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" Automate d'épargne, particulièrement pendule ou montre, actionné par un mouvement d'horlogerie ".
Cette invention est relative à un automate d'épargne actionné par un mouvement d'horlogerie, par exemple une pendule ou montre d'épargne, un calendrier d'épargne, un automate pour paiement par acomptes,etc..., de l'espèce où une roue d'arrêt contrôlant un dispositif d'arrêt du mécanisme d'horlogerie est tournée pas à pas, par des dé-
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pôts des pièces de monnaie, de sa position d'arrêt, et par un mécenisme de changement, contrôlé par le mouvement d'horlogerie, est retournée, pas à pas, vers la position d'arrêt, au bout de chaque période de paiement.
L'invention a spécialement pour objet une construction particulière du dit mécanisme de changement, se distinguant, entre autres, par un fonctionnement particulièrement sûr et exact et par le fait que la durée de la période d'activité du mouvement d'horlogerie, correspondant à chaque dépôt d' une pièce de monnaie, peut être variée d'une manière simple entre des limites étendues.
La caractéristique essentielle de l'invention est tout d'abord que le mécanisme de changement, contrôlé par le mouvement d'horlogerie et servant, comme il est dit ci-dessus, à retourner la roue d'arrêt vers sa position d'arrêt, est formé par une roue dentée de changement pourvue de dents sur la moitié de sa circonférence et destinée à être tournée, pas à pas, d'un demi-tour par des impulsions successives du mouvement d'horlogerie, en tendant simultanément un ressort, et à être tournée ensuite librement d'un demi-tour par le dit ressort, repoussant en même temps la roue d'arrêt à l' aide d'une cheville située sur la roue dentée.
Selon l'invention, la roue dentée de changement est préférablement maintenue entre les mouvements saccadés, par une roue à rochet, coopérant avec un cliquet élastique, ayant également des dents seulement sur la moitié de sa circonférence, de manière à ne pas empêcher le mouvement de la roue dentée de changement, pour repousser la roue d'arrêt.
Dans une forme spéciale d'exécution, selon l'invention, la roue dentée de changement a sept dents sur la demi-circonférence, de sorte qu'elle doit recevoir sept impulsions, en total, du mouvement d'horlogerie, pour retourner la roue
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d'un pas / d'arrêté, et ainsi on obtient que le nombre de dépôts né- cessaires de pièces, chaque semaine, pour maintenir la mar- che de la montre, devient égal au nombre d'impulsions données chaque jour à la roue dentée de changement par le mouvement dthorlogerie. Il en résulte, comme on le verra ci-après, une possibilité très simple de varier la fréquence des dépôts de pièces, en communiquant des impulsions à la roue dentée de changement, par un disque actionné par le mouvement d'horlo- gerie, et pourvu d'un nombre variable de chevilles en pro- jection.
L'essentiel,pour comprendre l'invention et ses carac- téristiques secondaires,apparaîtra du mémoire suivant et ainsi que du dessin, dans lequel : la figure 1 montre les parties essentielles d'une mon- tre d'épargne, selon l'invention, et la figure 2 montre les mêmes parties, partiellement coupées suivant la ligne A - A, dans la figure 1.
Dans le dessin partiellement schématique, et montrant seulement les détails de la montre, nécessaires pour la com- préhension de l'invention, 1 est le conduit de monnaie de la montre, adapté,de la manière connue, à l'espèoe de monnaie à utiliser. D'un côté du conduit, est placé un levier à deux bras 2, qui peut pivoter autour d'un axe 3, et qui se termine par une partie coudée 5, projetant dans le conduit par une encoche. Normalement, le levier 2 est maintenu dans la posi- tion montrée dans la figure 1, par un ressort 30, attaché à une cheville 28 sur le levier, et une cheville 29 sur le con- duit de monnaie.
Le levier 2 porte, en haut, un ressort à lame 4, dont d'arrêt l'extrémité libre coopère avec la périphérie d'une roue/den- d' tée 6, montée rotativement autour/un pivot 7, sur le conduit de monnaie. La roue d'arrêt porte, sur son côté arrière,une
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cheville 3 ( figure 2 ), destinée à rencontrer, dans une certaine position de la roue d'arrêt, un levier ou son équivalent ( non montré dans le dessin ), qui est commandé par là, pour arrêter le mouvement d'horlogerie. Le dit levier peut porter, par exemple, de la manière connue, un ressort à lame projetant, qui engage une cheville sur le balancier du mouvement d'horlogerie de manière à arrêter celui-ci.
Une pièce de monnaie déposée dans la fente d'entrée de la montre, descend dans le conduit de monnaie 1 et tombe directement dans le collecteur de monnaie ( non représenté dans le dessin ), et, en passant l'extrémité repliée 5 du levier 2, elle lui imprime un mouvement à gauche. L'autre extrémité du levier se meut donc à droite, et le ressort à lame 4 avance la roue d'arrêtd'une dent dans le sens positif, c'est-àdire dans le direction de rotation des aiguilles d'une montre ; après quoi la roue d'arrêt est tenue de nouveau par un cliquet 35, tandis que le ressort 4 glisse sur la dent suivante de la roue d'arrêt, quand le levier retourne à sa position initiale.
De cette manière, la roue d'arrêt 6 peut être avancée chaque fois d'une dent, lorsqu'une pièce de monnaie est déposée, jusqu'à atteindre une position telle qu'une partie de se. périphérie, ayant un très grand intervalle 9 de dents, soit vis-à-vis le ressort 4. Si on dépose encore d'autres pièces, la roue d'arrêt 6 n'est pas tournée, ces pièces, éventuellement déposées par exemple pour augmenter l'épargne au delà du montant stipulé, passant sans effet dans le collecteur de monnaie, de sorte qu'il n'y aura aucune accumulation de pièces dans le conduit de monnaie.
A l'aide du mécanisme de changement décrit ci-dessus, la roue d'arrêt 6 est retournée, en dépendance de la marche de la montre, chaque fois d'une dent, à intervalles déterminés
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correspondant à la durée désirée de la période de paiement, et lorsque la roue d'arrêt a été retournée de cette manière à une certaine position, correspondant pour laquelle toutes les périodes payées d'avance ont écoulé, la cheville 8 arrête le mouvement d'horlogerie, comme décrit ci-dessus.
Le mécanisme de changement consiste en une roue dentée de changement 10, ayant des dents seulement sur une moitié de sa périphérie, et placée sur un arbre 12, monté dans le châssis non montré de la montre, la roue 10,portant une cheville 15, projetant latéralement des deux côtés et engrenant avec son bout, à chaque tour de la roue, dans la roue d'arrêt, de manière à retourner cette roue d'une dent vers sa position d'arrêt. A l'autre bout de la cheville 15 est fixé un ressort 16, dont l'autre extrémité est fixée à un ergot 17, sur une partie fixe appropriée du châssis du mouvement d'horlogerie. L'arbre 12 porte aussi une roue à cliquet 11, ayant également des dents seulement sur la moitié de sa périphérie et coopérant avec un ressort cliquet 13, pour retenir l'arbre 12 avec les roues 10,11 dans des positions déterminées.
Le ressort cliquet 13 est fixé à un ergot 14 dans le châssis du mouvement d'horlogerie.
La roue dentée de changement 10 est tournée par un disque 18, sur un arbre 19, monté dans le châssis et portant une roue dentée 22 tournée, pas à pas, à l'aide de chevilles situées sur une roue appropriée du mouvement d'horlogerie.
Dans la construction ci-décrite 11, on suppose que la roue 22 est tournée par deux chevilles 26, montées sur-une roue dentée 24 reliée au tambour 23 du mouvement d'horlogerie, et dont l'arbre est désigné par 25.
Près de sa périphérie, le disque 18 possède un cercle de trous 20, dans lesquels peuvent être insérées des chevilles 21, projetant latéralement et dont une seule est montrée
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dans le dessin. A chaque tour du disque, la roue dentée de changement 10 recevra ainsi tant d'impulsions qu'il y a des chevilles insérées dans le disque 18.
Pendant la première moitié du mouvement de la roue dentée 10 de changement, de la position initiale représentée dans la figure 1, le ressort 16 est tendu graduellement ; roue dentée étant avancée d'une dent à chaque impulsion re- çue du disque 18, et retenue entre les avancements par la roue cliquet 11 et le ressort 13.
Quand la roue 10, ayant tournée un demi-tour hors de la position de la figure 1, re- çoit encore une impulsion, le ressort cliquet 13 engage la moitié non dentée de la roue cliquet 11, pendant que la cheville 15 passe la position dans laquelle le ressort 16 est le plus tendu, et, pour cette raison,le ressort 16 tourne rapidement les roues 10 et 11, par le demi-tour suivant, les ramenant à la position initiale; le bout arrière de la cheville 15 engrène , par ce mouvement,avec la roue d'arrêt 6, en la retournant d'une dent vers la position d'arrêt. Ce prooessus se répète, de manière à retourner la roue d'arrêt d' une dent, à des intervalles réguliers, dont la durée est déterminée par la fréquence de la transmission d'impulsions du mouvement d'horlogerie à la roue dentée 10 de changement.
Dans l'exemple décrit, la roue 24 du tambour fait quatre tours par jour, donnant conséquemment huit fois par jour une impulsion à la roue 22. Celle-ci a huit dents, de sorte que le disque fait un tour complet par jour et donne une impulsion par jour à la roue 10, pour chaque cheville 21. Lorsque seulement une cheville 21 est insérée dans le disque 18, la roue dentée de changement 10, qui a également, comme la roue cliquet 11, sept dents sur la moitié de sa périphérie, recevra une impulsion par jour, de sorte qu'une semaine passera entre deux repoussements de la roue d'arrêt 6.
Cet arran-
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gement a certains avantages pratiques, par le fait que le nombre de dépôts de pièces de monnaie, chaque semaine, cor- respondra au nombre de chevilles 21 dans le disque 18, ce qui a pour résultat que le mécanisme peut être adapté, d'une manière très simple, à des fréquences très différentes de paiement, sans qu'il sera nécessaire de pénétrer dans le mouvement d'horlogerie proprement dit.
Préférablement, la roue dentée de changement 10 peut être placée dans une telle position, par rapport à la roue d'arrêt 6, que le grand intervalle 9 de dents, de la roue 6, de soit vis-à-vis/la roue dentée de changement, lorsque la roue d'arrêt est repoussée à tel point qu'elle doit arrêter le mou- vement d'horlogerie. En effet, il s'est produit, que le méca- nisme ,devant bloquer le balancier ou arrêter, d'une autre ma- nière, le mouvement d'horlogerie,peut rater quelquefois, de sorte que le mouvement de l'horlogerie continue à marcher, et, dans ce cas, la roue dentée de changement 10 reçoit des Impulsions rotatives de la manière habituelle et essaie de retourner la roue d'arrêt encore d'une dent, après avoir reçu le nombre déterminé d'impulsions. Ceci est cependant impos- sible, parce que la roue d'arrêt a atteint sa position finale.
Si l'on n'avait pas pris des mesures, le mécanisme se calerait, de sorte qu'il faudrait démonter le mouvement d'horlogerie; mais on obtient, par l'arrangement décrit de la roue dentée 10 de changement, que, dans les dites circonstances, la che- ville 15 passe sans effet sur le grand intervalle 9 de dents, de manière qu'aucun calage ne puisse avoir lieu.
L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et mon- tré, dont les détails peuvent être variés de manière diffé- rentes. Par exemple, les mesures pour varier la durée de la période de paiement peuvent être complétées par des modifica- tions des dispositifs par lesquels le mouvement d'horlogerie
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donne des impulsions au disque 18 ; unnombre plus ou moins @ grand de chevilles 26 étant montée dans la roue dentée du mouvement d'horlogerie, d'où émanent les impulsions, et l'on peut choisir de manière voulue le nombre de dents de la roue
22.
REVENDICATIONS.
1.) Automate d'épargne, particulièrement pendule ou montre, actionné par un mouvement d'horlogerie, de l'espèce où une roue, contrôlant un mécanisme d'arrêt du mouvement d' horlogerie, est tournée, pas à pas, de sa position d'arrêt,par les dépôts des pièces de monnaie, et est retournée, pas à pas, vers la dite position par un mécanisme de changement, contrôlé par le mouvement d'horlogerie, au bout de chaque période de paiement, caractérisé en ce que le mécanisme de changement consiste en une roue dentée 10 de changement, pourvue de dents sur la moitié de sa périphérie et adaptée à être tournée, pas à pas, d'un demi-tour, par des impulsions successives du mou- vement d'horlogerie, tendant en même temps un ressort 16, et à être ensuite tournée librement d'un demi-tour par le dit ressort, repoussant en même temps la roue d'arrêt 6,
à l'aide d'une cheville 15, située sur la roue dentée de changement 10.