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Perfectionnements aux soupapes de sûreté empêchant le fonctionnement accidentel d'armes à feu automatiques montées sur un avion.
Cette invention a pour objet certains perfection- nements aux dispositifs de sûreté empêchant le fonctionnement accidentel d'armes à feu automatiques montées sur un avion.
Dans le montage usuel, chaque arme à feu automatique ou mitrailleuse est reliée à un système de commande à fluide sous pression comprenant une soupape à bouton déclencheur de tir montée de manière que le mécanisme déclencheur de tir des mitrailleuses soit actionné quand on appuie sur le bouton.
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Il y a ainsi le risque que la ou les mitrailleuses puissent tirer accidentellement alors que l'avion se trouve sur le sol.
Le. présente invention vise à écarter ce danger de manière sim- ple et efficace.
Suivant la présente invention, on incorpore une soupape de sûreté à un système de commande à fluide sous pression qui est relié à une ou plusieurs mitrailleuses et à un bouton déclencheur de tir ou bouton de commande et qui est installé sur un avion comportant un appareil qu'on peut amener soit à une position permettant à l'avion d'atterrir et/ou de décoller, soit à une position que l'appareil occupe normalement pendant que l'avion est en cours de vol., et on fait coopérer cet appareil avec la soupape de sûreté de manière qu'elle agisse automatiquement pour empêcher le tir de la ou des mitrailleuses chaque fois qu'on amène l'appareil à la première position mentionnée.
Dansune forme d'exécution de l'invention, la sou- pape de sûreté est actionnée, pour ouvrir et fermer un obtura- teur de soupape, sous l'effet d'une pression hydraulique pro- duite par le fonctionnement d'un mécanisme à vérins hydrauli- ques servant à élever et abaisser un train d'atterrissage escamotable de l'avion, la disposition est telle que lorsqu'on abaisse le train d'atterrissage pour que l'avion puisse atter- rir, la soupape de sûreté se ferme automatiquement pour empê- cher tout fonctionnement de la ou des mitrailleuses, tandis que lorsqu'on relève le train d'atterrissage, la soupape de sûreté s'ouvre automatiquement pour permettre à la ou aux mitrailleuses de tirer.
Dans une autre forme d'exécution de l'invention, la soupape de sûreté comprend un obturateur de soupape cou- lissant commandant la distribution d'air comprimé à la ou aux
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mitrailleuses, un plongeur ou organe coulissant analogue servant à actionner cet obturateur,un dispositif relié à la commande des vérins de train d'atterrissage pour déplacer axialement ce plongeur et un ressort pour ramener normalement l'obturateur de soupape à une position dans laquelle il coupe l'arrivée d'air à la ou aux mitrailleuses.
Afin qu'on puisse actionner temporairement la ou les mitrailleuses pendant que l'avion se trouve sur le sol, pour essayer les avions ou pour d'autres fins, il est prévu un mécanisme actionné à la main pour ouvrir la soupape de sûreté. Ce mécanisme actionné à la main est indépendant du mécanisme actionné par la pression hydraulique et il est aussi, de préférence, chargé par un ressort et agencé de manière que d'ordinaire il soit nécessaire de maintenir la soupape ouverte à la main pendant qu'on actionne le bouton déclencheur de tir et que la soupape de sûreté se ferme auto- matiquement aussitôt qu'on abandonne la commande à main.
Afin que l'invention soit bien comprise, on en dé- crira ci-après un exemple d'exécution en se référant aux des- sins annexés, dans lesquels:
Fig. 1 est une représentation schématique de l'ap- pareil et du système conformes à la présente invention.
Fig. 2 est une vue de côté d'une soupape de sûreté construite conformément à l'invention.
Fig. 3 est une coupe verticale suivant la ligne A-A de la fig. 2.
Fig. 4 est une coupe verticale suivant la ligne B-B de la fig.2.
Fig. 5 est une coupe horizontale suivant la ligne C-C de la fig. 2.
Fig. 6 est une coupe ,verticale partielle suivant la
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ligne D-D de la fig. 5 et elle montre le dispositif actionné à la main, servant à ouvrir la soupape de sûreté.
Fig. 7 est une coupe verticale d'une variante de l'invention, et
Fig. 8 est une coupe suivant la ligne E-E de la fig.7.
Dans une forme d'exécution appropriée de l'inven- tion, comme celle représentée sur les figs. 1 à 6, la soupape de sûreté est constituée par un bloc autonome I qui est inter- calé entre le bouton déclencheur de tir 2 et une ou plusieurs mitrailleuses 3 montées sur un avion. La soupape comporte un boisseau en forme de godet dont deux faces latérales op- posées sont percées chacune d'un trou taraudé dans lequel sont vissés des raccords 4 pour recevoir les tuyaux à fluide sous pression reliés respectivement au bouton déclencheur de tir de mitrailleuse et à une ou plusieurs mitrailleuses com- mandées par ce bouton. Un trou axial de chaque raccord de tuyau communique à son extrémité intérieure avec une chambre à fluide sous pression 5 du boisseau de la soupape, l'axe de cette chambre étant vertical.
L'extrémité supérieure de cette chambre est fermée par un bouchon fileté creux 6 dont le trou peut être obturé par un capuchon taraudé 7, permettant ainsi de purger d'air le système à fluide ou liquide sous pression.
L'extrémité intérieure du trou du raccord 4 qui porte le tuyau à fluide relié à la mitrailleuse 3, est agencée pour être obturée hermétiquement afin de couper l'arrivée de fluide sous pression à la. mitrailleuse, et à cet effet il est prévu un obturateur de soupape 8 comportant une tête sphé- rique qui a son siège dans un creux conique 8a du raccord de tuyau, tandis que l'extrémité opposée de cet obturateur est articulée sur un levier ou organe servant à amener l'obturateur
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dans les positions fermée et ouverte.
Cet obturateur 8 com- porte derrière la tête sphérique des côtés plats qui sont engagés entre les deux bras relevés 9 d'un levier oscillant qui est monté pour tourner sur un arbre 10 tourillonné dans le boisseau de soupape et placé horizontalement en travers de la partie inférieure de la chambre verticale 5 précitée.
L'extrémité intérieure plate de l'obturateur 8 est accouplée au levier-oscillant 9 par un pivot 11 traversant des bouton- nières arquées 12 des deux bras du levier et un trou de l'extré- mité de l'obturateur,de manière que lorsque le levier oscil- lant tourne sur son axe de pivotement dans le sens des ai- guilles d'une montre, l'obturateur 8's'écarte de son siège.
Le pivot 11 accouplant l'obturateur au levier oscillant com- porte d'un côté une tête 13 de plus grand diamètre qui est agencée pour venir en prise avec un arrêtoir 14 qui est fixé à un .arbre 15 monté coaxialement au premier arbre mentionné portant le levier oscillant 9, et ce secondarbre est agencé pour qu'on le fasse tourner à la main, à l'aide d'une manette 16, dans le but d'écarter l'obturateur 8 de son siège. Un ressort de torsion 17 entoure le moyeu du levier oscillant 9 et une de ses extrémités est ancrée sur un des bras du le- vier, tandis que son autre extrémité porte contre l'extrémité arrière ou intérieure de l'obturateur 8 pour le serrer norma- lement sur son siège 8a.
Le levier oscillant 9 servant à actionner l'obtu- rateur est agencé pour exécuter des mouvements de pivotement en raison de sa liaison avec un levier à deux bras 18 qui est monté fou sur l'arbre 10 portant le levier oscillant, et les deux leviers 9 et 18 sont :accouplés entre eux, de manière à ne pouvoir tourner l'un par rapport à l'autre, par des crabots 19 du moyeu du levier à deux bras 18, qui
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sont engagés dans des encoches du moyeu 9a du levier oscillant 9. Les extrémités extérieures des deux bras du levier 18 sont bifurquées pour venir s'emboîter sur les tiges de deux plon- geurs 20 montés à coulissement dans le boisseau de la soupape et disposés verticalement derrière le capuchon de purge d'air précité.
Chaque plongeur comporte une partie cylindrique creu- sée d'une série de rainures circonférentielles, de façon que non seulement on puisse l'adapter correctement dans un cy- lindre 21 fixé dans le boisseau de soupape, mais qu'une cer- taine quantité de lubrifiant soit aussi retenue sur la surface du plongeur. Un chapeau perforé 22 est monté concentriquement à chacun des cylindres 21 des plongeurs,et. ces deux chapeaux et les cylindres sont retenus dans le boisseau lpar des rac- cords filetés 23 auxquels sont reliés des tuyaux conduisant un fluide sous pression. Des bagues d'étanchéité appropriées 24 sont intercalées entre les cylindres et les chapeaux pour empêcher une fuite de fluide.
Chaque chapeau perforé 22 est destiné à être fermé par une bille 25, chargée par un ressort, qui a son siège sur une ouverture conique traversant la paroi supérieure du chapeau.
Chaque plongeur 20 comporte une tige ascendante 20a qui, pour une position du plongeur, traverse l'ouverture du chapeau 22 et soulève la bille 25 de son siège.
Un tuyau P est accouplé au raccord 23 et aussi à un tuyau à fluide sous pressions servant à distribuer du fluide sous pression aux extrémités supérieures de deux vérins hydrau- liques J servant à abaisser le train d'atterrissage escamotable de l'avion, tandis qu'un autre tuyau pl relié à l'autre raccord 23 est raccordé à un tuyau distribuant du fluide sous pression à l'extrémité inférieure de ce mécanisme à vérins pour élever le train d'atterrissage à une position escamotée.
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De cette façon, lorsqu'on déplace le train d'at- terrissage 'd'une position à l'autre, la circulation de fluide sous pression dans les tuyaux raccordés au mécanisme à vérins -a pour effet d'abaisser l'un des plongeurs 20, et en même temps,.par suite de sa liaison avec le levier bifurqué 18, l'autre plongeur monte. Il se produit ainsi une rotation partielle du levier à deux bras 18 et ceci a pour effet un mouvement correspondant du levier oscillant 9 portant l'obtu- rateur 8.
Il est prévu un moyen de retenir le levier oscil- lant 9 dans les deux positions pour lesquelles l'obturateur 8 est respectivement maintenu fermé et ouvert, indépendamment de la pression de fluide qui a provoqué le mouvement du levier. On atteint ce but au moyen d'un dispositif à ressort et genouillère porté par le levier oscillant et constitué par une broche 26 comportant une tête sphérique en prise avec le dessus d'un creux conique 27 du bouchon de purge .d'air 6 précité fermant le dessus de la chambre verticale à la partie supérieure de la soupape; cette broche de genouillère a une partie de faible diamètre qui est engagée à coulissement dans un trou percé diamétralement dans une pièce d'espacement 9b disposée entre les deux bras du levier oscillant 9.
Un ressort de compression hélicoïdal est monté entre la tête sphérique de la broche de genouillère et la pièce d'espacement ou tête du levier oscillant. Par suite du contact de la tête sphérique avec le bouchon 6, le ressort tend à pousser le levier oscil- lent 9 soit de l'un,soit de l'autre côté, et à maintenir ainsi l'obturateur de soupape 8 soit dans la position ouverte, soit dans la position fermée.
La manette ou levier à main 16 servant à actionner la soupape indépendamment de l'actionnement par la pression 111% hydraulique, comporte un moyeu circulaire qui est goupillé -
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sur l'arbre 15; celui-ci est tourillonné dans un coussinet
28 vissé dans la face du boisseau de la soupape, l'arbre étant aussi tourillonné sur un bout de diamètre réduit de l'arbre 10 portant le levier oscillant 9 et le levier à deux bras 18. Un ressort de torsion 29 entoure l'arbre 15; une des extrémités de ce ressort est ancrée au coussinet 28, tandis que l'autre extrémité est ancrée sur le moyeu de la manette 16; de ce fait la manette est normalement ramenée à la position permettant à l'obturateur de soupape 8 de se fermer.
L'arrière de la manette 16 est creusé d'une rainure ou ouverture arquée 16a qui coopère avec un goujon d'arrêt
16b fixé au boisseau de soupape pour limiter la rotation de la manette.
Grâce à l'invention, il est normalement impossible que la mitrailleuse 3 ¯tire accidentellement pendant que l'avion se trouve sur le sol, étant donné que lorsqu'on abaisse le train d'aterrissage, le fluide sous pression exerce son action sur un des plongeurs 20 de manière à dépla- cer le levier 18 en sens inverse des aiguilles d'une montre, et à amener ainsi le levier oscillant 9, portant l'obturateur
8, à une position pour laquelle le tuyau qui débite du fluide souspression à la mitrailleuse 3 quand on appuie sur le bouton
2 est fermé positivement; par suite, si l'on appuie acciden- tellement sur le bouton, il n'y a pas de déclenchement de tir accidentel de la mitrailleuse.
Aussitôt qu'on relève le train d'atterrissage, pendant que l'avion est en vol, la pression de fluide produite par le fonctionnement du mécanisme à vérins du train d'atter- rissage oblige le second plongeur à se déplacer de manière à faire pivoter le levier à deux bras dans le sens des aiguilles d'une montre, ouvrant ainsi positivement l'orifice commandé par l'obturateur de soupape 8 et permettant au fluide sous
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pression de se rendre à la mitrailleuse 3 quand on appuie sur le bouton 2.
Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce qu'on installe un dispositif actionné à la main, permettant d'actionner la mitrailleuse pour l'essayer ou pour d'autres fins pendant que l'avion se trouve sur le sol. La rotation de la manette 16 .amène l'arrêtoir 14 de l'arbre 15 à venir coopérer avec la tête de plus granddiamètre 13 du pivot 11 et à dépla- cer celui-ci dans la boutonnière arquée 12 du levier 9. De ce fait l'obturateur de soupape 8 se déplace axialement de manière à s'écarter de son siège 8a et on ouvre la conduite à fluide sous pression sans faire tourner le levier 9 autour de son axe de pivotement ; parsuite, le dispositif à genouillère
26 n'est point actionné.
Les ressorts 17 et 29 assurent que l'opérateur soit obligé de tenir la manette 17 dans la position de "tir" et qu'immédiatement après qu'il abandonne cettemanette, l'obturateur 8 retourne à la position fermée,
Dans une variante d'exécution de l'invention, re- présentée sur les figs. 7 et 8, la soupape de sûreté est agencée pour être employée dans un sy'stème pneumatique pour la commande de mitrailleuses et elle'- est constituée par un bloc autonome intercalé entre le bouton déclencheur de tir de mitrailleuses et une ou plusieurs mitrailleuses montées sur un avion.
La soupape comporte un boisseau 30 dont deux côtés sont percés de trous taraudés dans lesquels sont vissés des raccords 31 et 32 pour recevoir les tuyaux à fluide sous pression raccordés respectivement au bouton déclencheur de tir des mitrailleuses et à une ou plusieurs mitrailleuses commandées par ce bouton. Un trou axial de chaque raccord de tuyau communi- que à son extrémité intérieure avec une chambre ouverte 33 du boisseau de la soupape, l'axe de cette chambre étant horisontal.
L'extrémité intérieure du raccord de tuyau 32 portant
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le tuyau à air relié à la mitrailleuse est agencée pour être obturée hermétiquement de manière à couper l'arrivée d'air sous pression à la mitrailleuse, sous l'effet d'un obturateur de soupape 34 dont l'extrémité avant est garnie d'un bloc d'étanchéité 35 en caoutchouc ou autre matière élastique pour venir porter contre un siège surélevé ou à nervure 36 entourant le trou cylindrique du raccord de tuyau 32; l'extrémité opposée de cet obturateur de soupape est articulée sur une bielle 37 servant à amener l'obturateur dans les positions fermée et ouverte.
L'obturateur de soupape coulisse dans un cylindre 38 . vissé dans le boisseau de la soupape, et le cylindre et la tige de l'obturateur comportent l'un et l'autre des rainures axiales 39 par lesquelles l'air quittant la ou les mitrailleu- ses s'échappe à l'atmosphère, comme c'est décrit ci-après.
L'extrémité intérieure du cylindre de guidage 38 comporte un siège surélevé ou à rainure 40 entourant l'alésage du cylindre, et ce siège est agencé pour être fermé au moyen d'un organe d'étanchéité 41 en caoutchouc ou autre matière élastique, logé dans une rainure de la tête de l'obturateur de soupape 34.
Le boisseau 30 contient un plongeur 42 monté à coulissement en-dessous de l'obturateur de soupape précité et parallèle à cet obturateur. Une extrémité de ce plongeur fait saillie sur le boisseau de la soupape et comporte à son extré- mité extérieure une encoche qui reçoit la bielle 37 précitée, portée par l'obturateur de soupape. Le fond de l'encoche est chanfreiné de manière à constituer une arête de couteau 42a qui porte contre le bord intérieur de la bielle. La bielle est maintenue en contact avec le plongeur coulissant 42 par un res- sort de traction 43 disposé en-dessous du plongeur, et les ex- trémités de ce ressort sont ancrées respectivement à la bielle et à un goujon fixé transversalement dans le boisseau.
L'extrémité intérieure du plongeur coulissant 42 est en contact avec une partie courbe en forme de pouce d'un levier
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44 qui est monté à pivot à l'intérieur d'une encoche du bois- seau de la soupape, et ce levier comporte un galet 45 monté fou sur lui en un point compris entre ses extrémités. Ce galet est en contact avec une partie en forme de came 46 d'un levier
47 qui est monté à pivot entre deux joues du boisseau de la soupape, et l'extrémité extérieure de ce levier est articulée sur un dispositif actionné à la main, servant à relever et abaisser le train d'atterrissage de l'avion.
Le pivot 48 sur lequel est monté le levier 44 est prolongé de manière à faire saillie sur le boisseau de la sou- pape et il comporte une manette 49 fixée sur lui sans pouvoir tourner indépendamment, cette manette est aussi reliée à l'ex- trémité supérieure du levier 44 par une broche 50 qui traverse une boutonnière arquée 51 d'un des cotés du boisseau. La ma= nette sert à déplacer le plongeur 42 et l'obturateur 34 de ma- nière à ouvrir la soupape et à permettre ainsi de tirer la ou les mitrailleuses pendant que l'avion est au sol.
Si l'on suppose que l'avion est en cours de vol et que le train d'atterrissage est;entièrement escamoté., l'obtura- teur coulissant 34 est à sa fin de course droite, comme le mon- tre la fig.7, et les ouvertures d'échappement 39 de l'obturateur et du cylindre de guidage sont fermées par la rondelle d'étan- chéité 41 en caoutchouc ou matière analogue de la téta de l'ob- turateur. Le conduit d'air menant au raccord de tuyau 31 relié au bouton de commande de la mitrailleuse est ouvert par rapport à la chambre 33 située en regard de l'obturateur, et il en est de même pour le raccord de tuyau 32 relié à la ou aux mitrail- leuses.
Le premier conduit mentionné est disposé sous un angle par rapport à l'axe de la chambre 33 et il pointe vers la sortie de cette chambre, c'est-à-dire vers la ou les mitrailleuses, de sorte que l'obstruction à la circulation d'air comprimé se rendant du bouton de commande à la ou aux mitrailleuses est minimum.
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Lorsque l'avion atterrit, le mouvement de la com- mande actionnant les vérins ou train d'atterrissage provoque par l'intermédiaire d'un tringlage approprié un mouvement en sens inverse des aiguilles d'une montre du levier à came 47 autour de son axe, et ce levier oblige le levier 44, portant le galet 45, à se déplacer également en sens inverse des ai- guilles d'une montre autour de son axe de pivotement, permet- tant ainsi au plongeur coulissant 42 de se déplacer vers l'in- térieur sous l'action exercée par le ressort de traction 43 sur la bielle portant contre le plongeur.
Le mouvement vers l'intérieur du plongeur oblige d'abord l'extrémité libre de la bielle 37 à se déplacer vers l'intérieur et à venir en contact avec un goujon d'arrêt 52 porté par le boisseau de la soupape, puis le plongeur 42 et l'obturateur 34 se déplacent conjointement vers l'intérieur jusqu'à ce que le bouchon d'étan- chéité 35 en caoutchouc ou matière analogue, logé dans la tête de l'obturateur., vienne en contact avec la nervure duusiège 36 et obture l'ouverture du raccord de tuyau relié à la ou aux mitrailleuses, coupant ainsi l'arrivée d'air comprimé du bouton de commande à cette ou à ces mitrailleuses.
Le mouvement vers l'intérieur de l'obturateur 34 a pour effet d'ouvrir automati- quement les ouvertures d'échappement de la tige de L'obturateur et du cylindre de guidage, permettant ainsi à l'air comprimé contenu dans le tuyau et/ou dans la chambre, compris entre le bouton de commande des mitrailleuses et la soupape de sûreté, de s'échapper à l'atmosphère. La soupape de sûreté construite comme c'est représenté sur les figs. 7 et 8, est ainsi extrê- mement simple et sûre et elle permet de commander sous la dé- pendance de la position de vérins d'escamotage du train d'atterrissage d'un avion, actionnés hydrauliquement, des mitrailleuses d'avion actionnées pneumatiquement.