BE430504A - - Google Patents

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BE430504A
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Publication of BE430504A publication Critical patent/BE430504A/fr

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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C03GLASS; MINERAL OR SLAG WOOL
    • C03BMANUFACTURE, SHAPING, OR SUPPLEMENTARY PROCESSES
    • C03B23/00Re-forming shaped glass
    • C03B23/04Re-forming tubes or rods
    • C03B23/11Reshaping by drawing without blowing, in combination with separating, e.g. for making ampoules
    • C03B23/118Apparatus for conveying the tubes or rods in a horizontal or an inclined plane through one or more forming stations

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Making Paper Articles (AREA)

Description


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  "MACHINE SERVANT   A     FORMER   LES FONDS DES RECIPIENTS
FABRIQUES A L'AIDE DE FLANS TUBULAIRES" 
Cette invention est relative à la fabrication de flacons ou récipients en verre et, plus particulièrement, à une machine servant à munir de fonds des flans tubulaires de section transversale sensiblement ovale. 



   Un procédé de fabrication de flacons à partir de tube de verre consiste à chauffer un tronçon de tube ou "double flan" en un point compris entre ses extrémités, à tirer alors les parties froides du tube de façon à les éloigner l'une de l'autre pour resserrer la partie intermédiaire chauffée et, à l'aide d'une flamme vive, à compléter finalement le chauffage de la partie qui a été resserrée par l'opération de traction de façon à couper cette partie et, 

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 en même temps, à former un fond sur les deux portions ou flans élémentaires séparés. Dans certaines opérations, on presse le fond chauffé contre une plaque pour former un fond plat.

   Il est toutefois difficile, lorsqu'on fabrique des récipients en verre à partir de flans tubulaires ayant une section transversale autre que circulaire, de former convenablement un fond sur ces flans, surtout si le fond doit   possé-   der une forme semi-ellipsoïde allongée, c'est-à-dire une forme arrondie et ovale. 



   Un des buts de cette invention est d'établir un mécanisme servant à effectuer la mise en position exacte, par rapport à un moule, d'un flan comportant une extrémité plastique chauffée qui est sensiblement fermée, le moule présentant une cavité de forme telle qu'il constitue un fond semi-ellipsoïde allongé sur le flan destiné à constituer un récipient. 



   Un autre but de l'invention est de transporter les flans ou tronçons de tube en regard de brûleurs pour chauffer la partie intermédiaire du flan avant l'opération de rétrécissement et de coupe, et de présenter alors ces flans à des mandrins qui effectuent leur mise en position par rapport aux moules. 



   L'invention a en outre pour objet un dispositif servant à admettre de l'air sous pression par les mandrins dans les extrémités ouvertes des flans au moment où leurs extrémités fermées sont présentées aux moules. 



   D'autres buts de l'invention seront mis en évidence au cours de la description donnée ci-après en se référant aux dessins annexés sur lesquels : 

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La figure 1 est une vue en plan d'un mode de réalisation préféré de la machine suivant l'invention. 



   La figure 2 est une vue en plan partielle d'arbres et d'engrenages de transmission destinés à la commande de la machine. 



   La figure 3 est une vue de côté du mécanisme de transport et de transfert de la machine, dans sa position initiale. 



   Les figures 4,5 et 6 sont des vues analogues à la figure 3, représentant le mécanisme dans d'autres positions. 



   La figure 7 est une coupe partielle du transporteur d'amenée par la ligne 7-7 de la figure 1. 



   La figure 8 est une coupe partielle par la ligne 8-8 de la figure 4. 



   La figure 9 représente par une vue de face avec coupe verticale partielle les mandrins, le moule et le mécanisme de   transfert,-par   la ligne 9-9 de la figure 5. 



   La figure 10 est une vue de côté avec coupe partielle par la ligne 10-10 (fig. 2) d'un mécanisme de commande à engrènement intermittent. 



   La figure 11 est une vue de face avec coupe partielle par la ligne 11-11 (fig. 6) du mécanisme représenté sur la figure 9. 



   La figure 12 est une vue de face avec coupe partielle par la ligne 12-12 de la figure 4 du mécanisme de la figure 9. 



   La figure 13 est une vue de côté partielle du dispositif servant à élever et abaisser le moule. 



   La figure 14 est une coupe partielle du transporteur de départ par la ligne 14-14 (fig. 6). 

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   La figure 15   est   une coupe analogue à la figure 14, mais par la ligne 15-15 de la figure 3. 



   La figure 16 est une vue de face des cames et du mécanisme de commande des mandrins. 



   La figure 17 est une vue de face partielle des mandrins de la figure 17. 



   La figure 18 est une vue perspective d'un tube muni d'un fond et fini sur la machine. 



   Sur les dessins, le bâti de la machine, composé de cornières ou de profilés analogues, est indiqué en 25 et possède la forme générale d'un caisson comprenant des montants 26, des longerons 27 et des traverses 28. A chacune des extrémités de la machine se trouve uh transporteur, le transporteur avant, ou d'amenée, étant représenté en 29, et le transporteur arrière, ou de départ, étant représenté en 31.

   Entre les transporteurs sont disposés un dispositif de transfert 32 et une série de mandrins de serrage 33, 33', ceux-ci étant prévus au nombre de six, trois de chaque côté de la machine et les trois mandrins situés d'un côté étant placés en regard des trois mandrins situés de l'autre coté de façon que les deux mandrins opposés de chaque paire serrent simultanément les extrémités des flans en cours de façonnage comme il sera expliqué plus loin. 



   A l'extrémité avant du bâti (fig. 3) se trouve un mécanisme d'entraînement composé d'une paire de disques entaillés 34, dont les entailles 35 ont une forme telle qu'elles se prêtent à la réception de flans tubulaires 36, ayant une forme généralement ovale en section. Ces disques entrent en prise avec les flans contenus dans une trémie 37 et les amènent au transporteur 29. Une lame de ressort 

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 39 retarde la mise en liberté des flans   jusqu'au   moment où ils sont déposés sur le transporteur à des intervalles ré-   guliers..Comme   il ressort des figures 3, 7 et 8, le transporteur avant comprend deux chaînes 41, 41' à chacune desquelles sont fixés quatre chariots 42.

   Chaque chariot est composé d'une série de blocs ou maillons 43, au nombre de six dans le présent exemple, fixés aux chaînes 41 et percés en 44 pour constituer un palier destiné à supporter des arbres 45 à l'une des extrémités de chacun desquels est fixé un disque porte-flans 46. Des pignons à chaîne 47 sont fixés à l'autre extrémité des arbres 45, et sur ces pignons passent des chaînes plus petites 48 qui glissent sur des chemins 49 et sont entraînées par un pignon à chaîne 51. Chacune des chaînes 41 passe sur des pignons à chaîne 52, 52' portés par des arbres 53, 53' dont l'un est actionné par un dispositif qu'on décrira plus loin. On voit que, lorsque les chariots sont entraînés à une vitesse relativement faible, les disques 46 sont mis en rotation par les petites chaînes 48, qui se meuvent à une vitesse plus grande que les chaînes 41.

   Il s'ensuit que les flans 36 tournent pendant qu'ils passent audessus d'une série de brûleurs préchauffeurs 54 longitudinalement alignés entre les chaînes transporteuses. On voit aussi que les divers flans sont supportés par quatre disques, deux de chaque côté du brûleur, et transportés en regard des brûleurs tout en restant à une certaine distance l'un de l'autre. Des plaques de guidage 55 assurent une position exacte des flans par rapport au brûleur. 



   Après que trois flans ont été- préchauffés sur une partie intermédiaire de leur longueur, ils sont enlevés du chariot et élevés par le dispositif de transfert 32. Ce dis- 

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 positif,comprend une paire intérieure de crémaillères 56, 56' présentant chacune six entailles rectangulaires distantes 57 et une paire de crémaillères extérieures 58, 58' ayant la moitié de la longueur des crémaillères intérieures et présentant chacune trois entailles 59 analogues aux entailles 57. Ces entailles sont séparées d'une distance égale à celle qui sépare trois des maillons du chariot 42 ainsi   qu'à   celle qui sépare les axes des mandrins adjacents 33, 33'. Il y a lieu de noter que la largeur des entailles 57, 59 est un peu plus grande que l'axe majeur de la section du flan. 



  Par suite, sous l'action de la pesanteur, chacun des flans tend à occuper une position dans laquelle l'axe majeur est horizontal pendant que le flan repose sur les crémaillères de transfert. Ceci assure une position exacte des flans par rapport aux mandrins 61 comme il sera expliqué plus loin. 



   Les crémaillères de transfert sont entraînées suivant un chemin généralement rectangulaire par un mécanisme représenté sur les figures 3 à 6 et sur la figure 8. Sur une partie fixe du bâti pivote en 62 un bras 63. L'autre extrémité du bras 63 est reliée par un assemblage à goujon et fente 64 à un coulisseau 65 animé d'un mouvement vertical, ce coulisseau étant muni d'une tête en forme de T 66 présentant une fente 67. Une came 68 portée par l'arbre 53' coopère avec un galet 69 porté par le bras 63 de façon à faire pivoter celui-ci et communiquer ainsi un mouvement de monte et baisse au coulisseau 65. Chaque crémaillère est munie d'une portion en forme de barre pendante 72 qui coulisse dans des glissières 73 présentant des fentes verticales 74 et chaque barre 72 porte une goupille 75 coulissant dans la fente 74.

   A travers les glissières 73 passent un arbre 

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 76 qui tourne dans les dites glissières et pprte, goupillés sur lui, une série de bras de manivelle 77. Quatre de ces bras sonterespectivement reliés de façon pivotante à l'une des extrémités de quatre bielles 78, celles-ci étant reliées par leur autre extrémité aux goupilles 75. Un cinquième bras de manivelle 77' est goupillé sur l'arbre 76 et relié à une goupille 75' à l'aide d'une bielle 76', la goupille 75' coulissant dans la fente 74 de la glissière 73' ainsi que dans la fente 67 du coulisseau 65. On voit par conséquent que lorsque le coulisseau   65 monte   ou baisse, les bras 77, 77' pivotent, élevait ou abaissant ainsi les crémaillères. 



   En plus du mouvement de monte et baisse des crémaillères, un mouvement de va-et-vient horizontal est communiqué aux dites crémaillères par deux barres 79 fixées à un organe de base coulissant 81 sur lequel sont montées les glissières 73. Une partie de chaque barre 79 est munie de dents de crémaillère 82 engrenant avec deux pignons 83 calés sur un arbre 84 sur lequel est en outre calé un second pignon 85 qui engrène avec une crémaillère verticale 86. Les barres 79 sont munies de contre-poids 87 qui tendent à les tirer vers la droite, en regardant les figures 5 et 6. Il est évident toutefois que, lorsque la crémaillère 86 reçoit un mouvement d'élévation d'une came 88, les crémaillères 79 se meuvent vers la gauche, les diverses crémaillères occupant alors la position représentée sur les figures 3 et 4. 



   Sur les figures 8, 9, 11, 12 et 13, on a représenté un moule 89 présentant des cavités semi-ellipsoïdes allongées 91 qui sont destinées à façonner les fonds des flans après que ceux-ci ont été rétrécis par des brûleurs 92. On notera que les axes majeurs des cavités sont situés dans un plan horizontal. Comme il sera expliqué plus loin, des¯mandrins 

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 se faisant face et prévus à raison de   brois   mandrins de chaque côté de la machine serrent les extrémités du flan et font tourner ce flan pendant qu'il est exposé à la flamme des brûleurs 92, comme représenté sur la figure 11. Les mandrins sont alors séparés de façon qu'ils tirent ou allongent la partie rétrécie du tube, la flamme coupant alors le verre pour séparer les moitiés du flan.

   En raison de la rotation des flans tubulaires et de l'action des flammes, des fonds fermés sont constitués sur ces flans. Des brûleurs 93 disposés obliquement par rapport aux brûleurs 92 reçoivent alors un mouvement d'abaissement pour arrondir le fond du récipient et rassembler ou distribuer uniformément le verre qui constitue ce fond. Les flans pourvus d'un fond continuent à être séparés l'un de l'autre par la continuation du mouvement latéral des mandrins. Le moule 89 est alors élevé de la position de la figure 9 à une position où les cavités 91 sont alignées avec les axes des mandrins. ce moment, la rotation des mandrins est interrompue par des moyens qui seront expliqués plus loin et les mandrins sont déplacés vers l'intérieur et vers le moule de façon que les extrémités fermées des flans viennent coïncider avec les cavités (fig. 12). 



  Le fonctionnement du mécanisme servant à faire tourner les mandrins par intermittence est réglé dans le temps de telle sorte que l'axe long de chaque récipient se trouve dans un plan horizontal au commencement et à l'achèvement àe la rotation du mandrin, cet axe coïncidant avec l'axe de la cavité de moulage servant à façonner le fond du récipient. Chaque mandrin présente un alésage central communiquant par un conduit 94 avec une conduite d'alimentation d'air 95. Des 

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 soupapes à air appropriées s'ouvrent lorsque le fond du flan coïncide avec une cavité de moulage pour admettre de l'air sous pression dans l'extrémité ouverte du récipient de façon à presser ou refouler le fond du dit récipient contre les côtés de la cavité et à façonner ainsi exactement ce fond. 



  Au moment où l'air est admis à l'intérieur des récipients, les mandrins 33, 33' s'ouvrent et libèrent'les récipients, mais ils les serrent ensuite de nouveau pour les tirer à l'écart du moule. 



   Les figures 16 et 17 représentent les mandrins et leur mécanisme de commande. Un arbre longitudinal central 96 porte quatre cames 97, 97' et 98, 98' et est actionné en synchronisme avec le dispositif de transport et de transfert. 



  Les cames 97, 97' sont identiques mais décalées de 180  l'uneppar rapport'à l'autre pour communiquer aux mandrins qui se trouvent de part et d'autre de la machine des mouvements semblables mais opposés. Il en est de même des cames 98, 98' qui ouvrent et ferment les mandrins. Les trois mandrins qui se trouvent de chaque côté de la machine sont montés sur un coulisseau 99 lui-même monté sur un socle 101. Chaque mandrin comprend deux mâchoires pivotantes 102 fixées à des goupilles 103 qui tourillonnent dans un boîtier 104.

   A ces goupilles sont aussi fixés deux bras   105   qui sont sollicités radialement vers l'intérieur par des ressorts 106 mais sont destinés à être repoussés dans la direction opposée, en surmontant la pression des ressorts, par une came conique à mouvement de va-et-vient   107.   Les mâchoires sont pourvues de faces de serrage courbes qui possèdent un rayon relativement grand, de sorte qu'elles serrent les flans de telle manière 

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 que leurs axes majeurs passent sensiblement par les goupilles   103   lorsque celles-ci sont situées dans un plan horizontal. Ceci est la position fixe qu'occupent normalement les mâchoires du mandrin lorsque les flans sont serrés par elles et qu'ils sont présentés aux moules. 



   Les cames   107   sont déplacées vers l'extérieur pour desserrer les mâchoires et vers l'intérieur pour permettre aux mâchoires de se fermer par un mécanisme comprenant des cames 98, 98', un bras pivotant 108 qui est supporté par un arbre   109   tourillonnant dans le bâti 25,ce bras étant muni d'un prolongement latéral 111 et d'un galet 112, un coulisseau 113 et un levier coudé 114 pivotant en   115   sur le coulisseau 99.

   Le coulisseau   113   porte une goupille 116 qui coopère avec une fente   117   du bras 108 , et le levier coudé 114 porte à l'extrémité de ses bras des goupilles 118,   119   qui coopèrent respectivement avec une fente 121 du coulisseau 113 et une gorge d'un collier 122 fixé à la came   107.   On voit que la position du bras 108 détermine la hauteur de la fente 121, qui effectue à son tour la mise en position des cames 107 pour ouvrir ou fermer les mâchoires des mandrins. Il est évident que, quelle que soit la hauteur de la fente 121, les mandrins peuvent se rapprocher ou s'éloigner du moule sans que leurs mâchoires se desserrent, étant donné que l'axe de support du levier coudé 114 se meut avec le coulisseau 99.

   Sur l'arbre   109   est en outre monté fou un bras   123   muni d'un prolongement latéral 124 portant un galet   125,   celui-ci coopérant avec la came 97 ou la came 97', suivant le cas. Le bras   123   est fourchu et porte un galet 126 qui est engagé dans une chape   127   fixée au coulisseau 99. 

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   On expliquera l'action de la came 97 en se référant à la figure 16. Les mandrins sont maintenus dans leur position rappelée par la partie a--b des cames, après quoi les mandrins opposés de chaque paire suivent la partie b--c pour se mouvoir vers l'intérieur et entrer en prise avec les extrémités d'un flan. Un léger mouvement des mandrins vers l'extérieur, correspondant à la partie c--d des cames, rattrape le jeu susceptible d'exister et centre le flan. Pendant cette période, la flamme vive 92 fond le flan au milieu de sa longueur. Les mandrins sont alors éloignés l'un de l'autre par des rampes d--e, en vue de séparer le flan en deux moitiés, la distance de séparation étant indiquée par des lignes pointillées sur la figure 11.

   Les mandrins suivent alors la partie e--f des cames pour placer les extrémités chauffées des moitiés au-dessous des brûleurs de fond 93, comme indiqué par la ligne de traits mixtes sur la figure 11. 



  Les rampes f--g des cames éloignent les mandrins suffisamment l'un de l'autre pour permettre au moule 89 d'être élevé jusqu'à la position de la figure 12, puis les mandrins desserrent momentanément les flans pour leur permettre de reposer sur les'crémaillères pendant que s'effectue l'introduction d'air comprimé dans les flans en vue de refouler leurs fonds dans les cavités de moulage. Les mandrins entrent de nouveau en prise avec les flans et sont séparés par la partie g--a et, pendant ce mouvement, les flans sont de nouveau desserrés et déposés sur les crémaillères. 



   Le dispositif servant à abaisser et élever le moule 89 est représenté sur la figure 13 sur laquelle on voit que le moule est supporté par une tige 128 coulissant dans un 

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 palier vertical   129.   Sur une partie fixe de la machine pivote en 132 un bras 131 qui est relié par un assemblage à goujon et fente 133 à une des extrémités de la tige 128 et dont l'autre extrémité repose sur une came 134 portée par l'arbre 53', dont la rotation est réglée dans le temps de fa- çon que le moule s'élève et s'abaisse en synchronisme avec le mouvement latéral des mandrins. 



   Lorsque les mandrins se sont éloignés des récipients, ceux-ci reposent sur les crémaillères de transfert 56, 56', 58, 58' (fig. 4). Les crémaillères de transfert sont alors entraînées vers le transporteur arrière 31 par les contrepoids 87, la partie haute de la came 88 s'étant dégagée de la crémaillère 86 comme indiqué sur la figure 5. Le dispositif de transfert s'abaisse alors à la position de la figure 6, les récipients étant déposés sur des chariots 42', analogues aux chariots 42 du transporteur avant, lesquels chariots 42' portent des disques 46' qui sont actionnés par une chaîne 48' pour faire tourner les flans munis d'un fond pendant leur mouvement vers l'extrémité de   sorbie   de la machine.

   Bien que deux paires de disques opposés suffisent pour supporter le flan sur le transporteur 29, on voit que, en raison de la séparation du flan en deux moitiés, on a prévu une série supplémentaire de disques   46"   et le diamètre de ces disques est plus petit que celui des disques 46' de façon que l'axe longitudinal du récipient soit incliné. En inclinant ainsi les récipients, on assure leur appui contre une plaque de guidage 135 régnant lengitudinalement à la machine à midistance entre les côtés de celle-ci.

   De chaque côté de la machine se trouve un boîtier 137 duquel s'étendent vers 

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 l'avant des plaques de guidage latérales   136   et dans lequel sont disposés des brûleurs   138   servant à ramollir les bords des extrémités ouvertes des récipients pour uniformiser ces bords. Après que les bords ont été uniformisés, le transporteur arrière dépose les récipients finis sur un plan incliné   159 .duquel   ils glissent dans un réceptacle (non représenté). 



   Les figures 1, 2 et 10 représentent certains des arbres et engrenages prévus pour la commande de la machine. 



  D'autres arbres et engrenages n'ont pas été représentés parce qu'ils sont identiques à ceux représentés et qu'ils actionnent des mécanismes analogues prévus sur le côté opposé de la machine. Un moteur 142 actionne un arbre 143 à l'aide d'une courroie ou chaîne 144 et d'un engrenage réducteur approprié logé dans un carter   145.   Un arbre 146 est entraîné à la même vitesse que l'arbre 143 grâce à des roues dentées   147,   148. Les arbres 143 et 146 portent chacun une vis sans fin   149   qui coopère avec des roues à vis sans fin   151   fixées respectivement à des arbres   150   et 150'.

   Ceux-ci entraînent respectivement à l'aide de chaînes ou de courroies 160 des arbres 53'et 153', ce dernier actionnant une roue à chaîne 152' qui, avec la roue à chaîne   152,   supporte et entraîne le transporteur arrière 31. A   l'arbre 2±   recevant sa commande de l'arbre   150   par un engrenage conique   154   sont fixées les cames de commande des mandrins. Comme représenté sur la figure 10, à l'arbre   150   est aussi fixée une roue à denture partielle 155 qui coopère avec une autre'roue à denture partielle   156   pour entraîner l'arbre 157 par intermittence.

   Sur l'arbre 157 sont calées des roues dentées 

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   158   engrenant avec des roues dentées 159 portées par un arbre 159' qui, à l'aide de courroies à maillons 161 et de pignons à chaîne 162 reliés à un arbre 159', actionne un arbre   163.   Les arbres mentionnés en dernier lieu font tourner les mandrins 33, 33' à l'aide d'un engrenage 164 visible sur les figures 1 et 16. On voit ainsi que les mandrins tournent par intermittence et en synchronisme avec la rotation de l'arbre 53. 



   L'arbre 96 est aussi relié à l'arbre   165   par une courroie ou chaîne 166. L'arbre 165 porte une série de cames   167   destinées à ouvrir et fermer des soupapes qui commandent l'arrivée et le départ d'air et de gaz aux brûleurs 92, 93 et d'air aux conduites d'alimentation 95. L'arbre 165 entraîne à l'aide d'une chaîne   169   l'arbre 168 qui, à l'aide de roues d'angle   171,   entraîne à son tour les arbres 51, 51' qui actionnent les petites chaînes 48, 48'. La came   172   portée par l'arbre 168 actionne un mécanisme servant à élever et abaisser les brûleurs 92 et 93 en synchronisme avec la commande des mandrins. 



   A l'achèvement de la rotation des mandrins, il est bon de freiner l'arbre 169' et, à cet effet, un frein 173 (fig. 1) est amené en prise avec cet arbre par une came 174 de l'arbre 96. Ceci assure une mise en position exacte des flans dans les cavités de moulage 91. 



   Le fonctionnement et les buts de l'appareil ressortent de la description qui précède. On voit que les flans sont déposés sur le transporteur 29 à une certaine distance les uns des autres, de sorte qu'ils reposent sur des paires de disques rotatifs qui les font tourner autour de leurs axes longitudinaux pendant le stade de chauffage préliminaire. 

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  Ce chauffage préliminaire empêche le risque de rupture des flans au moment où ceux-ci atteignent les brûleurs de coupe et de façonnage. En quittant le transporteur avant, les flans sont déposés trois à la fois sur les crémaillères de transfert qui les disposent avec leurs axes majeurs horizontaux et à l'alignement des mandrins. Aussitôt que les mandrins ont serré les flans, ils sont mis en rotation et chauffés par les brûleurs de coupe et de façonnage.'Les mandrins séparent alors les flans, qui sont maintenant en deux parties, et le moule s'élève jusqu'à ce que leurs cavités soient arrivées au même niveau que les centres des mandrins.

   Ceux-ci font alors mouvoir les flans, dont les fonds fermés sont encore chauds et plastiques, et les engagent dans les moules, puis desserrent momentanément ces flans pendant que l'air est admis dans leur extrémité ouverte pour forcer les fonds dans les cavités et façonner ainsi convenablement les fonds. Après le moulage, les mandrins dégagent les flans du moule, les crémaillères de transfert s'élèvent pour recevoir les flans et les mandrins desserrent ceux-ci et s'éloignent du centre de la machine pour leur permettre de reposer sur les crémaillères. Le dispositif de transfert amène alors les flans pourvus d'un fond au transporteur arrière, en même temps qu'il amène trois autres flans du transporteur avant à l'alignement des mandrins. 



   On remarquera que les transporteurs et le dispositif de transfert sont entraînés d'une façon continue et que les mandrins sont actionnés par intermittence mais à des intervalles de temps réglés de telle sorte que les flans 

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 sont transportés automatiquement à travers la machine et que trois frans sont moulés simultanément. Les flammes de coupe et de façonnage reçoivent aussi un mouvement   d'éléva-   tion et d'abaissement en synchronisme avec les mandrins, et il en est de même des soupapes qui commandent l'admission d'air aux extrémités ouvertes des flans et l'admission d'air et de gaz aux brûleurs. Il s'ensuit que les flans sont amenés aux biûleurs, façonnés et évacués successivement. 



  La mise en position des flans tubulaires ovales est effectuée très exactement de façon que les récipients soient convenablement façonnés, bien que ceci ait lieu très rapidement et avec le minimum d'opération   manuelle. -,,   part la tâche qui incombe à l' uvrier desservant la machine et qui consiste à maintenir la trémie remplie de flans et à enlever les récipients finis du réceptacle prévu à l'extrémité de sortie, il n'est   uère   besoin d'effectuer un réglage manuel des pièces dès que la machine a commencé à fonctionner. 



   On a dit que les flans moulés simultanément sont au nombre de trois, mais il est évident que, avec de légers changements, on pourrait façonner simultanément un nombre de flans supérieur ou inférieur à trois. Les formes particulières de transporteurs, de mécanisme de transfert et de mandrins sont celles qui ont été incorporées à une machine fonctionnant, mais il est bien entendu qu'elles ne doivent pas être considérées comme limitant l'invention, celle-ci étant au contraire susceptible de recevoir diverses modifications sans s'écarter de son esprit.

Claims (1)

  1. RESUME 1. Machine servant à former un fond sur un flan de verre tubulaire, cette machine étant caractérisée par les points suivants , ensemble ou séparément : a) Elle comprend un moule présentant une cavité destinée à former le fond, des moyens pour fondre une des extrémités du flan et des moyens pour forcer cette extrémité à l'état fondu dans la cavité de moulage. b) Le flan est elliptique en section transversale et le moule présente une cavité semi-ellipsoïde allongée. c) Des moyens sont prévus pour introduire de l'air comprimé dans le flan de façon à forcer l'extrémité fondue de celui-ci dans la cavité de moulage.
    d) Une des extrémités du flan est maintenue dans un mandrin qui est animé d'une rotation pendant que l'autre extrémité est en cours de fusion, le mandrin étant alors déplacé vers le moule pour.amener l'extrémité fondue du flan en coïncidence avec la cavité du moule. e) La rotation du mandrin est arrêtée avant son mouvement vers le moule. f) Cette machine est établie pour former simultanément le fond d'une série de flans de verre tubulaires et, à cet effet , le moule présente plusieurs cavités de moulage, chacun des flans est fondu à son extrémité et les extrémités fondues sont présentées simultanément aux dites cavités.
    g) Les flans tubulaires sont fondus en un point intermédiaire de leur longueur et, à l'endroit de leurs <Desc/Clms Page number 18> parties fondues , ils sont séparés simultanément en deux moitiés et leurs extrémités fondues sont forcées simultanément dans les cavités de moulage. h) Un mandrin maintient chacune des extrémités des flans tubulaires:et, après que ces flans ont été fondus en des points intermédiaires de leur longueur, ils sont séparés en moitiés par un mouvement relatif des mandrins. i) Le moule est déplacé pour amener ses cavités en regard des extrémités de flan fondues qui, par le mouvement des mandrins, sont amenées à proximité immédiate des dites cavités et forcées dans celles-ci pendant qu'elles sont chaudes.
    Les extrémités fondues des flans sont refoulées dans les convités par de l'air comprimé admis par les mandrins qui serrent les flans. k) Des moyens sont prévus pour amener simultanément plusieurs flans aux mandrins et pour éloigner simultanément une série de flans pourvus d'un fond de la position où ils coïncident avec le moule.
    1) Deux transporteurs sont prévus l'un à l'avant du moule, l'autre à l'arrière, en combinaison avec des moyens pour transférer simultanément une série de flans à partir du transporteur avant et une autre série de flans pourvus d'un fond à partir du moule, ces moyens de transfert fonctionnant de façon à transférer les flans du transporteur avant aux mandrins et à transférer simultanément les flans pourvus d'un fond au transporteur arrière. m) Une crémaillère mobile verticalement transfère une série de flans à partir du transporteur avant et une <Desc/Clms Page number 19> autre série de flans pourvus d'un fond à partir du moule, cette crémaillère étant ensuite mobile horizontalement pour transférer les flans 'du premier transporteur aux mandrins et les flans pourvus d'un fond au transporteur arrière.
    2. Procédé pour munir d'un fond les flans de verre tubulaires, ce procédé consistant à fondre une des extrémités du flan, à prévoir un moule (présentant une cavité destinée à mouler le fond) et à introduire un fluide sous pression dans le flan pour refouler l'extrémité fondue à l'état chaud dans la cavité.
    3. Procédé pour façonner des flans de verre tubulaires, ce procédé consistant à fondre localement un flan de verre en un point intermédiaire de sa longueur, à séparer le flan en deux moitiés à l'endroit de sa partie fondue, à prévoir un moule présentant des cavités destinées au moulage des fonds sur ses faces opposées, à placer les moitiés séparées en regard des cavités et à introduire de l'air dans les moitiés de flan pendant que leurs parties fondues sont chaudes de façon à refouler ces parties dans les cavités et à munir les moitiés d'un fond.
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