BE487970A - - Google Patents

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  • Refinement Of Pig-Iron, Manufacture Of Cast Iron, And Steel Manufacture Other Than In Revolving Furnaces (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  " Perfectionnements aux fontes et à leur procédé de fabrication ". 



   C'est un fait bien connu que la fonte brute de coulée est grise, blanche ou truitée et que l'on peut faire subir un traitement thermique à la fonte blanche pour décomposer le carbone combiné et pour rendre la fonte malléable. La caractéristique essentielle de la fonte grise est que la majeure partie du carbone non combiné dans la structure de la matrice se trouve sous forme de graphite. Dans la coupe polie de fonte grise vue au microscope, le graphite apparaît toujours sous des formes allongées fibreuses, parfois tordues. Cer- tains auteurs croient que la forme réelle est celle d'uneparticule 

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 analogue à une écaille mince et gauchie, lorsqu'on la voit sous trois dimensions. On donne universellement à ce graphite le nom de " graphite en lamelles " et à sa forme le nom de " lamelle ". 



   La présente invention est fondée sur cette découverte que la forme des particules de graphite se modifie si la fonte au moment de la coulée contient du magnésium. Les lamelles se trou- vent arrondies dans trois dimensions ou raccourcies, ce qui fait que, dans les coupes polies vues au microscope, les pointes aiguës caractéristiques des coupes de lamelles de graphite disparaissent pratiquement d'une manière complète. Cette modification de la microstructure est illustrée par le dessin annexé sur lequel les fig. 1 et 2 sont des reproductions de microphotographies de deux fontes grises prises avec un grossissement de 100 fois. Chacune de ces fontes contenait 3% de carbone et 1,75% de silicium.

   La fonte représentée sur la fig. 1 a été obtenue à la manière habi- tuelle; celle que montre la fig. 2 a été traitée de manière telle qu'elle   contienne   0,033% de magnésium   retenu.   La différence de forme du graphite ressort plus clairement des microphotographies faites avec des grossissements plus forts. Les fige 3 et 4 sont des re- productions de microphotographies avec un grossissement de 500 fois de deux fontes comparables, celle de la fig. 3 contenant   3,4     %   de carbone et   2, 2     %   de silicium et celle de la fig. 4 conte- nant 3,3   %   de carbone, 2,2 % de silicium et 0,021   %   de magnésium re- tenu.

   Les fig. 5 et 6 représentent, respectivement, ces deux mêmes fontes sous des grossissements de 1000 fois. On voit sur toutes ces figures que les particules graphitiques des fontes contenant du magnésium sont plus courtes et plus épaisses et que leurs bords   sem-   blent émoussés quelle que soit la coupe dans laquelle la lamelle est examinée, mais que la distribution du graphite n'est pas du type communément appelé inter dendritique. La forme de particules illustrée par les fig. 2, 4 et 6 est désignée dans la présente description par le terme " compacte ". 

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   On a constaté que, lorsque la quantité' de graphite se trouvant dans la forme compacte augmente, les propriétés de la fonte s'améliorent. Quand la quantité de particules sous forme de lamelles ne dépasse pas 25   %,   les propriétés sont sensiblement supérieures à celles d'une fonte graphitique comparable ayant une structure normale à lamelles. En d'autres termes, une fonte graphitique contenant au moins 75   ci*   du graphite sous la forme compacte en raison de la présence de magnésium retenu constitue un perfectionnement par rapport à une fonte graphitique normale. 



   On a constaté aussi que l'on peut obtenir des micro- structures contenant au moins 75% du graphite sous la forme compacte en ajoutant du magnésium au bain -en quantité telle et de manière telle que, dans les conditions où se fait la coulée, une quantité de magnésium comprise entre 0,02 et 0,04% de magnésium soit retenue dans la pièce coulée. 



   La forme exacte de la microstructure varie avec un certain nombre de facteurs comprenant la présence ou l'absence de la plus petite trace de certains éléments dont on a constaté l'effet nuisible sur la tendance du graphite à changer de forme à partir de la forme en lamelles. Dans des conditions favorisant le changement, certaines des particules de graphite peuvent devenir des sphéroïdes, le reste étant compact. Dans des conditions moins favorables, les particules qui ne deviennent pas compactes restent en lamelles.   A   la condition, toutefois, que la fonte soit graphitique, on obtient les propriétés améliorées lorsque la quantité de magnésium retenu est comprise entre 0,02 et 0,04 %. 



   Lorsque l'épaisseur des pièces coulées augmente, il se manifeste une tendance, pour la microstructure, à varier sur toute l'étendue de la section transversale, le pourcentage de graphite comptact étant plus grand près de la surface et plus petit au centre. 



  Compte tenu de ce fait, les indications données dans la présente 

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 description en ce qui concerne le graphite se trouvant sous la forme compacte se réfèrent à des pièces coulées dans lesquelles cette forme de graphite est présente en un point quelconque de la section transversale dans la mesure indiquée. 



   La production d'une microstructure dans laquelle 25 % ou davantage du graphite se trouvent sous une forme sensiblement sphé-   roidale,   résultat que l'on peut obtenir en opérant de manière que la pièce coulée contienne de 0,04 à 0,5 % de magnésium retenu, forme l'objet de la demande de brevet déposée par la demanderesse en France le 12 mars   1948   pour Il Perfectionnements à la fabrication de la fonte   ".   



   Dans la mise en oeuvre de la présente invention, il est essentiel que le métal soit graphitique une fois coulé et la composition doit être appropriée   cet   effet compte tenu des con- ditions de coulée, à savoir du type de moule et de l'utilisation d'un agent d'inoculation, c'est-à-dire de l'addition d'un agent graphitisant fort immédiatement avant la coulée. De plus, il ne    suffit pas d'ajouter du magnésium au métal en fusion ; ilfaut encore   que du magnésium soit retenu dans la fonte. C'est un fait bien connu que le magnésium a une grande affinité pour l'oxygène dans le mé- tal et aussi qu'il s'oxyde rapidement à la surface de la fonte en fusion : il s'ensuit qu'il ne reste pas de magnésium résiduel lorsque le magnésium est simplement utilisé pour la désoxydation.

   On sait aussi que le magnésium a une grande affinité pour le soufre. En conséquence, la quantité de magnésium introduite doit être en excès de la quantité nécessaire pour éliminer ces éléments ou pour com- battre d'une autre manière leurs effets. Lorsqu'il existe du soufre dans le bain avant traitement, il est nécessaire d'introduire dans ledit bain une quantité de magnésium suffisante non seulement pour donner la teneur en magnésium retenu désiré, mais aussi pour réagir   avec le soufre ; cet effet, la demanderesse introduit de préfé-   rence une partie en poids de magnésium pour chaque partie en poids de soufre à éliminer.

   Lorsqu'on opère ainsi, la teneur en soufre 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 se trouve généralement réduite à moins de 0,015   %.   Seule la   quan-   tité non dépensée de magnésium est alors disponible pour jouer le rôle du contrôleur de la forme du carbone non combiné et pour donner la teneur résiduelle requise en magnésium. 



   Etant donné qu'il est essentiel que la fonte soit gra- phitique, le métal en fusion doit, au moment de la coulée, posséder un fort pouvoir graphitisant. On peut le lui donner par un ajustement approprié de la composition du métal en fusion de diverses manières bien connues dans la fabrication de la fonte grise. En raison, tou- tefois, de l'effet blanchissant du magnésium sur la fonte, il est désirable en général d'inoculer le métal en fusion. L'inoculation   de la fonte a un effet graphitisant ; consiste en une addition   tardive d'un agent graphitisant fort qui est habituellement un agent contenant du silicium comme le ferro-silicium, le siliciure de cal- cium ou le siliciure de nickel, mais qui peut, par exemple, être l'aluminium.

   Dans la présente invention, on utilise l'inoculation sauf dans certains cas où le bain possède un pouvoir graphitisant très élevé. Il est préférable d'introduire le magnésium dans le bain et d'introduire ensuite séparément l'inoculant graphitisant, lequel est de préférence le silicium ajouté sous la forme de ferro- silicium par exemple. La quantité de silicium ajoutée est généralement de 0,3 à 2, 5   %   et de préférence comprise entre 0,4 et   1,2 %.   



  Si l'inoculation précède l'introduction de magnésium, elle peut ne pas produire les résultats désirés dans le produit brut de coulée. 



  On peut remédier à cet inconvénient par une autre inoculation faite en même temps que l'introduction du magnésium, mais de préférence après. Le bain inoculé contenant du magnésium doit être coulé très rapidement après l'inoculation, par exemple environ trois minutes après cette opération. On a constaté que si le bain traité est laissé pendant beaucoup plus longtemps après l'inoculation, l'effet de celle- ci s'atténue et est perdu, mais que l'on peut le rétablir par un nou- 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 veau traitement d'inoculation. 



   Les teneurs en carbone et en silicium des pièces coulées sont celles de la fonte grise ordinaire mais lorsque la teneur en carbone croît, la quantité de magnésium retenu nécessaire pour que le graphite soit à coup sûr en majeure partie compact augmente aussi. 



  C'est ainsi que, quand la teneur en carbone est d'environ 3   %,   une teneur en magnésium de 0,035   %   donne de bons résultats, mais que, lorsque la teneur en carbone est de 3,5 %, une teneur en magnésium de 0,039 est plus satisfaisante. 



   La fonte brute de coulée peut être exempte d'éléments d'alliage ou en contenir des quantités notables. C'est ainsi que la fonte peut contenir des éléments d'alliage tels que le nickel, le molybdène, le chrome, le manganèse et l'aluminium. Les propriétés blanchissantes ou de stabilisation des carbures de certains éléments d'alliage doivent être prises en considération en raison du fait que le métal en fusion doit posséder un pouvoir graphitisant suffi- sant, lors de la coulée, pour produire une quantité notable de car- bone graphitique lors du refroidissement à partir des températures de coulée. Pour cette raison, la teneur en chrome ne doit pas norma- lement dépasser 1   %   et, de préférence, ne doit pas dépasser   0,6 %.   



  Toutefois, la quantité de chrome qui peut être tolérée dépend de la composition du bain en fusion dans son ensemble et la quantité maxi- mum de chrome est celle qui donne un métal en fusion possédant le pouvoir graphitisant requis au moment de la coulée. Le manganèse,qui est un agent blanchissant, ou stabilisateur de carbures, plus doux peut être toléré en quantité plus grande allant par exemple jusqu'à 2,5   %.   Des quantités plus grandes de manganèse peuvent être présentes quand l'alliage a une composition ou une matrice austénitique. En gé- néral, le manganèse tend à réduire certaines propriétés mécaniques, particulièrement dans les alliages bruts de coulée dans lesquels le    fer est sous la forme alpha ; cette raison, il est préférable que   la teneur en manganèse ne dépasse pas 1%.

   L'aluminium réduit la sta- 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 bilité des carbures et agit comme graphitisant . Le cuivre ne doit pas être utilisé en quantité dépassant 3   %,   ou même 2 %, sans déter- mination préalable de son effet sur les caractéristiques et proprié- tés générales de la fonte. Certains éléments d'alliage, tels que le nickel, peuvent augmenter la tolérance pour le cuivre. 



   C'est un fait bien connu que certaines fontes graphiti- ques contiennent de petites quantités de carbures libres réparties avec le graphite dans toute la matrice. Ces fontes sont, bien entendu, entièrement différentes des fontes blanches dans lesquelles tout, ou sensiblement tout, le carbone est combiné. Dans la présente des- cription, l'expression fonte graphitique est destinée à désigner la fonte grise dans laquelle tout ou presque tout le carbone non dissous ou non combiné dans la matrice est du graphite, mais elle n'exclut pas les fontes dans lesquelles il y a des carbures primaires répartis dans toute la matrice.

   Par exemple, les propriétés mécaniques et les propriétés de résistance à l'oxydation des fontes grises résistant à la chaleur et contenant une certaine quantité de carbure de chrome répartie avec le graphite dans une matrice perlitique peuvent être améliorées par la présente invention. L'amélioration de la résistance à l'oxydation semble due au fait que la pénétration de l'oxyde le long des particules de graphite comptact est moindre que dans les - fontes grises ordinaires comportant des lamelles normales. 



   Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, certains éléments s'op- posent à la tendance du magnésium à produire du graphite compact. 



  On doit éviter la présence de ces éléments ou ne les admettre que sous forme de traces ou de quantité très petite. Ces éléments nuisibles sont l'étain, le plomb, l'antimoine, le bismuth, l'arse- nic, le sélénium et le tellure. On a constaté que l'étain était particulièrement nuisible et la teneur en étain doit être maintenue aussi basse que possible ; en général, il ne doit pas y avoir plus qu'une trace d'étain. Le phosphore ne gêne pas la formation du 

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 graphite compact et la teneur en phosphore peut atteindre   0,5 %   ou   une valeur plus élevée ; si l'on désire obtenir des pro-   priétés très bonnes, en particulier la propriété de résistance au choc et la ductilité, la teneur en phosphore ne doit pas dépasser 0,06   %,   par exemple 0,02 à 0,06 %. 



   On peut introduire le magnésium de nombreuses façons. 



  La quantité de magnésium à ajouter au bain dépend de la quantité désirée de magnésium retenu, de la quantité additionnelle de magné- sium nécessaire pour combattre la présence d'éléments tels que le soufre, de la quantité de magnésium perdue par retard à la coulée du bain après introduction du magnésium et de la proportion de magné- sium dans l'agent d'addition de magnésium perdu lors de l'introduc- tion du magnésium dans le bain. On croit habituellement que le magnésium ne s'allie pas avec le fer et, en fait, lorsqu'on cherche à introduire du magnésium métallique sous forme d'élément dans la fonte en fusion, à la température élevée ordinaire nécessaire pour une coulée satisfaisante, il se produit une réaction d'une violence explosive telle que la fonte en fusion peut être projetée hors du récipient.

   On peut ajouter le magnésium métallique avec les pré- cautions convenables sous la forme élémentaire solide directement dans le bain quand ce dernier est à une température de peu supérieure à la température de liquides de la composition fondue, par exemple à 1235  C. environ. La température doit seulement être suffisamment élevée pour que le bain soit entièrement fondu, mais en restant vis- queux. Une telle addition de magnésium élémentaire,s'accompagne géné- ralement de la combustion du magnésium à la surface du bain avec pro- duction d'un éclair brillant, dégagement d'une grande quantité de fumées d'oxyde de magnésium et perte de la plus grande partie ou de la quasi-totalité du magnésium ajouté.

   Toutefois, une quantité suffisante de magnésium se trouvera retenue si l'on a ajouté une 

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 quantité suffisamment grande de ce métal. Quand on applique ce procédé, on porte de préférence rapidement à 1370  C. ou à une valeur plus élevée la température du bain après introduction du magnésium, on inocule ensuite le bain et on coule rapidement. On peut aussi ajouter le magnésium sous forme de briquettes avec des diluants et autres matières analogues pour réduire la combustion   @   du magnésium"et pour permettre à celui-ci. de s'incorporer plus rapidement au bain avec retenue d'une plus grande quantité de ma- gnésium dans celui-ci. 



   Bien que l'on puisse utiliser les procédés auxquels on vient de faire allusion, un procédé commode consiste à ajouter le magnésium sous la forme d'un alliage métallique contenant de 2 à   40   % de magnésium. Des alliages convenables comprennent ceux que l'on appelle parfois composés   intermétalliques,   par exemple Mg   Ni 2   ou des mélanges d'un composé intermétallique avec un métal ou avec un autre composé intermétallique, par exemple Mg   Ni 2   + Ni ou Mg   Ni 2     +     Mg 2 Ni.   D'autre part, le siliciure de magnésium se com-      porte sensiblement de la même manière que le magnésium élémentaire et on ne peut l'utiliser qu'en prenant les mêmes précautions.

   On a constaté qu'il était désirable d'introduire le magnésium sous forme d'alliage avec un ou plusieurs métaux solubles dans la fonte à l'état fondu. Dans la mise en pratique de l'invention, le nickel et le cuivre sont les métaux préférés et avec lesquels on allie le magnésium pour former l'agent d'addition. Les alliages peuvent contenir aussi du silicium. L'utilité du cuivre est quelque peu limitée par le fait que l'on désire maintenir à une valeur relati- vement basse la teneur en cuivre du produit final. De même, l'ef- fet nuisible d'une teneur élevée en silicium sur les propriétés mécaniques du produit final restreint l'utilité des alliages à te- neur élevée en silicium.

   On peut obtenir des résultats très satis- 

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 faisants avec des alliages binaires et avec des alliages plus complexes contenant du nickel et du magnésium. De préférence, on introduit le magnésium sous la forme   d'un   alliage ayant une densité voisine de celle du bain en fusion ou une densité supérieure car on a constaté que plus la densité est grande, plus est grande la proportion de magnésium retenue dans le métal pour une série de conditions données. Les alliages qui donnent des résultats satis- faisants sont les alliages nickel-magnésium contenant de 4   %     envi-   ron à 20   %   environ de magnésium.

   Il a été constaté que lorsque les alliages nickel-magnésium contiennent aussi du carbone,   jusqu'à,   par exemple, la quantité maximum que les alliages peuvent absorber, les caractéristiques d'addition des alliages, en particulier de ceux contenant de 10 à 15   %   de magnésium, sont améliorées. De plus, en préparant d'abord un alliage nickel-carbone fondu et en y introduisant ensuite du magnésium, la préparation d'un alliage d'addition nickel-magnésium se trouve facilitée. Les alliages nickel-magnésium-carbone contenant de 10 à 15   %   de magnésium et de 1 à 4   %   de carbone conviennent très bien et font   l'objet   de la de- mande de brevet déposée en Grande-Bretagne par la demanderesse sous le No. 11080 de 1948. 



   EXEMPLES ET DONNEES CITES A TITRE D'ILLUSTRATION. 



   Pour l'usage générale on désire habituellement une ma- trice perlitique formée soit en totalité de perlite, soit en partie de perlite comme c'est le cas d'une matrice perlite-ferrite. A cet effet, la fonte peut contenir les quantités des éléments indiquées dans le tableau 1. 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 



    TABLEAU   1. 
 EMI11.1 
 
<tb> 



  Elément <SEP> Limites
<tb> 
<tb> 
<tb> Carbone <SEP> 2,5 <SEP> à <SEP> 3,5 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> Silicium <SEP> 1,6 <SEP> à <SEP> 3,0 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Magnésium <SEP> 0,02 <SEP> à <SEP> 0,04 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> Nickel <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 3 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> Manganèse <SEP> 0,4 <SEP> à <SEP> 1,2 <SEP> %
<tb> 
 
En général, les fontes ayant cette composition ont une charge de rupture supérieure d'au moins 3,14 kg/mm2 et parfois de 20,41 kg/mm2 à celle des fontes comparables exemptes de magnésium. 



  Elles possèdent aussi habituellement une ductilité, une résistance au choc, un module d'élasticité et des propriétés de fatigue amé- liorées se combinant avec cette charge de rupture plus élevée. Les propriétés des fontes grises contenant du magnésium et ayant des compositions comprises entre les limites indiquées dans le tableau 1 sont au moins égales à celles indiquées dans le tableau II. 



   TABLEAU II. 



  Propriétés de flexion 
Flèche 3,81 mm. 



   Charge 1814   kg.   



  Charge de rupture 28,26   kg/mm2.   



  Nombre de Brinell 180 Choc 4,15 kg-m 
Flèche = flèche en millimètres dans l'essai à la flexion sur un barreau ou éprouvette de 30,5 mm. de diamètre sur une portée de 305 mm. 



   Charge = nombre de kilogrammes nécessaires pour rompre le barreau ou éprouvette à la flexion sur une portée de 305 mm. 



   Charge de rupture ( C.R.) = charge de rupture à la traction en   kg/mm2.   



   Choc = nombre de kg/m nécessaires pour rompre l'éprou- vette normale de grand module et non entaillée sur la machine Izod ( 16,5 kg-m) pour l'essai au choc. 



   Quand la matrice n'est pas perlitique, les propriétés sont améliorées aussi. C'est ainsi que la charge de rupture finale est toujours d'au moins 1,96 kg/mm2 supérieure à celle d'une fonte compa- 

 <Desc/Clms Page number 12> 

        rable   exempte de magnésium et cette augmentation de la charge de rupture s'accompagne d'une augmentation des propriétés de résis- tance au choc, de résistance à la chaleur et à la compression. Les résultats de ces essais sur des fontes comparables sont donnés dans le tableau III. 



   TABLEAU III. 



  Composition : 3,1% C ; 1,6% Si ; 0,8% Ni ; 0,7% Mn ; 0,02% P. 
 EMI12.1 
 
<tb> 



  No. <SEP> % <SEP> Mg. <SEP> Essai <SEP> à <SEP> la <SEP> flexion <SEP> Charge <SEP> de <SEP> NB <SEP> Choc
<tb> 
<tb> 
<tb> Flèche <SEP> Charge <SEP> kg. <SEP> rupture <SEP> kg-m.
<tb> 
<tb> 
<tb> kg/mm2
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 1 <SEP> 0 <SEP> 3,93 <SEP> 1635 <SEP> 27,95 <SEP> 216 <SEP> 3,87
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 2 <SEP> 0,019 <SEP> 5,0 <SEP> 2079 <SEP> 33,51 <SEP> 222 <SEP> 5,39
<tb> 
<tb> 
<tb> 3 <SEP> 0,033 <SEP> 4,47 <SEP> 2790 <SEP> 48,58 <SEP> 269 <SEP> 7,74
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 4 <SEP> 0 <SEP> 3,73 <SEP> 1771 <SEP> 26,75 <SEP> 213 <SEP> 3,73
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 5 <SEP> 0,023 <SEP> 3,93 <SEP> 1757 <SEP> 23,0 <SEP> 222 <SEP> 3,04
<tb> 
 Les fontes numérotées 1, 2 et 3 ont été inoculées avec une addition dans la poche, de   0,5 %   de silicum ajouté sous forme de ferro-sili- cium.

   On voit que les fontes Nos. 2 et 3, obtenues conformément à l'invention, ont des propriétés bien meilleures que la fonte No. 1. 



  La fonte No. 4 n'a pas été inoculée et elle diffère peu, dans ses propriétés, de la fonte No. 1. La fonte No. 5 contenait du magnésium retenu;mais, en l'absence d'inoculation, elle avait un réseau de car- bure et n'était pas graphitique. 



   On peut remarquer, finalement, que tandis que la charge de rupture de la fonte illustrée sur les fig. 3 et 5 est de 19,31 kg/mm2, celle de la fonte illustrée par les fig. 4 et 6 est de 34,7 kg/mm2.

Claims (1)

  1. RESUME L'invention a pour objet : 1 / une fonte graphitique spéciale ou ordinaire contenant du magnésium retenu, 75 % au moins du graphite se trouvant sous la forme compacte dans la fonte brute de coulée; <Desc/Clms Page number 13> 2 / une fonte spéciale ou ordinaire contenant de 0,02 à 0,04 % de magnésium retenu; 3 / une fonte spéciale ou ordinaire contenant de 0,02 à 0,04 % de magnésium retenu, 75 % au moins du graphite se trouvant sous la forme compacte dans la fonte brute de coulée;
    4 / un procédé de préparation de fonte graphitique spé- ciale ou ordinaire sensiblement exempte de graphite en lamelles, dans laquelle on ajoute du magnésium au bain en quantité telle et de telle manière qu'il reste de 0,02 à 0,04 % de magnésium retenu dans le bain, la fonte étant coulée assez rapidement pour retenir ce magnésium résiduel; 5 / un procédé de préparation de fonte spéciale ou or- dinaire telle que celle spécifiée sous 1 / à 3 / dans lequel on introduit le magnésium dans le bain, celui-ci étant ensuite inoculé et coulé un court instant après l'inoculation.
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