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" Ensemble de blocs de construction ",
La présente invention est relative à un ensemble de blocs de construction parallélpipédiques comprenant trois séries de blocs de même épaisseur, d'égale.longueur, dont les trois lar- geurs .sont dans les rapports 1, 2 et 3, et qui peuvent être solidarisés.les uns des autres, après superposition de leurs fa- ces perpendiculaires à l'épaisseur et mise en concordance de dispositifs d'assemblage dont ils sont pourvus, la distance entre deux dispositifs d'assemblage contigus étant constante et égale au double de la distance entre un dispositif d'assem- blage périphérique et le bord voisin du bloc.
Des blocs de ce genre peuvent être utilisés soit dans la construction de murs, de bâtiments, etc, soit comme jouets.
Afin de pouvoir réaliser toutes les formes possibles avec un nombre minimum de formats différents de blocs de ce genre, suivant la présente invention, le nombre des dispositifs d'as- semblage susdits prévus dans chacune des trois largeurs susdites est pair et la longueur commune des blocs est égale à une des trois largeurs susdites , les blocs d'une des séries étant carrés,
Les dispositifs dassemblage peuvent être de diverses na-
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tures. On. peut utiliser des saillies pénétrant dans des creux de forme correspondante ou bien des tiges passant dans des trous percés parallèlement à l'épaisseur des blocs,etc.
Dans une forme de réalisation particulière de l'objet de l'invention,la longueur commune des blocs est égale à la lar- geur des blocs moyens.
D'autres détails et particularités de l'invention ressorti- ront de la description des dessins annexés au présent mémoire et qui représentent,à titre d'exemples non limitatifs,diverses for- mes de réalisation de l'objet de l'inventionainsi qu'une construc- tion réalisée au moyen de blocs suivant l'invention.
La figure 1 est une vue en perspective d'un arrangement de trois blocs conformes à la présente invention.
Les figures 2 et 3 sont analogues à la figure 1 mais se rapportent à d'autres arrangements des trois blocs de la figure 1.
La figure 4 représente schématiquement une pyramide construite au moyen des blocs de la figure 1 et vue de dessus.
La figure 5 est une représentation schématique d'un autre en-semble de blocs conformes à l'invention.
La figure 6 est une vue en perspective,après brisures par- tielles, d'un arrangement comprenant trois autres blocs con- formes à l'invention.
La figure 7 est une vue en perspective d'un autre exemple de blocs conformes à l'invention.
Dans les différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments analogues.
Les blocs 2, 3 et 4 représentés aux figures 1, 2 et 3 sont paralélipipédiques et ont la même épaisseur 5 et la même longueur 6. Leurs largeurs respectives 7, 8 et 9 sont dans les rapports 1, 2 et 3. La longueur commune 6 des blocs étant égale à la largeur 8 du bloc moyen 3, celui-ci est carré.
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par "longueur", il ne faut pas entendre ici nécessai- rement la plus grande des dimensions des blocs, mais bien, pour les faces des blocs perpendiculaires à l'épaisseur, cel- le des deux dimensions qui est la même pour tous les blocs, l'autre étant désignée par " largeur Il.
Les blocs comprennent, sur une de leurs faces perpendi- culaires à leur épaisseur, des saillies telles que 10, et sur la face opposée des creux de forme correspondante tels que 11.
La distance entre deux saillies ou deux creux consécutifs est constante et égale au double de la distance entre une saillie ou un creux périphérique et le bord voisin du bloc.
En outre, dans chacune des largeurs 7, 8 et 9 et par conséquent .dans la longueur 6, il est prévu un nombre pair de saillies ou de creux, deux dans la largeur 7, quatre dans la largeur 8 et la longueur 6, et six dans la largeur 9.
On peut solidariser les blocs en superposant une face portant des saillies et une face avec des creux et en en- gageant les saillies dans les creux. Dans la réalisation d'une construction, on s'arrange pour qu'un bloc déterminé soit assemblé à deux ou.plus de deux blocs sur lesquels il repose.
Grâce aux relations existant entre les largeurs des blocs, leur longueur et le nombre de creux et de saillies, on peut avec trois types seulement de blocs différents, réaliser toutes les formes de construction.
Ainsi, par exemple, à la figure 1, les trois blocs re- présentés sont superposés de manière à.xéaliser une construe- tion dans laquelle les faces avant et arrière sont planes et parallèles et les parties latérales présentent des gradins.
A la figure 2, on a fait tourner le bloc 2 de 90 ,
A la figure 3, la face de gauche de la construction est plane et les parties avant et arrière sont en gradins,
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le décalage d'un bloc à l'autre étant égal à la moitié de la largeur 7 du bloc 2.
Il résulte notamment de ces trois figures qu'on peut pla- cer les éléments de construction dans un grand nombre de positions relatives l'une par rapport à l'autre, On peut pla- cer ces éléments de façon que les faces de parement coïncident ou de façon que leurs axes coïncident. On peut notamment faire coïncider l'axe longitudinal d'un élément soit avec l'axe longitudinal soit avec l'axe transversal d'un autre élément.
La pyramide représentée à la figure 4 est composée de blocs ide ntiques aux blocs 2, 3 et 4 des figures 1, 2 et 3 et indiqués par les marnes chiffres de référence. Ainsi le sommet est formé d'un bloc carré 3, en dessous duquel sont disposés quatre blocs 2 qui laissent entre eux un petit carré vide indiqué en pointillé. Cela ne présente du reste aucun incon- vénient, car ce carré vide ne diminue nullement la résistance de la construction et peut être rempli de ciment par exemple.
Sous les quatre blocs 2, sont placés quatre blocs 3 puis quatre blocs 4, puis des blocs 3,etc.
Il y a lieu de remarquer que dans deux couches de blocs successives, les joints entre les blocs ne coïncident pas.
Deux blocs voisins d'une même couche sont donc maintenues accolés par les blocs dés couches supérieure et inférieure qui viennent en contact avec eux.
Cette construction n'est qu'un exemple des nombreuses formes qui peuvent être réalisées au moyen des blocs conformes à l'invention,
Le nombre de saillies ou de creux prévu dans la largeur du plus petit bloc ne doit pas nécessairement être deux. Il suffit qu'il soit pair. Ainsi, à la figure 5, on a représen- té schématiquement une série de trois blocs comprenant respec- tivement quatre, huit et douze saillies ou creux en largeur
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et douze en longueur, le plus grand bloc étant carré, L'emplacement des saillies ou des creux est indiqué par un point.
On peut aussi remplacer les saillies et les creux par des trous percés dans les blocs parallèlement à leur épais- seur et de préférence de part en part,
A la figure 6, on a représenté trois blocs de -ce genre dans lesquels sont percés des trous 12 et qui sont solidarisés,, par des tiges dont une seule, désignée par 13, a été repré- sentée.
Les blocs représentés à la figure 7 comprennent des saillies 10 sur une de leurs faces perpendiculaires à l'épais- seur et une creusure 14 sur la face opposée. A la périphérie de la creusure 14 sont ménagés des évidements tels que 15 dont la forme et l'espacement sont tels que les saillies d'un autre bloc identique pourraient y être logées.
Cette disposition permet de réaliser également toutes les formes possibles. Elle permet, en outre, de remplir éventuellement la creusure de ciment ou d'une autre matière de scellement, afin de consolider la construction.
Les diverses dispositions décrites et représentées ne sont que des formes de réalisation particulières de l'ohjet de l'invention. On peut y apporter diverses modifications sans sortir du oadre de cette dernière.
Ainsi, les saillies et les creux représentés aux figures 1, 2 et 3 ont une section circulaire, mais on pourrait leur donner toute autre forme appropriée, carrée par exemple.
On pourrait aussi prévoir des blocs présentant sur leurs faces perpendiculaires à l'épaisseur des groupes oonsé- . cutifs d'une saillie et d'un creux. Dans ce, cas, il faut entendre par "dispositifs d'assemblage" l'ensemble d'une .sail- lie et d'un creux d'un bloc et l'ensemble du creux et de la saillie correspondante d'un autre bloc . Le nombre minimum
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de dispositifs M'assemblage prévu dans la plus petite largeur étant deux, il faut donc alors au moins deux rangées de sail- lies séparées par deux rangées de trous dans le bloc le plus étroit.
Ainsi qu'il a été dit précédemment, le nombre de dispositifs d'assemblage prévu dans la plus petite largeur doit être pair mais peut dépasser deux. Il y a lieu de noter que le nombre de positions relatives de deux blocs l'un par rapport à l'autre est d'autant plus grand que ce nombre de dispositifs d'assemblage est plus élevé.
Dans le cas des blocs de la figure 6, les trous 12 pourraient ne pas être percés de part en part. Dans ce cas les tiges 13 ne traverseraient plus plusieurs blocs mais auraient une longueur limitée à la somme des profondeurs des trous des faces en contact.
Enfin, on pourrait prévoir des blocs analogues à ceux des figures 1, 2 et 3 mais dont on n'aurait conservé que les saillies périphériques.
En résumé, on peut prévoir n'importe quelle espèce de dispositifs d'assemblage des blocs, pourvu que le nombre de ceux-ci compris dans la largeur minimum soit pair. De cette façon, on peut réduire le nombre de types de blocs à trois.
On peut naturellement, si on le désire, compléter ces blocs par de petits blocs triangulaires, par exemple, qui peuvent être placés dans les angles des constructions.
Ainsi qu'il a été dit précédemment, les blocs peuvent être utilisés soit dans la construction de bâtiments, murs etc, soit comme jouets.
REVENDICATIONS.
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