mouvement de roulettes 15, 16 à palier de roulement.
Lorsqu'on agit dans la direction 19 avec une force relativement petite, la roulette 16 de la pièce d'appui extrême du ressort 10 roule sur la paroi fixe 18 et la roulette 15 de la pièce terminale, de travail du ressort 10 roule sur la voie de roulement paral- lèle à la paroi 18, du levier 11, jusqu'à ce que la roulette 15 s'appuie sur la paroi fixe 17 qui forme un prolongement de la voie de roulement du levier 11. De ce fait, le ressort 10 parvient dans la position de la fig. 3 dans laquelle son aotipn sur le levier 11 est supprimée. Le faible ressort de rappel 20 peut alors déplacer le levier 11 jusque dans la po-
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sition de dégagement. Par une opération inverse de la posi- tion de la fig. 3 jusque dans la position de la fig. 2, le levier 11 est de nouveau refoulé dans la position engagée.
Les fig. 4 et 5 représentent le procédé et le dispositif pour supprimer l'action du ressort par enlèvement de l'extré- mité de travail du ressort de la zône d'action couuguée, sui- vant une voie circulaire, qui est formée sur l'organe de ma- noeuvre, par exemple le levier 21 et par son déplacement sur la paroi fixe 22.
La mise hors d'action des ressorts se fait au moyen d'une force minime dans la direction 24, c'est à dire de nouveau perpendiculairement à l'action du ressort. La roulette 15 roule ici sur une voie circulaire dont le centre de courbure se trouve au point 23 qui forme en même temps le point autour duquel tourne le ressortoulaconstruction dans laquelle le ressort est monté. A mesure que le ressort progresse de la position de la fig4 vers celle de la fig. 5, plus devient petite la force transmise par le ressort dans la tige de trac- tion 13. Dans la position suivant la fig. 5, la roulette 15 parvient sur la paroi fixe 22, de sorte que l'action du ressort 10 sur l'organe de manoeuvre 21 et sur la tige de traction 13 cesse effectivement:l'action du ressort est écartée.
Le res- sort de rappel 20 relativement faible déplace alors l'organe de manoeuvre 21 par rotation autour du point 12 jusque dans la position dégagée de sorte que l'embrayage est dégagé ou le frein est desserré, c'est à dire que le jeu nécessaire entre le tambour de frein et la bande de frein ou les mâchoires de frein ou entre les lamelles de l'embrayage prend naissance.
Lors de la remise en service du ressort 10 on opère en sens inverse de la direction 24. Dès que la roulette 15, dans son trajet à partir de la position de la fig. 5, passe devant le centre de rotation 12, le moment qui prend naissan- ce ramène l'organe de manoeuvre 21 dans la position de la fig.4,
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le faible ressort de rappel 21 étant comprimé. Le ressort 10 se met dans la position active représentée à la fig. 4.
La roulette 15 et le pivot 23 peuvent également être pour- vus ici de paliers de roulement de sorte que lors de la mise en action et hors d'action du ressort, il faut surmonter seu- lement le frottement de roulement dans les paliers et dans la roulette de sorte que la dépense de travail nécessaire pour la mise en action et hors d'action du ressort, comparée au tra- vail qui était dépensé dans ce but dans les dispositifs ac- tuels (voir fig. 1), est plus petite hors de toute proportion.
Le levier Il des fig.2 et 3 ou le levier 21 des fig. 4 et 5 peut être fixé au pivot de rotation 12 sur lequel on peut monter directement la came de frein ou le dispositif pour le dégagement de l'embrayage, etc.
On a représenté aux fig. 6 et 7 en vue de face et en vue en plan le procédé et le dispositif pour la transmission de l'action du ressort à lames 25 par rotation de ce ressort au- tour des pivots 27, 28 du support 26 du ressort à lames, dont l'axe est parallèle ou, en cas de flexion partielle des lames du ressort, approximativement parallèle à la direction dans laquelle agit la tension du ressort. L'extrémité de travail du ressort 25 roule au moyen d'une roulette 29 sur l'organe de manoeuvre du frein ou de l'embrayage, par exemple sur le levier 30 qui est monté de façon à pouvoir tourner autour des pivots 31, 32.
La voie de roulement sur l'organe de manoeu- vre 30, qui est représenté à la fig. 7 dans la position enga- gée, se trouve dans le plan perpendiculaire ou à peu près perpendiculaire à l'axe de rotation du ressort à lames 25, de sorte que par le mouvement de roulement du ressort dans le sens 55, la tension du ressort ne varie pratiquement pas.
Dans la position représentée à la fig. 7, l'action du ressort sur l'organe de manoeuvre 30 est en service. Par rotation du ressort dans la direction 55 jusque derrière les pivots de
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rotation 31, 32, son action sur l'organe de manoeuvre 30 est supprimée.
On a représenté à la fig. 8 une solution spéciale suivant le principe visible aux fig. 4 et 5. On a disposé ici l'un derrière l'autre deux organes da manoeuvre de deux dispositifs différents de freinage, d'embrayage', etc., qui sont engagés alternativement par un ressort de manoeuvre unique 10. Les deux organes de manoeuvre sont reliés par des tiges de trac- tion 35, 36, ou par des pivots des arbres 53, 54, aux disposi- tifs qui sont mis en service par ces organes de manoeuvre et ces derniers sont munis de voies de roulement 33, 34 qui ont une forme telle que dans la position d'enlèvement des éléments de manoeuvre, le ressort 10 peut se déplacer sur ces voies de roulement 33, 34 sans que sa tension varie pratiquement.
Entre les deux organes de manoeuvre on a disposé une voie d'ap- pui fixe 22 qui forme le prolongement des voies 33, 34. Dans le cas où la roulette 15.du ressort 10 repose sur cette voie fixe 22, les deux organes de manoeuvre sont mis hors d'action au moyen de leurs voies 53, 34.
Par le mouvement dans les directions 37, 38, on peut met- tre en action le ressort 10 alternativement sur les deux orga- nes de manoeuvre 33, 34 et mettre ainsi en action les disposi- tifs correspondants. Cet agencement pourrait être conformé d'une manière analogue pour les modes de solution qui sont re- présentés aux fig. 2, 3 ou 6, 7. Il serait possible également de disposer à la suite l'un de l'autre plus de deux organes de manoeuvre, leurs voies de roulement formant, dans la posi- tion engagée, des tronçons d'une voie de roulement circulaire ou rectiligne. Les organes de manoeuvre individuels seraient séparés par des parties fixes de la voie de roulement.
Il serait également possible de disposer plusieurs organes de ma- noeuvre côte à côte (parallèlement) et de les actionner di-
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rectement par une roulette de roulement plus large au moyen d'un ou de plusieurs leviers basculants.
On a représenté aux fig. 9 et 10 un dispositif qui est apparente à celui des fig. 4 et 5 et qui peut être employé également pour des réalisations suivant les .fig. 2, 3, 6, 7, 8 et des réalisations analogues. L'organe de manoeuvre 39, qui peut tourner autour du pivot 12 et qui est relié au dis- positif à manoeuvrer soit au moyen de ce pivot, soit au moyen de la tige de traction 13, porte la voie de roulement servant au déplacement de l'extrémité de travail du ressort 10 qui est de nouveau établi de telle manière que dans la position engagée de l'organe de manoeuvre 39, il permet, sans varia- tion de tension, le mouvement de roulement du ressort 10,
La voie de roulement 41 est formée d'un côté du pivot 12 tandis que de l'autre côté de ce pivot on a formé une autre voie de roulement 42.qui est inclinée par rapport à la voie 41 de telle manière qu'après le rabattement de l'organe de manoeuvre 39 autour du pivot 12 jusque sur la butée fixe 40 (voir fig. 10), cotte voie de roulement 42 prend une position dans laquelle son centre tombe au centre de rotation 23 du ressort 10, de telle sorte que ce ressort peut parcourir la voie 42 sans variation de tension. Par déplacement du res- sort 10 sur la voie 42, on produit avec ce dispositif un pi- votement foroé de l'organe de manoeuvre 39 jusque dans la position hors d'action, opération pour laquelle un ressort spécial ou un dispositif analogue serait nécessaire.
Les fig. 11, 12 montrent un dispositif qui est un dé- veloppement de celui suivant les fig. 9, 10 et qui peut être employé d'ailleurs aussi pour les dispositifs suivant les fig. a, 3, 6, 7. Dans ce cas l'organe de manoeuvre 39 pré- sente des voies de roulement 45, 46 des deux côtés du pivot de rotation 12, une de ces voies de roulement appartenant chaque fois à un bras de travail de l'organe de manoeuvre
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L'un des bras de levier de l'organe de manoeuvre, portant la voie de roulement 45, met par exemple en service, au moyen de la tige de traction 35, un dispositif, le second bras de le- vier portant la voie de roulement 46 met en service avec la tige de traction 56 un autre dispositif.
Les deux voies de roulement 45, 46 sont établies de telle façon et inclinées l'une par rapport à l'autre de manière telle que lors de la mise en service du bras correspondant, la voie de roulement permet au ressort de manoeuvre 10, sans variation de tension, le mouvement de marche et que la voie de roulement d'un bras de travail est, dans la position de service, le prolongement de la voie de roulement du second bras dans sa position de service. Par le mouvement du ressort 10 d'un bras de l'orga- ne de manoeuvre sur le second bras, on produit lors de la mise en service d'un des bras une mise hors de service forcée du second bras.
Les fig. 13 et 14 représentent un autre dispositif sui- vant le procédé des fige 2 à 7, qui peut également être une variante du dispositif suivant les fig. 8 à 12. Dans ce dis- positif, l'extrémité de travail du ressort 10 circule sur une voie 49 fixe, de forme circulaire ou rectiligne, dont la for- me et la disposition par rapport au centre de rotation du res- sort permettent que la tension du ressort dans son mouvement de va-et-vient ne varie pas. Sur le profil de cette voie de roulement, l'organe de manoeuvre 50 fait saillie avec sa par- tie oblique 51 et la partie 52.
Le ressort 10 qui roule de la position représentée à la fig. 13 et dans la direction 55, circule au moyen de sa roulette 15, sans qu'il quitte la voie de roulement 49, sur la partie oblique 51 de l'organe de ma- noeuvre et écarte l'organe de manoeuvre 50 jusque dans la position de la fig. 14, aussi longtemps que la roulette 15 du ressort 10 n'arrive pas sur la partie 52 de l'organe de manoeuvre.
Le dispositif à mettre en service, frein ou
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embrayage, est réglé de telle façon par rapport à l'organe de manoeuvre 50 que lors de la mise en service complète du dispositif et de son organe de manoeuvre 50, la partie de roulement 52 dépasse tellement peu la voie de roulement fixe 49 que l'organe de manoeuvre 50 peut prendre toute la pres- sion du ressort 10 de sorte que la longueur de ressort in- corporée et sa tension ne varient pratiquement presque pas.
Pour produire un retour automatique du ressort de ma- noeuvre 10, qui circule en va-et-vient sur la voie de roule- ment de l'organe de manoeuvre ou sur la voie fixe, sans varia- tion de sa tension, il faut disposer un ressort de rappel particulier 20 qui ramène dans là position initiale le res- sort de manoeuvre 10 écarté dans un sens,.dès que l'action de force qui a écarté le ressort cesse. Cette utilisation du ressort de rappel est usuelle dans la pratique industrielle,
Pour simplifier le dispositif, on peut dans le cas où un retour automatique du ressort de manoeuvre écarté est né- cessaire, réaliser le dispositif décrit de telle manière que la voie de roulement du ressort sur l'organe de manoeuvre ou sur la voie fixe reçoit une petite inclinaison par rapport à la position qui assure le mouvement de roulement du ressort sans variation de sa tension.
Ceci a pour conséquence, il est vrai, que lors du rou- lement du ressort de manoeuvre dans la direction inclinée dé- crite, la tension du ressort augmente quelque peu, mais cet excès de tension favorise, lors du mouvement de retour, le rétablissement du ressort de manoeuvre dans la position ini- tiale et agit comme si le dispositif était pourvu d'un res- sort de rappel particulier. Suivant les besoins l'écart par rapport à la voie de roulement circulaire ou rectiligne régulière peut être réalisé seulement dans plusieurs tron- çons de cette voie.
La voie de roulement pour le ressort de manoeuvre peut,
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dans tous les cas décrits jusqu'à présent, être également pour- vue d'encoches ou de renfoncements peu profonds dans lesquels la roulette de roulement du ressort de manoeuvre s'abat et immobilise ainsi le ressort dans la position désirée contre tout déplacement non voulu.
Fréquemment, et cela en particulier dans le cas où la voie de roulement est formée de plusieurs organes de manoeu- vre ou bras de travail (voir fig. 8, 11, 12), il est très a- vantageux pour la manoeuvre à la main ou au pied de rendre visible la position prise par le ressort de manoeuvre (lors- qu'elle n'est pas visible directement). Ce résultat peut âtre obtenu par le fait que l'on dispose sur la voie de rou- lement de petits renfoncements, des surélévations ou des pen- tes qui par augmentation ou diminution de la résistance pre- nant naissance lors du roulement du ressort, font connaître au personnel que le ressort passe dans les positions où ces obstacles sont disposés.