BE381187A - - Google Patents

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BE381187A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21CPROCESSING OF PIG-IRON, e.g. REFINING, MANUFACTURE OF WROUGHT-IRON OR STEEL; TREATMENT IN MOLTEN STATE OF FERROUS ALLOYS
    • C21C1/00Refining of pig-iron; Cast iron

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Manufacture And Refinement Of Metals (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 
 EMI1.1 
 



  : Agents de purification et d'affinage pour produits 
 EMI1.2 
 métalliques fonduso 
 EMI1.3 
 La pr,3erite invention est relative à des agents 
 EMI1.4 
 pour purifier et affiner les métaux et les alliages 
 EMI1.5 
 fondus4 Grâce à ces agoîte on obtient une amëlJ.oratic'u 
 EMI1.6 
 considérable des propriétés physiques et chimiques des 
 EMI1.7 
 piôoes coulées et de'3 produibs finis. 

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   Pour la purification et 1-*affinage des métaux et des alliages .on a déjà fait de nombreuses   prop@ositions   et l'on a mis en oeuvre les   procédés   les plus diverso Par exemple il est connu d'utiliser à cet effet le manganèse, le silicium, le zinc, le magnésium, les composes du phosphore, par exemple le cupropphosphore, les phosphures, ou encore le lithium métallique, le calcium métallique, Avec des substances comme le manganèse, le silidum, le cupro-phosphore etc... on a fait des essais relativement satisfaisants au point de vue industriel et économique, si bien que les   pro   cédée basés sur l'emploi de ces substances présentent une importance considérable.

   Mais on o'est efforcé   d éliminer     certains   inconvénients et d'obtenir de mailleurs résultats) c'estpourquoion a recouru,   spécialement   pour les essais de ce genre, à des caps tels que le lithium métallique et le calcium métallique. 



  Les résultats de ces   essais   permettaient, pour autant qu'ils n'ont pas été effectués pratiquement, de   s'attena     dre à   une amélioration des méthodes conues; pourtant l'on n'est pas arrivé à une utilisation industrielle avec des résultats remarquables; en particulier on a   constaté   que, l'emploi de ces substances est lié à l'apparition-de phénomènes accessoires indésirables, comme la présence de nouvelles, impuretés, une certaine perte de la   dénoté   nécessaire de la matière coulée et.. 



  Avant tout le prix relativement élevé du métal pur a opposé des difficultés notables à un large emploi du lithium et pu calcium. 



   Or l'inventeur a constaté, d'une manière assez sur- prenante, que l'on arrive à des résultats absolument nouveaux en ce qui concerne la possibilité   dutiliser   

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 le lithium lorsqu'on emploie ce lithium réuni à une ou plusieurs substances additionnelles qui sont   propre,   fixer le lithium actif de telle façon que sa tension de vapeur aux hautes températures soit notablement diminuée. On  'est aperçu en effet que le lithium, réuni à une ou plusieurs substances additionnelles, comme les métaux du groupe alcalin, y compris l'hydro- gène, ou du groupe alcaline terreux, ou du groupe des terres rares, ou encore la silicium employé, le cas échéant à la place de ces métaux ou à côté d'eux, convient d'une façon remarquable à la purification et à l'affinage des métaux ou des alliages fondus.

   On obtient ainsi des résultats qui dépassent notablement ceux auxquels on'est arrivé jusqu'ici avec les agents de purification ou d'affinage connus. En particulier on a constaté que, si on emploie les alliages ou les combinaisons de lithium indiquées   ci,.dessus,   les   phénomènes   que l'on observait en utilisant les métaux seuls, par exemple le lithium seul ou le calcium seul, peuvent être entièrement supprimé. dù   mona   pratiquement. 



  Ce progrés industriel important est encore renforcé par le fait que le nouveau   prooédé,   en ce qui concer- ne son économie, n'est aucunement inférieur aux pro- céda de traitement que l'on a cités pour l'affinage et la purification des métaux. 11 n'est pas nécessaire, en effet, de modifier lesméthodes existantes, et les quantités des agents nécessaires au traitement conformé.. ment à la présente invention, ne dépassent pas Celles que l'on peut admettre économiquement. 



   Etant donné que les additions que l'on emploient conformément à la présente invention, et qui servent à 

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 fixer le lithium,ont pour effet de réduire notablement sa tension de vapeur, aux hautes températures,, la perte par vaporisation est recuite au minimum, et on lève ainsi des objections   sérieuses   que l'on faisait   jusqu$ici   à l'emploi du lithium. des objections pro. venaient de ce que, lorsqu'on employai-t le métal pur, il était   pour   ainsi dire impossible d'éviter les pertes par vaporisation.

   Le mode de   fixati.on   du lithium dans les agents de purification conformes à la présente invention, n'empêche cependant pas ce lithium d'agir aveo une très grande activité sur lemétaux ou les ' alliages à traiter.On réalise Une purfication considéra- ble, ainsi qu'une affinage et une amélioration des métaux ou des   alliages   traités. 



   Ainsi qu'on le verra diaprés les exemples qui   suivant.,les   substances additionnelles qui entrent tout particulièrement en ligne de compte sont les éléments du groupe des alcalins) y compris l'hydrogène, du groupe des alcalino-terreux, et du groupe des terres rares au sens large. Le cas échéant à la place de ces corps ou à côté d'eux on emploie le silicium. Quant au lithium il peut Intervenir à l'état de métal ou à l'état d'hydrure, et les substances additionnelles peuvent intervenir à l'état d'éléments ou à   1?état   d'hydrures ou à   l'état   de   siliciures,   ou en toutes autres combinaisons appropriées.

   Les alliagesmemployés peuvent être par exemple du lithium..strontium, du lithium-baryum, du lithium-sodium,du lithium-hydrogène ou des hydrures des alliages de lithium etc.... 



   La quantité des substances additionnelles contenant du lithium, que l'on doit employer, dépend largement 

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 des conditions particulières   de' l'opération,   et ce qui détermine avant tout cette quantité   o'est   la proportion de lithium que contiennent ces substances. 



   De plus on doit faire intervenir la quantité des fm- puretés et des gaz dans les métaux ou dans les alliages à traiter, et aussi le résultat final que   l'on   se propose pour le procédé d'affinage. En générale on a constaté qu'il était avantageux d'utiliser des additions dans la proportion de 0,001% à 1%, de préférence de 0,001% à 0,5%. 



   EXEMPLES 
1  Pour traiter du fer ou de   l'acier   fondu on introduit dans le bain en fusion une substance active, contenant du lithium, par exemple un alliage de lithium et de calcium, on prendra une proportion allant jusqu'à 
2% environ d'un alliage lithium-calcium contenant environ 50% de lithium.

   L'introduction de cet agent additionnel dans le bain se fera en plaçant cet agent dans un réci- pient, qui, pour permettre l'action de l'alliage de lithium, aura une surface aussi grande que possible avec un grand nombre d'orifices de passage ; on plongera ce récipient rapidement et aussi profondément que   possi   ble dans le bain et on agiterao 
Les effets que   1*on   constate, et qui sont d'ailleurs analogues si l'on traite du cuivre, du nickel ou leurs alliages, sont les suivante! amélioration de   l'éoou..   lement lors de la coulée, scorie plus fluide, et   amélio..   ration des pièces coulées, qui se distinguent en parti- culier par une densité plus grande que la   dansitê   normale. 



  Les produits finis sont plus purs et leursptopriétés physiques et mécaniques sont notablement améliorées. 

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  Les essais ont révélé en particulier un accroissement du chiffre correspondant à la dureté, un accroissement de la résistance à la corrosion. Les pièces sont largement exemptes de pores. On remarque l'absence de   substances accessoires   indésirables, comme l'oxygène, le soufre etc... Lorsqu'on traite du cuivre on a obtenu en particulier une conductibilité supérieure à celle que l'on réalise avec les genres de cuivre que l'on obtient par les procédés connus, et dans lesquels ce facteur est essentiel. 



   20/Dans la fabrication des pièces coulées de tous genres à partir de l'acier ou des alliages d'acier il est possible d'obtenir des résultats plus favorables en traitant le bain en fusion par une substance active   cont@@@le   lithium, par exemple par une combinaison du lithium et du silicium ou par un mélange de cette combinaison avec un alliage actif de lithium. On peut ajouter au bain jusqu'à 1% de ces substances. 



  L'introduction de la substance active contenant du lithium se fera par exemple comme on l'a décrit à l'exemple 1. 



  Etant donné que les combinaisons actives du lithium et du silicium sont des corps relativement stables ayant des points de fusion relativement élevés, il est indiqué d'introduire la matière sous forme d'une briquette ou d'un corps analogue. L'acier ou les alliages d'acier qui ont été traités de cette façon offrent une amélioration de leur structure cristalline. Avant tout ils sont pour ainsi dire exempts d'impuretés comme l'oxygène, l'azote etc... ainsi que du soufre, du phosphore etc.... Lors de la coulée l'acier présente un écoulement notablement meilleur. Les pièces cou - lées sont pour ainsi dire complètement exemptes de défauts et d'un poids spécifique supérieur à celyi que l'on obtient dans les conditions normales. 



   3 /Dans un grand creuset de coulée on introduit pour 1500 parties de fonte de fer , 0,45 parties d'un alliage de lithium calcium. On constate que cet alliage 

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 se réparti d'une manière parfaite, et en essayant la   fone   obtenue, on constate que la purification et   l' affi-   nage se sont produits uniformément dans toute la masse. 



   En particulier on obtient une amélioration de l'écoulement à la coulée et une amélioration importante des propriétés mécaniques et   physique   par rapport à une matière non trai- tée. Le graphite est réparti en particules extrêmement fines et régulièrement; une partie de ce graphite est transformée en carbure. Les gaz et l'oxygène sont éliminés d une manière pratiquement complète. Parmi les améliora- tions physiques et mécaniques il faut signaler en parti- culier un accroissement de la résistance à la traction, un accroissement de la dureté Brinell et une   amélioration   de la facilité de travail. A la cassure la fonte traitée présente une structure cristaline plus fine et plus claire. 



  On ne voit pas de plage dure, comme il y en a fréquemment dans la fonte, 
4  On ajoute à 250 parties d'un acier au carbone fondu   0,075   parties d'un alliage   lithium-c@acium.   Lors de la coulée l'acier se montre extraordinairement pur. 



  Les lingots sont d'une qualité supérieure à ceux qui sont obtenus à partir d'une matière de comparaison non traitée. 



  En particulier les essais montrent un accroissement notable de la résistance à la traction, de la limite d'élasticité et de la dureté Brinell. Par exemple la résistance à la traction sera de   4.570   à 4.921 kilospar cm2 pour une dureté Brinell de   119,   un allongement de 35% et une réduc- tion de section de 45%. Un acier au carbone correspondant non traité présente une résistance à la traction de 3.515 kilos par cm2 et une dureté Brinell de 98,5. 



   Dans un autre cas il a été possible de porter la limite d'é la sticité de   2.109   kilos par cm2 à 3.656 kilos 

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 par cm2. 



   5    on   ajoute à 700 parties d'un acier au nickel- chrome, 0,5 parties d'un alliages lithium-calcium. 



   L'acier contenait 28% de chrome et 10% de   nickel.   Le traitement a provoqué d'abord une élévation de la   tem.   pérature du bain et un écoulement plus facile lors de la coulée. Le métal ainsi obtenu était supérieur à tous les points de vue à un métal non traité; par exemple la structure orçstalline était plus pure, les propriétés physiqueset mécanique étaient améliorées, et la résis- tance à la   oorosion   était augmentée,, 
6  On a ajouté à   1200   parties de cuivre dans un      grand four à induction   Op4S   parties d'un alliage de lithium-calcium, et le cuivre fondu a été soigneusement mélangé par agitation avec l'alliage slithatium-calcium. 



   Le cuivre ainsi traité présentait un accroissement im- portant de conductibilité électrique ; cet accroissement était  environ   de 99 à 102%,et même supérieure à 102%. 



   Le poids spécifique était en principe très élevé, avec des densités de 8,92 à 8,94. Cependant on peut s'atten- dre même à des valeurs plus   fortes.   La cassure de tiges formées de cet acier offrait une structure cristaline remarquable, par exemple la structure dite   "sunburst   structure* qui convient particulièrement à la fabrication des tubes de cuivre sans soudure, ou encore une 'structure à grains extrêmement fins dite " silky structure- qui est précieuses pour obtenir un laminage parfait. Le cuivre traité conformément à la présente invention a été soumisà desessais comparatifs dans une grande usine de cuivre, dans des conditions indutrielles contenant à 

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 la pratique.

   On a constaté un poids spécifique de 8,92, une qualité de cassure de   100o   et une conductibilité électrique de   101,3,   alors qu'un cuivre traité par le phosphore, à la manière habituelle avait un poids spécifi- que de 8,83, une qualité de cassure de 93% et une conduc- tibilité électrique de 88%. Du cuivre traité avec du zinc a donné un poids spécifique de 8,05, une qualité de cassure de 90% et une conductibilité électrique de   97,6%.   Les essais microscopiques   pnt   montré que le cuivre traité per le pro- cédé conforme à la   prése@te   invention était   absolument   exempt   d'oxygène.   



   7  Dans le traitement du nickel fondu on a obtenu une purification etun affinée du métal enajoutant 0,2 parties d'un alliage lithium-calcium à   700   parties d'une qualité suffisante de vieu:: nickel. Le nickel      ainsi obtenu a été largement supérieur à du nickel or- dinaire. Afin d'établir unc comparaison on a traité une partie du nickel au même bain par 0,1% demagnésium. 



  On a constaté que ce nickel, aux Unités cristallines, était fortement souille d'oxyde de nickel, tandis que le nickel traité   conformément   à la présente invention était pratiquement pur et   possédait   des qualités physi- ques et mécaniques remarquables. On a constaté par exemple que le nickel traité conformément à le présente invention offrait une résistance supérieure à la traction. 



    8  on a traité 800 parties d'un alliage de nickel-   cuivre du type du   métal   appelé "monel" par 0,24 parties d'un alliage de lithium-calcium, ce qui a permis d'obtenir une résistance à la traction, un allongement, etc. supérieurs à ce que l'on réalise avec une matière traitée, comme de coutume par le   magnésium.   Les essais ont nettement montré 

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 la supériorité du procédé conforme à la présente invention.

   Alors que les chiffes relatifs à la résis- tance à la traction et à l'allongement étaient   res.   pectivement de 2.601 à 2.742 kilospar cm2,et de 
6 à   il%   pour une matière traitée par le magnésium, on a obtenu, pour oelle qui était traitée par le lithium- calcium des résistances à la traction de   4.078   à   4.570   kilos par cm2 et des allongements de 18 à 25%. Ceci permet de ce rendre compte du progrés capital assuré par le présent pocédé. puisque, pour la première fois on peut donner à des résidus utilisables pour les pièces coulées au moins les qualités d'un métal vierge. L'étude macroscopique montre aussi que l'alliage traité par le présent   poroédé   est pratiquement pur. 



   Comme complément aux exemples qui ont été cités il faut insister sur le fait que la présente invention ne se borne pas aux exemples décrits, et qu'en parti- culier, dans le cadre des possibilités de chaque cas particulier, on peut faire varier notablement la composi,-, tion de l'agent de traitement qui contient le lithium. 



  Par exemple, dans l'utilisation pratique des xombinai0 sons de lithium-silicium, on a constaté qu'il était parfois avantageux d'envelopper ces composés d'une gaine de ferro-silicium. D'autre part on a vu qu'il était désirable, dans certaines airconatances, d'accroitre   l'effet   des composée de lithium-silicium en siliciant des composés tels que, par exemple, les alliages de lithium-calcium, et en employant ensuite ces alliages de lithium ailiciés. 

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   Pour préparer les alliages de lithium décrits ci- dessus, on peut se servir de procédés de tous genres, par eux-mêmes connus; cependant on a constaté qu'il était particulièrement avantageux de préparer ces allia- ges par l'électrolise fondue. En effet on a constaté, d'une manière assez surprenante, que l'on peut obtenir ainsi les alliages de   lithium   d'une manière particulière- ment avantageuses et à un état de grande pureté, à con- dition d'ajouter au bain en fusion une addition appro.. priée en tenant compte du caractère des composants du mélage salin, et en prenant soin que les tensions de décomposition des divers composante des alliages de      lithium que l'on veut produire soient relativement voisines les unes des autres.

   Dans certains cas on a constaté aussi   qu'il   était   avageux   d'ajouter au bain encore un sel qui, comme, par exemple, le chlorure de potassium, a, dans les conditions thermiques de l'opé- ration, une chaleur de formation nettement supérieure à celle du sel de lithium et des autres sels à décerne* poser qui entrent en ligne de compte. Il convient de remarquer que ce sel additionnel ne se   dmpose   pas d'une manière appréciable pendant les périodes   opéra,...   toires qui s'étendent sur des durées relativement   cousin   dérables. Ces sels additionnais seront donc qualifiés de sels indifférents.

   Ainsi que l'on   montrer'   des essais on peut maintenir les tensions de décomposition des sels des composants qui forment les alliages de lithium que   l'on   veut préparer entre des limites assez étroites, à condition de régler les conditions thermiques du bain en fusion de façon que les chaleurs de formation de ses sels soient approximativement lesmêmes. Si l'on 

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 observe ces conditions, il est   possible   de précipiter simultanément à la cathode le lithium et ses composants, cette précipitation se faisant d'une manière absolument régulière. Les alliages, dans des conditions constantes de l'opération, offrent alors une composition constante pendant toute la période de fonctionnement,de l'électrolise. 



   Si Si l'on règle au départ, dans le bain, les unes par rapport aux autres, les quantités des sels à partir desquels on doit obtenir les divers composants, et si,   bandant   la durée de lopération on introduit des charges des sels dans les proportions voulues, on peut donner à l'alliage de lithium obtenu la composition convenue. Par exemple, pour obtenir un alliage de lithium-calcium contenant 
50% de lithium et 50% de calcium, on réglera au départ la bain à 14,5% de chlorure de calcium, 15,5% de chlorure de potassium et 70% de chlorure de lithium.; et l'on chargera ce bain d'un mélange de 67% de chlorure de lithium et de 33% de chlorure de calcium.

   Afin d'obtenir un alliage contenant environ 25% de lithium et 75% de   calcium   on réglera à l'origine à 34,5% de chlorure de calcium, 
15,5% de chlorure de potassium et 50% de chlorure de lithium, tandis que l'on utilisera pour la charge un mélange comportant environ 32% de chlorure de lithium et 68% de chlorure de cabium. 



   En observant ces directives on   réussît   à préparer, d'une manière homogène et dans desconditions favorables au point de vue économique et industriel, lesalliages les plus divers de lithium avec des éléments du groupe alcalin ou avec des éléments du groupe alcalino-terreux, ou avec les deux, etc. 

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 EMI13.1 
 



  Pour rendre plus olairasies explications ci-.dessus on citera les exemples suivants qui ont été choisi parmi un très grand nombre de cas possibles. 



    9  Composition du bain : 50% de chlorure de lithium,   
 EMI13.2 
 50% de chlorure de calcium; température t 5000 ' 1000p ohauffage extérieur supplémentaire, 4,9volt, 21amp; surface anodique 75 cm2, surfaoe cathodique l,5 cm2. 
 EMI13.3 
 Dans cet essai effectué en petit 1Jélectroiles  s'amorce dès que   l'on   a fermé le courant, et la précipitation métallique se produit aussi immédiatement. Résultats d'analyse après une durée d'electrolyse assez courte 
 EMI13.4 
 ou après une '" d'eleotrol3rge assez longue : 80,6% à 81,9% de   calcium,   le reste étant du lithium. 



     @et   résultat prouve que, dans les conditions choisies de courant et de bain, on réali se pratiquement à chaque instant de la durée de l'electrolyse, une com. position constante pour 1'alliage obtenu de ca,b ium et de lithium.   la  Composition du bain en fusion : 48% de chlorure   de lithium, 32% de chlorure de potassium, 20% de chlorure de calciumo 5 volts 15 amp. Les autres conditions et observations semblables à c elles de l'exemple 9. Les alliages de lithium-cab ium obtenus ont une teneur en 
 EMI13.5 
 calcium de D3p6, pouvant s'élever jusqu'à n7,9. L'élé- vation de la teneur en calcium doit être attribuée à ce que l' éle ctrol se a duré trop longtemps et à ce que l'on n'a pas ajouté de charge. 
 EMI13.6 
 



  Il / Composition du bain t :34, '::i% de chlorure de lithium, 36, de chlorure de potassium, 9, IJ de chlorure de   calcium. 5   volt 12 amp. Les autres conditions comme dans l'exemple 9. Les échantillons de l'alliage prélevée à divers intervalles ont donné des   teneurs   en caclcium 
 EMI13.7 
 de e B 5% à 43%. 
 EMI13.8 
 

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   12  Tanis que les essais 9 à 11 sont relatifs 9 des essais de laboratoire, le présent exemple et l'exemple suivant sont empruntés à des conditions industrielles. 



  Capacité de l'electroli seur : 51 kilos de sel. Composition du bain : 14,5% de chlorure de calcium, 15,5% de chlorure de   potassium,   70% de chlorure de lithium. Les anodes sont disposées en carré.   Elles .ont   une faible teneur en carbone et se trouvent au milieu du bain.   Dansité   du courant   anodi@@:   0,65% amp. par cm2 ; densité du courant cathodique :3,75 amp. par cm2.9,8 volt, 1.900 amp. 



  La charge horaire est   de 88?-   gr de chlorure de calcium et 1800 gr de chlorure de lithium. L'alliage obteu donne en moyenne 50% de calcium 9 1% pendant   @ette   période dl'opération. 



   13  Dans les   mêmes   conditions que celles de l'exemple 12, la composition du bain est la suivante : 69% de chlorure de strontium, 16% de chlorure de potassium, 13% de onlorure de   lithium,   et la charge horaire est réglée de façon que le rapport des contenus métalliques des sels ajoutés et de 45 à   48;1 de   lithium pour 55 à 52 de strontium. On a obtenu un alliage de lithium- .strontium contenant en moyenne environ   51,5%   de strontium. 



   Au cours des travaux précédents on a constaté qu'au lieu d'obtenir les alliages de lithium eux-mêmes en uti- , lisant la cathode en fer, il est possible, avec des avantages spéciaux, d'employer égaement une cathode présentant la faculté d'absorber l'alliage de lithium obtenu ou de s'allier avec cet alliage. Par exemple il est possible en employant uns cathode de plomb, de produire les alliages plombiques.les plus divers des alliages de lithium, ou de préparer, à titre d'exemple, un alliage préalable   concentre   pour des métaux anti-friction. 

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   Jusqu'ici on a   obtenu,   des alliages préalables de ce genre en mélangeant à l'état fondu les divers composants métalliques. On a aussi allié déjà par électrolyse divers composants au métal de base, par exemple au plomb. Mais jusqu'ici il n'avait pas été possible encore de précipiter électrolytiquement dans le métal de base un assez grand nombre de composants dans les   prbportions   correctes désirées, et   dobtenir   ainsi soit un pliage préalable soit   lalliage   final, Au contraire, en observant les directives indiquées, il devient possible de choisir la composition du bain, les conditions thermique et   électriques   de telle façon que l'on puisseprécipiter dans la cathode de plomb le lithium,le calcium et le sodium, par exemple avec les teneurs suivantes !0,

  4% de   lithium.,   0,7% de calcium et 0,8% de sodium. La cathodede plomb avait donc dans ce cas la composition d'un alliage qui est bien connu commercialement. 



   Ainsi qu'on   l'a   indiqué il est, le cas échéant, avantageux de   silicier   totalement ou partiellement les alliages de lithium. On obtient dans ce cas descorps assez stables, Non hygroscopiques, et avant tout commodes à manipuler, par exemple sous forme de briquettes. D'une manière assez surprenante on a constaté queD contrairement à ce quecroyaient les spécialistes, ces corps peuvent être préparés en siliciant le lithium-métal lui-même à la manière qui a été indiquée pour les alliages de nickel. Parmi les modes opératoires qui sont possibles ci pour cette silification, on va en indiquer un certain nombre qui se sont montrés particulièrement importantset   avan-     t ag eux.    

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   14  On a chauffé dans un creuset approprié à 600  environ, dans le vide,un mélange de 53 parties d'alliage de lithium et 47 parties de   silicium.   Peu à   près   la fsion de l'alliage de lithium il   *s'est   établie une réaction et l'alliage de lithium et de silicium ont   formé..=   une substance ayant une composition régulière. Après refroidissement on a trouvé un corps solide aonsittué par des cristaux réguliers   d'un   gris d'argent   foncé?   Aux cassures cas cristaux change% de couleur pour devenir bleu rougeâtre, peu de temps après avoir été   soumis  à l'atmosphère, L'é tudes analytique à indique que le corps obtenu contenait 44% de silicium et 53%d'alliage de lithium.

   En dehors du changement de couleur dont on a parlée on a constaté que les cristaux n'étaient pas déliquescents et qu'on pouvait les manipuler à l'air sec sans avoir besoin de   prendre   des mesures particulières pour protéger le corps contre   (les    influences   atmosphériques 
15  Dans les mânes conditions que dans   l'exemple   14 on a soumis à la réaction un mélange de 20,8 parties d'alliage de lithium et 28,3 parties de silicium. Le corps obtenu se présentait extérieurement sous un aspect gris foncé; à la rupture il était Intérieurement d'un gris d'argent et était formé de cristaux fins. Par ailleurs ce corps se comportait comme celui dont on a par13 à 1?exemple 14. 



   16  Dans les   mêmes   conditions   qu'à   liexemple 14 on a soumis  à   la réaction 41,6 parties d'alliage de lithium   et 09   parties de   silicium.   Le produit obtenu 

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 se prsentait sous un aspect gris d'argent. L'analyse donnait 40% de silicium et 60% d'alliage de lithium. 



  Par ailleurs le corps se comportait comme on l'a indiqué dans l'exemple 14. 



   Si, dans les exemples précédents, on a recommandé le chauffage dans le vide, l'invention n'est cependant pan limitée à cette méthode spéciale, De plus il est possible, à la place d'un alliage de lithium d'employer du lithium métal. La préparation de ces diverses   combla   naisons du lithium et de l'alliage de lithium avec le silicium peut aussi se faire d'une autre manière. Ainsi la réaction peut êtrceffectuée par exemple dans une at-   mosphére   de gaz inerte par exemple dans une atmosphère de gaz rares. Enn outre le processus peut être effectué dans une atmosphère de lithium ou de silicium ou dans un mélange des deux atmosphères. 



   La préparation des alliages hydrogénés de lithium ou des composants hydrogénés ou des groupes hydrogénés de lithium, par exemple la préparation de lidrure de lithium ou   d'un   représentant hydrogéné du groupe des alcalins, des alcaline-terreux et des terres rares, peut se faire d'une manière quelconque. Cependant le mod e opératoire ci-dessous décrit s'est montré particulièrement avantageux. on fait agir l'hydrogène sur le lithium, sur l'alliage de lithium   etc...   en chauffant. Par exemple on soumet, avec chauffage, la matière à hydrogéner, dans un creuset ou l'on a de préférence fait le vide, à l'action de   lhydrogène,   les températures les plus favorables pour   l'absopption   de l'hydrogène étant des températur es comprises entre environ 300 et 700 .

   On contrôlera la marche de la 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 réaction au moyen d'instruments de mesure, par exemple au moyen d'appareils à mesurer la pression, et, le cas échéant, on interrompra la réaction au point voulu. 



   Lorsqu'on traite un corps métallique fondu par du lithium hydrogéné ou par les alliages ayant subi un traitement, il faut prendre garde que les métaux et les alliages, en ce qui concerne leur manière de se comporter à l'égard de l'hydrogène, se divisent en deux groupes. Dans l'un de ces groupes il existe une affinité prononcée pour l'hydrogène, et dans l'autre il existe une faible affinité, ou il n'en existe pas du toute Au prenier groupe appartiennent,, comme on le sait, par exemple, le cuivre, le fer, le nickel, le platine et leurs alliages. Dans le second groupe on trouve des corps comme le cadmium, le plomb, le bismuth, l'antimoine, l'or, l'argent, le zinc, l'étain le thallium, le rhodium et leurs alliages. 



   Tandiss que, pour traiter la matière fondue, lorsqu'elle appartient au secongroupe, on peut ajouter pratiquement une quantité quelconque d'hydrures étant donné que ses métaux ou leurs alliages ne se combinent pratiquement pas avec l'hydrogène, le traitement de cette matière fondue, lorsqu'elle appartient au premier groupe, exige des précautions   particuliéres,   car ces alliages et ces métaux absorbent avidement un excès d'hydrogène mais le remettent en liberté en faisant prise, ce qui provoque des bulles gazeuses, des inclusions défectueuses etc.....dans la pièce coulée. 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 



  On constate en effet qu'il est recommandable d'éviter tout excès d'hydrure. Bien entendu la teneur en hydrure ou en hydrures doit aussi s'adapter à la nature des métaux et des alliages à traiter. Il faut encore indiquer que les hydrures que l'on considère ici sont d'une nature telle que l'hydrogène, à l'état fondu, se comporte comme l'anion dans les sels, c'est à dire par exemple comme le   ch@@@   dans le chlorure de sodium. 



   On a constaté encore qu'il étaitparticulièrement avantageux,   quend   on ajoute des hydrures à la matière métallique fondue, de commencer par ajouter des quantités d'hydrure et d'hydrures inférieures à la quantité théoriquement nécessaire, puis d'abadonner la masse fondue pendant un peu de temps à elle-même, le cas échéant en employant   auxiliaireàent   un courant d'in-   duotion,   de bien agiter et de procéder alors à un second traitement avec la quantité restante de l'addi- tion, afin de parfaire   total   de cette addition.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS ET RESUME.
    --------------------------- l. Agent de purification et d'affinage pour produits métalliques fondus, caractérisé par le fait que cet agent, outre le lithium, contient encore un ou plusieurs représen- tants du groupe des alcalins (y compris l'hydrogène), du groupe des alcalino-terreux et du groupe des terres rares, le silicium pouvant être utilisé à la place de ces corps ou à côté d'eux.
    2. Agent de purification et d'affinage tel que revendi- que sous 1, caractérisé en ce que cet agent est constitué par un alliage de lithium et de calcium.
    3. Agent de purification et d'affinage tel que revendiqué sous 1 et 2, caractérisé en ce que le lithium ou les composants de l'agent, ou le lithium et ces composants, sont siliciés, la silicification pouvant ne s'appliquer qu'à quelques une de ces corps.
    4. Agent de purification et d'affinage suivant les reven- dications 1 et 2, caractérisé en ce que le lithium ou les composants de l'agent, ou le lithium et ces composants, sont hydrogénés, l'hydrogénation pouvant ne s'appliquer qu'à une partie de ces corps.
    5. Procédé pour le traitement des métaux et des alliages fondus, aux fins de purification et d'affinage, caractérise en ce que l'on traite le produit métallique fondu par un alliage qui outre du lithium contient encore un ou plusieurs représentants du groupe des alcalins (y compris l'hydrogène) du groupe des alcalino-terreux et du groupe des terres rares, le silicium pouvant être utilisé, le cas échéant, à 1- place de ces corps et à côté d'eux, le traitement se faisant de préférence de façon que les alliages additionnels soient amenés à agir sur une surface aussi grande que possible à 1' intérieur du bain en fusion et en se répartissant dans ce bain. <Desc/Clms Page number 21>
    6. Procédé suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'on utilise dans les alliages de lithium le lithium seul ou c--tains groupes de composants seulement de l'alliage à l'état silicié.
    7. Procédé suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'on utilise dans les alliages de lithium le lithium seul ou certains groupes de composants seulement de l'alliage à l'état hydrogéné.
    8. Procédé suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'on combine les deux genres d'action des alliages de lithium suivant les revendications 5-7, en ajoutant d'abord des hydrures ou un hydrure des groupes alcalin, alcalino-terreux ou des terres rares, et en effectuant ensuite un traitement supplé- mentaire avec un alliage de lithium constitué totalement ou partiellement de composants siliciés.
    9. Métaux ou alliages purifiés et affinés, préparés par les procédés revendiqués dans les revendications 5-8.
    10. Procédé d'obtention d'alliages du lithium avec un ou plusieurs éléments du groupe des alcalins (y compris 1' hydrogène) du groupe des alcalino-terreux et du groupe des terres rares, caractérisé par le fait que cette préparation se fait par électrolyse fondue, les conditions thermiques ,de l'opération étant réglées de telle façon que les chaleurs de formation du sel ou des sels qui se séparent avec le lithium, soient sensiblement les mêmes, en sorte que, lors- qu'on ferme le circuit, les composants des alliages de li- thium se précipitent simultanément et dans un rapport qui reste constant.
    11. Procédé suivant la revendication 10, caractérisé en ce que l'on soumet à l'électrolyse des mélangea de sels permettant, par le choix des proportions des divers com- posants d'obtenir des alliages ayant les compositions <Desc/Clms Page number 22> désirées, par exemple pour obtenir un alliage de lithium- calcium contenant des proportions égales des deux métaux, on ajoute au bain initial 14,5% de chlorure de calcium, 15,5% de chlorure de potassium et 70% de chlorure de lithium, et l'on charge au moyen d'un mélange de 67% de chlorure de lithium et 33% de chlorure de calcium.
    12. Procédé suivant les revendications 10 et 11, carac- térisé en ce qu'on soumet à l'électrolyse un,mélange de chlorure de lithium et d'un ou plusieurs chlorures alcalino- terreux.
    13. Procédé suivant les revendications 10,11 et 12, caractérisé en ce qu'on soumet à l'éectrolyse un mélange de chlorure de lithium et de chlorure de calcium ou de chlorure de strontium, ou de chlorure de calcium et de strontium.
    14. Procédé suivant les revendications 10, 11, 12 et 13, caractérisé en ce que les températures de l'opération sont comprises entre environ 350 C et 800 C.
    15. Procédé suivant les revendications 10 à 14, carac- térisé en ce qu'on obtient les alliages à un état de grande pureté en employant une cathode inerte par exemple une ca- thode en acier de carbone ayant une faible teneur en carbone.
    16. Procédé suivant les revendications 10 à 14, carac- térisé en ce qu'on absorbe les composants des alliages à obtenir dans les proportions voulues, au moyen d'une cathode susceptible, comme une cathode de plomb, de dissoudre les alliages de lithium ou de se combiner avec eux.
    17. Procédé suivant les revendications 11 à 16, carac- térisé en ce qu'on ajoute au mélange fondu des sels d'autres sels qui, comme le chlorure de potassium, restent sans se décomposer dans les conditions prévues pour l'opération.
    18. Procédé d'obtention de lithium silicié ou d'allia- ges siliciés du lithium ou de combinaisons de ces alliages <Desc/Clms Page number 23> avec un ou plusieurs éléments du groupe alcalin (y compris l'hydrogène) du groupe alcalino-terreux et du groupe des terres rares, caractérisé par le fait que l'on chauffe ces éléments ou ces alliages avec du silicium dans une atmosphère inerte, à des températures comprises entre 400 et 700 ou même à des températures plus élevées.
    19. Mode de préparation d'alliages hydrogénés contenant, outre le lithium, un ou plusieurs représentants du groupe des alcalins, du groupe des alcalino-terreux et du groupe des terres rares caractérisé par le fait que l'on porte ces corps en présence d'hydrogène à des températures élevées, l'hydrogé- nation pouvant être, le cas échéant effectuée seulement en partie, afin d'obtenir des produits homogènes.
    20. Agent de purification et d'affinage pour matières métalliques fondues caractérisé en ce qu'il est formé d'un ou plusieurs composés métalliques oxygénés du type ci-dessus, dans lesquels l'ion hydrogène se comporte comme un anion dans le bain en fusion.
    21. Agent de purification et d'affinage pour matières métalliques fondues caractérisé en ce qu'il se compose d'hy- drures d'un ou plusieurs représentants des groupes des alca- lins, des alcalino-terreux et des terres rares.
    22. Agent de purification et d'affinage pour matières métalliques fondues composé de lithium et de silicium et obtenu en chauffant à des températures supérieures à 500 , le cas échéant dans le vide, des quantités de lithium et de silicium correspondant à cette composition.
    23. Agent de purification et d'affinage pour métaux et alliages fondus, caractérisé en ce que le dit agent est formé de sodium et de silicium, et a été préparé en met- tant ensemble des quantités convenables de lithium et de silicium, chauffées au-dessus de 500 C, éventuellement avec emploi du vide.
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