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Pince électrique à souder par points, par résistance.
.L'invention concerne une pince électrique à souder par points, par résistance. Suivant 1'invention, ..chaque bras de pince contient deux électrodes de soudage inclinées vers l'intérieur et cédant aux efforts dirigés vers l'extérieur, une de ces électrodes, montée dans le bras inférieur, est fixe et les autres électrodes sont poussées en avant de préférence par de l'air comprimé, et le bras supérieur comporte une tête montée à pivot et bloquable, tandis que dans 1'extrémité de chaque bras est logé un transformateur de soudage par points doubles,connecté directement aux électrodes. Avantageusement, on peut employer à cet effet deux transformateurs de soudage par points doubles à moyenne ou haute fréquence, de préférence
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pour une fréquence de 300 à 20. 000 périodes par seconde.
Le bâti de la pince, monté sur une articulation sphérique, a un profil transversal en caisson qui permet d'envoyer de l'air de refroidissement aux transformateurs de soudage par points doubles et aux électrodes, au moyen d'un seul ventilateur.
La pince à souder conforme à l'invention est destinée au premier chef - et ce qui est particulièrement important-- au soudage des métaux légers. Elle se distingue avantageusement des machines à souder par points simples, fixes, employées exclusivement jusqu'ici pour le soudage des métaux légers, par son très faible poids, par une portée de son dégagement à laquelle on peut donner toute grandeur voulue et par sa grande mobilité. La fréquence plus élevée que les fréquences usuelles contribue dans une large mesure à la diminution des dimensions et du poids.
L'invention est expliquée ci-après plus en détail avec référence aux dessins schématiques annexés qui en re- présentent un exemple d'exécution. Dans les dessins:
Fig. 1 est une vue de côté de la pince à souder, partie en coupe,
Fig. 2 est une vue de face de la pince à souder.
Fig. 3 est une vue de côté de la tête à électrodes de soudage supérieure,
Fig. 4 est une vue de face des têtes à électrodes, partie en coupe, et
Fig. 5 est une vue de côté des têtes à électrodes de la fig. 4.
Sur les dessins, le bâti 1 de la pince à souder, qui est un étrier de profil transversal en caisson, est mon- té pour osciller sur une articulation sphérique 2. Dans les extrémités de l'étrier sont logés les transformateurs de soudage par points doubles 3 et 4, de préférence à moyenne fréquence, ainsi que les ,électrodes de soudage 11 et 12 com-
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mandées de préférence au moyen de cylindres à air comprimé 5 et 6 ; électrodes ou leurs supports sont inclinés vers l'intérieur, de sorte qu'elles sont braquées obliquement sur les pièces à souder 13, 14. Des électrodes inférieures 9 et 10, celle désignée par la référence 10 est aussi commandée au moyen d'air comprimé (élément 8), tandis que l'électrode 9, bien que montée à pivot comme les autres, ne comporte pas de commande à air comprimé.
Ce point de pivotement est désigné par la référence 6. Les éléments 15,16, 17 et 18 sont des lames flexibles amenant le courant des transformateurs aux électrodes. Les raccords 19 et 20, représentés sur la fig.5, servent à l'admission d'air comprimé. Le ventilateur 21, re- présenté sur la fig. 1, envoie de l'air de refroidissement par les bras creux de la pince directement aux transformateurs de soudage par points doubles et aux électrodes. L'élément 22, représenté sur les figs. 1 et 3, est la tête oscillante de la pince, qu'on fait pivoter à l'aide de la genouillère 23 et qu'on bloque au moyen de celle-ci.
Plus particulièrement, la pince à souder conforme à l'invention présente encore les avantages suivants: Les supports d'électrodes 24 ou les électrodes sont inclinés vers l'intérieur et sont guidés par le bouton 25. Ce bouton de butée n'est pas déplaçable vers l'intérieur, mais il peut se déplacer vers l'extérieur à l'encontre de la pression du res- sort 26; par suite, le support d'électrodes n'est déplaçable que vers l'extérieur. Ce montage a pour but que les électrodes ne soient pas soulevées des pièces à souder par les forces électrodynamiques du courant, mais y soient au contraire ser- rées plus fermement. Par ce moyen on empêche que les électro- des se recouvrent rapidement d'alliage.
L'électrode fixe 9 sert de support pour la pièce à souder, de sorte que celle-ci demeure fixe, et seules les trois autres électrodes se déplacent. Suivant l'invention, on
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ne donne aux électrodes qu'une course de quelques millimètres afin de gagner du temps et d'empêcher que les électrodes frappent la pièce à souder. Le frappement des électrodes pro- duit des empreintes dans les métaux délicats. Suivant l'in- vention, on réalise la faible course des électrodes grâce au montage à pivot de la tête de la pince. De cette façon, malgré la faible course des électrodes, toute pièce à souder peut aisément trouver place entre les électrodes. Les trans- formateurs sont refroidis par l'air. Par ce moyen on empêche la condensation d'eau sur les transformateurs, sensibles à l'humidité.
Le bâti de la pince est utilisé comme conduit pour l'air, de sorte qu'un seul ventilateur peut servir à refroi- dir les deux transformateurs.
REVENDICATIONS S
1.- Pince électrique à souder par points par résis- tance, comportant des transformateurs de soudage par points doubles montés dans les deux têtes de la pince, caractérisée en ce que dans chaque bras de la pince sont montés deux sup- ports d'électrode de soudage, ou électrodes de soudage, in- clinés vers l'intérieur et cédant aux efforts dirigés vers l'extérieur, un des supports d'électrode étant monté fixe dans le bras inférieur et les autres électrodes de la pince étant poussées en avant de préférence à l'aide d'air compri- mé, et le bras supérieur comporte une tête montée à pivot et bloquable.