BE437399A - - Google Patents

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BE437399A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22CALLOYS
    • C22C9/00Alloys based on copper

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Manufacture And Refinement Of Metals (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 
 EMI1.1 
 



  IIl'erfee1r'wenaemeate aU procédas pour la production d'alpages de bore à. base de ouiwe ot à. t alli....g6s de b .,. , itsgèB87 à. oonducti- bili%à thermique élevée" 
 EMI1.2 
 La présente i.nventi.on est relative à la pro- cltalitages de bore à base de cuivre et, plus particultèrementy à des Procédés pour la réduction du 
 EMI1.3 
 bore à partir de ses composée dans des conditions per- 
 EMI1.4 
 mettant au bore de a'allier avec le cuivrerlueieu re tentatives ont été faites pour intrAdu.re des quan%1%és notables de bore dans des alliages de euivre, mais jusqu'1.ci aucune d'elles n'a donné de résultats 'sat1.sfatsants du Point de vue industriel., On peut produire le bore par plusieurs proc4d.és avec un oo-tit, actuellement, atenviron 29000 PrO par kiiograzmo.

   Une telle matière est toujours plus ou moins souillée par des oxydes, des carbures,. des borure8 

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 et des métaux et elle ne peut être alliée au cuivre, si l'on y parvient, qu'avec de grandes difficultés. En fait, on a proposé plusieurs procédés pour désoxyder le cuivre dans l'hypothèse   où.   le bore ne   s'allie   pas au cuivre. Le point de fusion du bore est environ   23000   C. 



  Les limites de températures habituelles adoptées dans la pratique de l'alliage de cuivre est de   10000   C à 1350  C. environ. La littérature et l'expérience anté- rieures ne révèlent aucun procédé permettant d'allier le bore au cuivre par fusion. Les impuretés contenues dans le bore forment en apparence un enduit à la surface, empêchant ainsi le cuivre en fusion de venir en contact avec le bore, ce qui fait qu'il ne se dissout du'avec de grandes difficultés. 



   On peut se procurer dans le commerce des allia- ges de bore et de fer, de bore et de manganèse, de bore et de nickel. Ces alliages ne se dissolvent, également, dans le cuivre en fusion qu'avec de grandes difficultés en raison de leur point de fusion élevé et de la présence d'impuretés, de carbures en particulier. 



  De plus, ces alliages ne conviennent pas comme moyen d'introduction du bore, dans les alliages de cuivre,, parce qu'ils   introduisent   des quantités fixes de fer, de manganèse ou de nickel, s'ils arrivent à se dissoudre. 



  Dans la désoxydation du cuivre par le boture de calcium, la réaction est une réduction de l'oxyde cuivreux, tan- dis que le borure de calcium est oxydé, mais aucune quan- tité de bore n'est mise en liberté pour s'allier avec le cuivre. 



   Conformément a l'invention, on réalise un pro- cédé pour la production   d'alliage   de bore à base de cuivre, procédé   consistant   à chauffer un alliage, qui comprend un agent réducteur et du cuivre, au contact 

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 d'un composé renfermant du bore et de l'oxygène à une temè pérature suffisante pour que le compose de bore soit ré- duit et pour que le bore   s'allie   avec le cuivre.

   ()on- formément   à   une autre caractéristique de l'invention,, on réalise un procédé de production d'un. alliage de bore à base de cuivre à conductibilité   thermtque   élevée et exempt d'oxygène, procédé qui consiste à fondre le cuivre ou un alliage de cuivre sous une scorie contenant des composés de bore et d'oxygène et à ajouter au bain un alliage magnédium-cuivre. 



   Dans la mise en oeuvre de l'invention, conformé- ment à   ='mode   de réalisation, un alliage magnésium- cuivre et un composé contenant du bore sont chauffés à température élevée en contact intime l'un avec l'autre. 



  Dans ces conditions, le bore est mis en liberté à l'état naissant et il s'allie immédiatement avec le cuivre, tan- dis que le magnésium passe dans la scorie* 
La composition de l'alliage magnésium-cuivre utilisé sera déterminée par la quantité de bore que l'on désire dans le produit final. La teneur en bore de l'al- liage final est sensiblement un cinquième de la teneur en magnésium de l'alliage magnésium-cuivre primitif. 



  L'utilisation.de proportions quelconques de magnésium et de cuivre dans l'alliage originel, proportions donnant une teneur désirée quelconque en bore dans le produit fi- nal rentre dans le cadre de l'invention. Les autres mé- taux alcalino-terreux, calcium, strontium et baryum ou les métaux alcalins, par exemple le lithium, le sodium et le potassium, peuvent être substitués à tout ou par- tie du magnésium si les conditions d'ordre économique le permettent. Un alliage donnant de bons résultats a la composition suivante : 

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 cuivre ............... 84 pour cent magnésium ............... 8 pour cent lithium ............... 4 pour cent calcium ............... 4 pour cent 
A l'heure actuelle, on préfère utiliser princi- palement du magnésium, parce qu'il est le moins coûteux. 



   Un autre cas   où.   des éléments additionnels peuvent être présents est celui   où.   l'on désire produire un alliage à base de cuivre contenant d'autres éléments, en dehors du cuivre et du bore. A cet effet, la demanderesse peut ajouter un ou plusieurs des éléments suivants :  gluci-   nium, aluminium, silicium, phosphore, soufre, titane, vanadium, chrome, manganèse, fer, cobalt, nickels, zinc arsenic, sélénium, zirconium, molybdène, argent, cadmium, indium, étain, tellure, tungstène, palladium, tantale, platine, or ou plomb. 



   La division de l'alliage magnésium-cuivre à un degré de finesse désiré quelconque rentre dans le cadre de l'invention. 



   Les composés convenant le mieux pour l'utilisa- tien dans le procédé objet de l'invention contiennent de l'oxygène en plus du bore. Parmi ces composés figurent l'anhydride borique, l'acide borique, les borates et les perborates métalliques. L'acide borique, l'anhydride borique et le borax sont ceux qu'il est le plus   facile   de se procurer à l'heure actuelle. On peut utiliser di- rectement, si on le désire, les minerais boratés dont certains des plus communs sont : la boracite, le borax, la bechilite, la   colemanite,   la   pandermite,   la sassolite et l'ulexite et les minerais   silicates   contenant du bore comme la tourmaline, la datolite, la   danburite   et l'axi- nite.

   S'il y a de grandes quantités d'halogénures asso- 

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 oiées avec les minerais, comme le chlorure, le bromure,   ltiodure   et le fluorure de bore sont volatils, ces corps   entraînent   une certaine quantité de bore pendant la mise en oeuvre du   procède.   L'anhydride borique fondu est le composé le plus   satisfaisant   à divers pointe de vue, mais il n'est pas toujours le plus économique. 



   L'anhydride borique que   l'on   utilise est le produit du commerce fondu et broyé. On peut utiliser également de 1''acide borique, mais le bouillonnement dû à la mise en liberté de l'eau   combinée   qu'il contient rend nécessaire l'utilisation d'un récipient beaucoup plus grand pour la réduction. Il en est de même des borates et des minerais. On mélange parfois le borax et les autres sels pour obtenir certaines valeurs de densité, de viscosité et de point de fusion pour la scorie,, mais on doit éviter en général les chlorures, les bromures et lês fluorures. 



   Il existe plusieurs procédés pour mettre l'alliage magnésium-cuivre en contact intime avec le com- posé de bore. Par exemple, on peut fondre séparément l'alliage magnésium-cuivre et le composé de bore, puis les verser l'un dans   l'autre.   On peut aussi faire fon- dre soit le composé de bore, soit l'alliage magnésium- cuivre et ajouter l'autre sous la forme solide.   Mais   il est préférable de pulvériser l'alliage magnésium-cuivre, de le mélanger avec le composé de bore pulvérisé et de chauffer ce mélange. 



     L'action   réductrice du magnésium sur les compo- sés du bore commence à une température   voisine   de 600  et se produit à une température quelconque supérieure à 6000 environ et allant jusqu'à   15000   C. et même jusqu'à. une température plus élevée. La meilleure température est déterminée par le point de fusion et par la viscosité du métal et de la scorie, par le point d'ébullition du 

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 magnésium ou autre'métal équivalent ment-tonne plus haut et par les limitations Imposées par les propriétés des matières réfractaires ainsi que par la formation nuisible de borures aux températures plus élevées.

   Par exemple, pour un alliage de   20 %   de magnésium et de 80 % de cui- vre et pour de l'anhydride borique pur, une température comprise entre 1200  et   1350    C. est la meilleure tempé- rature pour la réaction. 



   Le temps nécessaire pour que la réaction soit achevée semble être relativement court, maïs, comme il est affecté par de très nombreuses variables, il ne peut pas être prévu exactement pour une série donnée quelcon- que de conditions. Par suite, quelques essais sont né-   cessaires   pour déterminer le temps requis pour un cas particulier quelconque. Dans une série d'expériences, on a obtenu de bons résultats en maintenant le   four à   1300  C, pendant quinze minutes. 



   Lors de la préparation de la charge, on a constaté que le rapport de l'anhydride borique au magné- sium peut être d'environ six à un en poids. Ainsi, pour chaque kilogramme d'alliage formé de 30 parties de ma- gnéstum et de 70 parties de cuivre en poids. il faudra environ 1,8 kg d'anhydride borique. Avec ces   propor-   tions, le magnésium est utilisé en totalité sans laisser un excès important d'anhydride borique non attaqué. 



  Lorsqu'on ajoute d'autres métaux à l'alliage cuivre-ma-   gnésium,   ou lorsqu'on utilise d'autres composés du bore, comme on l'a indiqué ci-dessus, les proportions doivent naturellement être différentes. L'invention n'est limitée à aucun rapport particulier du magnésium au composé de bore. 



   On ne sait pas exactement ce qui se produit, 

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 mais il Semble que, à mesure que la réaction se développe, l'anhydride borique est réduit en bore par les vapeurs de magnésium se dégageant de   1'alliage   magnésium-cuivre en fusion. C'est, apparemment, la réduction du bore   à   l'tat naissant au contact du cuivre qui rend possible la mise en oeuvre du procédé.

   La température de   l'anhy-   dride borique liquide est supérieure à la température à laquelle le magnésium possède une tension de vapeur ap- préciable;   il   s'ensuit ce résultat probable que le   déga-   gement constant de vapeurs de magnésium agite l'inté- rieur des gouttelettes, en rendant ainsi possibles la réduction et la formation de   l'alliage.   L'oxyde de ma-   gnésium   produit se   combine   aveo l'excès d'anhydride bori- que pour former du borate de magnésium, composé qui s'é- coule à la température à laquelle on opère. Conformé- ment à la loi des masses,, le rassemblement et la retenue des produits, la réaction   à   la surface du métal doit être empêchée pour que la réaction soit complète.

   Dans le procédé actuel, on élimine   l'oxyde   de magnésium par com- binaison chimique, le bore étant absorbé par alliage et diffusion dans le cuivre ou alliage de cuivre. Il est essentiel également que la scorie reste fluide jus- qu'à achèvement de la   réduction,,   
Vers la fin de la réaction, l'alliage bore-cuivre tend à se rassembler au fond du creuset ou du four, la scorie flottant au-dessus de lui.

   Le rassemblement du métal en une masse unique est accéléré si   l'on   élève la température vers la fin de la réaction, On peut alors verser le métal et la scorie dans un récipient ou moule convenable;on peut aussi les extraire conjointe- ment ou séparément du four au moyen de déversoirs ou de goulottes ou d'autres dispositifs appropriés;

   on peut aussi les laisser se solidifier dans le creuset ou dans le   four,,   

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Si l'Qn désire conserver l'alliage bore-cuivre sous la forme de gouttelettes ou de grenaille pour la commodité de l'addition   à , d'autres   métaux et alliages, on peut rendre plus épaisse la scorie par addition de sels ou de matières inertes appropriées et par le main- tien de la température   à   une valeur aussi basse que cela est possible pratiquement, de manière que les gouttelet- tes de métal restent dispersées. On peut alors laisser se   solidifier   la masse de scorie et de métal dans le four ou dans le creuset; on peut aussi la verser dans un récipient convenable et la briser ultérieurement. 



   Il est parfois commode de couler la masse de scorie et de métal dans l'eau. On sépare la grenaille de bore-cuivre par broyage de la scorie, on la traite par l'acide sul-   furique   ou l'acide chlorhydrique et on entraîne la scorie   décomposée   par lavage et par décantation. L'acide sul- furique ou l'acide chlorhydrique   n'attaque   pas l'alliage cuivre-bore si des substances oxydantes- ne sont pas présentes. 



   Des traitements simples de la scorie permet- tent la récupération de l'acide borique, du borax et d'autres composés utiles. Par exemple, si l'on traite la scorie broyée et moulue par de l'acide sulfurique ou de l'acide chlorhydrique, si   l'on   concentre la liqueur par évaporation et si on la refroidit, la plus grande partie de l'acide borique peut être séparée par filtration. Le filtrat de l'acide borique peut également être rendu alcalin par addition de soude caus- tique, grâce à quoi le magnésium se précipite sous forme d'hydroxyde.

   La petite quantité d'acide borique non précipitée par le traitement à l'acide est transformée en borax par le traitement à   l'alcali;   par suite, lors- 

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 que   1'hydroxyde   de magnésium a été séparé par filtration, il   reste   une   solution   de sulfate de sodium ou de chlorure de sodium et de borax. Ces composés peuvent être récupé- rés dans le filtrat par cristallisation fractionnée. 



     'Un   procédé pour la production de bore par chauf- fage d'anhydride borique et de la limaille de magnésium. est bien connu. Dans ce procédé, la réaction a lieu avec une violence presque, explosive. Le produit est une masse fondue de bore, de borure de magnésium, de borate de magnésium et d'anhydride borique non attaqué. Le bore, qui peut être finalement séparé de cette masse, par une longue série de traitement? chimiques, se trouve   sous-   la forme   d'une   poudre fine souillée d'impuretés.

   Gomme on l'a indiqué précédemment, il est difficile, sinon impossible, d'obtentr l'alliage de cette forme de bore avec le cuivre* 
Dans le procédé objet de la présente invention, la réaction a lieu de manière tranquille et à une vites- se que l'on peut régler à volonté par variation de la quantité de chaleur applique extérieurement. Le procédé prévoit la séparation de l'alliage bore-cuivre d'avec la scorie soit sous forme de lingots, soit sous forme de fragments ou de granules, sans traitement chimique   impor-   tant. Le produit obtenu par le procédé est, par son ob-   tention   même, allié avec le cuivre; il peut être laminé ou forgé sans nouvelle fusion; on peut aussi le   fondre   avec d'autres métaux et alliages en toutes proportions désirées. 



   On a également utilisé l'aluminium pour produire du bore par chauffage de limaille ou de tournures en con- tact avec de l'anhydride borique. Ceci présente les mêmes   inconvénients   que la réduction par le magnésium pur. 



   Dans le procédé objet de l'invention, sil l'on 

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 désire une certaine teneur en aluminium dans le produit final, on peut utiliser un alliage aluminium-cuivre, à la place de l'alliage magnésium-cuivre. Mais si l'on désire un alliage   binaire   bore-cuivre exempt d'alumi-   nium,   il est préférable de ne pas utiliser l'alliage   aluminium-cuivre   comme agent réducteur parce que la tem- pérature de 1400  0 à 1900  C, hécessaire pour l'élimina- tion totale de l'aluminium du produit final, est plus élevée qu'avec les métaux alcalins et alcalino-cerreux. 



   On a découvert que le glucinium, qui est sem- blable   à   l'aluminium pour ce qui est de ses propriétés chimiques, réduit aussi le bore de ses composés, soit seul, soit en alliage avec le cuivre. La température né-   cessaire   pour achever la réaction du procédé n'est pas aussi élevée avec le glucinium qu'avec l'aluminium, mais le coût élevé actuel du glucinium limite son utili- sation à la production d'alliages formés de glucinium, de bore et de cuivre. Les expériences ont montré que le silicium allié au cuivre a une action réductrice sur les composés du bore, mais il n'y a pas d'avantages, par rapport aux métaux alcalins et   aloalino-terreux,   sauf pour la production d'alliages dans lesquels on désire une certaine quantité de silicium. 



   L'analyse chimique, ainsi que   l'examen   au spec-   trosoope   et au microscope, ont démontré que l'alliage produit par ce procédé est un alliage de bore-cuivre. A titre d'exemple, votai l'analyse de l'alliage   obtenu:   dans une expérience   n    746 : 
Cuivre 94,96 pour cent 
Fer 0,20 pour cent 
Silicium 0,37 Pour cent 
Bore 4,27 pour cent 
Magnésium   0,12   pour cent 
Par suite, le procédé décrit plus haut permet 

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 d'obtenir un produit utile, l'alliage bore-cuivre, et d'autres alliages à base de ouivre contenant du bore, alliages qui n'avaient pas été produits   jusqu'ici   d'une manière industrielle.

   Les difficultés de préparation des' alliages bore-cuivre ont été si grandes   jusqu'ici   qu'il semble qu'il n'a même pas été possible de déter- miner leur diagramme   d'équilibre   thermique. Avec le métal que l'on peut se procurer au moyen du procédé, il sera possible, non seulement d'étudier les   équili-   bres, mais aussi de déterminer toutes les autres pro- priétés de ces alliages. 



   Le procédé objet de l'invention dépend d'une série particulière et heureuse de   circonstances   qui ont été découvertes comme on l'a décrit plus haut. 



   Une application importante du procédé qui a déjà. été trouvée est la fabrication de cuivre désoxydé à haute conductibilité. Dans la désoxydation du cuivre par addition, à ce corps, de métaux qui se combinent avec l'oxygène,   il;est   de pratique courante, et il est jugé nécessaire, de laisser un petit résidu de   1 agent   désoxydant dans l'alliage pour l'obtention et le main- tien d'une désoxydation complète. Si un tel excès n'est pas utilisé, une nouvelle quantité d'oxygène est emprunt tée à l'air pendant que l'on verse le cuivre dans des moules. 



   Etant donné que la prise d'oxygène dans l'air varie considérablement avec la vitesse de coulée, là dimension du courant, la température et la vitesse de l'air et plusieurs autres facteurs, il est nécessaire d'utiliser un excès de désoxydant afin que l'on ait la certitude que le fil, la barre, la plaque, la billette,,, eto.. finalement extrait du moule est complètement déso- xydé. Ainsi que cela est bien connu cet excès de déso- 

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 xydant (phosphore, silicium, manganèse ou glucinium habituellement) réduit la conductibilité du cuivre dans une mesure notable, même s'il ne s'agit que de traces. 



  On a constaté que le bore est un bon agent de désoxyda- tion et qu'il ne réduit pas la conductibilité du cuivre aussi fortement que le phosphore, le silicium, le manganèse et le glucinium. Le tableau suivant montre les propriétés du cuivre désoxydé par le bore produit par le présent procédé. 



   Propriétés du fil de cuivre désoxydé au bore et recuit 
 EMI12.1 
 
<tb> Bore <SEP> % <SEP> Charge <SEP> de <SEP> Allongement <SEP> % <SEP> Conductibilité <SEP> Pliages <SEP> atrouve <SEP> rupture <SEP> sur <SEP> 50 <SEP> mm. <SEP> % <SEP> près <SEP> recuit
<tb> à <SEP> kg/mm2 <SEP> I.A.O.S. <SEP> de <SEP> 30 <SEP> min.
<tb> l'analyse <SEP> dans <SEP> l'hydro
<tb> ogêne <SEP> à <SEP> 850  <SEP> C
<tb> 
<tb> 0,000 <SEP> 24,8 <SEP> 51,0 <SEP> 100,69 <SEP> 1
<tb> 0,011 <SEP> 24, <SEP> 9 <SEP> 49,5 <SEP> 100,32 <SEP> 11
<tb> 0,022 <SEP> 25,6 <SEP> 48,5 <SEP> 97,85 <SEP> 12
<tb> 0,055 <SEP> 25,3 <SEP> 45,0 <SEP> 95,99 <SEP> 11
<tb> 0,113 <SEP> 26,2 <SEP> 46,5 <SEP> 92,32 <SEP> 13
<tb> 
 
Dans le tableau précité, la colonne intitulée "Pliages   après   recuit de 30 min. dans l'hydrogène à 8500 C" indique le nombre de pliages de 180  sur un rayon de 8 mm.

   que l'on peut exécuter sans rupture sur les fils de 3,25 mm. de diamètre qui ont été soumis à une atmos- phère d'hydrogène pur pendant une demi heure à 8500 C. 



  C'est un fait bien connu que le ouivre qui contient de l'oxygène est rendu cassant par recuit dans le'hydrogène. 



  Par suite, le grand nombre de pliages obtenu dans cet   essai   sur tous les échantillons avec additions de bore, compara à l'échantillon sans addition de bore, prouve que le bore a désoxydé le cuivre. Dans les spécifi- cations courantes des matières, dix pliages sont néces- saires dans cet essai pour que le cuivre soit considéré comme étant désoxydé. Or, le nombre   minimum   de pliages réalisé au cours des essais sur le cuivre désoxydé au bore a été de onze. 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 



   Les moyens généraux caractéristiques de l'in vention peuvent être appliqués à la désoxydation du cuivre par le bore de diverses manières. Par exemple, on peut allier d'abord le cuivre à une très petite quan-   tité   de magnésium, puis le traiter par l'anhydride borique avec une agitation appropriée. Un autre mode de mise en oeuvre du procédé consiste   à   mélanger un alliage pulvérisé magnésium-cuivre et de l'anhydride borique par exemple et à les agiter dans du cuivre en fusion. On peut   aussi   fondre du cuivre ou un alliage de cuivre sous une scorie contenant des composés- de boire et d'oxygène et ajouter un alliage magnésium-cuivre au bain.

   L'utilisa- tion d'un appareil ou d'un procédé quelconque produisant du bore nantissant, par réduction de l'anhydride borique' ou de composés oxygénés du bore et d'autres éléments, conformément au procédé, en contact avec un cuivre en fusion, rentre dans le cadre de la présente invention. 



  Toutefo.is, à l'heure actuelle, on préfère, pour produire un cuivre désoxydé au bore, préparer tout d'abord un alliage bore-cuivre approprié contenant, par exemple,   5 %   de bore et en ajouter une quantité suffisante au cuivre en fusion pour le désoxyder et pour le protéger de l'o- xydation pendant la coulée. 



   Le procédé faisant   l'objet   de l'invention, pour la préparation de cuivre désoxydé se distingue des autres procédés pour l'obtention du même résultat et qui compor- tent l'utilisation de bore, par le fait que   l'on   utilisée du bore métallique contenu dans un alliage de cuivre au lieu d'utiliser un borure comme le borure' de calcium ou un oxyde non saturé tel que le sous-oxyde de bore.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS L. Un procédé pour la production d'alliages de bore à base de cuivre caractérise par le fait que l'on chauffe un alliage comprenant un agent réducteur et du cui- vre, au contact d'un composé renfermant du bore et de l'o- zygène, à une température suffisante pour que le composé du bore soit réduit et pour que le bore s'allie au cuivrer 2. Le procédé tel que revendiqua sous 1) carac- %'risé par le fait que l'alliage est un alliage à base de cuivre comprenant du cuivre et un métal du groupe des mé- taux alcalino-terreux et alcalins.
    3. Le procédé tel que revendiqué sous 1) caracté- irisé par le fait que l'on chauffe un alliage de cuivre con- tenant du magnésium en contact intime avec un composé com- prenant du bore et de l'oxygène à une température suffisante pour la mise en liberté de bore à l'état naissant au con- tact du cuivre.
    4, Procédé tel que revendiqua sous 1) ou 3), ca- ractérisé par le fait que l'alliage est un alliage magné- sium-cuivre et que le composé du bore est l'anhydride bo- rique.
    5. Procédé tel que revendiqué sous 4) caractéri- sé par le fait que la quantité d'anhydride borique est égale, en poids, à environ six fois celle du magnésium dans l'al- liage de cuivre.
    6. Procédé tel que revendiqué sous 1) caractéri- sé par le fait qu'on met du borate de calcium en contact intime avec l'alliage magnéaium-cuivre à une température suffisamment élevée pour produire la fusion du borate et de l'alliage de cuivre.
    7. Procédé tel que revendiqué sous 1) ou 6), ca- ractérisé par le fait que l'on met du borax en contact intime avec un alliage à base de cuivre comprenant du cuivre <Desc/Clms Page number 15> EMI15.1 et du magndtîvj4 à une température suffiaacment élevée pour produire la fusion du borax et de l'alliage de cuivre 8. 1>zocddd de produetten dun alliage de bore à base de MiiTpe exempt d'oxygène et à enctuc.b,l.t thermique EMI15.2 élevée caractérisé par le fait que l'on fond le enivre, on EMI15.3 un alliage de ouivre, soue une scorie contenant des aompos4s EMI15.4 de bore et d'oxygène et que l'on ajoute au bain un alliage EMI15.5 magneaium'"euivre.
    Messieurs, Nous rérérant au brevet belge ci-dessus, déposé le 16 décembre 1939 nous nous permettons de vous signaler une erreur matérielle qui se présente aans le texte déposé à son appui et bien comme suit: le mot "thermique" figurant dans le titre de l'invention, la page 3, ligne 6 et à la page 15 ligne 2 de la revendication 8, doit être remplacé par "électrique" soit qu'on lit : a conductibilité électrique élevée.......
    Etant donné qu'il n'y a pas moyen de faire cette correction dans le texte déposé,nous VOUS serions très obligés,Messieurs,si vous vouliez bien raire joindre la présente lettre au dossier de la demande pour va.loir éventuellement comme de droit.
    L'Administration est autorisée à délivrer copie de la lettre rectificative en même temps que toute autre copie du brevet correspondant, en vertu de la lettre ministérielle au 15 mai 1935 No.4052/5899.
    ITous vous remettons eu mène temps une copie timbrée (le la lettre rectificative et vous prions de bien vouloir nous retourner celle- ci dûment certifiée conforme pour qu'elle puisse servir à notre client comme pièce justificative dans cette affaire. EMI16.1
    En vous remerciant,nous vous pré2anton8,Ie::J8ieurs,1'assurance de notre haute considération.
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