BE431403A - - Google Patents

Description

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  DEFINITION DE L'AVALOIR A SYPHON PERMANENT. L'avaloir qui se placera dans le filet d'eau se compose de deux parties bien distinctes : 1  une cuve formant réservoir de réception et   d'évacuation ;   u2  un réceptacle intérieur de récupération des boues. 



   Une cuve de Om52 ae   long,.,   Om27 de largeur et Om46 ae hauteur comme mesures intérieures. Le dessus est une grille amovible, réversible sur la largeur; cette grille possède en dessous et   à   son pourtour une plaque de 0m10 ue   largeur,   en forme de prisme tronqué. Au centre du fond se trouve l'orifice   d'évacuation,   en 184 m/m ue diamètre intérieur, à bord relevé de 88 m/m sur le niveau du fond. Sous la cuve, cet orifice a également un rebord de 40 m/m de saillie; ce dernier formera un raccord femelle à la ca-   nalisation   vers   l'égout.   



   Le réservoir ou réceptacle, de forme   rectangulaire,   ouvert sur le dessus; il mesure intérieurement: 424 m/m en longueur, 196 m/m en largeur et 195 m/m en hauteur. Le fond est convexe à pointe de diamant. Il a un volume de 14 dm3 700. Les 4 côtés se prolongent sous le fond de OmIO. 



   Etant plus court de 80 m/m sur la longueur et de 60 m/m sur la largeur que l'intérieur de la cuve on l'introduit   aisément;     @   un bloclde 60 m/m d'épaisseur et 88 m/m de hauteur coulé dans chacun des coins de la cuve sert d'appui au coin de la cloison prolongée en dessous du réceptacle; la cloison s'y fixe dans une encoche et établi ainsi ,un passage libre de 58 m/m au dessus du fond Par le principe des vases communiquants le liquide qui doit remonter les 88 m/m du rebord de la cuve se trouvera donc divisé par la cloison ; ce sera le   sy?hon   de   hotre   appareil. 



   Les liquides amenés à l'avaloir sont rejetés par le couvercle tronqué à une certaine distance vers l'intérieur (6 cm) des cloisons de la cuve. Ils tombent ainsi entièrement dans le réceptacle introduit dans la cuve. Les matières solides étant généralement plus lourdes resteront dans ce réceptacle tandis que l'eau deberdera   -coût   autour et dégringolers entre les cloisons de la cuve et du réceptacle. La communication avec la sortie vers l'égoût s'établi au fond après son passage par la poche   syphonique   inter- 

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 ceptée. 



   La manoeuvre du réceptacle se faitpar deux poignées en fer 
La grille pivote sur un petit   coté   du   châssis,   avec un tourillon en son axe de mouvement. Ce dernier n'est pas nécessaire, l'angle d'inclinaison de la grille permettant de s'appuyer uniquement sur le bout formant coquille. 



   La profondeur de l'appareil peut varier suivant le service de nettoyage organise par   l'agglomération   qui adoptera le type. 



  Moins on nettoie les gargouilles, plus grand devra être le cube du réceptacle. 



   L'appareil répond spécialement à la nécessité de maintenir le coupe-air dans les villes qui ont adopté la suceuse mécanique pour la vidange. 

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  CAR.ACTERES DE NOUVEAUTE DE L 1 INVElîTION. 



   Les eaux s'écoulant sur la voirie sont recueillies dans des réservoirs qui ont deux raisons   d'être :   retenir les boues qui finiraient par obstruer les égouts et former coupe-air pour empêcher les odeurs des canalisations de se répandre à la surface. 



   Cette dernière raison n'a été jusqu'à ce jour, résolue qu'imparfaitement. Il est impossible en effet de trouver dans le commerce un appareil qui réalise un syphonnement permanent. 



   Suivant l'importance des localités, le nettoyage pu plutôt le curage des gargouilles (appelées aussi puisards, avaloirs) se fait fréquemment. Ainsi une rue qui a le mouvement de banlieue nécessite un nettoyage hebdomadaire ; si la circulation est plus forte il en faudra deux. 



   Les appareils en usage actuellement se résument tous' dans le mode suivant de construction : une cuve avec -un tuyau en son flanc et remontant vers l'extérieur pour former le syphon. Il se forme un vase communiquant par séparation avec la cloison de la cuve. Le bac de cuve formant un côté du vase communiquant contient 
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 normalement 16 décimètres cubes dè1quide:c4argé de boues. La cloison coupant l'effluence pénètre   de'..3   à 4 centimètres dans la   ma'sse   liquide. 



   Une bonne journée de soleil provoque suffisamment d'éva poration pour abaisser le niveau   de. 4.   centimètres et supprimer ainsi le .coupe-air. 



   Le curage hebdomadaire est plus   désareux   pour le cou- pe air. Il doit se faire partout avec le moyen rudimentaire d'une épuisette et la propreté des abords laisse souvent ainsi à désirer. 



  Il suffit de retirer deux épuisettes de boue pour abaisser le ni- veau et supprimer le coupe-air.. 



   Quand ce coupe-air est supprimé, s'il reste trois mois      sans pleuvoir, c'est trois mois que les administrations publiques, impuissantes, sont assaillies des réclamations justifiées des rive- rains et usagers de la chaussée. Cette situation est surtout déplo- rable dans les rues où se répandent à l'égout les eaux chaudes ou autres eaux résiduaires d'une usine. 



   Le système présenté ici conservera son coupe-air en n' importe quelle circonstance; l'évaporation est impossible par l'em- placement de la poche syphonique avec la cloison qui la sépare; le curage du réceptacle n'enlève que les boues et corps solides, c'est un élément libre intercepté sur le passage des eaux. Muni de trous de 8 et 10 m/m (partie supérieure), diamètres étudiés sur la   matiè-   re même, il ne subsistera dans le récipient que du solide tassé. 



  Avant de soulever la grille couvercle, le préposé au nettoyage peut    juger si l'enlèvement est nécessaire ; temps économisé sera aussi   un facteur non négligeable dans ce procédé.