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"Perfectionnement aux procédés de coulée et de
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ianinage des produits Biêtall.urEB'&cpules en lingots de faible épaisseux'.ande longueur"
La présente invention, due à Monsieur THIBAUDIER, a pour objet des perfectionnements aux procèdes de coulée et de laminage des produits mé- tallurgiques coulés en long - c'est-à-dire coulés dans une lingotière en forme d'auge, à mince épais- seur et grande longueur - en vue notamment d'amélio- rer la qualité des surfaces des produits finis ou de modifier leur nature: elle consiste,d'une façon générale, dans le fait de couler le métal en nappe mince entre des tôles qui passent en même temps que
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cette nappe entre des organes de laminage et qui s'unissent intimement à elle.
Quand on vise l'amé- lioration d'une seule des surfaces, on peut rédui- re les tôles à une .
Parmi les modes de réalisation envisagés pour l'amélioration de la surface du produit coulé par le procédé de coulée en long, on a proposé l'utilisation d'une tôle métallique 2 déroulant en aval de la coulée et venant s'appliquer sur la surface supérieure du produit coulé, quand il est encore à la température de soudage; par ce moyen, la structure du métal, notamment dans la couche superficielle supérieure, se trouve modifiée avant que la tôle arrive au laminoir .
Dans l'application de l'invention au pro- cédé de coulée en long, on utilise donc, outre la tOle supérieure appliquée sur le dessus de la nappe de métal en fusion, une tôle intérieure reposant sur le fond de la lingotière et se déplaçant avec elle; le contact de cette tôle confère à la surface inférieure du lingot les mêmes avantages que ceux obtenus comme il vient d'être rappelé pour la sur- face supérieure. En même temps, cette tôle procure d'autres avantages, comme celui de couvrir les joints entre les parties dont se compose la lingotière Cette tôle permet donc d'utiliser une lingotière' composée d'une chaîne sans fin de plateaux articulés ou d'une autre construction analogue.
Les joints étant ainsi couverts, la conservation de la chaîne sans fin est assurée dans de bonnes conditions,
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d'autant que la chaleur enlevée au lingot n'est plus absorbée uniquement par la lingotière, puis qu'elle se répartit auparavant dans la tôle qui arrive sans cesse sur le rond de la lingotière.
Quand on ne vise que ce résultat ou l'amélioration de la surface inférieure seule, on peut supprimer la tôle supérieure, et ne garder que la tôle infé- rieure .
Cette invention peut naturellement être com- binée avec les autres dispositions de la coulée en long .
'Quand on la oombine avec l'emploi de la tôle supérieure, le mode opératoire peut être dé- fini comme celui de la fabrication d'un sandwich de métal coulé entre deux tôles qui s'incorporent à lui et sont laminées avec lui. Les deux tôles ne sont d'ailleurs pas nécessairement planes; elles peuvent avoir l'une ou l'autre ou toutes les deux une section cintrée ou profilée
Ceci permet en particulier de les faire se rejoindre latéralement .
Enfin, on peut adjoindre à ces tôles de surface des tôles latérales se déroulant en même temps qu'elles.
'L'invention n'est cependant pas limitée au procédé de la coulée en long des produits mé- tallurgiques; elle s'étend en effet tout naturel- lement au procédé de laminage direct de métal li- quide .
'Ce procédé consiste, comme l'on sait, à
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couler le métal dans la sorte d'entonnoir à section curviligne que formant, entre eux, deux cylindres tournant en sens inverse et munis de colleta la- téraux pour empêcher le métal de fuir latéralement .
Les difficultés principales sont d'assurer, sans collage sur les cylindres, le refroidisse- ment énergique du métal, et d'empêcher sur les parois latérales nécessairement établies en maté- riau réfractaire, -coûte adhérence de métal qui empêcherait le laminage .
Ces difficultés sont surmontées, conformé- ment à l'invention, par l'emploi de tales se dé- roulant contre les cylindres et assurant simultané- ment l'obturation latérale
Le "sandwich" de la coulée horizontale en long est devenu ici une botte verticale sens fond composée de deux ou quatre tôles se dérou- lant d'une façon continue, botte qu'on remplit de métal coule au fur et à mesure qu'elle est formée .
Le dessin ci-annexé montre, de manière schématique et à titre d'exemple seulement, divers modes de mise en oeuvre du procédé suivant l'inven- %ion .
Les tige 1 à 4 montrent une application du procédé de coulée en long, la fig. 1 étant une coupe verticale et les fige 2, 3, 4 des coupes transversales de trois variantes .
Les rig. 5 et 6 montrent l'application du procédé au laminage direct du métal liquide, la fig. 5 étant une vue perspective et la tige 6 une
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coupe transversale faite au-dessus des cylindres de laminage .
Sur la fig. l,a désigne la poche de cou- lée déversant le métal fondu en nappe large et mince b entre deux tôles 0 et d qui sont guidées par des rouleaux e f et amenées au-dessus d'un transporteur sans fin constitué par une série de plateaux arti- culés les uns à la suite des autres
La nappe composite ainsi formée est entraînée par ce transporteur sous des rouleaux lamineurs h qui assurent le contact et le soudage des éléments c b d et donnent à la nappe 1 ' épaisseur voulue .
Suivant la fige 2, les tôles 0 et d sont profilées de façon à posséder des rebords c1 et d1.
De môme les tôles montrées à la fig. 3 comportent des rebords c2, et d2, ceux-ci étant plus hauts que les précédents -
La fige 4 représente, outre les larges tôles.± et supérieure et inférieure, deux tôles étroites latérales 3 et j, qui se déroulent en même temps que les premières. Ces moyens permettent d'en- fermer complètement la nappe b coulée entre les tôles 'L'invention n'est d'ailleurs, comme dit plus haut, pas limitée à son application au procédé dit de "coulée en long"; les fige 5 et 6 montrent à titre d'exemple comment on peut l'appliquer au pro- cédé de laminage direct de métal liquide qui s'exécute jusqu'à présent au moyen de cylindres assez fortement refroidis pour solidifier le métal fondu dès qu'il
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passe entre eux.
Cependant, lorsque ce métal est versé directement dans l'intervalle des cylindres, il est dirficile d'assurer un refroidissement tel qu'il ne se produise aucune adhérence dudit métal à leur surface, notamment aux collets prévus sur ces cylinares pour empêcher les fuites latérales .
Suivant la présente invention cette grave difficulté est évitée puisqu'on fait passer entre les cylindres k 1 (fig. 5 et 6), en même temps que la nappe de métal fondu b, deux tôles 0 et d munies de rebords c1 et d1 de sorte que le contact de ce métal fondu avec le pourtour des cylindres et avec leurs collets kl 11 est empêché .
Bien entendu au lieu des deux tôles avec rebords on peut utiliser quatre tôles telles que c d 1..1 de la fige 4. Les collets k1 et 11 n'ont plus besoin d'être construits en matière réfractaire comme jusqu'à présent .
Il est à noter que dans les diverses figures ci-jointes, les épaisseurs des tôles et leur écarte- ment ont été exagérés pour plus de clarté .