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"PERFECTIONNEMENTS AUX APPAREILS SERVANT A APPOSER DES MARQUAS, INSCRIPTIONS OU ASTRES MOTIFS DE DECORATION SUR LES SURFACES D'OBJETS- @ Cette invention est relative aux appareils servant à apposer des marques, inscriptions ou autres motifs de décorations, sur les surfaces de divers objets, tels que bouteilles et des récipients analogues, comportant un corps cylindrique, elle concerne aussi. particulièrement une adaptation du procédé des poncifs.
Un des buts de cette invention est de prévoir un dispositif perfectionné pour supporter et effectuer un mouvement relatif entre des bouteilles ou des récipients analogues et le tamis à travers lequel du colorant est refoulé en vue d'appliquer des marques ou
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motifs de décoration sur les bouteilles, etc....
L'invention a en outre pour objet d'améliorer et simpli- fier généralement le mécanisme utilisé dans les appareils du type ci-dessus.
Suivant l'invention l'appareil comprend un tamis qui, pen- dant le fonctionnement, est destiné à être déplacé horizontalement par rapport à un objet à traitermaintenu en contact de roulement avec la face de dessous du dit tamis, des moyens pour communiquer un mouvement oscillant du dit objet en synchronisme avec le mouvement du tamis et une raclette (ou organe analogue) destinée à coopérer avec le tamis et à refouler un colorant à travers lui.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'appar reil comprend un tamis à mouvement de va-et-vient horizontal, un dispositif propre à communiquer un tel mouvement au dit tamis un mandrin rotatif destiné à supporter le corps à traiter dans une position horizontale ou couchée au-dessous du tamis et en contact de roulement avec lui, et des moyens grâce auxquels le mouvement de va-et-vient du tamis comnunique un mouvement osci lant au mandrin, un organe tel qu'une raclette servant à refouler un colorant à travers le tamis pour l'appliquer sur le corps à traiter et un dispositif unique servant à régir le fonctionnement du tamis.
Pour mieux faire comprendre l'invention et faciliter sa mise en pratique, on la décrira ci-après plus en détail en se référant aux dessins annexés sur lesquels :
La fig. 1 est une vue de face en élévation d'un appareil établi suivant l'invention.
La fig. 2/est une vue en plan,
La f ig. 3 est une coupe transversale et verticale suivant la ligne III-III de la fig. 2, certaines pièces étant repréaentées en élévation.
La fig. 4 est une vue en bout de l'appareil.
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La fig. 5 représente, vu de côté. un distributeur à commande manuelle communiquant au châssis à tamis son mouvement de va-et-vient.
La fig. 6 est une vue analogue en regardant du côté opposé à la fig. 5.
La f ig. 7 est une coupe par la ligne VII-VII de la fige 6.
La fige 8 représente le dispositif servant à fournir et régler la quantité d'air sous pression admise au moteur servant à communiquer au châssis à tamis son mouvement de vaet-vient.
D'une façon générale, l'appareil comprend un mandrin rotatif destiné à supporté une bouteille ou un récipient analogue dans une position couchée ou horizontale au-dessous d'un tamis à travers lequel le colorant est refoulé et appliqué sur la bouteille pendant la rotation de celle-ci et le mouvement hori- zontal du tamis. Le tamis ainsi que, bien entendu, son châssis de support effectuent un mouvement de va-et-vient horizontal par rapport à la bouteille ou autre récipient sous la commande d'un moteur à piston actionné par de l'air. Le fonctionnement tant du moteur à piston que du mandrin de serrage de la bouteille et, régi à l'aide d'un seul dispositif à commande manuelle, par exemple une pédale du type représenté.
Le mode de réalisation représenté sur les dessine comprend un socle monté sur roues 10, portant une plate-forme ou table 11 qui est destinée à supporter des bâtis 12 servant à supporter le mandrin 13 qui porte la bouteille et des pièces directement associées à ce mandrin comme il sera décrit ci-après avec plus de détail. Ces bâtis 12 ont sensiblement la forme d'un U renver- sé en vue de côté (Fig. 1) et comprennent, à leurs extrémités
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intérieures deux glissières verticales 14 qui sont espacées l'une de l'autre dans la direction de longueur de la plateforme 11 et destinées à recevoir un coulisseau 15 sur lequel est monté le mandrin 13 de la bouteille.
Une vis de réglage 16, munie d'un volant de manoeuvre 17 à son extrémité inférieure. constitue un dispositif permettant de faire varier la hauteur du mandrin pour compenser les variations de diamètre des bouteilles ou autres objets en cours de décoration.
La mandrin 13 (Fig. 3) est composé de douilles, l'une intérieure 18 l'autre extérieure 19, assujetties respectivement à un support 20, la douille intérieure 18 étant conique pour s'ajuster sur le goulot d'une bouteille et étant munie, à son extrémité extérieure, d'un anneau d'étanchéité 21 destiné à entrer en contact étanche avec la partie à épaulement de la bouteille pour assurer 1'herméticité au vide* Les deux douilles du mandrin sont vissées dans le support 20, et ainsi qu'on le concevra aisément l'air est destiné à être aspiré hors de la douille intérieure pour permettre d'assujettir solidement la bouteille au mandrin.
Pour vider ainsi la douille 18 de l'air qu'elle contient, une ouverture axiale 22 est ménagée dans un arbre horizontal 23 qui tourne dans des paliers 24 prévus à l'extrémité supérieure du coulisseau 15, cet arbre étant vissé par une de ses extrémités dans le support 20 et portant, à son autre extrémité, un tambour ou poulie à gorge 25. Le conduit 22 de l'arbre 23 débouche, à son extrémité intérieure, dans une rainure annulaire 26 pratiquée dans une douille fixe 27 qui entoure une partie de l'arbre situé entre les paliers 24.
Un tuyau d'amenée d' ai r 28 f ait communiquer cette rainure ou conduit annulaire 26 avec un réservoir à vide 28'(fig. 1) par l'intermédiaire d'un robinet ou distributeur à commande manuelle 30 à l'aide duquel on règle l'application du vide au mandrin, Une pédale 31 est reliée mécaniquement au distributeur 30 par
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une tringle 32. Un ressort à boudin 33 maintient normalement le distributeur 30 dans la position voulue pour couper la communication entre le mandrin 13 et le réservoir à vide 28@.
Un châssis à tamis 34 portant un tamis 34a est assujetti à deux bras horizontaux 35 et disposé immédiatement au-dessus de la position qu'occupe la bouteille B (fig. 3) qu'on se propose de décorer, ce châssis étant, dans ce cas, composé de deux barres longitudinales 36 (fig.2) reliées entre-elles par des barres extrêmes 37. Les bras 35 qui supportent directement le tamis s'étendent à partir d'un., des côtés d'un chariot 38 monté pour se mouvoir horizontalement dans la direction de la longueur de la plate forme 11, dans des glissières horizontales 39, ces dernières étant prévues à la partie supérieure des bâtis 12. Des butées prévues près des extrémités opposées des glissières 39 limitent le mouvement de va- et-vient du chariot 38.
Pour refouler le colorant à travers le tamis 34a, une raclette 41 ou un organe frotteur ou presseur équivalent est prévu à l'extrémité inférieure d'un bras 42 (fig. 3 et 4) monté de façon réglable sur une barre horizontale 43. Cette barre 43 est fixée par son extrémité interne à un support oscillant 44 qui est assemblé de façon pivotante à l'aide d'un axe d'articulation 45, avec les bâtis 12. Pour faire osciller le support 44 en vue d'inverser la position inclinée de la raclette 41, on utilise deux cames 46 (fig. 1, 2 et 3), montées sur le chatiot 38. espacées l'une de l'autre et occupant des positions telles qu'elles puissent coopérer avec la barre horizontale 43 aux extrémités opposées de la course de va-et-vient du dit chariot.
Comme il ressort du contour particulier donné aux cames 46,'ces cames ont pour effet de soulever la raclette 41 d'une courte distance au/ dessus et à l'écart du tamis pendant le renversement de la
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dite râclette= afin que le colorant puisse être réparti uniformément sur le tamis. Pour aider les cames 46 à renverser la râclette, une came fixe 47 montée sur les bâtis 12 présente deux surfaces rectilignes inclinées qui entrent en contact avec la barre horizontale 43 portant la raclette.
Cette barre se meut de l'une à l'autre des dites surfaces inclinées à chacune des extrémités du mouvement de va-et-vient du chariot 38 et assurent ainsi le renversement de la posi- tion angulaire de la raclette.
On assure le synchronisme du mouvement de va-et-vient du châssis à tamis et de l'oscillation de la bouteille B autour de son axe longitudinal en prévoyant une transmission motrice entre le châriot 38 et la poulie 25 qui, ainsi qu'on l'a dit plus haut fait partie de l'ensemble du mandrin. A cet effet, sur la poulie 25 (fig. 2), est enroulée une corde 48 convenablement fixée par ses extrémités opposées à des bras 49 du chariot 38. On voit ainsi que, dans son mouvement de va- et-vient, le chariot 38 agissant par l'intennédiaire de la corde 48 fait osciller la poulie 25. Un mouvement oscillant correspondant est ainsi communiqué au mandrin 13 et à la bouteille B qu'il supporte.
Le mouvement de va-et-vient du chariot 38 est obtenu à l'aide d'un moteur à, piston 50, (fig. 8) actionné par du fluide, ce moteur étant monté sur la table 11, et fixé à celle-ci par des attaches 51, (fig. 2.) La tige 52 du piston est reliée par un bras 53 au chariot 38. De l'air sous pression est admis aux extrémités opposées du cylindre 54 du moteur par des tuyaux de branchement 55, dont le diamètre est un peu plus petit que celui du tuyau d'alimentation principal 56 par lequel le moteur est relié à un réservoir à air sous pression 57. L'air arrive par un tuyau 58 sur lequel sont montés un clapet de retenue 59 et un détendeur 60.
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Un manomètre 61 est relié à l'un des tuyaux de branchement 55.
En temps normal, une pression égale et constante est maintenue aux deux extrémités du cylindre 54 en raison de la communication directe entre ce cylindre et le réservoir à air sous pression 57. On eff ectue le mouvement du piston 62 en diminuant la pression régnant aux deux extrémités opposées du cylindre., d'une façon alternante. A cet effet, les tuyaux de branchement 55 sont reliés par des tuyaux 63 à un distributeur 54 (fig. 5 à 8 inclus)* Ce distributeur 64 comprend un rotor 65, (fig. 7), disposé à l'intérieur d'un boitier 66 et porté par un arbre 67 à l'extrémité extérieure duquel est assujetti un mécanisme d'encliquetage 68 servant à maintenir l'arbre et le rotor dans toute position réglée désirée.
L'arbre et le rotor sont animés d'un mouvement de rotation (qui est intermittent dans un but qui ressortira de ce qui suit) à l'aide d'un dispositif comprenant une roue à rochet 69 goupillée sur l'arbre 67 et un cliquet 70 (fig.6) destiné à entrer en prise avec le rochet et porté par un levier 71. Ce levier 71 est relié par une tringle 73 à la pédale 31,, (fig.4), dont il a été question précédemment.
Le rotor 65 présente quatre troua 73 (fig.5), situés en des points équidistants du rotor,, près de sa périphérie,, ces trous étant parallèles à l'axe du dit rotor. Les trous 73 sont destinés à être amenés en coïncidence, un à la fois, avec des lumières d'échappement 74 communiquant avec des tuyaux d'échappement 75.
Les lumières d'échappement 74 sont espacées de 135 l'une de lautre et sont disposées directement en regard des points de communication entre le boîtier 66 et les tuyaux 63 (Fig.7).
De cette façon, il est évident que la coïncidence d'un des trous 73 avec l'une ou l'autre des lumières d'échappement 74 a pour effet de produire une chute immédiate de la pression
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régnantdans celle des extrémités du cylindre qui communique directement avec la lumière d'échappement envisagée 74. Par conséquent, le piston 62 se meut vers celle des extrémités du cylindre qui est mise à l'échappement.
En raison de la différence de capacité du tuyau d'ali mentation principal 56 et des tuyaux de branchement 55, la communication de l'un ou l'autre de ces derniers avec l'air extérieur par l'intermédiaire d'une des lumières d'échappement 74 a pour effet de réduire la pression régnant dans une des extrémités du cylindre par rapport à celle régnant dans l'autre extrémité. Ce mode d'action ressort clairement de la Fig. 8.
En fonctionnement, on place une bouteille dans le mandrin 13, comme cela est indiqué particulièrement sur les fig. 3 et 4. Immédiatement après, on abaisse la pédale 31, ce qui a pour effet d'exercer une succion ou vide dans le mandrin et, par ce moyen, de fixer fermement la bouteille à l'intérieur de ce mandrin. En même temps que ceci a lieu, le rotor 65 se meut de 45 autour de son axe et amène un des trous 73 en regard d'une des lumières d'échappement 74. Coma on l'a. dit précédemment, ceci a pour effet de faire mouvoir la piston 62 jusqu'à l'une des extrémités du cylindre 54, en faisant ainsi mouvoir le tamis 34a. En raison de la liaison motrice entre le châssis à tamis et la poulie 25, par l'intermédiaire de la corde 48, le mandrin effectue un mouvement d'oscillation en synchronisme avec le mouvement de va-at-vient du châssis à tamis.
La raclette ou organe frotteur fonctionne comme d'ordinaire de façon à. refouler le colorant à travers le tamis aux points convenables, de telle sorte que le dit colorant est appliqué sur la bouteille. A l'achè- vement d'une opération de décoration, on place une autre bouteille dans le mandhin, le tamis, le mandrin et la raclette fonctionnent alors dans un sens inverse..