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PERFECTIONNEMENTS AUX RECIPIENTS ET AUX PROCEDES POUR LES
FABRIQUER.
Oette inventionest relative aux récipients destines à être fabriqués à l'aide de matières pliables telles que le papier, le métal en feuille mince et les matières analogues et aux procédés pour les fabriquer.
L'invention a pour objet, entre autres : a) un nouveau récipient ou empaquetage dans lequel des produits, et en particulier des produite hygroscopiques tels que le tabac, par exemple, peuvent être scellés et conservés pendant un temps illimité sans que l'état du produit empaqueté varie d'une façon appréciable quelles que soient les températures, pressions et conditions d'humi- dité auxquelles le paquet est soumis; b) un récipient perfectionné qui peut être établi à l'aide d'un seul
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flan constitué par une ou plusieurs épaisseurs de matières flexi- bles telles que le papier, le clinquant, etc...;
c) un récipient qui peut être fabriqué et scellé d'une manière effi- cace et rapide en grande quantité, pour une faible dépense, par des machines travaillant à grande vitesse, de telle manière qu'il ne puisse y pénétrer ou en sortir sensiblement aucun air ou aucune humidité ; d) un récipient perfectionné fabriqué à l'aide d'un flan imperméable comprenant des feuilles superposées de papier et de clinquant et dans lequel des surfaces adjacentes du flan plié sont fixées' entre elles pour constituer des joints imperméables; e) un procédé perfectionné pour plier un flan et, en même temps, sceller les surfaces en contact de ce flan par chauffage et pres- sion de façon à constituer un paquet ou empaquetage qui est senai- blement imperméable à l'air et à l'humidité;
et f) un procédé perfectionné permettant de constituer et sceller ou fermer hermétiquement un récipient non rigide sans exercer sur lui des pressions qui tendraient à écraser ce récipient et son contenu.
Les buts ci-dessus et d'autres et les caractéristiques de l'invention seront mis en évidence au cours de la description qui en sera donnée ci-après en se référant aux dessins annexés, étant bien entendu toutefois que ces dessins ont uniquement pour but de faire comprendre l'invention et ne doivent pas être considérés com- me limitant celle-ci en aucune façon.
Sur ces dessins :
Fig.l montre un flan à plusieurs épaisseurs qui peut être utilisé pour établir une forme de boîte ou empaquetage suivant l'invention, un coin d'une des épaisseurs de ce flan étant relevé.
Fig.2 est une perspective isométrique montrant le corps fait à l'aide de ce flan par la première opération de pliage et de scel- lage.
Fig. 3 est un détail en coupe à plus grande échelle par la ligne 3-3 de la fig.2, excepté que le joint est représenté près de l'angle du corps.
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Fig. 4 est une perspective isométrique montrant la boite dont la paroi inférieure a été pliée et scellée.
Fig.6 est une perspective isométrique partiellement coupée et représente un type de joint d'extrémité susceptible d'être utilisé.
Fig.6 est une perspective isométrique montrant un fragment de boîte dont une des extrémités a été scellée conformément à la présen- te invention.
Fig.7 est une vue perspective isométrique montrant la façon de plier les pattes constituées pendant l'opération de scellage des extrémités.
Fig.8 est une perspective isométrique d'une boîte terminée.
Fig. 9 est une perspective isométrique avec coupe et arrache- ment partiels, montrant un dispositif susceptible d'être utilisé pour plier et sceller le flan de façon à constituer le corps tubulaire de la fig.2.
Fig.10 est une perspective isométrique représentant un dispo- sitif qui peut être utilisé pour supporter le corps et pour plier et sceller une de ses extrémités.
Fig.ll représente les éléments de la fig.10 dans la position de soellage.
Figs.12 et 13 représentent un dispositif permettant de plier les parties extrêmes de la boite après l'opération de scellage.
Fig.14 est une vue perspective isométrique représentant un dispositif servant à supporter la boîte et son contenu pendant les opérations de scellage et de pliage de la seconde extrémité.
Fig.lS est une coupe à plus grande échelle par la ligne 15-15 de la fig.7.
Sur les dessins annexés, on a représenté à titre d'exemple l'application de l'invention à un empaquetage ou boîte convenant pour l'empaquetage de cigarettes, mais il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée à des empaquetages des dimensions et de la forme représentées et qu'elle n'est pas limitée à son application à l'empa- quetage de cigarettes ou de tabac. Une boite ou récipient établi suivant l'invention peut être utilisé pour l'un quelconque d'une
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grande variété de produits et est établi de façon à empêcher les produits y empaquetés d'absorber l'humidité de l'atmosphère et de céder de l'humidité ou d'autres éléments volatils soit à l'atmosphè- re, soit aux matières dont est faite la boîte elle-même.
La boîte peut être faite d'un seul flan composé d'une ou plusieurs épais- seurs de matière dont certaines surfaces peuvent être traitées, dans un but qui sera mis en évidence au cours de ce qui suit, par des colles ou laques, ces dernières pouvant avoir des propriétés de col- lage latentes, rendues réelles par l'action d'un solvant ou (et) de la chaleur.
Pour établir une forme de boîte suivant l'invention, on peut utiliser un flan rectangulaire tel que celui de la fig.l, ce flan comprenant, dans l'exemple représenté, une ou plusieurs couches 16 d'une matière fibreuse telle que,le papier, revêtue d'une ou plu- sieurs couches 16 d'une matière non poreuse et non hygroscopique, telle qu'une pellicule d'étain ou d'aluminium. La feuille de papier constitue le support de la pellicule métallique et, en raison de sa plus grande ténacité ou résistance à la traction, renforce et pro- tège la pellicule moins tenace. Les lignes suivant lesquelles le flan 15, 16 est plié pour constituer une boîte terminée sont indi- quées par les lignes de traits mixtes A à F inclus. Si on le désire, on peut entailler ou affaiblir le flan suivant ces lignes pour faci- liter le pliage.
Les épaisseurs 15 et 16 peuvent être fixées l'une à l'autre par toute colle convenable mais, de préférence, par une colle ayant des propriétés élastiques ou flexibles, comme c'est le cas des col- les à base de gutta-percha, de caoutchouc ou de substances conte- nant du latex, activées par un solvant, ou les colles à base de résines diphényliques chlorées, par exemple, activées par la cha- leur, ce qui assure que lesdites épaisseurs seront maintenues en contact intime lorsque le flan sera plié sous forme d'une boite. La colle peut être appliquée sur l'une quelconque ou chacune des sur- faces de contact des couches 15 et 16.
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De préférence, la pellicule 16 constitue la surface intérieure de la boite, étant donné que cette pellicule est imperméable et non hygroscopique et que, par suite, elle n'absorbe pas d'humidité ou d'autres éléments volatils du contenu de la boîte et qu'elle ne cons- titue pas non plus à l'endroit des joints un chemin ou une mèche pour le passage de l'air et de l'humidité entre ledit contenu et l'atmosphère.
Pour joindre les parties à recouvrement du flan 15, 16 lorsqu'on plie celui-ci sous forme d'une boite et sceller leurs extrémités d'une manière imperméable, il est préférable que la sur- faoe extérieure ou exposée de la pellicule métallique 16 soit préala- blement revêtue, le long des bords supérieurs et inférieurs et d'une des extrémités de cette pellicule, de minces couches sèches 17 et 18, respectivement, d'une colle thermoplastique qui est destinée à être activée par un solvant ou par la chaleur mais, dans le cas de ce dernier moyen, seulement à des températures de beaucoup supérieures à celles auxquelles le récipient est ordinairement appelé à être soumis.
Il convient que cette colle ne soit pas hygrosoopique et qu'elle soit constituée de façon à adhérer aisément à la pellicule et constitue un bon liant, que ce soit dans un joint entre du métal et du papier ou dans un joint entre deux surfaces métalliques. Une colle ayant donné de\.bons résultats est la laque d'acétate Dupont N T0-3. Cette laque particulière est une laque limpide qui devient plastique ou collante au voisinage de 1770 C ou au-dessus, qui est neutre à l'état sec, qui est soluble dans l'alcool et l'acétone et qui peut être appliquée facilement sur la pellicule sous forme d'une mince couche sèche par un procédé d'enduisage à l'aide de rouleaux.
Etant donné l'épaisseur des matières employées par rapport aux dimensions totales de la boîte, on n'a montré la structure feuilletée des parois de la boîte, dans le mode de réalisation re- présenté, que dans les figs.l, 3 et 5. Une paroi à simple épaisseur a été représentée dans toutes les autres'figures dans un but de clarté.
Pour convertir le flan 15, 16 en une boite-ou empaquetage imperméable pendant qu'on enveloppe une certaine quantité de ciga- rettes ou autres produits dans ce récipient conformément au procédé
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suivant l'invention, on enveloppe d'abord le flan autour d'un tube creux formant gabarit 19 (fig. 9) possédant les dimensions et la for- me désirées, la feuille non hygroscopique 16 étant placée près de cE tube. Ce dernier est de préférence fait de métal en feuille, dont l'épaisseur a été exagérée sur la fig.9, dans un but de clarté, et est monté sur (ou fixé à) un mandrin convenable 21, qui peut lui- même être supporté par une tourelle rotative (non représentée) en vue de permettre au tube-gabarit d'être déplacé, par la rotation de la tourelle, d'une station à une autre.
Dans le mode de réalisation représenté, le flan 15, 16 ne passe qu'une seule fois autour du tube 19, ses extrémités étant disposées à recouvrement, en 20, de sorte que la bande thermoplas- tique 18 entre en contact avec la surface exposée de la feuille de papier 15 à l'extrémité opposéedu flan. Il est bien entendu toute- fois qu'on pourrait utiliser plusieurs flans analogues au flan 16, 16 pour constituer le corps 22 (fig.2) ou qu'on pourrait envelopper un flan unique mais plus long de plusieurs tours autour du tube- gabarit si l'on désirait un corps à plusieurs épaisseurs plus épais.
Il est préférable de plier le flan 16, 16 suivant les lignes F de façon que les angles du corps 22 soient situés suivant ces lignes et que le recouvrement 20 soit situé approximativement au milieu d'un des côtés du corps. Toutefois, ce recouvrement pourrait être situé en tout autre point désiré de la périphérie du corps, par exemple près d'un des angles de ce corps, comme cela est représenté sur la fig.3. Un fer de scellage allongé 23, qui peut être chauffé et maintenu à une température désirée pa,r tout moyen convenable, tel qu'un élément de chauffage électrique 24 combiné avec un thermostat, est alors appliqué et pressé contre le joint 20.
La chaleur du fer 23 et la pression exercée sur le joint par ce fer ont pour effet d'activer la couche de laque 18 entre les extrémités à recouvrement du flan 15, 16 , de presser cette couche dans les interstices des surfaces de contact et, de cette façon, de souder sensiblement les surfaces l'une à l'autre. La pression exercée par le fer 23 est de préférence suffisante pour comprimer l'élément papier du flan, comme
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indiqué par le pointillé dense en 25, de façon à constituer un joint à biseaux et à obliger l'extrémité de la pellicule métallique 16 située à l'intérieur du corps 22 à entrer en contact avec une partie intermédiaire de cette pellicule, par exemple en 26, pour munir ainsi ledit corps d'une surface intérieure continue faite de la pellicule imperméable non hygroscopique.
La compression de la feuille de papier 15 aux points 25 diminue aussi notablement son pouvoir d'absorption et, par conséquent, empêche l'humidité de pénétrer dans le récipient ou d'en sortir par cette partie du joint.
Le corps 22 est ensuite amené à une autre station et avancé sur le tube 19 de façon qu'une partie marginale constituant la zone comprise entre la ligne A et le bord B (fig. 4) et une partie de ban- de périphérique définie par les lignes A et C et de largeur égale à la moitié de la largeur des parois 22a du corps dépassent l'extrémi- té extérieure dudit tube. Avec le corps 22 dans cette position, on fait mouvoir deux outils de support 27, 27 (fig.10) jusqu'au contact des côtés 22a dudit corps, le plan des surfaces extérieures de ces outils coïncidant avec la ligne de pliage 0 et avec le bord extéri- eur du tube 19.
Deux tas de chauffage et de pression 28, 28, qui sont munis de barres chauffantes électriques 29, convergent à angle droit par rapport à la direction du mouvement des outils 27, comme indiqué par les flèches (fig.10), et entrent en contact avec la partie débordante 0-B des côtés 22b du corps 22.
Dans la continuation du mouvement des tas 28 à partir des positions représentées sur la fig.10, ces tas agissent de façon à plier les parties de bande A-0 des parois latérales 22b vers l'inté- rieur et en travers de l'orifice du tube i9 pour constituer ainsi une paroi extrême en deux parties 30, 30 (fig.6). pendant cette opération de pliage,, les parois 22a sont pliées vers l'extérieur suivant les lignes de pliage 0, et les parties marginales A-B de ces parois sont pliées suivant les lignes D, alors que les parties de. bande A-C des parois 20a sont pliées suivant les lignes E.
Par sui- te, lorsque les tas 28 atteignent les positions représentées sur la fig.ll, les parties de bande A-C des parois 22a ont été pliées sous
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forme de pattes triangulaires à plusieurs épaisseurs 31, 31 (fig.6) qui font saillie vers l'extérieur à angle droit par rapport aux dits côtés, et les moitiés opposées de la surface périphérique inté- rieure de la partie marginale entière A-B du corps, laquelle surfa- ce est revêtue de laque thermoplastique 17, sont pressées l'une contre l'autre pour constituer une patte plate à plusieurs épais- seurs 32 qui s'étend en travers et au milieu de l'extrémité du corps 22 à partir des sommets extrêmes des oreilles ou pattes triangulai- res 31 faisant saillie vers l'extérieur.
La pression exercée sur la patte 32 par les tas 28 et la cha- leur ainsi fournie à cette patte ont pour effet d'activer les cou- ches de colle thermoplastique 17 intercalées entre les surfaces de pellicule en contact de cette patte, de souder de cette façon ces surfaces l'une à l'autre sur une distance assez grande dans la direction longitudinale du corps 22 et, par suite, de sceller d'une manière imperméable une des extrémités de ce corps. Comme les tas 28 n'exercent sur les parois latérales centrales ou le contenu du corps aucune pression qui pourrait avoir tendance à les écraser ou les comprimer pendant la formation du joint scellé entre les surfa- ces métalliques de la patte 32, une pression importante peut être exercée pour assurer la formation d'un joint imperméable sans nuite en aucune façon audit corps ou à son contenu.
En outre, lorsque des pressions élevées sont appliquées, la chaleur nécessaire pour cons- tituer un joint satisfaisant du genre ci-dessus est moindre et la vitesse avec laquelle le récipient peut être établi est augmentée dans une mesure correspondante. Le joint ainsi constitué entre deux surfaces métalliques, et qui comprend la couche thermoplasti- que non hygroscopique 17, constitue une fermeture d'extrémité her- métique qui empêche l'humidité ou l'air de s'échapper du récipient ou d'y pénétrer.
On a trouvé qu'il n'est pas possible d'obtenir le même résultat avec un joint entre deux surfaces de papier ordi- naire non traité, étant donné que le papier est hygroscopique et poreux et forme entre le contenu du récipient et l'atmosphère un chemin permettant le passage de l'humidité et de l'air, le papier se comportant à la façon d'une mèche pour conduire l'humidité.
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Pour contribuer à assurer le caractère imperméable du joint entre les surfaces en contact de, la patte 32 et éviter tout risque de défaut d'étanchéité par un glissement ou un mouvement relatif des- dites surfaces lorsqu'on plie la patte de la manière qu'on'décrira plus loin, cette patte peut être affaiblie suivant une ou plusieurs lignes latérales 33, 33 (fig.6). Cet affaiblissement peut être effec- tué en même temps que la formation de la patte 32 en munissant la face de travail d'un des tas 28 de nervures convenables et la face de l'autre tas de rainures occupant des positions telles qu'elles coopè- rent avec les nervures.
Pour terminer la formation de l'extrémité du paquet ou boîte, les pattes 31 et 32 sont pliées d'une manière perfectionnée de façon à renforcer l'extrémité du paquet et lui donner un aspect net et plai- sant. A cet effet, le corps 22 est amené à une autre station, pendant qu'il est supporté sur le tube 19, et les bandes 34, 34 adjacentes aux extrémités de la patte 32 sont revêtues d'une colle destinée à être activée par la chaleur ou (et) par un solvant. Les bandes 34 peuvent être constituées sur le flan pendant l'opération d'impression des vignettes ou motifs de l'étiquette ou, si on le désire, pendant la conversion du flan en paquet.
Un fer plieur 35 (fig.12), de lar- geur sensiblement égale à celle des parois 22b, est déplacé transver- salement à l'extrémité de la boite dans un plan parallèle à la paroi extrême 30, de façon à plier la patte 32 suivant la ligne de pliage A, de sorte que la partie centrale de cette patte entre en contact avec ladite paroi extrême (fig.15). Après cette opération, les pat- tes 31 et les extrémités débordantes de la patte 32 sont pliées de 90 (fig. 7) et ainsi amenées dans le plan des côtés 22b par deux fers plieurs 36, 36 (fig.12) se mouvant dans un plan parallèle à ces côtés.
Après que les organes plieurs 35 et 36 ont été retirés, les pattes 31 sont pliées vers l'intérieur d'un nouvel angle de 90 (fig.8) par deux plaques plieuses 37 (fig.13) qui convergent et dont une des surfaces est parallèle au plan de la paroi extrême 30. Les bandes de colle 34 sont ainsi amenées à entrer en contact et à adhé- rer avec la partie centrale de la patte 32 pour maintenir les pattes 31 et 32 dans la position pliée. La partie centrale de la patte 32
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peut aussi être collée à la paroi extrême 30 si on le désire, mais ceci n'est pas essentiel.
Une des extrémités de la boite étant ainsi constituée et scellée, on remplit cette boîte de cigarettes 38 ou de l'un quel- conque de divers autres types de produits par l'extrémité ouverte ou opposée de la boite. De préférence, les cigarettes ou autres produits sont introduits dans le tube 19, qui est rigide, et la boite partiellement fermée est ensuite amenée à l'écart de ce tube par une pression exercée par l'intermédiaire des cigarettes, etc.. contre l'extrémité fermée de la boite, d'une manière bien connue de l'homme du métier.
Le paquet rempli est trenaféré à. un mandrin de support extérieur 39 (fig.14) qui peut être établi en deux pièces servant à enserrer fermement le paquet avec la partie marginale A-B et la portion de bande A-C de l'extrémité ouverte du corps en sail- lie au-delà du bord externe duandrin. Ces deux parties sont alors pliées et scellées de la même manière et par les mêmes moyens que ceux précédemment décrits pour l'extrémité opposée du paquet. Il va de soi que la boîte -pourrait être remplie après qu'elle a été enle- vée du tube 19 et soit avant, soit après qu'elle a été enserrée par les mâchoires du mandrin 39. Si on le désire, on peut assujet- tir une bande ou cachet gommé 40 (fig.8) en travers de l'extrémité du paquet terminé.
La surface extérieure du paquet précédemment décrit peut être munie de toute matière imprimée désirée et peut être revêtue d'une mince couche sèche de laque très brillante pour améliorer l'aspect de cette surface et la rendre propre à repousser l'humidité. La matière imprimée et la couche de laque brillante, si cette couche est utilisée, sont de préférence appliquées sur la surface exposée de l'épaisseur 15 du flan 15, 16 avant la formation de la boite.
Il est bien entendu que la pellicule métallique peut être remplacée par d'autres couches imperméables. Par exemple, l'épais- seur intérieure ou non hygroscopique du récipient précédemment décrit peut être constituée par une feuille mince de la matière dite "vinylite" ou par une mince couche sèche d'une laque convena-
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ble.
Toutefois, dans l'état actuel de l'industrie, les laques ne sont pas commercialement satisfaisantes et, par suite, ne peuvent pas être considérées comme étant l'équivalent de la pellicule métallique. on voit que l'invention offre un récipient perfectionné et un procédé perfectionné pour établir ce récipient à l'aide d'un ou plu- sieurs flans comportant une ou plusieurs couches de matière fibreuse revêtues d'une ou plusieurs couches imperméables (pellicules métal- liques, laques, etc..) les parois et joints dudit récipient étant éta- blis de façon à empêcher le passage d'air ou d'humidité à travers eux, de telle sorte que le contenu du paquet est maintenu à l'état frais de la manufacture pendant une longue période de temps, indépendamment des conditions climatériques.
Le présent procédé prévu pour plier le flan à la forme d'une boîte et sceller celle-ci permet l'application de pressions élevées pour assurer un scellage hermétique sans exer- cer de forces d'écrasement ou destructives sur la boîte ou son contenu. La boîte prévue peut être fabriquée aisément et rapidement pour une faible dépense à l'aide de machines travaillant à de grandes vitesses, et les joints de cette boîte sont robustes et durables, de sorte que le caractère imperméable du paquet n'est pas détruit par la manutention qu'entraide la vente du produit.
On n'a représenté et décrit qu'un nombre limité de modes de réalisation de l'invention, mais il est bien entendu que celle-ci ne leur est pas limitée. Par exemple, on peut monter une pellicule de métal ou d'une autre matière imperméable sur les deux faces d'une épaisseur de fibre 16 pour constituer un joint de métal contre métal en 20 ou réaliser le même résultat en établissant le joint 20 de la même façon que le joint 32 (fig.15) et en le pliant contre la paroi
22b, ce qui évite la présence d'un bord brut de,l'épaisseur en pa- pier à l'intérieur du corps 22. Si on le désire, on peut enduire de laque la surface intérieure entière de la pellicule métallique 15.
Le procédé de pliage du flan peut aussi être réalisé en formant une boite qui n'est pas imperméable, ou bien on peut plier le flan con- formément à ce procédé pour constituer une -,enveloppe destinée à ,d'autres paquets. Chaque fois que les termes "boîte" et "paquet" revendications, ou "empaquetage" sont utilisés dans la description ou les-/ ils
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doivent par conséquent être interprétés comme suffisamment larges pour comprendre une enveloppe destinée à contenir des produits qui sont enveloppés par des moyens autres que ladite enveloppe.
Pour faciliter l'ouverture de la boite sans déchirer la matière dont el- le est faite, les moitiés opposées de la patte 32 peuvent être laissées non scellées immédiatement près du bord B, ou bien on peut prévoir sur elles des languettes ou prolongements non scellés con- venables sur lesquels l'usager peut exercer une traction pour dé- chirer les parties scellées de la patte. Il est en outre évident que les pattes 31 et les extrémités de la patte 32 peuvent.être pliées pour entrer en contact avec les parois latérales 22a à par- tir de la position représentée sur la fig.12, si on le désire.
Les tas utilisés dans les opérations de pliage doivent être construits de façon à éviter le contact de bords vifs avec la ma- tière, comme représenté sur les dessins.
La pression et la chaleur utilisées pour former les joints sont appliquées à angle droit par rapport au corps du récipient et sans effets nuisibles sur le contenu du paquet. On remarquera que le procédé de formation du paquet est réalisé de telle manière qu' on évite un grand nombre d'épaisseurs dans les joints, ce qui as- sure l'imperméabilité. On attirera particulièrement l'attention sur le fait que, aux angles du corps proprement dit du paquet, la pellicule métallique est soumise à une compression plutôt qu'à une traction, ce qui évite la rupture de cette pellicule pendant les stades de la fabrication et la perte d'imperméabilité qui en résul- terait.
L'industrie de fabrication des cigarettes a dépensé de nom- breux millions de dollars pour l'achat des machines à empaqueter.
Lorsque la boita ou empaquetage suivant l'invention est utilisé pour des cigarettes, ces machines peuvent être modifiées pour une dépense relativement faible sans diminuer leur capacité de produc- tion des paquets. De plus, le présent empaquetage évite la nécessi- té de prévoir plusieurs feuilles de matières telles que celles qu'on utilise couramment à l'heure actuelle pour fabriquer des empaquetages du genre décrit pour les cigarettes, ce qui diminue
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le coût et facilite grandement l'ouverture du paquet. Par exemple, une marque de cigarettes actuellement répandue utilise d'abord un flan en papier qui est entouré par un flan fait d'une épaisse feuille de métal. Une étiquette de papier entoure complètement la feuille métallique et une couche de cellophane est alors placée autour de cette étiquette.
On est obligé de déchirer chacune des enveloppes pour pouvoir retirer les cigarettes du paquet, et les quatre feuilles séparées ne constituent pas une fermeture imperméable. Dans l'empa- quetage suivant l'invention, un seul flan à plusieurs épaisseurs qui peut être aisément ouvert maintient le contenu du paquet à l'état frais de manufacture, ce qui évite la nécessité de prévoir une enve- loppe en papier paraffiné autour du carton, comme celle dont l'emploi est actuellement si répandu à l'effet d'empêcher la perte des élé- ments volatils.
Diverses autres modifications, telles que celles relatives aux dimensions et à la forme de la boite et aux matières utilisées, peuvent être apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention, ainsi qu'il est évident pour l'homme du métier.
REVENDICATIONS.