CH705116B1 - Mécanisme de calendrier ayant des moyens d'entraînement et de correction pour deux indicateurs. - Google Patents

Abstract

Le mécanisme de calendrier pour une montre comporte deux indicateurs rotatifs pourvus de roues dentées respectives (11, 14), indiquant par exemple le quantième et la phase de lune ou le jour de la semaine, et une bascule d’entraînement (21) pourvue de deux becs (22, 23) pour faire avancer d’un pas l’indicateur correspondant, selon qu’elle pivote dans un sens ou dans l’autre. L’avance quotidienne des indicateurs est assurée par une roue entraîneuse (20) faisant un tour par jour et pourvue d’une goupille (38) qui coopère avec une surface de came (33) de la bascule d’entraînement. Pour corriger les indicateurs indépendamment l’un de l’autre, un rouage (44) actionné par la tige de commande de la montre fait tourner une roue de correction (50) qui agit sur un nez de la bascule d’entraînement (21) pour faire pivoter celle-ci sélectivement dans un sens ou dans l’autre. La roue de correction (50), montée sur une bascule (46) commandée par une came (39) de la roue entraîneuse (20), est dégagée du rouage de correction (44) tant que la roue entraîneuse actionne la bascule d’entraînement.

Description

Arrière-plan de l’invention

[0001] La présente invention concerne un mécanisme de calendrier pour une montre, comportant un premier et un second indicateur qui sont associés chacun à un mobile rotatif pourvu d’une denture, une bascule d’entraînement pourvue de deux becs agencés pour agir respectivement sur la denture associée au premier ou au second indicateur, selon le sens de pivotement de la bascule d’entraînement, pour faire avancer d’un pas l’indicateur correspondant, une roue entraîneuse faisant un tour par jour et pourvue d’un élément d’entraînement qui coopère avec une surface de came de la bascule d’entraînement pour faire pivoter cette bascule chaque jour dans un sens et dans l’autre à partir d’une position neutre et faire ainsi agir lesdits becs sur lesdites dentures, et des moyens manuels de correction permettant de faire avancer pas à pas le premier et le second indicateur indépendamment l’un de l’autre.

[0002] Un mécanisme de ce genre, décrit dans le brevet US 2 720 746, actionne quotidiennement un indicateur de quantième et un indicateur de jour dans une pendulette, grâce à une bascule à deux bras dont les extrémités portent chacune un cliquet coopérant avec une denture périphérique du disque indicateur concerné. Cette bascule comporte un trou dont le pourtour sinueux forme une surface de came et dans lequel circule un suiveur de came porté par une roue qui fait un tour par jour. Il en résulte une grande simplicité du mécanisme d’entraînement des indicateurs. Par contre, la correction des indications du calendrier nécessite deux dispositifs de correction, indépendants de l’entraînement quotidien et associés chacun à l’indicateur respectif, ce qui augmente l’encombrement total du mécanisme et nécessite deux organes manuels de correction.

[0003] Le brevet FR 1 517 236 décrit un mécanisme de calendrier à indicateurs de quantième et de jour qui est utilisable dans une montre et qui comporte aussi un élément d’entraînement commun pour les deux indicateurs, cet élément ayant un trou de forme complexe dans lequel tourne un doigt entraîneur. Dans cette réalisation, l’élément entraîneur effectue une combinaison de mouvements coulissants et pivotants. Il est prévu en outre un dispositif de correction du quantième au moyen de la tige de mise à l’heure, qui est complètement indépendant de l’élément d’entraînement.

[0004] On connaît en outre, par le brevet CH 584 926, un mécanisme de correction commun des indicateurs de quantième et de jour à partir de la tige de remontoir d’une montre, tandis que l’entraînement quotidien de ces indicateurs est effectué par d’autres organes. Là aussi, l’élément commun qui attaque tantôt le premier indicateur et tantôt le second effectue une combinaison de mouvements coulissants et pivotants.

Résumé de l’invention

[0005] La présente invention vise à simplifier la construction et la commande du mécanisme de calendrier, en tenant compte des organes nécessaires pour la correction des indications. Une idée de base de l’invention consiste à utiliser certains organes communs pour l’entraînement quotidien des deux indicateurs et pour la correction manuelle individuelle de chaque indicateur.

[0006] En particulier, la présente invention prévoit, dans un mécanisme du genre indiqué en préambule ci-dessus, que les moyens manuels de correction soient agencés pour agir sur la bascule d’entraînement de façon à la faire pivoter sélectivement dans un sens ou dans l’autre pour faire avancer d’un pas l’indicateur correspondant. De préférence, les moyens manuels de correction comportent une roue de correction entraînée en rotation sélectivement dans un sens ou dans l’autre par une tige de commande manuelle via un rouage de correction, la roue de correction ayant un ou plusieurs éléments saillants agencés pour s’appuyer contre un nez de la bascule d’entraînement de façon à faire pivoter celle-ci dans un sens ou dans l’autre selon le sens de rotation de la roue de correction.

[0007] Ainsi, l’élément le plus encombrant de la chaîne cinématique entraînant les deux indicateurs, à savoir la bascule d’entraînement, est avantageusement réutilisé pour la correction des indications. De plus, son actionnement dans les deux sens à partir du même organe de commande manuelle pour corriger sélectivement l’un ou l’autre des indicateurs représente aussi une économie de moyens. Comme cet organe est la tige de commande déjà présente dans la montre, le nombre et l’encombrement des éléments du mécanisme de correction sont d’autant plus restreints et les manipulations sont aisées.

[0008] La présente invention concerne aussi une montre comportant un tel mécanisme de calendrier.

[0009] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description suivante d’un mode de réalisation actuellement préféré, présenté à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés.

Description sommaire des dessins

[0010] <tb>La fig. 1<sep>représente schématiquement la face avant d’une montre équipée d’un mécanisme de calendrier selon l’invention, comportant dans cet exemple un indicateur de quantième et un indicateur de phase de lune. <tb>La fig. 2<sep>est une vue en transparence du mécanisme de calendrier, dans une position d’équilibre après l’avancement quotidien de l’indicateur de quantième. <tb>Les fig. 3 à 7<sep>représentent des positions successives du mécanisme de calendrier pour avancer d’un pas l’indicateur de quantième. <tb>La fig. 8<sep>représente une position du mécanisme de calendrier au moment où il avance d’un pas l’indicateur de phase de lune.

Description détaillée d’un mode de réalisation

[0011] La montre-bracelet dont on voit le cadran 10 en fig. 1 comporte un affichage analogique de l’heure, avec une aiguille des heures 1, une aiguille des minutes 2 et une aiguille des secondes 3 qui sont entraînées par un mouvement d’horlogerie de type quelconque. La montre comporte en outre un affichage de calendrier comprenant dans le cas présent un indicateur de quantième, formé par une aiguille 4 qui tourne devant une graduation 5 à trente et une positions, et un indicateur de phase de lune, formé de manière classique par un disque 6 tournant derrière un guichet 7 de forme particulière. On a également représenté schématiquement dans la fig. 1la tige de commande manuelle 8 de la montre, pourvue d’une couronne 9 à l’extérieur de la boîte.

[0012] Dans la fig. 2, les éléments du mécanisme de calendrier sont vus du côté opposé au cadran et sont représentés en transparence afin de faciliter la compréhension. Une étoile de quantième 11 ayant une denture 11a de trente et une dents forme un mobile rotatif avec l’aiguille 4 représentée en fig. 1. Ses positions successives sont maintenues au moyen d’un sautoir 12 épaulé par un ressort 13. Une étoile de lune 14 ayant une denture 14a de cinquante-neuf dents forme un mobile rotatif avec le disque de lune 6. Ses positions successives sont maintenues au moyen d’un sautoir 15 épaulé par un ressort 16.

[0013] Chacune des étoiles 11 et 14 tourne d’un pas chaque jour dans le sens des flèches A et B, grâce à une roue entraîneuse 20 qui fait un tour par jour et agit sur une bascule d’entraînement 21 ayant un bec 22 agencé pour faire avancer l’étoile de quantième 11 et un bec 23 agencé pour faire avancer l’étoile de lune 14, de façon que chaque étoile avance assez pour que sa dent qui soulève le sautoir correspondant passe sur l’autre flanc du sautoir. De manière connue, l’entraînement de la roue entraîneuse 20 se fait par engrènement sur la roue des heures 25 du mouvement d’horlogerie, laquelle est solidaire de l’aiguille des heures 1 et fait un tour en douze heures. La bascule 21 est montée de manière pivotante autour de l’axe 26 de la roue des heures 25, c’est-à-dire l’axe central du mouvement d’horlogerie, ce qui simplifie notablement l’implantation des éléments du mécanisme décrit ici. La bascule 21 est faite d’une seule pièce en forme de plaque et comporte un ressort 27 en forme de baguette dont l’extrémité est calée entre deux éléments fixes 28, ce qui maintient élastiquement la bascule 21 dans sa position neutre représentée en fig. 2, où ses pointes 22 et 23 n’interfèrent pas avec les étoiles 11 et 14.

[0014] Les becs 22 et 23 sont disposés sur des côtés opposés d’un premier bras 30 de la bascule 21. De l’autre côté de son axe de pivotement 26, la bascule 21 comporte un second bras 31 plus large, ayant un trou 32 relativement grand dont le pourtour forme une surface de came 33 ayant deux bosses 34 et 35 situées sur deux parties mutuellement opposées de la surface de came. Le second bras de la bascule 21 comporte en outre, sur son contour extérieur, un nez 36 dont la fonction sera décrite plus loin.

[0015] La roue entraîneuse 20, qui se trouve le long d’une des faces de la bascule d’entraînement 21, comporte deux éléments saillants qui sont engagés dans le trou 32 de cette bascule, à savoir un élément d’entraînement tel qu’une goupille d’entraînement 38 et une came 39 dite de correction. La goupille 38 se trouve à distance du centre de la roue 20 et coopère avec les deux bosses 34 et 35 de la surface de came 33 pour faire pivoter la bascule d’entraînement 21 chaque jour une fois dans un sens et une fois dans l’autre, afin que les becs 22 et 23 fassent avancer les indicateurs du calendrier. En dehors des deux secteurs où se trouvent les bosses 34 et 35, la surface de came 33 est assez éloignée radialement de la trajectoire circulaire de la goupille 38 pour qu’on puisse faire osciller la bascule 21 sans toucher cette goupille. Autrement dit, tant que la goupille 38 ne se trouve pas au voisinage d’une des bosses 34 et 35, la bascule 21 peut pivoter sous l’effet de moyens de correction qui seront décrits plus loin.

[0016] Dans la fig. 2, le mécanisme de calendrier est représenté dans la position qu’il occupe vers 3h30 du matin, après que la goupille 38 a passé sur la bosse 34 et fait ainsi avancer d’un pas l’étoile de quantième 11 et l’aiguille 4 liée à celle-ci.

[0017] Pour corriger les indications des indicateurs de quantième et de phase de lune qui sont commandés par la bascule d’entraînement 21, des moyens manuels de correction 40 sont agencés pour produire les mêmes mouvements de pivotement de la bascule 21 que ceux produits par la goupille 38 de la roue entraîneuse 20. L’utilisateur actionne les moyens de correction 40 à partir de la tige de commande manuelle 8. Ces moyens comportent une bascule de renvoi 42 qui porte une roue de renvoi mobile 43 agencée pour s’engrener sur un renvoi fixe 44 lorsque la tige 8 est dans une première position tirée, position dans laquelle une rotation de la tige 8 dans un sens ou dans l’autre fait tourner la roue 43 dans un sens correspondant. Quand la tige 8 est repoussée à sa position neutre, la bascule 42 pivote de telle sorte que les roues 43 et 44 ne sont plus en prise. Un tel mécanisme est bien connu et décrit par exemple dans le brevet CH 584926, auquel le lecteur pourra se référer pour plus de détails.

[0018] Les moyens de correction 40 comportent par ailleurs une bascule de correction 46 en forme de levier coudé, dont une extrémité est montée de façon pivotante en 47 tandis que son autre extrémité est pourvue d’un suiveur de came formé par une goupille 48 qui tend à s’appuyer contre la came 39 de la roue entraîneuse 20 sous l’effet d’un ressort non représenté. Dans sa partie médiane, la bascule de correction 46 porte une roue de correction 50 capable de s’engrener sur le renvoi fixe 44 et pourvue d’un ou plusieurs éléments saillants tels que des goupilles 51, pour pousser le nez 36 de la bascule 21 dans un sens ou dans l’autre comme le montrent respectivement les flèches C et D, et faire ainsi pivoter la bascule dans le sens voulu pour faire agir le bec 22 sur la denture 11a ou le bec 23 sur la denture 14a, afin de corriger l’indicateur concerné. La bascule 21 effectue donc la correction d’un indicateur de la même manière que l’entraînement quotidien de cet indicateur.

[0019] La came 39 de la roue entraîneuse 20 agit sur la goupille 48 de la bascule entraîneuse 46 de façon à déplacer cette bascule entre une première position, représentée en fig. 2 et dans laquelle la roue de correction 50 est en prise avec le renvoi 44 du rouage de correction, et une seconde position dans laquelle la roue de correction 50 est dégagée du renvoi 44. Pour ce faire, la came 39 présente deux secteurs circulaires saillants 52 et 53, de rayon assez grand pour repousser la bascule 46 jusqu’à la première position susmentionnée. Entre ces deux secteurs, la came 39 présente deux creux qui permettent à la bascule 46 de prendre sa seconde position, de sorte que la roue de correction 50 se dégage du renvoi 44 et ne peut donc plus être entraînée par la tige de commande manuelle 8. Il s’agit d’empêcher ainsi une correction manuelle tant que la goupille d’entraînement 38 de la roue entraîneuse 20 peut entrer en contact avec l’une des bosses 34 et 35 de la bascule 21, ce qui rendrait impossible la correction manuelle.

[0020] La fig. 3 représente l’état du mécanisme de calendrier vers 20h30. Le secteur saillant 53 de la came 39 maintient la bascule de correction 46 dans sa première position permettant la correction, tandis que la goupille 38 de la roue 20 est assez espacée de la surface de came 33 de la bascule 21 pour permettre à celle-ci de pivoter pour une correction.

[0021] La fig. 4 représente la situation vers 22h30, où la goupille 38 va entrer en contact avec la surface de came 33 près de la bosse 34. La goupille 48 descend alors le long d’un flanc du secteur saillant 53, la bascule de correction 46 pivote et la roue de correction 50 se dégage du renvoi 44, de sorte qu’une correction du calendrier devient temporairement impossible.

[0022] Ensuite, l’avance d’un pas de l’indicateur de quantième aux alentours de minuit est illustrée par les fig. 5 à 7. Vers 23 heures, la goupille 38 commence à repousser la bosse 34 et fait ainsi pivoter la bascule 21 autour de son axe 26 comme le montre la flèche E. Un flanc du bec 22 de la bascule 21 va s’appuyer contre une dent 11b de l’étoile 11 et progressivement repousser cette dent en faisant tourner l’étoile 11 dans le sens de la flèche A jusqu’à la position représentée en fig. 6, où la dent 11c coopérant avec le sautoir 12 passe sur l’autre flanc 12a du sautoir pour être repoussée dans le sens de la flèche A. Une fois que la goupille 38 a passé le sommet de la bosse 34, la bascule 21 revient progressivement à sa position neutre sous l’effet du ressort 27 et se dégage de la denture de l’étoile 11, que le sautoir 12 immobilise alors dans sa nouvelle position représentée en fig. 7. Il est alors environ 1h30 du matin.

[0023] Ensuite, la goupille 38 s’écarte de la surface de came 33, tandis que la goupille 48 est repoussée par un flanc incliné du secteur saillant 52 de la came 39, ce qui fait pivoter la bascule de correction 46 comme l’indique la flèche F, jusqu’à ce que la roue de correction 50 s’engrène sur le renvoi 44. Le mécanisme atteint alors la position d’équilibre représentée en fig. 2, dans laquelle il est de nouveau possible de corriger les deux indicateurs de calendrier.

[0024] L’avance quotidienne de l’indicateur de lune est illustrée par la fig. 8 et produit les mêmes mouvements de la bascule de correction 46 que ceux qui viennent d’être décrits en référence aux fig. 2 à 7. Par contre, l’action de la goupille 38 repoussant la bosse 35 de la surface de came 33 fait pivoter la bascule d’entraînement 21 dans le sens de la flèche G, qui est opposé à celui de la flèche E, afin que le bec 23 de la bascule fasse avancer l’étoile de lune 14 suffisamment pour que le sautoir 15 passe de l’autre côté d’une dent 14c de cette étoile et achève la rotation d’un pas une fois que la bascule 21 revient à sa position neutre.

[0025] Durant ces opérations, la goupille 48 de la bascule de correction 46 suit un creux de la came 39, de sorte que la roue de correction 50 reste dégagée du pignon 44 et qu’une correction du calendrier est temporairement impossible.

[0026] Comme la bosse 35 de la surface de came 33 doit se trouver approximativement à l’opposé de la bosse 34 pour faire pivoter la bascule 21 dans le sens opposé, l’avance quotidienne du disque de lune s’effectue dans le courant de la journée. Par exemple, la position représentée en fig. 8est atteinte peu avant 10 heures.

[0027] La description qui précède montre que le mécanisme de calendrier selon l’invention est réalisable sous une forme simple et relativement peu encombrante, laissant notamment beaucoup d’espace libre dans la région inférieure du cadran. En outre, les moyens de correction à partir de la tige de commande sont particulièrement simplifiés par rapport à l’art antérieur.

[0028] La présente invention n’est pas limitée à l’exemple décrit ci-dessus, mais s’étend à toute modification ou variante évidente pour un homme du métier dans le cadre des revendications annexées. En particulier, l’un des indicateurs peut indiquer le jour de la semaine, en étant associé à une étoile dont le nombre de dents est un multiple entier de sept, ou indiquer une autre grandeur telle que le numéro de la semaine, le mois ou l’année. D’autre part, l’indicateur n’est pas obligatoirement solidaire de l’étoile correspondante, mais peut être associé à celle-ci par une transmission appropriée. Par exemple, au lieu de l’aiguille 4, l’étoile de quantième 11 peut entraîner par engrènement un anneau de quantième dont les indications apparaissent dans un guichet. On peut aussi envisager que la bascule d’entraînement 21 entraîne directement un tel anneau.

Claims (9)

1. Mécanisme de calendrier pour une montre, comportant un premier (4) et un second indicateur (6) qui sont associés chacun à un mobile rotatif (11, 14) pourvu d’une denture (11a, 14a), une bascule d’entraînement (21) pourvue de deux becs (22, 23) agencés pour agir respectivement sur la denture associée au premier ou au second indicateur, selon le sens de pivotement de la bascule d’entraînement, pour faire avancer d’un pas l’indicateur correspondant, une roue entraîneuse (20) faisant un tour par jour et pourvue d’un élément d’entraînement (38) qui coopère avec une surface de came (33) de la bascule d’entraînement pour faire pivoter cette bascule chaque jour dans un sens et dans l’autre à partir d’une position neutre et faire ainsi agir lesdits becs sur lesdites dentures, et des moyens manuels de correction (40) permettant de faire avancer pas à pas le premier et le second indicateur indépendamment l’un de l’autre, caractérisé en ce que les moyens manuels de correction (40), sont agencés pour agit sur la bascule d’entraînement (21) de façon à la faire pivoter sélectivement dans un sens ou dans l’autre pour faire avancer d’un pas l’indicateur correspondant.

2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens manuels de correction (40) comportent une roue de correction (50) entraînée en rotation sélectivement dans un sens ou dans l’autre par une tige de commande manuelle (8) via un rouage de correction (43, 44), la roue de correction ayant un ou plusieurs éléments saillants (51) agencés pour s’appuyer contre un nez (36) de la bascule d’entraînement (21) de façon à faire pivoter celle-ci dans un sens ou dans l’autre selon le sens de rotation de la roue de correction.

3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que la roue de correction (50) est montée sur une bascule de correction (46) commandée par la roue entraîneuse (20), la bascule de correction étant mobile entre une première position, dans laquelle la roue de correction (50) est en prise avec le rouage de correction (43, 44), et une seconde position dans laquelle la roue de correction est dégagée du rouage de correction tant que la roue entraîneuse actionne la bascule d’entraînement.

4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que la bascule de correction (46) comporte un suiveur de came (48) s’appuyant contre une came de correction (39) solidaire de la roue entraîneuse (20).

5. Mécanisme selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la position neutre de la bascule d’entraînement (21) est déterminée par un ressort (27) et en ce que ladite surface de came (33) de cette bascule est formée par le pourtour d’un trou (32), dans lequel ledit élément d’entraînement (38) circule sans toucher la surface de came sauf sur deux bosses (34, 35) de celle-ci, de sorte que ladite bascule peut pivoter sous l’effet des moyens de correction tant que l’élément d’entraînement ne se trouve pas au voisinage d’une desdites bosses.

6. Mécanisme selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bascule d’entraînement (21) est pivotante autour de l’axe d’une roue des heures (25) qui est en prise avec ladite roue entraîneuse (20).

7. Mécanisme selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le premier indicateur est un indicateur de quantième et le second est un indicateur de phase de lune.

8. Mécanisme selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le premier indicateur est un indicateur de quantième et le second est un indicateur de jour.

9. Montre comportant un mécanisme de calendrier selon l’une des revendications 1 à 8.