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pour: :Perfectionnements aux procédés et appareils de fret- tage au moyen de fils ou câblas enroulés sous tension et produits frettés ainsi obtenus.
Il est connu de traiter des corps cylindriques tels que canons, tuyaux ou réservoirs en bois, fonte on béton, au moyen de fils ou cibles enroulés sous tension.
En général pour réaliser ce frettage on fait tourner le corps à fretter autour de son axe et on enroule le fil suivant une hélice à faible pas, en exerçant sur lui une traction égale à la tension désirés, cette traction étant maintenue par des freins agissant sur la fil.
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Ce procédé présente une foule d'inconvénients dont les principaux sont les suivants
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1 ) On doit dépenser une quantité d'énorgie égale au produit de la traction par la longueur de la frette et absorber cotte marna quantité dans un frein qui doit four- nir un effort de retenue rigoureusement constant, condition difficile à réaliser.
2 ) On exerce sur le corps à fretter une trac- tion égale à la tension exercée sur 1,,ci fil, d'où. des flexions et torsions importantes imposées au cylindre à fretter.
3 ) A un moment donné, l'effet du frettage est. total sur la partie du corps cylindrique où la fil est déjà enroulé; il est nul sur le surplus; d'où. des efforts parasi- tes très nuisibles.
Ces inconvénients sont tels qua dans certaines fabrications de tuyaux et plus particulièrement de tuyaux en béton centrifugé, on a renoncé à la, mise en tension mécanique des aciers et on procède au frettage en enroulant sous une faible tension le fil d'acier préalablement chauffé malgré les difficultés et les inconvénients propres à ce procédé, dont le plus grave est une limitation assez étroite des efforts de tension unitaire créés dans la fil.
Le procédé de frettage qui fait l'objet de la présente invention fait disparaître toutes les difficultés signalées ci-dessus, car :
1 ) la quantité d'énergie nécesssaire pour réali- ser la tension est théoriquement limitée au produit de la traction par l'allongement du fil; elle est donc réduite par rapport au procédé usuel da.ns le rapport de l'allongement à la longueur du fil allongé; soit dans le cas d'un fil d'acier tendu à 100 kgs, de 200 à 1.
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2 ) Aucun effort autre que celui qu'on veut réaliser par le frettage n'est exercé sur le corps. Toute flexion ou torsion est supprimée.
3 ) La création de l'effort de frottage peut, si c'est nécessaire, être réalisée .aussi progressivement qu'on le veut, la différence de compression entre deux tronçons successifs du corps à frotter pouvant être aussi réduite qu'on la désire.
4 ) Le fil peut âtre tendu à sa limite élastique, si élevée soit-elle; il peut marna recevoir une déformation permanente aussi grande qu'on le veut.
Selon ce procédé le corps à fretter est muni par les moyens habituels de la frotte appliquée sans tension ou sous une fraction, facile à réaliser, de la tension à obtenir, mais l'on prévoit sur cette frette une boucle pas- sant dans un dispositif mobile de mise en tension, de telle sorte qu'en déplaçant ce dispositif'par rapport au corps à fretter on fait parcourir à la boucle tendue toute la lon- gueur de la frette. En faisant effectuer au dispositif de mise en tension plusieurs parcours le long de la frette, on peut tendre progressivement celle-ci.
L'invention s'étend également aux appareils des- tinés à la, mise en oeuvre de ce procédé ainsi qu'aux produits frottés obtenus.
La description qui va svivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera. bien comprendra comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortant tant du dessin que du texte faisant: bien entendu partie de Galle-ci.
La fige 1 est une vue en bout, regardée dans le sens. de la flèche F1 de la fig.2 . d'un premier mode de réalisation d'un appareil conforme à l'invention.
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La. fig. 2 est une vue en élévation du même appareil regardé dans 1e sons de le flèche F2 de la fig.l.
La fig.5 est une vue en bout regareée dans le sens de le. flèche F3 de la fig.2.
La fig. 4 est une vue partielle en coupe salon l'axe du tuyau et représente son dispositif de montage rotatif.
La fig. 5 est une vue en élévation eten coupe d'un dispositif d'amarrage provisoire de la frette tendue.
Les fig. 6,7et 8 montrent, un coupe verticale, trois va.riantes de réalisation.
La fig. 9 est une vue en plan de la variante de la fig.8, le corps cylindrique à frotter étant supposé enlevé.
La. fig. 10 représente en projection horizontale un appareil convenant à la mise en tension des frettes sur des corps cylindriques de grandes dimensions, comme par exemple des réservoirs.
Sur les fig. 1 et 2, on voit en 1 un tuyau à frotter, réalisé per exemple en béton armé. Ce tuyau est disposé horizontalement de maniera à pouvoir tourner autour de son axe; on peut sa servir par exemple pour le supporter du dispositif que l'on voit en éléva.tion fig.l et en coupe fig.4. Ce dispositif comprend à chacune des extrémités du tuyau, un moyeu la muni de bras radiaux 1b.
Ces bras comportant des vis le qui permettent de serrer sur la paroi intérieure du tuyau des cales ld en métal ou métal et caoutchouc) de manière à centrer le tuyau sur l'axe commun des deux moyeux. Chacun de ceux-ci est porté par un bout d'arbre le de préférence par l'intermédiaire d'une rotulee lf de manière à corriger un défaut éventuel
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de coïncidence des axes des arbres le. Ces arbres tourillon- nent dans des paliers fixes lg. L'extrémité de la frette formée par un fil 2, déroulé pa,r exemple d'une bobine 3, est d'abord fixée en A à la paroi du tuyau, puis elle est enroulée en hélice autour de celui-ci pendant qu'on le fait tourner.
Dans ce mouvement, la bobine 3 coulisse le long de son axe pour suivre la progression de l'enroulement hélicoïdal de la, frotta sur le tuyau. ce mode d'enroulement est dTail- leurs bien connu, et ne nécessite pas d'antres explications.
La frette est ainsi enroulée sans tension ou sous une petite tension que l'on peut réaliser facilement, si on le veut, en freinant quelque peu le déroulement de la bobi- ne 3. Quand on 'est arrivé s, l'extrémité du tuyau opposé au point A, le fil est coupé entre le tuyau et la bobine et la frette est fixée en B sur la paroi du tuyau,mais avant d'ef- fectuer cette fixation, on fait passer le brin libre de la frotte sur des poulies 4 et 5 disposées dans le même plan perpendiculaire à l'axe du tuyau, de manière à engendrer en C entra les bobines et près de la paroi du tuyau un point de croisement du fil. C'est seulement après avoir formé cette boucle sur les poulies que le fil est fixé en B.
L'amarrage en B peut' être suffisamment solide pour résister par lui-même à la traction maximum qui sera. ensuite exercée sur le fil, compte tenu du frottement du fil contra la paroi du tuyau le long de l'arc C B. Cet arc C B peut âtre nul, si on peut ou veut donner à l'ancrage B une résistance suffisante, sinon on donnera à cet arc une valeur telle que la sollicitation sur l'ancrage B soit une fraction aussi petite qu'on voudra de la tension qu'on désire donner au fil.
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Les poulies 4 et 5 sont montées sur un bâti de manière qu'elles puissent s'écarter l'une de l'autre sous l'action d'un effort doubls de la traction qu'on veut donner au fil. Dans l'exemple représenté sur la fig. 1, l'axe 6 de la poulie 4 est supporté par une.chape 6a solidaire du cylindre7 d'un vérin hydraulique dont l'axe est situé dans le plan du dessin et qui est porté par-un bâti 8, tandis que l'axe 9 de la poulie 5 tourillonne dans une chape 10 fixée sur la tige du piston. Le bâti 8 est monté sur des roues 11 de manière à pouvoir se déplacer parallèlement à l'axe du tuyau.
Cela étant, si l'on introduit un fluide sous pression dans le vérin, ce damier exerce sur les axes des poulies un certain effort 2 T tondant à les écarter l'une de l'autre et la boucle de la frotta qui passe sur les poulies reçoit une tension T. Sur la tuyau, la frette aura la tension T au voisinage du point de croisement C, et par 1' effet du frottement, cette tension diminuera de C vers B et de C vers B' selon la loi exponentielle connue.
Mais si l'on fait tour- ner le tuyau en agissant sur son support rotatif ou bien en entraînant une des poulies, par exemple la, poulie 4, au tour da son axe, on libérera successivement du frottement tous les éléments du fil enroulé sur le tuyau, le point do croisaient C venant coïncider successivement avec tous les points du fil entre les deux extrémités B et A de celui-ci.
Dans ce mouve- ment, le chariot 8 se déplacera naturellement de bout en bout du tuyau parallèlement à l'axe de celui-ci. Quand la point de croisement C sera arrivé en A (ou à quelque distance de ce point, comme on l'a dit ci-dessus, afin. de réserver sur le tuyau un arc de fil où. le frottement absorbera la tansion, si
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l'ancrage en A n'est pas suffisamment résistant) le fil se trouvera porté sur toute sa longueur (sauf, le cas échéant, aux deux petits arcs extrêmes), à une- tension égale à la moitié de l'effort exercé sur les axes des pou- lias.
Au cours de son passage sur les poulies 4 et 5, pendant la rotation du tuyau, le fil s'allonge élastique- ment, la course initiale du vérin augmentant de la moitié de cet allongement. La pression sera naturellement mainte- nue constante dans le vérin.
On voit ainsi, qu'abstraction faite des frotte- ments des axes que l'on peut réduire à peu de choses par des montages mécaniques appropriés, la dépense d'énergie du système est le produit de l'allongement total du fil par la traction.
D'autre part en dehors de l'effort de frettage, le tuyau est. soumis seulement au couple infime résultant de la non coïncidence des tensions appliquées .aux deux brins de fil qui se croisent en C, mais ce couple n'est qu' une infime fraction du couple de flexion qui serait imposé au tuyau dans le procédé'ordinaire où l'on enroule le fil tendu sur le tuyau. En outre, la couple de torsion qui existe dans ce procédé ordinaire est totalement suppri- mé.
On peut adopter pour valeur de la tension, soit la tension définitive T, soit une fraction T/n quelcon- que et aussi petite qu'on veut de cette tension. En ce cas une première opération exécutée de B en A tendra la totalité du fil à Une fois arrivé en A, on augmentera
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la tension jusqu'à 2T; on parcourra le chemin de A vers B n et ainsi de suite.
Dans ce procédé, on aura avantage une fois rendu au- voisinage d'une des eextre ités. près do l'extré- mité A par exemple à amarrer provisoirement le fil au tuyau en un point D, opposé au point A par rapport au point de croisement C de la boucle (fig.3). Cet amarrage provisoi- re D qui supportera la tension donnée eu fil en amont de lui, pormettra do rainer le vérin et le roua 5 à laur position initiale. Le mou du fil sera absorbé en refaisant son amarrage en A et on pourra a.lors supprimer l'amarrage D puis introduire à nouveau la pression dans le vérin pour un nouveau parcours dans lesons A-B.
Cette façon de procéder présentera l'avantage de permettre le retour du vérin à zéro au début de chaque opération partielle de mise en tension et, par conséquent, de limiter à la valeur qui correspond à chaque opération partielle T la course du vérin, nécessaire pour obtenir la tension totale T, donc de réduire l'encombrement et le prix de l'appareil.
Le frettage en plusieurs étapes qui vient d'être décrit, est en outre avantageux parce qu'il permet de rendre progressive la mise en tension en évitant des discordances de déformation entre les parties tenduos et les parties non tendues.
Les amarrages provisoires en A, B et D peu- vent être réalisés par exemple par un simple serrage du fil 2 contre le tuyau par une pressa 2a permettant le serrage du fil par une vis 2b (fig.5) ou une presse à vérin hydraulique.
L'amarrage définitif en A et B après tension de la frotte pourra être réalisé en attachant ou soudant
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l'extrémité du fil à un fil noyé dans le béton lors de la centrifugation du tuyau, ou de toute autre manière con- nue.
Naturellement, l'appareil qui vient d'être décrit n'est qu'un mode de réalisation qui pourra être mo- difié de bien des façons sans qu'on sorte pour esla du cadre de l'invention.
Par exemple, on pourra disposer sur les axes 6 et 9 plusieurs poulies parallèles et moufler le fil sur ces poulies, afin de réduire la course du vérin dont la puissance sera augmentée en conséquence.
La variante de réalisation de la fig.4 diffère du mode d'exécution qui vient d'être décrit par le fait que le point de croiseront des deux brins du fil avant la bou- cle est virtuel. Les deux brins passant sur quatre poulies 4 4', 5 5' dont l'une, la poulie 5, peut être déplacée pour fendre le fil selon ce qui a été dit ci-dessus.
Le vérin peut être disposé suivant un rayon du tuyau en utilisant par exemple trois poulies, comme représenta sur la fig.7. Dans cet exempta, les axes 12 et 13 des poulies 14 et 15 sont fixes sur le chariot 8 qui porte également .le cylindre 7 du vérin, tandis que la troi- , sième poulie 16 est portée par la chape 10 solidaire du piston du vérin et pouvant coulisser, par conséquent, ver- ticalement.
Le fonctionnement est exactement le même que celui du mode de réalisation précédent.
Le vérin peut aussi être monté parallèlement à l'axe du tuyau. Ainsi dans l'exemple représenté sur les
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fig. 8 et 9, la boucle de fil décrit la circuit suivant en partant du point de croisement C situé contre la paroi du tuyau ; point C, poulies 17 et 18 dont las axes 19 et 20 sont portés par le chariot 21, poulie 22 d'axe porté par une chape 25 solidaire du piston du vérin 24 parallèle à l'axe du tuyau, poulie 25 avec axe 26 supporté par la chape fixe 27, poulie 28 d'axe 29 fixé sur le chariot 21, point C.
Le chariot 21 est mobile parallèlement à l' axe du tuyau, étant porté, par exemple, par des roues 30 rou- lant sur des rails 31. Les axes dos poulies 22 et 25 sont situés do part et d'autre des extrémités du tuyau et à une distance mutuelle plus grande que la longueur de celui-ci.
Le mouvement de tout 1'ensemble (rotation du tuyau et dépla- cernent du chariot) peut être obtenu en entraînant la poulie 25 autour de son axe 26, par exemple au moyen d'une vis sans fin 32 en prise avec une roue hélicoïdale 33 calée sur l'axe 26.
La fig. 10 montre un mode de réalisation applicable au frettage d'un corps de grandes dimensions que l'on ne peut pas dépla,cer en raison de sa comme - par exemple un réservoir en béton armé. Dans ce cas, le dispositif de poulies avec le vérin est réalisé de manière à pouvoir se déplacer le long de la paroi du réservoir en suivant la frette. A cet effet, comma on l'a représenté sur la fig. 10, le chariot 8 portant les poulies 4 et 5-,sur lesquelles on forme la boucle lors de la mise en place de la frette peut être muni de galets 34 par l'intermédiaire desquels ce chariot repose sur la paroi du réservoir et peut s'y déplacer.
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Par exemple, on fera partir ce chariot de l'extrémité de la frette située au bas du réservoir et en le faisant tourner autour du réservoir, en suivant la frotte, on le fera aboutir au sommet. Si la tension totale est donnée par opérations successives, on procédera selon-ce qui a été dit ci-dessus en faisant cheminer le chariot plusieurs fois le long de la frette, dans des mouvements d'aller et de retour-.
Ces exemples n'épuisent pas les nombreux modes de réalisation que l'on peut concevoir sans sortir pour cela du cadra de l'invention; en particulier, on peut subs- tituer à une armature formée d'un- fil enroulé suivant une hélice unique à faible pas, des hélices multiples, envisager des hélices de pas très divers et même'variables d'un point à l'autre des corps à frotter, suivant la naturs des efforts auxquels ils sont soumis.
Le procédé est applicable à des corps différents de cylindres, par exemple toriques ou à des corps se compo- sant de plusieurs portions de cylindres d'axes différents... etc...
REVENDICATIONS
1. 'Un procède 'de frettage caractérisé en ce
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que l'on prévoit sur la frotta,qui peut etra'notamment une frette hélicoïdale, une boucle que l'on fait passer dans un dispositif de' mise en tension de la frette, puis après avoir
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armé ce dispositif pour tendre la boucle,. à.¯ donner à ce dispositif un mouvement relatif par rapport au corps à fretter de Manière à faire parcourir à la boucle tendue, la longueur de la frotte.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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for:: Improvements in fretting processes and apparatus by means of wires or cables wound under tension and wrapped products thus obtained.
It is known to treat cylindrical bodies such as cannons, pipes or tanks made of wood, cast iron or concrete, by means of wires or targets wound under tension.
In general to achieve this shrinking, the body to be shrunk is rotated around its axis and the wire is wound in a low-pitch helix, exerting on it a traction equal to the desired tension, this traction being maintained by brakes acting on the thread.
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This process has a host of drawbacks, the main ones of which are as follows
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1) We must spend a quantity of energy equal to the product of the traction by the length of the hoop and absorb this quantity in a brake which must provide a rigorously constant retaining force, a condition difficult to achieve.
2) A traction equal to the tension exerted on 1,, ci fil, hence is exerted on the body to be wrapped. significant bending and torsion imposed on the cylinder to be shrunk.
3) At some point, the effect of shrinking is. total on the part of the cylindrical body where the wire is already wound; it is zero on the surplus; from where. very harmful parasitic efforts.
These drawbacks are such that in certain manufactures of pipes and more particularly of centrifuged concrete pipes, the mechanical tensioning of steels has been dispensed with and the shrinking is carried out by winding the previously heated steel wire under low tension despite the difficulties and drawbacks specific to this process, the most serious of which is a fairly narrow limitation of the unit tension forces created in the wire.
The shrinking process which is the object of the present invention eliminates all the difficulties mentioned above, because:
1) the amount of energy required to achieve the tension is theoretically limited to the product of the tension by the elongation of the wire; it is therefore reduced compared to the usual process da.ns the ratio of the elongation to the length of the elongated wire; or in the case of a steel wire stretched to 100 kgs, from 200 to 1.
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2) No force other than that which is to be achieved by the hooping is exerted on the body. Any bending or torsion is removed.
3) The creation of the rubbing force can, if necessary, be carried out as gradually as desired, the difference in compression between two successive sections of the body to be rubbed being able to be as small as desired .
4) The wire can be stretched to its elastic limit, however high it may be; it can marna receive a permanent deformation as great as one wants.
According to this process, the body to be hooped is provided by the usual means with the friction applied without tension or under a fraction, easy to achieve, of the tension to be obtained, but a loop passing through a device is provided on this hoop. tensioning mobile, so that by moving this device relative to the body to be wrapped, the tensioned loop is made to travel the entire length of the band. By making the tensioning device perform several paths along the hoop, it is possible to gradually tension the latter.
The invention also extends to apparatuses intended for the implementation of this process as well as to the rubbed products obtained.
The description which will appear with reference to the appended drawing, given by way of non-limiting example, will. well will understand how the invention can be carried out, the particularities which emerge both from the drawing and from the text being: of course part of Galle-ci.
Fig. 1 is an end view, viewed from the direction. of arrow F1 in fig. 2. of a first embodiment of an apparatus according to the invention.
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Fig. 2 is an elevational view of the same apparatus seen in the sounds of the arrow F2 of fig.l.
Fig.5 is an end view looking in the direction of. arrow F3 in fig. 2.
Fig. 4 is a partial sectional view showing the axis of the pipe and shows its rotary mounting device.
Fig. 5 is a view in elevation and in section of a device for temporarily anchoring the tensioned hoop.
Figs. 6, 7 and 8 show, a vertical section, three variants of realization.
Fig. 9 is a plan view of the variant of FIG. 8, the cylindrical body to be rubbed being assumed to be removed.
Fig. 10 shows in horizontal projection an apparatus suitable for tensioning the hoops on cylindrical bodies of large dimensions, such as, for example, reservoirs.
In fig. 1 and 2, we see in 1 a pipe to be rubbed, made per example of reinforced concrete. This pipe is arranged horizontally so as to be able to turn around its axis; it can be used for example to support the device which is seen in elevation fig.l and in section fig.4. This device comprises at each end of the pipe, a hub 1a provided with radial arms 1b.
These arms comprising screws 1c which allow to tighten on the inner wall of the pipe shims ld made of metal or metal and rubber) so as to center the pipe on the common axis of the two hubs. Each of these is carried by a shaft end 1c preferably via a ball joint 1f so as to correct a possible defect
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of coincidence of the axes of the shafts. These shafts are pivoted in fixed bearings lg. The end of the hoop formed by a wire 2, unwound by, for example a reel 3, is first fixed at A to the wall of the pipe, then it is wound in a helix around it while we spin it.
In this movement, the coil 3 slides along its axis to follow the progression of the helical winding of the, rubbed on the pipe. this winding method is well known, and does not require further explanation.
The band is thus wound up without tension or under a small tension which one can easily achieve, if desired, by slowing down somewhat the unwinding of the coil 3. When we have arrived at the end of the pipe opposite to point A, the wire is cut between the pipe and the reel and the band is fixed at B on the wall of the pipe, but before making this fixing, the free end of the rub is passed over pulleys 4 and 5 arranged in the same plane perpendicular to the axis of the pipe, so as to generate at C between the coils and near the wall of the pipe a point where the wire crosses. It is only after having formed this loop on the pulleys that the wire is fixed in B.
The B-mooring may be strong enough to withstand on its own the maximum pull that will be. then exerted on the wire, taking into account the friction of the wire against the wall of the pipe along the arc C B. This arc CB can be zero, if we can or want to give the anchor B sufficient resistance, otherwise we will give this arc a value such that the stress on the anchor B is as small a fraction as you want of the tension you want to give to the wire.
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The pulleys 4 and 5 are mounted on a frame so that they can move away from each other under the action of a force doubled by the traction that we want to give to the wire. In the example shown in FIG. 1, the axis 6 of the pulley 4 is supported by une.chape 6a integral with the cylinder7 of a hydraulic cylinder whose axis is located in the plane of the drawing and which is carried by a frame 8, while the pin 9 of pulley 5 is journaled in a yoke 10 fixed to the piston rod. The frame 8 is mounted on wheels 11 so as to be able to move parallel to the axis of the pipe.
This being the case, if a fluid under pressure is introduced into the jack, this checkerboard exerts a certain force 2 T on the axes of the pulleys, cutting them away from each other and the loop of the friction which passes over the pulleys receives a tension T. On the pipe, the band will have the tension T in the vicinity of the crossing point C, and by the effect of friction, this tension will decrease from C to B and from C to B 'according to the known exponential law .
However, if the pipe is rotated by acting on its rotating support or else by driving one of the pulleys, for example the pulley 4, around its axis, all the elements of the wire wound on the axis will be freed from friction successively. the pipe, the point do crossed C coming to coincide successively with all the points of the wire between the two ends B and A of this one.
In this movement, the carriage 8 will naturally move from end to end of the pipe parallel to the axis thereof. When the point of crossing C will have arrived at A (or at some distance from this point, as has been said above, in order to reserve on the pipe an arc of wire where. Friction will absorb the tansion, if
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the anchor at A is not sufficiently strong) the wire will be carried over its entire length (except, where applicable, to the two small extreme arcs), at a tension equal to half the force exerted on the axes of the pulleys.
During its passage over the pulleys 4 and 5, during the rotation of the pipe, the wire elongates elastically, the initial stroke of the jack increasing by half of this elongation. The pressure will naturally be kept constant in the cylinder.
It can thus be seen that, apart from the friction of the axes which can be reduced to little by suitable mechanical assemblies, the energy expenditure of the system is the product of the total elongation of the wire by the traction .
On the other hand apart from the hooping effort, the pipe is. subjected only to the minute torque resulting from the non-coincidence of the tensions applied to the two strands of wire which cross at C, but this torque is only a tiny fraction of the bending torque which would be imposed on the pipe in the ordinary process where we wind the wire stretched over the pipe. Further, the torque which exists in this ordinary process is completely suppressed.
The voltage value can be adopted either as the final voltage T or any fraction T / n as small as desired of this voltage. In this case a first operation carried out from B to A will stretch the whole of the thread to Once arrived at A, we will increase
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voltage up to 2T; we will walk the path from A to B n and so on.
In this process, it will be advantageous once in the vicinity of one of the extremes. near the end A, for example to temporarily tie the wire to the pipe at a point D, opposite to point A with respect to the crossing point C of the loop (fig.3). This provisional anchoring D, which will withstand the tension given to the wire upstream from it, will allow the cylinder to be grooved and wheel 5 to its initial position. The slack in the wire will be absorbed by redoing its anchoring in A and we can then remove the anchoring D then re-introduce the pressure in the jack for a new course in the legs A-B.
This procedure will have the advantage of allowing the cylinder to return to zero at the start of each partial tensioning operation and, consequently, of limiting to the value which corresponds to each partial operation T the cylinder stroke, necessary for obtain the total voltage T, therefore reducing the bulk and the price of the device.
The hooping in several stages which has just been described is also advantageous because it makes it possible to make the tensioning progressive while avoiding deformation mismatches between the stretched parts and the unstrained parts.
Temporary anchorages in A, B and D can be made, for example, by simply clamping the wire 2 against the pipe by a pressa 2a allowing the wire to be clamped by a screw 2b (fig. 5) or a press with a hydraulic jack .
The final anchoring in A and B after tension of the friction can be achieved by attaching or welding
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the end of the wire to a wire embedded in the concrete when the pipe is centrifuged, or in any other known manner.
Naturally, the apparatus which has just been described is only one embodiment which can be modified in many ways without departing for itself from the scope of the invention.
For example, several parallel pulleys could be placed on the axes 6 and 9 and the wire could be muffled on these pulleys, in order to reduce the stroke of the jack, the power of which will be increased accordingly.
The variant embodiment of FIG. 4 differs from the embodiment which has just been described in that the point of intersection of the two strands of the thread before the loop is virtual. The two strands passing over four pulleys 4 4 ', 5 5', one of which, the pulley 5, can be moved to split the wire according to what has been said above.
The jack can be arranged along a radius of the pipe using for example three pulleys, as shown in fig.7. In this exemption, the axes 12 and 13 of the pulleys 14 and 15 are fixed on the carriage 8 which also carries the cylinder 7 of the jack, while the third pulley 16 is carried by the yoke 10 integral with the piston of the jack and can therefore slide vertically.
The operation is exactly the same as that of the previous embodiment.
The cylinder can also be mounted parallel to the axis of the pipe. Thus in the example shown on
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fig. 8 and 9, the wire loop describes the following circuit starting from the crossing point C located against the wall of the pipe; point C, pulleys 17 and 18 of which the axes 19 and 20 are carried by the carriage 21, pulley 22 with an axis carried by a yoke 25 integral with the piston of the cylinder 24 parallel to the axis of the pipe, pulley 25 with axis 26 supported by the fixed yoke 27, pulley 28 with axis 29 fixed on the carriage 21, point C.
The carriage 21 is movable parallel to the axis of the pipe, being carried, for example, by wheels 30 rolling on rails 31. The axes of the pulleys 22 and 25 are located on either side of the ends of the pipe. and at a mutual distance greater than the length thereof.
The movement of the whole assembly (rotation of the pipe and movement of the carriage) can be obtained by driving the pulley 25 around its axis 26, for example by means of a worm 32 in engagement with a helical wheel 33. set on axis 26.
Fig. 10 shows an embodiment applicable to the hooping of a large body which cannot be moved, because of its like - for example a reinforced concrete tank. In this case, the pulley device with the jack is made so as to be able to move along the wall of the tank, following the hoop. To this end, as has been shown in FIG. 10, the carriage 8 carrying the pulleys 4 and 5-, on which the loop is formed when the hoop is put in place, can be provided with rollers 34 through which this carriage rests on the wall of the tank and can s 'move there.
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For example, we will start this carriage from the end of the hoop located at the bottom of the tank and by rotating it around the tank, following the friction, we will make it end at the top. If the total tension is given by successive operations, one will proceed according to what was said above by making the carriage travel several times along the hoop, in forward and return movements.
These examples do not exhaust the many embodiments that can be conceived without departing for this from the scope of the invention; in particular, it is possible to substitute for an armature formed of a wire wound in a single low-pitch helix, multiple helices, to envisage helices of very different and even variable pitches from one point to another of the body to be rubbed, according to the nature of the forces to which they are subjected.
The method is applicable to different cylinder bodies, for example toric or to bodies consisting of several portions of cylinders with different axes ... etc ...
CLAIMS
1. 'A process' of hooping characterized in that
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that is provided on the rubbed, which can be particularly a helical hoop, a loop which is passed through a device for 'tensioning the hoop, then after having
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armed this device to tighten the loop ,. à.¯ give this device a relative movement with respect to the body to be wrapped so as to make the taut loop travel the length of the rub.
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