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Dispositir de renvidage pour bobinoirs
L'on connait des bobinoirs dans lesquels la tige file- tée portant le guide-fil ost mûe alternativement vers le haut et le bas par une came, et dans lesquels la tige filetée ser-' vant à déplacer le guide-fil dans le sens de l'axe de la bo- bine est entrainée en rotation de manière continue à partir du système d'entraine.uent de la machine par l'intermédiaire d'un train conique. Du fait des masses relativement élevées à accélérer, le rendement de ces machines étaitjusqu'ici très réduit.
La rotation de la tige filetée ne pouvait être réglée, du fait de son genre d'entraînement, de sorte qu'il étaitim- possible dteffectuer un réglage de la course du guide-fil en fonction des diverses épaisseurs de fil et suivant la forme que l'on voulait donner à la bobine. L'entraînement par came avait pour effet un arrêt assez prolongé du guide-fil aux deux points morts, entrainant une superposition des spires de fil et, par suite, un enchevêtrement au moment du dévidage.
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La présente invention permet d'obtenir une augmentation notable du rendement de la machine, le réglage de la course du guide-fil à toute valeur voulue, la production d'un bobinage croisé uniforme sur toute la largeur de chaque rangée de fil, et la suppression de la superposition des spires de fil aux endroits de retour du uide-fil. Suivant l'invention, on se sert pour l'entraînement en rotation de la tige filetée, d'un un dispositif de transport agissant seulement dans/sens de rotation et actionné par son mouvement d'aller et retour, dont l'angle de rotation peut être convenablement réglé au moyen d'un organe réglable angulairement. Le dispositif de support de la tige filetée consiste en une chaîne sans fin ou en un support porté de manière coulissante,
le dispositif-support recevant son mouvement de va et vient depuis un système d'entraînement'à engrenages.
Ce système à engrenages consiste en une roue conique venant engréner alternativement avec deux secteurs coniques décalés de 1800l'un par rapport à l'autre. Dans une telle disposition, notamment dans celle à chaîne sans fin, les masses entraînées sont très petites, de sorte que la nouvelle machine peut travailler à vitesse et à rendement élevés. Ledit système à engrenages permet un mouvement parfaitement uniforme du guide-fil et, par suite, une application uniforme du fil sur toute la rangée de fil. L'organe de réglage angulaire du dispositif de transport permet de communiquer au guide-fil une course voulue quelconque et d'obtenir ainsi toutes les formes et épaisseurs de bobines voulues.
Pour empêcher de recouvrement
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des spires de fil aux endroits correspondant au changement du sens de déplacement du guide-fil, il convient soit de décaler les deux secteurs coniques l'un par rapport à 2'autre d'une quantité suffisante pour que le passage de l'un des secteurs à l'autre corresponde à peu près à une dent, de manière que le guide-fil retourne sans aucun retard, soit d'imprimer à la bobine en ces entroits un déplacement supplémentaire pendant le passage du guide-fil au point mort.
Au dessin, on a représenté plusieurs exemples de réalisation de l'invention :
La figure 1 représente, en vue avant, le mécanisme d'entraînement de chaque dispositif de bobinage, avec l'arbre d'entraînement et la bobine correspondante,
La figure 2 est une vue en plan du nouveau système de bobinage,
La figure 3 représente en vue avant le guide-fil avec les organes de guidage et d'entraînement correspondants,'
La figure 4 montre en vue latérale le.dispositif d'avancement du guide-fil,
La figure 5 représente, vue par en-dessous, la roue chaîne portant la came et assurant le déplacement axial de la bobine.
La figure 6 représente en vue latérale le dispositif de cou.plage pour l'arbre d'entraînement du système de bobinage,
La figure 7 est une section àtravers la roue à chaîne d'entraînement de la chaîne sans fin,
La figure 8 représente une bobleine avec son noyau, réalisés suivant l'invention,
Les Figures 9 et 10 représentent des variantes de réalisation de dispositifs d'avancement,
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La figure 11 représente en vue latérale les moyens pour le réglage automatique de l'avancedu guide-fil,
La figure 12 est une section à travers l'arbre du dispositif d'avancement,
La figure 13 est urm vue en plan des moyens assurant le réglage automatique de l'avancement,
La figure 14 représente un détail, en plan,
La figure 15 représente les organes d'avancement, en vue latérale,
Les figures 16 et 17 représentent en vue anvant et en plan une forme de réalisation modifiée de la machine de bobinage,
La figure 18 représente en élévation et en plan une couronne-came modifiée,
La figure 19 représente un système d'avancement modifié,
La figure 20 représente en élévation un dispositif de freinage pour le doigt d'avancement,
La figure 21 représente l'ensemble du dispositif de bobinage en élévation,
La figure 22 représente un nouveau dispositif de serrage en élévation, et
La figure 23 est une vue en plan des secteurs dentés coniques.
La référence 1 désigne 1''arbre principal, s'étendant sur toute la longueur de la machine, et 2 est un rail s'étendant également sur toute la longeur de la machine et portant un certain nombre des systèmes de bobinage décrits dans la suite. 3 est l'arbre d'entraîne- ment de chacun des systèmes de bobinage individuels, entraîné en rotation par l'intermédiaire de deux roues à friction 4
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et 5. La roue d'entraînement 5 peut être déplacée le long de l'arbre d'entraînement 3 tout en demeurant solidaire en rotation avec celui-,ci. Au-dessus de la roue 5 est fixé, à une petite distance, sur l'arbre, un anneau 6. Entre l'anneau 6 et la roue 5 est disposé un ressort de pression 7 appuyant la roue 5 vers le bas contre la roue 4.
Au-dessous de la roue 5 est disposé un exentrique tournant 8, porté par un parlier 9 fixé au rail 2. L'excentrique 8 déplace la roue 5 dans le sens de l'axe et assure le couplage et le découplage. L'arbre 3 est porté par les parliers 10 et 11, convenablement fixés au rail 2 ou au bâti de la machine* '
A l'arbre 3 est fixé une roue à chaîne 12, reliée, au moyen d'une chaîne 13, à la roue 14. L'arbre 15 de la roue 14 peut tourner dans le support 16 fixé au rail 2. L'arbre 15 porte en outre une roue à chaîne 17 reliée au moyen de la chaine 18 à une roue 19. La roue 19 tourne ainsi librement sur l'arbre 3, à une vitesse pauvant être différente de celle de l'arbre, suivant le rapport de démultiplication adopté. La roue peut en outre être déplacée dans le sens axial de l'arbre 3.
A la partie inférieure, la roue 19 porte une came 20 dans le chemin de roulement de laquelle vient s'appliquer un galet 21 porté de manière tournante par un support 22 fixé au palier 11. Contre la roue 19 vient s'appuyer le support 23 du corps de la bpbine, ce support étant monté au moyen d'une douille 24 sur l'arbre d'entraînement 3. La douille 24 comporte une fente longitudinale 25 dans le sens de l'axe de l'arbre 3, et l'arbre 3 porte une goupille 26 traversant la fente 25. Le support 23 du corps de la bobine peut par suite se déplacer, avec sa douille 24 et avec la bobine, dans le sens de l'axe de l'arbre 3,
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tout en étant entraîne en rotation par l'arbre au moyen de la goupille 26 et de la fente 25. Le corps 27 de la bobine est convenablement centré sa partie supérieure au moyen d'un anneau 28.
Le corps de la Bobine 27 est, comme le montre également la figure 8, conique et lisse.
Sur l'arbre 15 est encore monté un engrenage 29 en prise avec un engrenage 30. L'arbre 31 de cet engrenage est également monté de manière à pouvoir tourner sur le support 16 et porte deux secteurs dentés conique 32,33 en prise avec une roue conique 34. Les secteurs dentés 32,33 se trouvent décalés à 1800 par rapport à la roue conique 34 et son convenablement disposés de manière à venir en prise avec la roue conique 34 l'un après l'autre.
Ils présentent dans le sens périphérique la même longueur, de sorte que la roue conique 34 se trouve entraînée en avant et en arrière de la même quantité. La roue conique 34 est montée sur un arbre 35 monté de manière axialement coulissante dans l'extrémité recourbée du fer-support 16.
Lntre la roue conique 34 et son parlier on a disposé un ressort de pression 36 appuyant la roue conique sur les secteurs dentés et excluant par suite, lors du passage de l'un des secteurs à l'autre, toute course morte. Sur l'arbre 35 on a disposé, de l'autre côté du fer-support, une roue à chaîne 37 montée librement et pouvant coulisser dans le sens de la longueur. A côté de cette roue à chaîne, l'arbre 35 porte un disque 38 monté de manière fixe sur l'arbre et portant des tiges d'accouplement 39 dirigées dans le sens de l'axe de l'arbre 35. Ces tiges d'accouplement,39 s'engagent dans les trous de la roue 37 en assurant ainsi l'entraînement de celle-ci tout en permettant un déplacement longitudinal, de sorte que
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la roue 37 n'ait pas à participer au déplacement longitudinal de l'arbre 35.
Le fer-support 16 porte encore une tige de guidage 40 portant a son extrémité une autre roue à chaîne 41 reliée à la roue 37 au moyen de-la chaîne sans fin 42. Sous l'effet des déplacements d'aller et retour de la roue conique 34, la chaîne sans fin 42 se trouve déplacée d'une même quantité vers le haut et vers le bas. L'un des brins droits de la chaîne sans fin 42 se trouve remplacé par une partie rigide contenant une douille 43 pourvue d'un filetage. La douille 43 est montée de manière tournante, mais fixe dans le sens longitudinal, sur une tige 44 accrochée au moyen de crochets 45 dans la chaîne 42. Sur la longueur de la douille filetée 43 est montée une douille 46 pourvue d'une fente dont la pente correspond au pas du filetage 43.
Dans cette fente, on a monté sur une poignée 47' un segment 47 qu'un ressort 48, prenant appui sur ses deux extrémités, enfonce dans la douille 46, contre la douille filetée 43. Cette disposition assure le déplacement de la douille 46 sous l'effet de la rotation de la douille filetée 43. A la douille 46 est fixée, au moyen d'un pont 49, une douille de guidage 50 coulissant convenablement le long de la tige de guidage 40.
Le pont 49 ou la douille 50 portent le guide-fil 51.
A la tige 44 est fixée une douille 65 portant un ergot 66 pénétrant, lors du mouvement de descente, dams la fente de guidage 67 d'une douille 68. Cette disposition a pour effet d'empêcher la rotation de la chaîne sans fin lors de l'entraînement par le doigt 55.
La douille filetée 43 porte à sa partie inférieure un disque d'entraînement 52 pourvu sur le côté inférieur
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d'une garniture rugueuse 53, par exemple de caoutchouc, de cuir etc. Un pont 54 contribue au guidage de la douille 43 sur la tige 40. Sur le chemin du disque 52 se trouve un doigt 55 fixé à un levier 56 et pivoté sur un arbre 57 fixé au fer-support 16. Le doigt consiste, dans l'exemple de réalisation représenté, en tôle et comporte une pointe 58 légèrement tournée vers le haut et venant en contact avec la garniture 53 du disque. Sous une action de serrage convenable, par exemple sous l'effet de ressorts, un levier 59 vient s'appliquer contre le doigt 55, ce levier portant à son extrémité prolongée 59' une vis de réglage 60.
Cette vis s'appuie contre le levier prolongé 55' et permet par suite de régler à volénté la valeur de l'angle formé entre le levier 56 et par suite entre le doigt 55 et le levier 59. Le levier 59 est situé sur le chemin d'une tige 61 portée par le disque 38 de l'arbre 35. La tige 61 ramène, sous l'effet de la rotation du disque 38, le levier 59 et, avec lui, le doigt 55 toujours à la même position de départ, c'est-à-dire ramène la pointe 58 toujours à la même hauteur, Dans son mouvement de descente, le disque 52 vient rencontrer par la surface rugueuse 53, la pointe 58 du doigt 55.
Etant donné que ce doigt est dirigé obliquement vers le haut, sa pointe 58 se déplacera vers l'avant au moment du basculement du levier vers le bas, assurant ainsi l'entraînement ou l'avancement du disque 52 d'une quantité déterminée. Etant donné que le disque se trouve amené par la roue à chaîne 37 toujours à la même position-limite inférieure et que par suite la position-limite inférieure atteinte par le doigt 55 est toujours la même, la valeur de la rotation du disque 52 se trouve déterminée par la @
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hauteur occupée par la pointe 58 au-dessus de la position- -limite inférieure. Plus la hauteur occupée par la pointe 58 est grande, c'est-à-dire plus l'angle entre le doigt 55 et le levier 59 est grand, plus l'angle de rotation du disque 52 sera grand également.
La valeur de l'angle peut être réglée au moyen de la vis 60. Dans le cas des figures 9,10, on a disposé dans le chemin du disque 52 un galet de friction 102 monté sur un arbre
101 et susceptible de tourner dans le doigt 55. Un pignon 103 monté sur l'arbre 101 coopère avec une crémaillère 104 disposée le long du chemin du pignon 103.
Cette disposition permet des rotations plus importantes du disque 52 et par suite des déplacements plus grands du guide-fil.
Dans la rotation du disque 52, la douille filetée 43 se trouve également entraînée. Du fait de la présence du segment 47, la douille 46, et avec elle le guide-fil 51 se trouvent déplacés de manière continue vers le haut, la valeur du déplacement étant fonction du degré réglable de la rotation du disque 52.
Etant donné que la vitesse du guide-fil, animé d'un mouvement de montée et de descente, est réglable au moyen des roues de changement de vitesse 12, 14, 29,
30, il est possible de choisir pour cette vitesse la valeur voulue pour que l'angle de croisement entre les fils de deux couches voisines présente la valeur la plus convenable pour un bon dévidage du fil.
Le fil 64 est conduit au guide-fil 51 à partir du dévidoir ou de la bobine, en passant par les disques presseurs 62 portés par l'extrémité de la tige de guidage 40. Dans la portion située entre les disques 62 et le
51 guide-fil, 1 Un tendeur de fil 63 vient s'appliquer
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contre le fil, le fil se trouvant ainsi appuyé vers l'arrière sous l'action d'un ressort. Le tendeur de fil est rigidement relié à un excentrique 8 destiné à assurer le couplage ou le découplage de la roue de friction 5.
La disposition de l'excentrique 8 est telle qu'il produit le couplage des roues 4 et 5aussitôt que le tendeur de fil s'applique contre le fil. Si cependant le fil vient à se déchirer, de sorte que le tendeur bascule en arrière sous l'effet d'un ressort, le cône 8 se trouve basculé vers le haut et les roues 4 et 5 sont découplées. Du fait que l'arbre d'entraînement, assurant la rotation de la roue, entraîne en même temps au moyen d'un train convenable le guide-fil et que le dispositif de couplage et de découplage est disposé en amont de l'endroit ou a lieu l'entraînement du guide-fil,les roues de couplage 4 et 5 assurent la mise hors service individuelle de chaque système de bobinage, c'est-à-dire du guide-fil et de la bobine correspondante, ensemble.
La roue à chaîne 19 avec la came 20 tournent sur l'arbre d'entraînement 3 sous l'effet des roues de changement de vitesse 12,14, 17,19, à une vitesse Différente de celle de l'arbre 3. Dans l'exemple de réalisation représenté, ladite roue tourne à la moitié de la vitesse de l'arbre 3, les courbures de la came étant convenablement disposées pour qu'au moment du retour du guide-fil aux extrémités de course supérieure et inférieure, la bobine se trouva déplacée dans le sens de l'axe, de sorte qu'aux points morts haut et bas du guide-fil le déplacement soit effectué par la bobine.
Les courbes peuvent encore être convenablement établies et
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disposées de manière que la bobine se trouve déplacée, sur une largeur quelconque d'une couche voulue quelconque, dans le sens contraire ou dans le même sens que celui du déplacement du guide-fil, dans le but d'augmenter ou de diminuer le degré de serrage du bobinage, c'est-à-dire d'augmenter ou de diminuer la distance entre les spires voisines du fil.
Parallèlement à la tige de guidage 40 (figure 11) on a monté de manière tournante entre le fer-support 16 et un support 70 fixé à la tige de guidage, une tige 71 à laquelle sont montés de manière réglable deux leviers 72 et 73, la position de ces leviers pouvant être réglée aussi bien dans le sens axial que dans le sens radial.
Sux la douille 50 portant le guide-fil 51 on a prévu un plan incliné 74 avec lequel vient coopérer le levier 72.
Ce plan incliné 74 présente une dimension assez grande dans le sens périphérique de la douille, de manière à permettre une coopération avec le levier 72 sous l'effet de la rotation de la douille 50. Le levier 73 porte une tige 75 allant en s'élargissant coniquement vers le bas et coopérant avec un plan 76 qui sera décrit dans la suite.
Comme déjà décrit, l'angle formé entre le doigt 55 et le levier 59 peut être réglé au moyen de la vis de réglage 60 convenablement portée par une partie rabattue 77 sur le prolongement arrière 59' du levier. la vis de réglage 60 s'appuie contre le prolongement arrière 55' du doigt. Le levier 59 se trouve constamment ramené par un axe 78 à la même position supérieure, ledit axe étant fixé dans ou sur l'arbre d'entraînement 35 de la roue inférieure 37 de la chaîne sans fin 42. Le prolongement postérieur du doigt 55 comporte un rabattement 79 sur lequel un coin 80 peut convenablement tourner autour
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d'un axe 81. Un prolongement 82 de ce coin, au-delà de l'axe de rotation, est pourvu d'un plan incliné 76 coopérant avec la tige 75.
L'arbre 57 portant le doigt 55 et le levier 59 est fixé au fer-support 16. Le levier 59 tourne librement autour de l'extrémité élargie 57' de cet arbre, un anneau 83 empêchant le glissement du levier depuis cet arbre. Le doigt 55 s'appuie d'un côté au moyen de sa douille 84 contre l'épaulement 85 de l'arbre 57. De l'autre côté, un disque à friction 86 est appuyé par un ressort 87 et par l'intermédiaire d'un disque 88 contre le doigt. Le disque 88 est retenu contre toute rotation par les tiges 89 montées à coulissement longitudinal dans une douille 90 fixée à L'arbre 57.
Le ressort 87 et le disque de friction 86 maintiennent donc le doigt 55 convenablement serré, de sorte que le doigt ne peut pas se déplacer de lui-même. Le doigt se trouve ramené à la position supérieure par le fait que le levier 59 se trouve ramené par l'axe 58, dans son mouvement continuel de va et vient, à la même position supérieure, le levier appuyant alors le prolongement 55' du doigt vers le bas au moyen de la vis de réglage 60.
Le guide-fil 51 (figure 14) est fixé à la douille 50. Le pont 49 présente vers le bas un prolongement tubulaire 91 au moyen duquel il peut coulisser librement sur le filetage de la douille filetée. Au pont 49 se trouvent fixés deux leviers 92,93 pivotés aux points
94,95, ces leviers portant vers le haut deux parties 96 en forme de douille portant le filetage-écrou pour la douille filetée 43. Les leviers sont tirés l'un vers l'autre à leur extrémité libre 97 au moyen d'un ressort /
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98. Au moyen des poignées 99, il est possible d'écarter les deux parties 96 en forme de douille et de déplacer ensuite le guide-fil avec la douille 50 sur l'arbre fileté 43. Aussitôt après avoir lâché les poignées 99, les parties 96 sont ramenées l'une contre l'autre et s'engagent dans le filetage de la tige filetée 43.
Le réglage automatique de l'avancement du guide-fil est applicable sur toutes les installations de bobinage ou l'avancement est commandé à partir du mécanisme d'entrainement de la machine ou des organes entraînés du dispositif.
La figure 16 montre que l'arbre 3 des bobines est porté par un fer-support en forme d'U, dont le bras central 139 est fixé à un rail-support 141 traversant tout l'appareil. Le bras supérieur 140 de ce fer-support porte le parlier 11, et le bras inférieur, non représenté, le parlier inférieur pour l'arbre des bobines.
Au-dessous du support 23 des corps de bobine se trouve disposé sur l'axe 3 des bobines, de manière librement tournante autour de celui-ci, un disque 142 avec une douille 143. Le disque 142 s'applique contre une couronne-came 144 dont l'arbre 145 est disposé parallèlement à l'axe 3. LLarbre 145 tourne dans une douille 146 montée de manière fixe dans une plaque 147 destinée à recouvrir l'ensemble de la transmission.
Au-dessous de la douille 146, l'arbre 145 porte un engrenage 148 en prise avec une denture 149 entre les secteurs dentés 32, 33. La came 144 comporte quatre Marches ou gradins 150, 151, 152,153 et effectue une révolution pour chaque quatre courses d'aller et retour du guide-fil, les diverses marches soulevant la bobine
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au-dessus du disque 142 au moment où le guide-fil a atteint le point mort supérieur, de sorte que la bobine se trouve déplacée relativement au guide-fil. Du fait du décalage des courbes de la came, les rangées successives de fil se trouvent convenablement décalées l'une par rapport à l'autre. De la marche la plus haute 153, la bobine retourne à la marche la plus basse 154 sur la largeur d'une rangée de fil.
Dans le cas de la figuxe 18, la bobine exécute, du fait du creux curviligne 155, à chaque point ment supérieur du guide-fil, un petit mouvement d'aller et retour.
La douille portant la roue à chaîne inférieure 37 est aplatie en 156. Cette partie 156 coopère avec le levier 59 assurant le retour du doigt de transport 55.
Le levier 59 est articulé en 157 au doigt de transport 55 lui-même, et le doigt de transport comporte, pour assurer l'avancement du disque 52, un pinceau de fils 158. La tige filetée 43 est guidée le long de la colonne 40, dans le bas par un pont 54, dans le haut par un pont 159 et à l'endroit du guide-fil par un pont 49. Le guide-fil. 51 est monté de manière basculable autour d'une douille 91 au moyen d'une autre douille 160.
L'arbre 57' du doigt d'avancement 55 porte au-delà du fer-support 16 la douille 161 d'une bande de freinage, sur laquelle l'arbre 57 se trouve freiné au moyen de la bande de freinage 162 fixée à la plaque de couverture 147. Une vis 163 détermine la tension de la bande de freinage 162 et par suite le degré du freinage.
Parallèlement à la tige 40, on a disposé derrière cette tige une autre tige 164, disposée entre les fers-support 16 et un organe-support 167. Cette tige 164 sert au guidage de la tige filetée au-dessus des ponts 165 et 166.
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L'arbre 170 portant la roue de guidage supérieure 41' pour la chaîne sans fin 42 et fixé à la colonne 40 est renflé vers l'avant, derrière la roue de guidage 41', et porte parallèlement à cette roue de guidage un galet tournant 171 )figure 21). Dans la partie postérieure, oscillant dans le sens oontraire au guide-fil 51, de la chaîne sans fin, on a accroché un dispositif de support 172, portant de manière tournante un galet 173.
Au bâti postérieur 174 de la bobineuse sont disposés deux disques de serrage 175 portés par un arbre 176 et pressés l'un contre l'autre au moyen d'un ressort 177 et d'un écrou 178. Le degré du serrage peut être réglé au moyen de l'écrou 178. Sur l'arbre 176 on a disposé un petit tube 179 en verre ou analogues, sur lequel les deux disques de serrage 175 peuvent tourner. Le fil 64 vient du dispositif délivreur, pouvant être constitué par une bobine, des écheveaux ou analogues, et est conduit entre les deux disques presseurs 175 sur l'arbre 716 et ensuite sous le galet 173 et sur le galet 171, au guide-fil 51 et à la bobine 27. Si le guide-fil se déplace vers le haut, le diamètre du bobinage diminuant ainsi, le galet 173 se déplace vers le bas et le fil 64 se trouve basculé vers le dehors d'une quantité correspondant à la diminution du besoin en fil.
Le dispositif de serrage 175 maintient la tension constamment à la valeur voulue pour un réglage déterminé, de sorte que l'oscillation du fil 74 n'agit que sur la longueur de fil comprise entre le dispositif de serrage 175 et la bobine 27.
Par réglage de la pression de serrage entre les disques de serrage 175 au moyen de l'écrou 178, on peut donner au fil toutes les tensions voulues et régler ainsi la tension des spires de fil sur la bobine.
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La figure 23 représente les deux secteurs dentés coniques 32, 33 coopérant avec la roue conique 34, vue depuis le haut. Les deux secteurs sont convenablement décalés l'un par rapport à l'autre, de manière que l'axe 180 du secteur de gauche 32 se trouve à droite de l'axe 181 de l'ensemble, et l'axe 182 du secteur de droite 33 se trouve à gauche de l'axe 181. Les deux secteurs dentés se trouvent ainsi rapprochés l'un de l'autre, l'espace 183 compris dentr-eux étant ainsi réduit à sa plus petite valeur, de sorte que la roue conique se trouve saisie, aussitôt après avoir été quittée par l'un des secteurs, par l'autre secteur, sans aucun retard, pour être entraînée dans le sens opposer On évite ainsi tout point mort du guide-fil.
Dans cette disposition, il n'est plus nécessaire de recourir à un déplacement de la bobine au moyen de cames.
Le dispositif fonctionne comme suit: Le tendeur de fil 63 est basculé vers l'avant contre l'action du ressort, en étant amené contre le fil 64. L'excentrique 8 est ainsi basculé vers le côté et la roue de friction 5 est appuyée par le ressort 7 contre la roue 4 et entraînée par celle-ci. Le corps de bobine 27 est entrainé par l'intermédiaire de la goupille 26, par l'arbre d'entraînement 3 à la même vitesse, tandis que la roue à chaîne 19 ou la couronne-came 144 tourne, du fait du changement de vitesse, à une vitesse inférieure. La chaîne sans fin est animée constamment dans un mouvement de va et vient sous l'effet des secteurs dentés 32, 33, et le guide-fil 51 qu'elle entraîne effectue, à chaque course, la pose d'une rangée de fil.
Chaque fois que le disque 52, mû en même temps que le guide-fil, rencontre le doigt 55 en l'entraînant avec lui, la roue se trouve avancée d'une @
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quantité très petite, réglable à volonté, tandis que le guide-fil est déplaoé par le couteau 47 ou le filetage 96 sur la douille filetée 43. La rangée de fil suivante est décalée par rapport à la précédente d'une quantité égale à celle dont le guide-fil est déplacé vers le haut à chaque course de descente, de sorte que l'on obtient la forme conique voulue. La pente de la surface, ou l'ouverture -a- du cône se trouve donc déterminée par la valeur de la rotation du disque 52.
Lors d'une cassure du fil, le tendeur de fil 63 est basculé vers l'arrière sous l'effet du ressort et soulevé au moyen de l'excentrique 8 le galet de friction 5 en découplant l'arbre d'entraînement 3 de l'arbre 1.
Si, à partir d'un diamètre de bobinage déterminé, on désire modifier l'angle -a- ou commencer la partie cylindrique de la bobine, on amènera le levier 72 à la hauteur correspondante. Aussitôt que le plan incliné 74 vient heurter le levier 72, celui-ci se trouvera basculé radialement et, avec lui, le levier 73 avec la tige 75.
Le déplacement de la tige 75 entraine une rotation du plan incliné 76 autour du pivot 81 et, avec elle, un déplacement du coin 80 entre l'extrémité de la vis de réglage 60 et l'extrémité recourbée 79 du doigt 55.
L'angle entre le doigt 55 et le levier 59 se trouve ainsi augmenté. Etant donné que le levier 59 est toujours amené par l'axe 78 à la même position supérieure, le doigt 55 se trouvera amené plus loin vers le haut, de sorte que le disque 52 recevra une rotation plus grande et le guide-fil 51 un déplacement plus important.
L'amplitude du déplacement est fonction de l'augmentation de l'angle compris entre le doigt 55 et le levier 59.
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La quantité dont le coin est introduit entre la vis de réglage et le doigt est fonction du basculement radial du levier 72. Tous les organes produisant l'augmentation de l'angle compris entre le doigt 55 et le levier 59, c'est-à-dire la pièce 80, le plan incliné76, le plan incliné 74 peuvent avoir une forme courbe quelconque, de manière à permettre de donner à la bobine une forme voulue quelconque. On peut disposer plusieurs leviers 72 les uns au-dessus des autres et radialement décalés les uns par rapport aux autres, venant successivement en engagement avec le plan incliné 74. Dans le cas, il convient de donner au plan incliné 74 des dimensions et une longueur plus grandes.
Du fait de l'élargissement conique vers le bas de la tige 75, le plan incliné 76 vient en contact plus tôt lorsque l'angle entre le doigt 55 et le levier 59 est rendu plus grand, ce qui présente un certain avantage, notamment dans le cas d'un fil d'une certaine épaisseur.
Résumé.
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