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Appareil de prise de vues radiographiques sur pellicules séparées défilant à cadence rapide.
La présente invention a pour objet un appareil de prise de vues radiographiques sur pellicules séparées défilant à cadence rapide, qui est conçu de manière que l'opérateur puisse, pendant la prise de vues, observer continuellement le sujet par radioscopie à travers les pellicules en cours d'exposition et les écrans renforça- teurs entre lesquels ces pellicules sont serrées pendant l'exposition. L'opérateur est ainsi à même de déclencher et d'arrêter la prise de vues aux moments propices, ce qui est précieux notamment lorsqu'il s'agit de radiographier un organe en mouvement.
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Suivant l'invention, pour permettre la radio- graphie et la radioscopie simultanées, les organes d'en- traînement des pellicules et les organes de serrage des écrans renforçateurs sont disposés de part et d'autre de la fenêtre de prise de.vues de l'appareil afin de laisser libre la vision radioscopique sur un écran fluorescent au dos de l'écran renforçateur.
Dans la forme d'exécution pré- férée de l'invention, on emploie à cet effet pour l'entrai- nement des pellicules, des chaînes sans fin ou organes ana- logues placés des deux côtés de la fenêtre de prise de vues et munies de doigts venant en prise avec les extrémi- tés d'une pince attachée au bord inférieur de chaque pel- licule, tandis que les organes de serrage des écrans renfor- çateurs sont constitués par des cames agissant sur les deux côtés des écrans et sont commandés en dehors du champ de vision radioscopique.
Ces caractéristiques et d'autres particularités de l'invention ressortiront clairement de la description du dessin annexé, donné à titre d'exemple, sur lequel:
Fig. 1 est une vue en coupe verticale longitudinale d'un appareil radiographique-radioscopique conforme à l'in- vention,
Fig. 2 est une vue en coupe verticale transversale du même appareil,
Fig. 3 représente à plus grande échelle un détail des organes d'entraînement des pellicules,
Figs. 4 et 5 sont deux vues en coupe transversale d'une pince porte-pellicule, suivant les lignes IV-IV et V-V, respectivement, de la Fig. 6, et
Fig. 6 montre cette pince fermée, en élévation de face.
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L'appareil représenté comporte une caisse 1 di- visée horizontalement par des cloisons en trois comparti- ments superposés, savoir: au-dessus le magasin 2 à pelli- cules vierges, au milieu la chambre 3 de prise de vues et de vision radioscopique et en-dessous le magasin 4 à pelli- cules exposées.
Une double glissière 5 sensiblement verticale, pour le guidage des pellicules, relie le magasin 2 au magasin 4 en passant'de part et d'autre de la fenêtre de prise de vues 6 dans la chambre 3. Parallèlement à cette glissière s'étendent, également de part et d'autre de la fenêtre 6, deux chaînes sans fin 7 passant sur des pignons 8 et descendant environ jusqu'au niveau du bord inférieur de la fenêtre, puis deux autres chaînes sans fin 9 pas- sant sur des pignons 10 et allant du bord inférieur de la fenêtre jusqu'au bas de la glissière 5. Deux commandes à chaîne 11 actionnent depuis un moteur électrique 12 les chaînes sans fin 9 qui,'à leur tour, actionnent en synchro- nisme les chaînes sans fin 7 au moyen de pignons coniques 13, les chaînes 7 et 9 étant situées dans des plans perpen- diculaires.
Derrière la fenêtre 6 se trouvent deux écrans ren- forçateurs 14, 15, normalement écartés l'un de l'autre par des ressorts 16 pour admettre entre eux une pellicule.
L'écran intérieur 15 porte sur chaque bord latéral un pous- soir élastique 17 'sur lequel agit une came tournante 18 actionnée au moyen d'engrenages 19 par le moteur 12.
La disposition des chaînes 7,9 avec leurs comman- des,des poussoirs 17, des cames 18, des engrenages 19 et du moteur 12 est telle que la chambre 3, qui est ouverte à l'arrière pour permettre à l'opérateur d'y regarder, est
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entièrement dégagée au niveau de l'écran radioscopique 20 appliqué au dos de l'écran renforçateur 15.
Pour leur emploi dans l'appareil, les pellicules vierges 21 sont pincées chacune par leur bord inférieur dans une pince porte-pellicule 22 et disposées verticalement l'une derrière l'autre dans le magasin 2. Une presse à ciseaux de Nuremberg 23, actionnée par un ressort 24 et pourvue d'un plateau 25 à galets de guidage 26, pousse les pellicules 21 vers l'avant de l'appareil de façon à les amener une à une au droit de la glissière 5.
Sur chacune des chaînes 7 est monté un doigt d'entraînement 27 qui, lorsqu'il passe autour du pignon supérieur 8 (Fig. 2) vient en prise avec l'extrémité cor- respondante de la pince 22 de la pellicule 21 engagée dans la glissière 5 et entraîne la pellicule de haut en bas dans la glissière, entre les écrans renforçateurs 14, 15, jusqu'au droit de la fenêtre 6, après quoi le doigt quitte la pince en passant autour du pignon 8 inférieur. A ce moment, les cames 18 actionnées en synchronisme avec les chaînes 7, ser- rent l'écran renforçateur 15 contre l'écran 14 et la prise de vue radiographique a lieu, tandis que l'opérateur observe le sujet sur l'écran radioscopique 20.
Les cames 18 continuant à tourner, les ressorts 16 desserrent l'écran renforçateur 15 et la pellicule expo- sée est libérée. Simultanément., deux doigts d'entraînement 28 montés sur les chaînes 9 entrent en prise avec les extré- mités de la pince porte-pellicule 22 et entraînent la pelli- cule exposée jusqu'au bas de la glissière 5 où elle tombe dans le magasin 3.
En passant dans la partie inférieure de la glissiè- re 5, la pellicule exposée actionne un contact électrique
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29 qui allume momentanément une petite lampe-signal 30 indi- quant à l'opérateur que la vue est prise. Ceci évite que l'appareil puisse fonctionner à vide par manque de pellicu- les, ce dont l'observateur regardant seulement l'écran ra- dioscopique 20 ne se rendrait pas compte puisque la vision sur cet écran n'est pas interrompue par le passage des pel- licules devant la fenêtre.
Ainsi que celà ressort du dessin, le mécanisme d'entraînement des pellicules est agencé de manière qu'au moment où la pellicule exposée est entraînée par les chaînes 9 vers le magasin 3, les chaînes 7 extraient une pellicule vierge du magasin 2 et l'entraînent devant la fenêtre 6. La même pellicule n'est donc jamais entraînée à la fois par deux chaînes 7 et 9 et c'est pourquoi dans le dessin, sur la Fig. 3 qui doit illustrer l'action successive des chaînes 7 et 9 sur la pince porte-pellicule 22, le doigt d'entraînement 28 de la chaîne 9 est représenté en traits mixtes dans la position'qu'il occupera seulement lorsque le doigt 27 de la chaîne 7 aura quitté la position représentée en traits pleins.
Il est clair que la disposition de l'appareil permet de faire défiler les pellicules devant la fenêtre 6 à une cadence très rapide, convenant pour la ciné-radiographie d'organes ou corps en mouvement, par exemple.
Les Figs. 4 à 6 représentent en détail une pince porte-pellicule 22 pouvant être fixée au bord inférieur d'une pellicule dé format quelconque, pour l'entraînement de celle-ci à travers l'appareil. Articulée à charnière, la pince possède du côté intérieur d'une de ses'branches des picots 31 (Fig. 4) pour mordre le bord de la pellicule et elle se ferme étroitement sur celle-ci à l'aide d'atta- ches à ressorts 32 (Fig. 5). Ses extrémités 33 sont confor-
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mées pour coulisser dans la glissière 5 et coopérer avec les doigts d'entraînement 27, 28 des chaînes. Elle est mar- quée de repères 34, 34a permettant de centrer facilement par rapport au milieu de la pince des pellicules de formats différents, que l'appareil admet indifféremment, ce qui constitue un précieux avantage inexistant dans les appareils connus.
Chaque pince 22 peut porter un numéro d'ordre 35, que l'on respectera pour l'ordre du défilé des pellicules dans l'appareil et les opérations suivantes de développement, séchage etc. pour lesquelles les pinces restent fixées aux pellicules et permettent de les identifier et classer aisé- ment.
En outre, chaque pince 22 comporte avantageusement des bossages d'écartement 36 destinés à maintenir entre les pinces adjacentes dans le magasin 2 l'écartement nécessaire pour éviter des frictions entre les surfaces émulsionnées des pellicules et faciliter l'entraînement de celles-ci une à une par les doigts 27. Enfin, les extrémités des pinces sont de préférence recourbées à angle droit, comme c'est montré en 37, de façon à pouvoir chevaucher les bords des cuves de développement dans lesquelles on peut ainsi immer- ger complètement les pellicules suspendues à leurs pinces, celles-ci étant alors renversées par rapport à la position représentée sur la Fig. 6.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la. forme et aux détails d'exécution représentés à titre d'exem- ple et on ne sortirait pas de son cadre en les modifiant.
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