BE438152A - - Google Patents

Description

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  Fabrication d'enroulements électriques isolés. 



   Dans de nombreux appareils électriques, il est nécessaire d'utiliser des enroulements de fil, tels que des bobines, traités de manière à former un ensemblemécaniquement rigide et, en outre, à accroître leur stabilité à l'humidité et leur résistance aux agents chimiques. Ce traitement s'opère d'habitude par immersion de la bobine dans des isolants fondus ou dissous, tels que des matières cireuses ou bitumineuses ou des vernis à base d'huile ou de résine artificielle. 



   On a déjà proposé de faire passer le fil à travers un bain d'adhésif au cours de l'enroulement, mais tous ces pro-   cédés   présentent l'inconvénient de nécessiter un temps très 

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 long ainsi qu'une installation assez coûteuse. Cette immersion a en outre pour inconvénient qu'il est souvent très dif-   ficile,   sinon impossible, d'amener l'isolant à pénétrer à fond dans des enroulements compacts ou dans des enroulements logés dans des rainures. Si les enroulements sont en fil mince, par exemple de diamètre inférieur à 0,5 mm, et si des couches de papier ou d'autre matière sont interposées entre les couches de spires, ladite pénétration de l'isolant ne peut être mise en oeuvre que très difficilement. 



   La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvénients et elle consiste en un procédé permettant d'é-   tablir   des faisceaux ou enroulements de fil électrique rigides, par exemple des bobines. Selon ce procédé, le fil, qui a été de préférence enveloppé préalablement d'une couche iso-   lante,   est recouvert d'un adhésif qui est solide à la tempé= ra.ture ambiante, mais devient gluant par chauffage, adhésif qui est de préférence isolant et qui est, en outre,   suscepti-   ble, sous l'action du chauffage et du refroidissement subséquent nécessaires à la formation d'une masse'rigide de fil, d'assembler les parties de fil d'une manière rigide en permanence, puis le fil est réuni en faisceaux ou enroulements, pour être ensuite soumisau chauffage. 



   Afin de permettre de bien comprendre l'invention, il y a lieu de remarquer qu'on entend par l'expression   "assem-   bler d'une manière rigide en permanence" que l'adhésif reste solide même à la, température de fonctionnement du faisceau ou enroulement de fil. La couche isolante qui existe, de préférence, au-dessous de la, couche adhésive doit évidemment être réalisée en une matière ne se ramollissant pas au cours du chauffage par lequel l'adhésif est rendu gluant. 



   On peut se servir tant de matières dites thermoplastiques que de matières susceptibles de durcir et qui, sous 

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 l'action de la chaleur, passent, après le ramollissement, à une condition finale solide. Dans des buts analogues, on a déjà proposé l'utiLisation d'éthers-sels de cellulose, tel que l'acétate de cellulose, mais, pour une application ef- ficace et avantageuse de l'invention, on utilise des matières ayant une plasticité à chaud sensiblement plus grande, ainsi qu'il ressort des exemples ci-après.

   Les matières à utiliser peuvent êtrcappliquées par guipage ou tressage pour former une bande, un film ou un fil, par vernissage au moyen soit d'une solution de la matière, soit de la matière elle-même à l'état fondu, ou encore par projection au pistolet, par cylindrage de la matière ou d'une autre manière utilisant la matière à l'état plastique. 



   Comme on l'a déjà remarqué ci-dessus, il convient que la couche adhésive qui se ramollit et devient gluante par la chaleur, soit appliquée sur une couche isolante (telle que., par'exemple, une enveloppe en textile ou une couche de laque- émail), parce qu'on évite ainsi complètement tout contact élec- trique ou isolement insuffisant susceptible de se produire, le cas échéant, par suite du ramollissement de la couche adhési- ve. 



   Si le fil est muni d'une couche fibreuse organique, par exemple d'une enveloppe en textile, il y a intérêt, au point de vue de l'économie de matière à appliquer la matière adhésive autant que possible sur la surface de la couche de textile et le moins possible à 1''intérieur de cette couche. 



  Les enroulements produits par le procédé objet de l'invention. offrent cet avantage que, lorsqu'ils sont soumis à l'humidité, par exemple à une humidité relative de 94%,ils ont une ré- sistance d'isolement sensiblement supérieure à' celle des bo- binages à isolement en textile imprégnés de vernis à l'huile au moyen d'une installation à vide, puis séchés à chaud. 



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   EXEMPLES:  
1. Un fil de cuivre émaillé du genre utilisé en général pour le bobinage de transformateurs et de dynamos est passé à travers une solution contenant, par exemple, 160 g. de cellulose benzylique et 20 cm3 de phosphate tricrésylique sur un mélange de   500   cm3 de benzène et de 125 cm3 d'alcool éthylique. On peut doser ce vernis en faisant passer le fil qui a quitté la solution à travers une filière du diamètre voulu. Le fil est ensuite séché à l'air. 



   2. Un fil de cuivre à double guipage de coton est passé à travers une solution de 400 g. de caoutchouc chloré et de 160 cm3 de phosphate tricrésylique dissous, dans un mélange de 1000 cm3 d'acétone et de 100 cm de benzène, puis, comme dans l'exemple 1, le fil est passé à travers une filière du diamètre voulu et séché à l'air. La, matièrethermo-plastique obtenue selon cet exemple offre l'avantage additionnel de conferer à la bobine enroulée un certain degré d'ininflammabilité. 



   3. Un fil de cuivre guipé d'une seule couche de coton est guipé en sens contraire d'un film formé par exemple au moyen d'un mélange de 8 g. de benzyl-cellulose et de 1   cm   d'un plastifiant, tel que le phosphate tricrésylique. 



   4. Un conducteur électrique émaillé est guipé d'un film d'un dérive de caoutchouc du genre vendu dans le commerce sous le nom de   "pliofilm".   



   Au moyen du fil obtenu selon les exemples décrits, on enroule de la manière habituelle des bobines qui sont ensuite traitées par chauffage pendant peu de temps à environ   150 C.   de manière à former un ensemble rigide. 



   L'invention présente un intérêt particulier pour les appareils électriques tels que les transformateurs les bobines d'aimant, les armatures, etc.

Claims (1)

1. RESUME.

   ------------ Cette invention concerne: 1 Un procédé de fabrication de faisceau ou d'enrou- lements rigides de fil électrique, par . exemple de bobines, con- sistant à revêtir le fil d'un adhésif qui est solide à la température ambiante, mais devient gluant par chauffage, adhésif qui est de préférence isolant et qui est, en outre, suscepti- ble, sous l'action du chauffage et du refroidissement subsé- quent nécessaires à la formation d'une masse de fil rigide, d'assembler les parties de fil d'une manière rigide en perma- nence, puis à le réunir en faisceaux ou enroulements pour le soumettre ensuite au chauffage, ce procédé pouvant présenter en outre les particularités suivantes prises séparément ou selon les diverses combinaisons possibles.

   a) Le fil est muni, au-dessous de la couche d'adhé- sif, d'une couche isolante qui ne se ramollit pas au cours du chauffage; b) le fil est muni, au-dessous de la couche d'adhé- sif, d'une enveloppe isolante en textile; c) la couche d'adhésif est amenée à la forme d'une bande, .d'un film ou d'un fil par enroulement d'une matière therma,-plastique sur le fil.

   2 A titre de produits industriels nouveaux, des faisceaux ou des enroulements de fil isolés obtenus par le procédé spécifié sous 1 et leur application dans l'industrie.