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" Perfectionnements apportés aux dispositifs pour entraîner deux organes l'un par l'autre, notamment à ceux du genre des roues libres ".
L'invention est relative aux dispositifs pour en- traîner'au moins deux organes l'un par l'autre, notamment aux dispositifs du genre des roues libres; ces dispositifs comprenant, ainsi que notamment décrit dans un brevet N 412.403 déposé aux mêmes noms en Belgique, le 21 novembre 1935, au moins deux surfaces propres à rouler de façon desmodromique l'une par rapport à l'autre sous l'effet des déplacements re- latifs à imprimer aux susdits organes, un obstacle étant in- terpos é de façon telle, entre ces surfaces, qu'il puisse ca- ler ces dernières l'une par rapport à l'autre pour l'un des deux sens de roulement, tandis qu'il ne s'oppose pas au rou- lement dans l'autre sens.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, ces dispo-
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sitifs, qu'ils répondent, mieux que jusqu'à présent, aux divers desiderata de la pratique, notamment qu'ils permettent d'assurer le calage aussi bien que la libération, du susdit obstacle, pour toutes conditions opératoires, notamment pour toutes condi- tions de graissage, de vitesse alternative, de chocs, etc.
Elle consiste, principalement, à agencer de manière telle, les dispositifs du genre en question et en particulier à donner, au susdit obstacle et aux éléments de surface avec les- quels il coagit, une configuration telle, que cet obstacle puisse engendrer une action de calage dans des plans distincts des plans de roulement instantané des deux susdites surfaces.
Elle comprend, mise à part Cette disposition prin- cipale, certaines autres dispositions qui s'utilisent de pré- férence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment, une deuxième disposition -- relative aux dispositifs du genre en question, notamment à roulement hypocyclofdal, com- portant au moins un obstacle constitué par une cale de section générale d'allure curviligne appropriée aux diamètres des susdi- tes surfaces de roulement --, consistant à agencer ces disposi- tifs de façon telle que ladite cale puisse exercer, pour le sens correspondant à 1'entraînement, une action de calage correcte sans pouvoir être expulsée sous l'action de la force d'entrai- nement, de sorte que la marche en roue libre soit assurée,
et une troisième disposition -- relative aux dispositifs du genre en question comprenant au moins deux surfaces de rou- lement à section* circulaires de diamètres différents et à mou- vement hypocycloïdal, l'axe de l'une d'elles étant susceptible de tourner autour de l'axe de l'autre --, consistant à attri- buer le plus grand diamètre à la première desdites surfaces (ctest-à-dire celle dont l'axe est déplaçable en rotation), cette première' surface étant de préférence reliée à la partie réceptrice des susdits dispositifs, tandis que la seconde sur- face est au contraire, dans ce cas, entratneuse.
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Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise, plus particulièrement encore et ce à titre de produits industriels nouveaux, les dispositifs du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles, notamment les véhicules, pouvant comprendre de semblables dispositifs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins ne sont, bien entendu, donnés surtout qu'à titre d'indication.
Les fige 1 à 4 montrent respectivement en coupe transversale par I-I fige 2, en coupe axiale, en coupe transversale par III-III fige 2 et en coupe partielle par IV-IV fig. 1, un dispositif d'entraînement unilatéral établi conformément à l'invention.
La fig. 5 montre, en coupe analogue à celle de la fig. 4, un dispositif du même genre établi selon une variante du mode de r éalisation des fig. 1 à 4.
Les fig. 6 et 7 montrent respectivement en coupe transversale et en coupe axiale partielle un dispositif du même genre établi conformément à un autre mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 8 à 10 montrent en coupe divers types de dispositifs du même genre, ces figures étant données pour aider à la compréhension de l'invention.
Les fig. 11 à 14 sont des schémas destinés à montrer comment sont réalisées, dans un dispositif du genre de celui représenté sur les fig. 1 à 4, les conditions de calage, c'est- à-dire d'entraînement.
Les fig. 15 à 17, enfin, montrent selon des vues analogues à celles des fig. l à 3 un dispositif du même genre établi conformément à une autre disposition de l'invention.
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Selon l'invention, et plus particulièrement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir un dispositif d'entratnement unilatéral -- ce dispositif étant par exemple destiné, selon l'une des applications susceptibles d'être envisagées à titre bien entendu non limitatif, à être utilisé pour permettre d'actionner un arbre avec un rapport de vitesse variable, à l'aide d'un système de changement de du genre de ceux pour lesquels vitesse du type à embiellage, système/par exemple un mouvement alternatif est transmis à un maneton - on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On fait comprendre à ce dispositif, substantielle- ment et ainsi qu'il est déjà connu de le faire, au moins deux surfaces de roulement que l'on relie de façon appropriée aux deux organes à entraîner l'un par l'autre -- par exemple, dans l'application envisagée, l'arbre récepteur et le susdit mane- ton que 1''on supposera coaxial à cet arbre --, lesdites surfa- ces étant agencées de façon à pouvoir rouler l'une sur l' autre, selon un mouvement qui peut être par exemple, soit épicycloïdal, soit hypocycloïdal, et ce roulement étant desmodromique, c'est- à-dire tel que les mouvements de rotation relatifs desdites sur- faces soient conjugués, notamment par engrenages.
. Supposant qu'il s'agisse de deux surfaces cylindri- ques intérieures l'une à l'autre, donc susceptibles déroulée suivant un roulement hypocycloïdal, on monte par exemple l'en- semble de façon telle, ainsi qu'indiqué dans le susdit brevet antérieur, que la surface extérieure 1, de plus grand diamètre, soit concentrique à l'arbre entraîné 3 d'axe 01, étant portée par une couronne 4 solidaire d'un plateau 5 calé sur cet ar- bre,
2 que la surface intérieure 2, d'axe 0 excentré par
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rapport à l'axe O1,soit amenée à rouler par rapport à la pre- mière à laquelle elle est reliée par des engrenages 6, 7, le
2 roulement étant obtenu notamment lorsque' l'axe Q est amené à tourner autour de l'axe O1,
et qu'enfin au moins un obstacle ou cale C soit inséré entre les surfaces 1 et 2 de façon à pouvoir s'opposer au ou- lement relatif, pour l'un des deux sens de roulement -- celui réalisant l'entraînement -- tandis que, pour l'autre sens cor- respondant à la roue libre, ledit obstacle laisse ce roulement s'effectuer en toute liberté.
La totation de l'axe 0 autour de l'axe 0 est par exemple obtenue à l'aide d'un excentrique 8 que l'on monte co- axialement à l'arbre 3 d'axe O1,notamment sur une douille ou manchon 9 solidaire du plateau 5, et sur lequel on engage une, bague 10 dont la surface extérieure représente la surface de roulement 2.
Sur le dessin, on a supposé que l'excentrique 8 était entraîneur, étant par exemple solidaire du maneton 11 auquel est appliqué le mouvement alternatif, dans l'applica- tion envisagée, tandis que le plateau 5 est récepteur, étant bien entendu que la solution inverse pourrait être adoptée, les dispositifs du genre en question étant réversibles* On a supposé également que le dispositif représenté était double, comprenant deux plateaux 5 conjugués, de même que deux excen- triques 8.
En ce qui concerne plus spécialement la cale C ain- si que les surfaces 1 et 2 propres à coagir avec elles, on les agence de façon telle, conformément à l'invention, que le fonc- tionnement correct puisse être réalisé de façon certaine dans toutes les conditions de graissage, de vitesses alternatives, de chocs, etc., et, à cet effet, on procède de la manière qui va maintenant être indiquée et qui se % tout d'abord supposée appliquée au cas d'une cale pleine ou creuse de section géné- rale curviligne appropriée aux courbures des deux surfaces
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1, 2, étant entendu que cette application n'est nullement limi- tative, comme on le montrera notamment en référence aux fig. 6 et 7.
On a tout d'abord remarqué.que, dans un dispositif du genre de celui représenté sur les fig. 1 à 4, ou sur la fig.
8, utilisant des surfaces cylindriques 1 et 2, avec une cale pleine ou creuse C du type à surfaces lisses, c'est-à-dire à surfaces de contact cylindriques correspondantes, les condi- tions de calage, pour le sens d'entraînement E du maneton 11, n'étaient réalisées que si l'angle de calage 0( , formé par les
1 2 tangentes T T menées aux surfaces calantes, notamment au milieu de la cale, était égal ou inférieur à une certaine va- leur limite qui par exemple, dans le cas du frottement acier sur acier, serait de l'ordre de 6 . lais on constate par ailleurs que la valeur de cet angle c influe sur les caractéristiques des autres pièces de l'ensemble:
elle est notamment liée, dans le cas d'entraînement par excentrique, à celle de l'angle 3, dudit excentrique, formé par les tangentes T3 T4(fig. 8). Si l'on adopte [alpha]= 6 , on cons- tate que, si l'on veut conserver à l'ensemble, et notamment à l'épaisseur de la bague 10, des dimensions convenables, l'on est amené à choisir pour ss une valeur de l'ordre de 7 .
Or, cette valeur de/3 est trop faible et générale- ment inadmissible 'parce qu'elle conduit à faire supporter par l'excentrique des efforts radiaux considérables, d'ou il ré- sulte que, d'une part, si la cale est du type à surfaces lisses, l'ensemble tend, pour la marche en roue libre (correspondant au sens de déplacement R du maneton) à rester calé, de s orte qu'il faut alors un effort pour libérer la cale, ce qui a lieu au détriment du rendement et du silence, et, d'autre part, si l'on cherche à y remédier en munis- sant la cale de galets, ces derniers se détruisent en un temps très court, en raison des efforts qu'ils doivent supporter.
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Il serait désirable, pour éviter ces inconvénients, que l'angle ss atteigne par exemple 15 à 20 .
C'est le but principal de l'invention d'agencer les dispositifs du genre en question de façon tella que puisse être réalisée cette double condition, savoir que, d'une part, un angle de calage convenable soit toujours atteint pour la mar- che en prise (sens E), mais que la mise en routelibre (R) se fasse sans effort.
A l'aide de cales lisses, cette double condition ne peut être résolue, dans le cas d'entraînement par cames, qu'en donnant à la bague 10 une grande épaisseurs c'est la so- lution représentée sur la fig. 10 et pour laquelle, partant d'un angle1 suffisamment élevé, on augmenterait ladite épaisseur jusqu'à ce que l'angle [alpha] soit réduit à sa valeur limite.
Cette solution, qui répond aux conditions posées par l'invention, conduira dans la plupart des cas à des di- mens ions et à un poids excessifs, qui seraient notamment inad- missibles dans le cas de vitesses alternatives un peu impor- tantes.
Pour satisfaire à la double condition susvisée, sans pour cela qu'il soit nécessaire d'augmenter les dimensions des pièces et notamment l'épaisseur de la bague 10, on agence l'en- semble de façon telle, selon l'invention, que l'action de ca- lage, qui dans les montages existants ne pouvait s'effectuer que dans les plans de roulement instantané des deux surfaces 1, 2, puisse s'effectuer,dans des plans différents, notamment se- lon des plans normaux aux susdits plans de roulement.
Il s.uffit en particulier, pour mettre en oeuvre cette disposition, que l'obstacle ou cale C présente en sec- tion au moins une angularité # dans des plans radiaux (fig. 4 et 11), l'ensemble pouvant être tel que, ai l'angle #, ni l'angle 0( ci-dessus défini ne soient calants en eux-mêmes, mais qu'ils donnent lieu, en combinaison, à une action
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de calage, en particulier dans des plans normaux au plan général de roulement, comme il va être expliqué*
On réalise, par exemple, un dispositif d'entraine- ment conforme à ladite disposition, de la manière suivante, supposée encore appliquée au cas d'un entratnement par excen- trique .
Partant d'un dispositif du genre de celui décrit figé 1 à 4, on le fait tel que l'angle (?; soit suffisamment élevé, par exemple de l'ordre de 20 (fig. 9).
Il en résulte pour l'angle [alpha]une valeur de l'ordre de 17 , de sorte que, si l'on utilisait une cale C à surfaces lisses (fig. 9), il n'y aurait pas de calage possible: pour le sens d'entraînement E, la bague 10 aurait un mouvement repré- senté par la flèche 12, mais, comme l'angle [alpha] est trop grand, la cale reculerait nécessairement.
On donne alors à l'ensemble précédent une configura- tion telle, que le contact entre ladite cale et l'une au moins des surfaces de roulement puisse s'établir selon des portions de surfaces formant entre elles, ou avec le plan général de rou- lement, l'angularité e susmentionnée.
On constitue par exemple ladite cale par une pièce pleine, de préférence aplatie dans le sens du roulement, à laquelle on fait comporter, sur les bords faisant vis-à-vis aux surfaces 1, 2 -- lesquels bords reçoivent des formes géné- rales curvilignes appropriées aux courbures desdites surfaces--, au moine une saillie 12, avec danfreins latéraux 13, 14 destinés à venir en contact avec les flancs inclinés de rai- nures correspondantes 15 ménagées dans les surfaces 1, 2 (fig.
4), rainures telles que le contact n'ait lieu de préférence qu'entre lesdits chanfreins et flancs; étant entendu que la disposition inverse pourrait évi- demment être adoptée (rainure sur la cale, saillie sur la sur- face roulante correspondante).
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Les chanfreins 13, 14 aboutiront de préférence à un bord de section rectiligne pu autre 16 et de largeur d en rap- port convenable avec l'épaisseur c de la cale (fig. 12).
Sur la fig. 11, on a illustré le cas où sont prévues plusieurs saillies ou cannelures.
En ce qui concerne l'angularité # des susdits chan- freins ou flancs, laquelle est définie sur les dessins par la section par un plan radial (fig. Il et 12), on peut la choisir par exemple de l'ordre de 40 , un tel angle n'étant pas calant en soi, ce qui est essentiel, puisque la cale doit pouvoir se déplacer le long des surfaces 1 et 2 chaque fois qu'a lieu la marche en roue libre, pour laquelle les mouvements de lacale sont circulaires par impulsion tangentielle .
Il est bien entendu d'ailleurs que les dits chan- freins ou flancs inclinés peuvent être agencés de façon dis- continue; ils pourraient notamment être prévue sur des galets 17 (fig. 6 et 7) portés par une cage 18, ou. sur tout autre orga- ne destiné à constituer obstacle vis -à-vis des surfaces 1, 2.
Ces dernières surfaces seront de préférence telles qu'un jeu convenable j soit laissé libre entre elles (fig. 1), notamment pour les facilités de graissage.
Enfin, l'ensemble sera complété par des moyens, de type connu, propres à tendre à maintenir en place l'obstacle ou la cale C, moyens comprenant par exemple un ressort 19 in- terposé entre la cale et un support ou axe 20 solidaire, dans le mode de réalisation des fig, 1 à 4, du maneton 11.
Des moyens, tels que ceux décrits dans le susdit bre- vet antérieur, pourraient également être prévus pour mettre la cale hors d'action, lorsque désiré.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisa- tion adopté, on obtient un ensemble dont le fonctionnement est le suivant.
Lorsque la manivelle 11 est déplacée suivant le sens
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E, la bague 10 tend à terrer la cale dans le sens de la flèche 12 (fig. 9) et le mouvement de compression radiale qui s'en suit crée au niveau de ladite bague une résultante F suivant
2 la tangente T (fig. 11).
2
Cet effort F tendrait à faire reculer la cale,
2 maie, si l'on considère l'angle & suivant lequel les flancs
2 2 13, 14 sont coupée en 13 , 14 , par le plan normal d'éjection
2 passant par la tangente T , on constate (fig. 14) que cet ahgle qui résulte d'une combinaison des angles [alpha]et #, est de l'or- dre de 5 environ: cet angle est donc calant et s'oppose à l'é- jection.
On ferait le même raisonnement selon la tangente T1 (fig. 13).
Donc, en dépit du fait que ni l'angle 0(, ni l'angle 8 ne sont calants, on réalise bien l'action de calage pour le sens d'entraînement E.
Si l'on considère maintenant la marche en roue li- bre (sens R), la bague 10 est entrafnée d'un .mouvement selon la flèche 21 (fig. 9), c'est-à-dire que l'ouverture devant la cale devient de plus en plus grande. exercée Comme il n'y a dans ce mouvement aucune pression exercée radiale/sur la cale, il ne peut y avoir de résultante tangen- gentielle. D'un autre coté, comme à ce moment la cale est pous- sée par le taquet 20 qui est animé d'un mouvement circulaire, il y a de ce côté seulement mouvement circulaire ou tangentiel,qui ne peut être contrarié en rien du fait, d'une part, de l'impor- tance des angles 0( et # qui ne sont pas calents, et, d'autre part, dans l'application considérée à l'entraînement par excen- trique, de l'importance de l'angle ss choisi pour ledit excen- trique.
La marche en roue libre est donc parfaite.
.On a ainsi réalisé un dispositif d'entraînement uni- latéral, qui fonctionne dans les conditions optima, s ans bruit et sans difficultés de graissage,
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et qui est de prix de revient peu élevé, par suite de la possibilité d'utiliser des cales pleines, alors que jusqu'à présent les difficultés auxquelles elles donnent lieu néces- sitaient 1'adoption des galets, plus coûteux.
Et, ou bien on se contente de procéder comme il vient d'être dit, ou bien, et mieux, on a recours encore à certaines dispositions telles, notamment, que la suivante, susceptible le cas échéant d'être utilisée isolément.
Selon cette disposition -- relative aux dispositifs du genre en question à roulement hypocyclotdal comprenant une surface de révolution ou cylindrique dont l'axe est amené à tourner autour d'une deuxième surface de même nature et de diamètre différent --, on agence l'ensemble de façon telle que la première desdites surfaces entoure la seconde, c'est-à- dire soit de diamètre supérieur.
A supposer par exemple que l'on ait recours à un entraînement par excentrique, on procède d'une manière analogue à celle représentée sur les fig. 1 à 4, à cette différence près que l'excentrique 8 est porté par le plateau 5 et qu'il est ex- térieur à la bague 10 (fig. 15 à 17); d'autre part, la couron-
1 ne 4 est remplacée par un manchon 4 engagé par exemple sur le manchon 9; enfin, l'obstacle ou cale C est relié au plateau 5, par le taquet 20.
Sur les fig. 15 à 17, on a supposé encore que le dispositif était double, comprenant deux séries d'organes con- jugués.
Suivant, en outre, un mode de réalisation préféré, de la disposition précédente, on applique l'effort d'entraîne- ment à l'élément 41 portant la surface 1, tandis que c'est l'ex- centrique 8 qui est rendu récepteur.
On obtient alors un ensemble qui se révèle particu- lièrement avantageux du fait que, d'une part, dans l'application aux systèmes à entraîne- ment alternatif, le manet9 11 est solidaire d'une pièce par- faitement équilibrée, c'est-à-dire le manchon 41, d'où la ré-
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duction des efforts d'inértie, et, d'autre part, l'obstacle C ne donne lieu lui-même à aucun effort d'inertie, puisqu'il est entraîné de façon con- tinue avec le plateau 5 et l'arbre récepteur.
Mais, bien entendu, la solution inverse pourrait aussi être adoptée (c'est-à-dire le maneton 11 fixé au plateau 5 et le manchon 4 à 1' arbre récepteur).
Dans chaque cas, des roulements à billes ou à rou- leaux peuvent, ai nécessaire, être prévus pour assurer le rou- lement entre la bague 10 et l'excentrique 8, de même qu'entre toutes autres surfaces tournantes de l'ensemble.
Comme il va de soie et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spécialement été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les va- riantes* RÉSUMÉ.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.