BE516452A - - Google Patents

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BE516452A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21CPROCESSING OF PIG-IRON, e.g. REFINING, MANUFACTURE OF WROUGHT-IRON OR STEEL; TREATMENT IN MOLTEN STATE OF FERROUS ALLOYS
    • C21C1/00Refining of pig-iron; Cast iron
    • C21C1/10Making spheroidal graphite cast-iron

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
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  • Materials Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Refinement Of Pig-Iron, Manufacture Of Cast Iron, And Steel Manufacture Other Than In Revolving Furnaces (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  PERFECTIONNEMENTS APPORTES A LA FONTE NODULAIRE. 



   La présente invention est relative d'une manière générale à des alliages de métaux ferreux et à des procédés de fabrication de ceux-ci et plus particulièrement à la préparation d'un métal ferreux brut de coulée contenant des grains sphérulaires de graphiteo La présente invention a éga- lement pour objet un procédé nouveau, simple et économique, consistant à in- troduire dans un métal ferreux certains métaux qui ont une influence sur la configuration des inclusions de carbone dans le métal ferreux, lesquels mé- taux cependant sont ordinairement difficiles à introduire du fait de leur volatilité, de leur activité chimique et de leurs autres propriétés. 



   On désigne généralement sous le nom de fonte un métal ferreux qui a une teneur élevée en carbone et dont les inclusions de carbone présen- tent la forme de paillettes de graphite. On sait que les caractéristiques physiques de ce métal ferreux, en particulier la résistance à la traction, la limite d'élasticité et l'allongement en pourcentage, sont améliorées par (1) la réduction des dimensions de paillettes de graphite, (2) la distribu- tion des paillettes d'une manière plus uniforme, dans toute la matrice mé- tallique, et (3) la réalisation d'une forme spéciale de distribution des paillettes de graphites Etant donné que les paillettes ont des configura- tions plates en forme de lamelles qui introduisent d'importantes disconti- nuités dans la matrice métallique, il existe une limite à l'amélioration des caractéristiques physiques,

   en particulier de la ductilité, que l'on peut obtenir par l'un quelconque des procédés précitéso 
On sait depuis longtemps que les caractéristiques physiques d'un métal ferreux à teneur élevée en carbone, 'en particulier la ductilité, peuvent être améliorées de façon marquée en amenant les inclusions   de .graphi-   te à prendre des formes compactes, parfois une forme appelée avec justesse nodulaire ou   sphérofdaleo   Lorsque les inclusions de graphite sont compactes, la matrice métallique èst sensiblement continue et exempte de discontinuités 

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 importantes inhérentes aux matrices ayant des inclusions de graphite en paillettes ou d'un type analogue.

   Les caractéristiques physiques reconnues supérieures de la fonte dite malléable (un type de fonte obtenu par traite- ment thermique prolongé d'une fonte blanche dont presque tout le carbone se trouve à l'état combiné) peuvent être attribuées directement à la forme com- pacte des inclusions de graphite bien que ces inclusions (appelées "carbone de revenu") ne soient pas exactement de forme nodulaire ou sphéroidale com- me l'indiquent les termes utilisés ici. 



   Le métal ferreux coulé, contenant du carbone donnant du graphite, qui présente une microstructure caractérisée, dans une large mesure, par des . inclusions de graphite compactes qui sont sphérulaires est connu sous le nom   de fonte nodulaire ; dufait qu'il présente des caractéristiques physiques su-   périeures, il est considéré comme une matière très désirable du point de vue de ses nombreuses caractéristiques de structure. L'avantage de la fonte nodu- laire sur la fonte grise ou sur la fonte malléable réside non seulement dans ses meilleures caractéristiques physiques, mais encore dans le fait que la fonte nodulaire peut être coulée directement à partir de la masse en fusion et ne nécessite pas de traitement thermique après la coulée.

   Par contre, la fonte malléable, qui a des caractéristiques physiques supérieures à celles de la fonte grise mais généralement inférieures à celles de la fonte nodu- laire, ne peut être obtenue qu'à partir de la fonte blanche qui a été soumise à un traitement thermique coûteux, demandant du temps et relativement compli- qué. 



   La fabrication de fonte nodulaire a donc attiré l'attention des chercheurs, ce qui a eu pour effet que plusieurs procédés pour sa fabrication ont été proposés jusqu'ici. La majorité de ces procédés exigent l'introduc- tion dans la fonte en fusion contenant du carbone donnant du graphite, d'une ou plusieurs substances susceptibles de donner naissance à du graphite sphé-   roidal,   et ensuite de couler le métal en fusion pour obtenir la fonte   nodu-   laire. 



   Parmi les substances précitées destinées à être ajoutées à de la fonte en fusion contenant du carbone donnant du graphite p our produire la formation de graphite   sphéroidal   sans traitement thermique ultérieur après la coulée, on peut citer le magnésium, le calcium, le strontium, le baryum, le tellure, le cérium et le zirconium. On a proposé antérieurement d'intro- duire un ou plusieurs de ces corps dans la fonte en fusion en mettant en contact avec elle soit (1) le corps à l'état d'élément, (2) un alliage de ce corps, (3) un mélange du corps avec des constituants inertes, ou (4) un composé chimique du corps avec l'oxygène. 



   Il y a certains inconvénients à introduire ces corps dans la fonte en fusion sous l'une quelconque des formes précitées. 



   Par exemple, l'introduction du magnésium à l'état d'élément est irréalisable aussi bien qu'aléatoire parce que le magnésium a un point d'ébullition plus bas que le point de fusion d'une solution eutectique fer- carbone et se vaporise lorsqu'il est mis en contact avec la masse en fusion. 



  La vaporisation instantanée du magnésium métallique se produit dans ces con- ditions avec une explosion violente suffisante pour chasser des portions de fonte en fusion en dehors de la masse en fusion. 



   Etant donné que la température d'une masse en fusion de métal ferreux, avant la coulée, est généralement maintenue au voisinage de 1500 C, le même inconvénient accompagne l'introduction de calcium, de baryum, de tel- lure et de cérium à l'état d'élément puisque les points d'ébullition respec- tifs de ces éléments en degrés centigrades sont 1170,   1140,   1390 et   1400.   



   L'introduction dans la fonte en fusion de corps donnant du graphi- te sphéroidal et alliés à des métaux ou à des métalloïdes ou mélangés avec des matières inertes, présente   l'inconvénient   d'introduire dans la fonte non seulement des constituants indésirables, mais dans bien des cas d'exiger   l'u-   tilisation de constituants qui sont coûteux ou difficiles à obtenir. Par exemple, on a proposé jusqu'ici d'utiliser du magnésium métallique allié avec 

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 un ou plusieurs des métaux suivants: silicium, nickel, aluminium, chrome, titane, vanadium, molybdène, manganèse et cuivre. 



   L'addition de magnésium allié avec certains métaux tels que le nickel ou le cuivre est particulièrement inopportune lorsqu'il est probable que la fonte peut être utilisée comme déchets, étant donné qu'on ne peut éliminer économiquement le nickel et le cuivre des riblons ou vieilles fon- tes. Dans certains cas, la matière d'alliage peut produire, lorsqu'on l'ajou- te au métal en fusion,un effet opposé à l'effet de graphitisation de la sub- stance donnant du graphite sphéroidal. Le vanadium, par exemple, est une ma- tière de ce genre. Le vanadium est un élément de formation de carbure très puissant et, lorsqu'on l'ajoute à la fonte grise, il empêche la graphitisa- tion.

   De plus, la majorité des métaux d'alliage proposés sont des métaux stratégiques et en temps de guerre ou dans le cas d'une situation nationale critique, ils peuvent être répartis avec parcimonie ou même virtuellement im- possibles à obtenir. 



   La mise en contact de la fonte en fusion avec un composé formé d'un oxyde d'une substance donnant du graphite   sphéroldal   a été considérée jusqu'ici comme un autre procédé de fabrication de fonte nodulaire. Par exem- ple, on a proposé de mettre de la fonte en fusion contenant du carbone don- nant du graphite en contact avec de la magnésie (oxyde de magnésium), avec du silicium ou du ferro-silicium et éventuellement de petites proportions d'halogénures tels que le chlorure de   magnésium.,   le fluorure de calcium ou le fluorure de magnésium présents, à des températures supérieures à   1100 C.   



   Cependant, ce procédé particulier utilisé antérieurement ne s'est pas montré efficace pour produire de la fonte nodulaire dans des gammes de température découvertes habituellement dans la technique de la fonderie: à savoir 1100 à 1650 C. 



   Un autre procédé proposé jusqu'ici pour la fabrication de la fonte nodulaire consiste à mettre de la magnésie (oxyde de magnésium) en contact avec de la fonte en fusion à des températures supérieures à 1650 C. 



  On ne recontre pas habituellement de températures supérieures à 1650 C. dans la technique de la fonderie. Par exemple, la gamme de températures normale dans la zone de fusion d'un cubilot dans une fonderie se situe entre 1370 et 1650 C. Les températures dépassant cette gamme ne peuvent être atteintes que par augmentation de la vitesse normale de consommation de combustible. 



  Une augmentation semblable représente non seulement des dépenses supérieures en combustible mais encore des frais d'entretien plus élevés parce que les températures qui, dans la zone de fusion, dépassent 1650 C exigent des revê- tements réfractaires spéciaux qui coûtent davantage que les revêtements ap- propriés aux températures inférieures. En outre, plus la température est éle- vée, plus courte est la durée du revêtement réfractaire et plus sont nom- breux les remplacements des revêtements rendus nécessaires par tonne de fon- te produite. 



   La présente invention a pour objet: -d'éviter les inconvénients de la technique antérieure par un procédé réalisant la formation de grains sphérulaires de graphite dans un métal ferreux coulé contenant du carbone. 



   - un procédé perfectionné d'addition au métal ferreux coulé con- tenant du carbone, d'agents qui déterminent la formation de grains sphéru-' laires de graphite dans le métal ferreux à mesure que ce dernier se refroi- dit à l'état solide. 



   - un procédé perfectionné de réduction de la proportion de gra- phite en paillettes par rapport au graphite sphérulaire dans le métal ferreux coulé contenant du carbone. 



   - un procédé perfectionné d'introduction dans le métal ferreux en fusion de certains métaux d'alliages qui sont habituellement volatiles à la température du métal ferreux en fusion. 



   - un procédé perfectionné pour éviter des conditions explosives 

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 lorsqu'on introduit dans le métal ferreux en fusion un agent d'alliages con- tenant un métal qui est ordinairement volatile à une température inférieure à la température du métal ferreux en fusion. 



   - un procédé perfectionné pour augmenter la résistance à la trac- tion, la limite d'élasticité, la ductilité et le module d'élasticité du mé- tal ferreux contenant du carbone. 



   - un procédé perfectionné d'introduction dans le métal ferreux en fusion, de métaux tendant à donner des nodules et choisis dans le groupe comprenant le lithium, le sodium, le magnésium, le strontium, le baryum, le rubidium et le cérium. 



   - un procédé perfectionné de préparation d'un métal ferreux coulé à graphite nodulaire qui soit sensiblement exempt de nickel ou de cuivre à l'état brut de coulée. 



   - un procédé perfectionné de préparation du métal ferreux à gra- phite nodulaire, procédé qui évite l'introduction d'alliages de nickel-ma- gnésium et de cuivre-magnésium dans le métal ferreux. 



   - un procédé perfectionné de préparation d'un métal ferreux cou- lé à graphite nodulaire dans lequel le réactif tendant   à   former des nodules est distribué dans tout le métal ferreux. 



   - un procédé perfectionné de fabrication d'un métal ferreux cou- lé contenant du carbone, dont une portion au moins du graphite libre est distribuée dans tout le métal ferreux brut de coulée sous forme de grains sensiblement sphérulaires, procédé dans lequel on évite le traitement ther- mique du métal ferreux après la coulée simple et économique. 



   - un procédé de préparation d'un métal ferreux coulé à graphite nodulaire. 



   - un métal ferreux coulé et perfectionné contenant du carbone, présentant des caractéristiques physiques à l'état brut de coulée supérieures à celles de la fonte grise ordinaire à l'état brut de coulée. 



   - un métal ferreux coulé amélioré contenant du carbone ayant une résistance à la traction, une limite d'élasticité et une ductilité sem- blables à celles de l'acier. 



   - un métal ferreux coulé, amélioré contenant du carbone et ayant un module d'élasticité sensiblement égal ou supérieur à celui de la fonte malléable. 



   - un métal ferreux coulé, amélioré contenant du carbone mais sen- siblement exempt de nickel et de cuivre, ce métal ferreux coulé présentant des caractéristiques physiques sensiblement égales ou supérieures à celles des fontes obtenues antérieurement et contenant du nickel ou du cuivre. 



   - un procédé perfectionné d'addition à du métal ferreux en fu- sion contenant du carbone, de certaines substances susceptibles de produire la formation de grains sphérulaires de graphite dans le métal ferreux à me- sure que le métal se solidifie sans introduction d'oxygène dans ce métal. 



   La présente invention propose d'atteindre les résultats précités par la mise en contact de métal ferreux en fusion contenant du carbone don- nant du graphite, d'une quantité suffisante d'un halogénure d'un élément donnant un graphite sphérulaire et choisi dans le groupe composé du lithium, du sodium, du magnésium, du strontium, du baryum, du rubidium et du cérium pour produire des nodules après réduction, et d'un réducteur susceptible de réduire l'hélogénure, et ensuite par la solidification du métal en fusion tandis que l'élément a une action efficace pour favoriser la formation de graphite sphérulaire. 



   D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de l'examen de la description qui sera faite en se référant au dessin anne- xé, sur lequel: 

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 la fig. 1 est un schéma représentant d'une manière générale le procédé objet de l'invention, dont on donnera ci-après une 'explication dé- taillée ; la fige 2 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel on utilise le chlorure de magnésium comme source de la substance donnant un graphite sphérulaire;

   la fig. 3 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel on utilise le chlorure de sodium com- me source de la substance donnant un graphite sphérulaire; la fig. 4 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel le chlorure de magnésium et le chlorure de sodium constituent la source des substances donnant un graphite sphérulai- re ; la fige 5 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention ; dans lequel le chlorure de lithium constitue la sour- ce de la substance donnant un graphite sphérulaire;

   la fig. 6 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel le chlorure de baryum constitue la source de la substance donnant un graphite sphérulaire; la fig. 7 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel le chlorure de strontium constitue la source de la substance donnant un graphite sphérulaire ; la fig. 8 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention,, dans lequel le chlorure métallique mélangé (en- viron 50 % de chlorure de cérium) constitue la source de la substance don- nant un graphite sphérulaire;

   la fig. 9 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel le chlorure de rubidium constitue la source de la substance donnant un graphite sphérulaire; la fig. 10 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel le bromure de sodium constitue la source de la substance donnant un graphite sphérulaire; la fig. 11 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel l'iodure de sodium constitue la sour- ce de la substance donnant un graphite sphérulaire;

   la   fige   12 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, dans lequel le fluorure de sodium constitue la sour- ce de la substance donnant un graphite sphérulaire; la fig. 13 est une microphotographie (grossissement 100) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé' objet de la présente invention,, dans lequel le fluorure de magnésium constitue la source de la substance donnant un graphite sphérulaire ;

   la fig. 14 est une microphotographie   (grossissement   500) d'une section d'un échantillon de fonte nodulaire obtenue par le procédé objet de la présente invention, représentant d'une façon plus détaillée la forme struc- 

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 turale des grains sphérulaires de graphite qui se trouvent dans la fonte brute de coulée; la fig. 15 est un tableau donnant des exemples spécifiques des pourcentages approximatifs en poids de certains constituants (les consti- tuants étant identifiés par leurs symboles chimiques), et les valeurs de certaines grandeurs considérées, dans la mise en oeuvre de la présente in- vention ;

   et la fig. 16 est un tableau indiquant les caractéristiques physi- ques de la fonte obtenue suivant le procédé objet de la présente invention, utilisant les constituants en pourcentage spécifiés dans le tableau de la fige 15. 



   La présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un métal ferreux caractérisé dans une large mesure par une matrice conte- nant des grains sphérulaires de graphite comme représenté dans les micro- photographies des fig. 2 à   14.   



   La présente invention utilise l'effet de production de graphite sphérulaire de certains éléments métalliques lorsqu'ils sont introduits dans un métal ferreux en fusion contenant du carbone donnant du graphite, mais au lieu d'introduire l'élement à l'état non combiné comme élément chimique li- bre, ou comme élément allié à/ou mélangé avec d'autres matières, ou comme oxyde métallique, la présente invention prévoit de mettre l'élément, sous forme d'un halogénure de l'élément, en contact avec le bain en fusion du mé- tal ferreux en présence d'un réducteur approprié.

   De cette manière, on peut introduire l'élément donnant un graphite sphérulaire dans le métal (1) sans les risques d'explosion que comporte l'introduction à l'état d'élément, (2) sans introduire dans le métal des substances non désirées ou inoppor- tunes, et (3) sans introduire un inhibiteur de graphite sphérulaire tel que l'oxygène. 



   Les éléments qui se sont montrés satisfaisants pour produire du graphite sphérulaire, lorsqu'on les mélange sous forme d'halogénures avec un bain de métal ferreux en fusion contenant du carbone donnant du graphite, sont les suivants: le lithium, le sodium, le magnésium, le strontium, le baryum, le rubidium et le cérium. Les halogénures des éléments qui précè- dent sont considérés dans la suite comme des composés d'halogénures tendant à former des nodules. Chacun des éléments mentionnés, lorsqu'on l'introduit sous une forme autre qu'un halogénure, présente des effets connus de   nodu-   larisation, sauf dans le cas du sodium dont on ne connaît pas encore l'ac- tion de nodularisation.

   La découverte du fait que les halogénures de so- dium sont d'excellents composés d'halogénures tendant à former des nodules, constitue un aspect important de la présente invention en particulier en raison du prix peu élevé et de la grande disponibilité du chlorure de so- dium (sel de cuisine). 



   Le réducteur utilisé conjointement avec le composé d'halogénu- re tendant à former des nodules doit être actif à la température du bain de métal en fusion pour libérer l'élément de nodularisation afin qu'il remplis- se sa fonction considérée. Un réducteur ayant les caractéristiques désirées est le calcium métallique qui peut être fourni commodément sous forme de si- liciure de calcium (composition intermétallique contenant environ 30 % de calcium). Le calcium semble se combiner avec le radical halogène pour ren- dre disponible l'élément de nodularisation afin qu'il remplisse sa fonc- tion de nodularisation. L'halogénure de calcium ainsi formé (et les oxydes de silicium formés à partir du silicium qui n'entre pas dans, le bain métalli- que) apparaît sous forme d'une scorie flottante. 



   D'autres réducteurs pouvant être utilisés sont le potassium et le baryum, ce dernier étant commodément fourni sous forme de siliciure de baryum. On a constaté que le potassium est utile pour libérer de son chlo- rure le magnésium, élément de nodularisation, afin qu'il remplisse sa fonc- tion de nodularisation. On a constaté que le baryum est utile pour libérer de leur chlorure, dans le même but, à la fois le magnésium et le sodium, 

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 éléments de nodularisation. 



   Le composé d'halogénure tendant à former des nodules peut être mélangé avec le réducteur et le métal en fusion contenant le carbone verse sur le mélange qui a été préalablement placé dans une poche, ou bien le mé- lange peut être ajouté à la coulée de métal en fusion à mesure qu'on le ver- se. Sur le tableau de la fig. 15, la colonne portant le titre "température de coulée" indique la température du métal ferreux en fusion (métal de bas'e) à l'instant où il est mis en contact avec l'halogénure et le réducteur. 



   Après que la scorie s'est formée, elle est habituellement sépa- rée de la masse en fusion avant qu'on obtienne la coulée de fonte nodulaire. 



  Dans un cubilot ou dans un autre four, cette séparation peut être réalisée suivant la technique habituelle sans qu'on enlève réellement la scorie de la masse en fusion, en versant la masse en fusion située en-dessous du ni- veau de la scorie. Si la fonte nodulaire est fabriquée dans une poche, un creuset ou une poché à vidange par le bas peuvent être utilisés pour sépa- rer la scorie du métal en fusion au moment de la coulée.. 



   Aussitôt après que l'halogénure a été réduit, la masse en fu- sion doit être versée de manière à ne pas perdre l'effet de nodularisation de l'élément qui la favorise, étant donné qu'on constate que cet effet dimi- nue à mesure que le temps séparant la réduction et la coulée augmente. La longueur de l'intervalle de temps séparant le traitement et la coulée, du- rant lequel l'effet de nodularisation ne diminue pas de façon appréciable, semble dépendre de la quantité de composé d'halogénure formant des nodules et de réducteur introduite dans le métal en fusion.

   On a constaté; par exem- ple, que dans le cas d'une coulé-e de 181 kg de fonte (fonte de basé conte- nant 3,35 % de carbone, 0,84 % de silicium, 0,055 % de phosphore, 0,028 % de soufre et   0,017 %   de manganèse, et le reste étant du fer) lorsque la . masse en fusion est versée huit minutes après le traitement (les additions en pourcentage en poids étant 1,05  %   de chlorure de magnésium, 1,05 % de chlorure de sodium et   4,70 %   de siliciure de calcium), la fonte brute de coulée est nodulaire pour environ 95 %, les 5 % restants présentant des pail- lettes modifiées. Lorsqu'on la verse 11 minutes après traitement, la fonte brute de coulée est nodulaire pour environ 50 à 60 %.

   Lorsqu'on la verse 14 minutes après traitement, on obtient une fonte, brute de coulée, environ 15 à 20 % nodulaire, et en attendant une demi-minute supplémentaire, on ob- tient une fonte qui est nodulaire seulement approximativement à 10 %. 



   La fonte produite par ce procédé a des caractéristiques physi- ques et un module d'élasticité bien supérieurs à ceux de la fonte de base. 



  Comme exemple des caractéristiques physiques bien supérieures que l'on peut obtenir avec ce procédé, on traite suivant ce procédé une fonte grise ayant une résistance à la traction de 8,6   kg/mm2,   une limite d'élasticité de 4,9 kg/mm2, et un allongement de 1 % pour produire une fonte, brute de coulée, ayant une résistance-à la traction de 54,9 kg/mm2, une limite d'élasticité de   30,2   kg/mm2 et un allongement de 12,5   #   Le module d'élasticité avant traitement est d'environ 10.545 kg/mm2, tandis qu'après traitement'il est d'environ 18.981 kg/mm2, valeur comparable à celle de la fonte malléable. 



   Les résistances à la traction dépassant 73,8 kg/mm2 ont été mesurées pour des matières obtenues conformément à la présente invention, bien que la valeur moyenne des résistances à la traction pour les exemples spécifiques indiquées dans le tableau de la fig. 16 soit bien supérieure à 49,2   kg/mm2.   



   Les halogénures des éléments donnant un graphite sphérulaire comprennent les chlorures, les bromures, les iodures et les fluorures. Le chlorure de sodium, le bromure de sodium, l'iodure de sodium et le fluorure de sodium, une fois introduits dans la fonte en fusion contenant du carbone et réduits par le siliciure de calcium, produisent une fonte caractérisée par la présence de grains de carbone sphérulaires, comme Indiqué- sur les microphotographies des fig. 2, 10, 11 et 12 respectivement. Le chlorure de sodium, qui est ordinairement le sel de cuisine, est peu coûteux et facile à se procurer, abstraction faite du temps de guerre ou des conditions natio- 

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 nales urgentes. Le chlorure de magnésium est également peu coûteux et facile- ment disponible.

   Pour ces raisons, on préfère les chlorures de magnésium et de sodium aux bromures, iodures et fluorures de ces éléments et aux hélogénu- res de lithium, de baryum, de strontium, de cérium et de rubidium. 



   On a constaté que le calcium seul ne donne pas de fonte nodulai- re, à moins qu'une proportion excessive (50 % ou plus) de nickel ne soit pré- sente. La fonction prétendue du calcium dans le procédé objet de la présente invention est de se combiner avec l'halogène pour libérer l'élément tendant à former des nodules. Les mélange de deux halogénures tels que le chlorure de sodium et le chlorure de magnésium et l'introduction du mélange dans le métal en fusion pour assurer la réduction par le siliciure de calcium se sont mon- trés aussi efficaces pour produire du graphite nodulaire que l'introduction de l'un ou l'autre des halogénures seuls et la simple réduction . 



   Le procédé objet de la présente invention, peut être illustré par un tableau ou un schéma, comme l'indique la figo 1. Le schéma présuppose un fonctionnement conforme aux techniques et appareils de fonderie ordinaire, et indique que le métal ferreux contenant du carbone donnant du graphite est habituellement fondu dans la première phase opératoire. Le métal déjà fondu, provenant par exemple d'un haut fourneau, d'un cubilot, ou d'une installation analogue, peut, évidemment, être utilisé aussi bien. 



   Légende de cette figure 1: 
A. métal ferreux contenant du carbone formant du graphite. 



   B. chaleur de fusion (à moins que la fusion ne soit déjà effec- tuée). 



   C. halogénure de l'élément de nodularisation (Li, Na, Mg, Sr, Ba, Rb, Ce). D. réducteur, siliciure de calcium ou corps équivalent. 



  E. séparation de la scorie. 



  F. coulée de refroidissement. 



  G. mise en contact presque simultanée de C et D. 



  H. intervalle de temps utile. 



  I. moulage à froid de fonte nodulaire. 



   Le schéma suppose en outre que les traitements non indiqués, tels que des réglages de la teneur en carbone ou en silicium, l'élimination de l'o- oxygène, la réduction de la teneur en soufre ou en phosphore, l'addition d'a- gents d'alliage, l'utilisation de techniques de refroidissement des coulées ou d'autres traitements peuvent ou non être effectués à des stades appropriés du procédé sans modification de ses caractéristiques principales et de son but. 



   Le procédé de fabrication de la fonte nodulaire conformément à la présente invention par mise en contact de métal ferreux en fusion contenant du carbone donnant du graphite, de l'halogénure d'un élément donnant un gra- phite sphérulaire, et d'un réducteur approprié est représenté par les exemples suivants: EXEMPLE 1 
Une charge de fonte (fonte de base) contenant   4,03   de carbone, 0,85 % de silicium, 0,050 % de phosphore,   0,023   de soufre et   0,15   de man- ganèse est fondue dans le four à une température de 1482 C. On ajoute à celle- ci, comme pourcentage de la coulée finale, 4,02 % en poids (exprimé en pour- cent de la coulée finale) de chlorure de sodium (essentiellement anhydre), 5,97 % de siliciure de calcium et 0,18 % de ferro-silicium (90 %).

   On verse ensuite le métal en fusion dans un moule et on le refroidit à la température ambiante. 



   Un échantillon de la fonte de base, avant traitement, a une ré- 

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 sistance à la traction de 7,8   kg/mm2,   une limite d'élasticité de 4,9   kg/mm2   et 0 %   d'allongement.   



   Un échantillon obtenu à partir de la fonte nodulaire finale a les caractéristiques physiques suivantes à l'état brut de coulée: 
 EMI9.1 
 
<tb> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> 46 <SEP> kg/ <SEP> mm2
<tb> 
<tb> Limite <SEP> d'élasticité <SEP> 29,2 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> Allongement <SEP> sur <SEP> 50,8 <SEP> mm <SEP> 16,5 <SEP> % <SEP> 
<tb> 
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> 159
<tb> 
 
Une comparaison des caractéristiques physiques de la fonte avant et après traitement conformémént au procédé de la présente invention, comme montré par l'exemple précédent, indique un accroissement après traitement à la fois de la résistance à la traction et de la limite d'élasticité de près de 600%, et un accroissement de la ductilité de 16,5 % par rapport à une ductilité de 0 % pour la matière non traitée. 



  EXEMPLE 2 
On fond dans un four à induction une charge de fonte (fonte de base) contenant un pourcentage en poids par rapport à la charge de 4,34 % de carbone, 0,73 % de silicium, 0,045 % de phosphore, 0,025 % de soufre et 0,10% de manganèse. On ajoute à la fonte en fusion, dans le four, 0,7 % de siliciure de calcium pour la désoxyder. Toutefois, l'addition de siliciure de calcium n'est pas essentielle si la fonte n'a pas besoin d'être désoxydée. On verse ensuite le métal en fusion à 1468 C sur un mélange de 3,5 % de chlorure de magnésium, qui est essentiellement anhydre, et de   3,5   de siliciure de cal-' cium placé précédemment au fond d'une poche chauffée. Après achèvement de la réaction, on enlève la scorie et on coule le métal en fusion dans un moule. 



   Un échantillon de la fonte de base a, avant traitement, une ré- sistance à la traction de   8,4     kg/mm2   environ, une limite d'élasticité d'envi- ron 5,3 kg/mm2 et 0 % d'allongement. 



   Un échantillon obtenu à partir de la coulée présente les carac- téristiques physiques suivantes, à l'état brut de coulée: 
 EMI9.2 
 
<tb> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> 60,1 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> 
<tb> Limite <SEP> d'élasticité <SEP> 33,4 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> 
<tb> Allongement <SEP> sur <SEP> 50,8 <SEP> mm <SEP> 13 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> 156
<tb> 
 
La microstructure de l'échantillon, comme montré sur la micropho- tographie de la fige 2, présente tout le graphite sous forme nodulaire et a une matrice d'environ 50 % de ferrite et 50 % de perlite. 



  EXEMPLE 3. 



   On fond une charge de fonte (fonte de base) contenant un pourcen- tage en poids par rapport à la charge de 4,20 % de carbone, 0,75 % de silicium, 0,35 % de phosphore, 0,039 % de soufre et   0,10 %   de manganèse et on ajoute à la charge 0,69 % de siliciure de calcium pour désoxyder la fonte. On verse le métal en fusion à une température de 1538 C sur un mélange de   4,41 %.   de chlo- rure de sodium (qui est essentiellement anhydre) et de 6,63 % de siliciure de calcium dans une poche chaude., On coule dans un moule après élimination de la scorie le contenu de la poche. 



   Un échantillon de la fonte de base a, avant traitement, une ré- sistance à la traction d'environ 8,4 kg/mm2, une limite d'élasticité d'envi- ron   5,3 kg/mm2   et 0 % d'allongemento 
Un échantillon obtenu à partir de la coulée a les caractéristi- ques physiques suivantes, à l'état brut de coulée: 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 
 EMI10.1 
 
<tb> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> 63,4 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> Limite <SEP> d'élasticité <SEP> 59,7 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> Allongement <SEP> sur <SEP> 50,8 <SEP> mm <SEP> 3 <SEP> %
<tb> 
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> 207
<tb> 
 
La microstructure de l'échantillon, comme indiqué sur la micro- photographie de la fig. 3, présente environ 90 % de graphite sous forme no- dulaire et environ 10 % de graphite à l'état de paillettes compactes, épais- ses et courtes.

   La matrice est presque entièrement en ferrite. 



  EXEMPLE 4 
On fond une charge de fonte (fonte de base) contenant un pour- centage en poids par rapport à la charge de 3,84 % de carbone,   0,66 %   de si- licium,   0,060 %   de phosphore, 0,026 % de soufre, et   0,13 %   de manganèse et on ajoute à la masse fondue   0,70 %   de siliciure de calcium pour désoxyder la fonte. On verse ensuite le métal en fusion à une température de 1482 C sur un mélange de 3,99 % de chlorure de sodium,   0,22 %   de chlorure de magnésium et de   5,26 %   de siliciure de calcium. (A la fois le chlorure de sodium et le chlorure de magnésium sont essentiellement anhydres). On coule le conte- nu de la poche dans un moule après élimination de la scorie du métal. 



   Un échantillon de la fonte de base a, avant traitement, une ré- sistance à la traction de   8,4     kg/mm2,   une limite d'élasticité d'environ 5,3 kg/mm2 et 0 % d'allongement. 



   Un échantillon obtenu à partir de la coulée présente les carac- téristiques physiques suivantes, à l'état brut de coulée: 
 EMI10.2 
 
<tb> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> 48,5 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Limite <SEP> d'élasticité <SEP> 37,2 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Allongement <SEP> sur <SEP> 50,8 <SEP> mm <SEP> 7 <SEP> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> 163
<tb> 
 
La microstructure de cet échantillon, comme indiqué sur la mi- crophotographie de la fig.   4,   est environ   95   nodulaire. La matière est en ferrite. 



  EXEMPLE 5 
On fond une charge de fonte (fonte de base) contenant 3,88 % de carbone, 0,67 % de silicium,   0,025   de phosphore, 0,029 % de soufre et 0,11% de manganèse et on ajoute à la charge 0,70 % de siliciure de calcium pour désoxyder la fonte. On verse ensuite le métal en fusion à une température de 1482 C sur un mélange de   3,25   de chlorure de lithium anhydre et de   6,36   de siliciure de calcium dans une poche chauffée. Après élimination de la sco- rie, on coule le métal en fusion dans un moule. 



   Un échantillon de la fonte de base   a.,   avant traitement, une ré- sistance à la traction d'environ   8,4   kg/mm2 et 0 %   d'allongement,   
Un échantillon prélevé sur la coulée présente les caractéristiques physiques suivantes, à l'état brut de   coulée:   
 EMI10.3 
 
<tb> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> 67,2 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> Allongement <SEP> sur <SEP> 50,8 <SEP> mm <SEP> 2 <SEP> 1/2 <SEP> %
<tb> 
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> 255
<tb> 
 
La microstructure de cet échantillon, comme montré sur la micro- photographie de la fig. 5, est nodulaire d'une manière prédominante. La ma- trice est presque entièrement en ferrite. 



  EXEMPLE 6 
On fond une charge de fonte de base contenant un pourcentage en 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 poids par rapport à la charge de 1,09 % de carbone, 0,16 % de silicium,   0,06%   de phosphore, 0,008 % de soufre et   0,35   de manganèse, et on ajoute à la - charge   0,66   de siliciure de calcium pour désoxyder la fonte. On verse le métal en fusion à une température de   1593 C   sur un mélange de 1,05 % de chlo- rure de magnésium anhydre, 1,05 % de chlorure de sodium anhydre et 4,00 % de siliciure de calcium dans une poche chauffée.

   On coule, après élimination de la scorie, le contenu de la poche dans un moulée 
Un échantillon prélevé sur la coulée contient des grains sphéru- laires de graphite et présente les caractéristiques physiques suivantes, à l'état brut de coulée: 
 EMI11.1 
 
<tb> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> 43,6 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> 
<tb> Limite <SEP> d'élasticité <SEP> 38,7 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> 
<tb> Allongement <SEP> sur <SEP> 50,8 <SEP> mm <SEP> 2 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> 341
<tb> 
 
Le procédé objet de la présente invention peut être mis en oeu- vre de diverses manières à l'aide de plusieurs composés d'halogénures ten- dant à former des nodules et de réducteurs identifiés dans le tableau de la fige 15, pour fournir les caractéristiques physiques améliorées représentées dans le tableau de la fig.

   160 
Chaque coulée du tableau représente des matières de base qui ont initialement des résistànces à la traction voisines de 8,4 kg/mm2, des limi- tes d'élasticité voisines de 5,3 kg/mm2, et des allongements de 0 à 1 % avant traitement, et qui sont traitées conformément à la présente invention selon les modes opératoires décrits dans les exemples détaillés précédents. Les ca- ractéristiques physiques mentionnées sont celles constatées par des mesures réelles. 



   Les quantités et pourcentages indiqués dans les exemples qui pré- cèdent et dans ceux du tableau de la fige 15 peuvent varier d'une manière considérable sans qu'on s'écarte de l'esprit de l'invention tant que les quan- tités et pourcentages sont suffisants pour produire un métal ferreux, brut de coulée,ayant une microstructure caractérisée par une matrice contenant des grains sphérulaires de graphite. 



   Le terme "brut de coulée, utilisé ici, représente l'état d'une masse de métal qui a été amenée d'un état liquide au-dessus de son point de fusion à un état froid solidifié par refroidissement à une vitesse caractéri- sant la vitesse de refroidissement des coulées dans la technique normale de fonderie. 



   Le terme "métal ferreux contenant du carbone donnant du graphi- te", utilisé ici, définit un alliage ferreux qui a suffisamment de carbone pour former, lors de la solidification du métal depuis son état liquide et lors du refroidissement, une microstructure de matrice caractérisée par les inclusions de carbone libre dans le métal froid. Ce métal ferreux est le mé- tal désigné sous le nom de "métal de base" dans le tableau de la fig. 15. 



   Les limites de la teneur en carbone qui répondent à la définition précédente sont fonction des constituants de l'alliage autres que le fer et le carbone. Par exemple, la présence du silicium et de certaines -autres sub- stances présente un rapport important avec la facilité suivant laquelle la cémentite du métal ferreux se décompose pour donner de la ferrite et du car- bone libre. De telles substances, appelées agents de graphitisation, agissent de manière à étendre l'extrémité inférieure de la gamme de la teneur en car- bone, à l'intérieur de laquelle la présente invention a une action utile, bien à l'intérieur de la gamme (sinon dans la totalité de la gamme) des aciers dits hyper-eutectoides. 



   L'extrémité supérieure de la gamme de la teneur en carbone du mé- tal ferreux riche en carbone est réglée commodément par fusion et utilisa- tion de la'matière produite, et elle atteint et dépasse les'limites maximum de la teneur en carbone de la fonte riche en carbone. En l'absence de propor- 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 tions notables de substances telles que le soufre, le phosphore, l'oxygène,   etc.,...   et 3'agents spéciaux d'alliage, cette gamme s'étend approxima- tivement depuis 0,8 % de carbone jusqu'à 6,7 % de carbone mais les limites d'application de la présente invention peuvent sortir de cette gamme,dans le cas par exemple où une proportion notable de nickel, de chrome,

   de man- ganèse ou d'autres agents d'alliage se trouve présenta 
La fonte dite à teneur élevée en soufre peut être transformée en fonte nodulaire par le procédé objet de la présente invention, à condition que la fonte comporte suffisamment de carbone donnant du graphite, si la fon- te est d'abord désulfurée par un procédé quelconque bien connu, tel qu'une addition de carbonate de sodium ou d'oxyde de calcium   à   la masse en fusion. 



   Il apparaît d'après le procédé précité qu'on peut fabriquer un certain nombre d'alliages de fonte nodulaire ayant une microstructure   carac-.   térisée par une matrice contenant des grains sphérulaires de graphite et que ces alliages peuvent conserver à l'état brut de coulée un ou plusieurs des éléments suivants: lithium, sodium, magnésium, strontium, rubidium, baryum et cérium. 



   Etant donné que les modes de réalisation des procédés indiqués ne sont donnés qu'à titre d'exemple, on peut apporter, bien entendu, à la description qui précède différentes modifications et variantes à la portée de l'homme de l'art, sans s'écarter pour cela de l'esprit général de l'in- vention. 



   REVENDICATIONS. 



   1. Procédé de préparation à partir d'un métal ferreux en fu- sion contenant du carbone donnant du graphite, d'un métal ferreux caracté- risé à l'état solide par la présence-de grains sphérulaires de graphite, dans lequel on met en contact un métal ferreux en fusion avec au moins un halogénure   d'un   élément donnant un graphite sphérulaire, et un réducteur sus- ceptible de réduire l'halogénure dans le métal ferreux en fusion, puis on solidifie ce métal ferreux en fusion tandis que cet élément agit efficace- ment dans la formation de graphite sphérulaire.

Claims (1)

  1. 2. Procédé suivant la revendication 1, dans lequel on met en contact le métal ferreux en fusion avec au moins un halogénure d'un élément donnant un graphite sphérulaire choisi dans le groupe composé du lithium, du sodium, du magnésium, du strontium, du baryum, du ribidium et du cérium, et le réducteur susceptible de réduire cet halogénure dans le métal ferreux en fusion.
    3. Procédé suivant la revendication 1 ou 2, dans lequel l'halo- génure de cet élément donnant un graphite sphérulaire comprend le chlorure de magnésium ou le chlorure de sodium.
    4. Procédé suivant la revendication 1 ou 2, dans lequel on met en contact le métal ferreux en fusion, un chlorure, un bromure, un iodure ou un fluorure de cet élément donnant un graphite sphérulaire choisi dans le groupe composé du lithium, du sodium, du magnésium, du strontium, du baryum, du rubidium et du cérium, et l'agent réducteur.
    5. Procédé suivant la revendication 1 ou 2, dans lequel on met en contact le métal ferreux en fusion, des chlorures d'éléments donnant un graphite sphérulaire et se composant de magnésium et de sodium, et l'agent réducteur susceptible, dans le métal ferreux en fusion, de réduire respec- tivement le chlorure de magnésium et le chlorure de sodium.
    6. Procédé suivant la revendication 3, dans lequel le réduc- teur du chlorure de magnésium est constitué par le potassium.
    7. Procédé suivant la revendication 1, 2, 4 ou 5, dans lequel le réducteur contient du calcium <Desc/Clms Page number 13> 8. Procédé suivant la revendication 1, 2, 4, 5 ou 7, dans le- quel le réducteur est constitué par un composé intermétallique de calcium et de silicium.
    9. Procédé suivant la revendication 3 ou 5, dans lequel le ré- ducteur est constitué par un composé intermétallique de baryum et de sili-, cium.
    10. Procédé suivant la revendication 1, 2, 4, 5, 6 ou 7, dans le- quel le réducteur est susceptible dans ce métal ferreux en fusion, de rédui- re l'halogénure pour libérer une quantité de cet élément donnant du graphite en quantité suffisante pour réaliser un degré désiré de nodularisation, et produire une scorie pouvant être enlevée et contenant un halogène. llo Procédé suivant la revendication 1, dans lequel on traite un métal ferreux en fusion sensiblement exempt d'addition de nickel ou de cui- vre.
    12. Procédé suivant la revendication 1 ou 11, dans lequel le mé- tal ferreux en fusion contient de 0,80 % à 6,7 % de carbone, 0,15 % à 4,7 % de silicium, et 0,05 % à 2,0 % de manganèse.
    13o Procédés de fabrication d'alliages de métaux ferreux, sub- stantiellement comme décrit ci-avant avec référence à l'un quelconque des exemplesprécédents. en annexe 10 dessins.
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