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" Appareil destiné au durcissement autogène de surfaces et comportant une commande auto- matique du chalumeau ".
On a déjà effectué le durcissement de la surface de pièces au moyen d'un chalumeau en faisant usage d'appareils dans lesquels le chalumeau est déplacé impérativement d'une manière convenable au-dessus de la pièce à traiter. On a
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aussi exécuté ce mode de durcissement-, avec des appareils qui, automatiquement,amènent le chalumeau à agir sur la pièce au commencement de son mouvement et l'éloignent quand ce mouve- ment est terminé.
Il est nécessaire cependant, pour le durcissement de nombreuses pièces, de déplacer le brûleur au-dessus de la piè- ce de vitesses variables et, dans chaque cas, la vitesse est déterminée conformément au degré de dureté désiré. On opère spécialement ainsi pour le durcissement de roues dentées.
Dans cette application, le chalumeau, quand il est placé au- dessus de la dent à durcir, doit rester dans cette position jusqu'à ce que la dent, relativement froide, soit portée à une température suffisante. Quand ce chauffage est terminé, on peut mouvoir le chalumeau au-dessus du flanc de la dent, mais on doit accélérer la vitesse quand il s'approche à l'ex- trémité de la dent pour éviter un chauffage excessif de cette partie.
Quand il s'agit du durcissement de roues coniques par exemple, dans lesquelles l'épaisseur de la dent n'est pas con- stante sur toute sa largeur, les exigences relatives à la vi- tesse du chalumeau sont plus difficiles à satisfaire.
La présente invention a pour objet un appareil qui per- met un réglage de la vitesse du chalumeau en accord avec une pièce particulière traitée.
L'appareil,objet de l'invention comporte essentiellement un dispositif de commande automatique du déplacement du cha- lumeau en regard de la pièce à durcir, dispositif qui est ac- tionné par un organe tournant à vitesse constante.
On obtient la variation nécessaire de vitesse du chalu- meau en modifiant la direction dans laquelle se meut l'organe en question, ce qui se traduit par le changement de vitesse désiré : par exemple, on utilise un gabarit ou patron fixe et
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un bras unissant l'organe de commande, ''une roue ou un galet par exemple, à un chariot sur lequel le chalumeau est monté, le galet étant astreint à suivre le contour du gabarit.
La description qui va suivre, en regard des dessins schématiques annexés, donnés à titre d'exemple, fera bien com- prendre de quelle manière l'invention peut être réalisée.
La figure 1 est une vue en élévation de l'appareil sous une de ses formes de réalisation.
La figure 2 est une vue en plan.
La figure 3 est une vue en plan partielle.
Les figures 4 et 5 illustrent des détails du mécanisme de commande de l'appareil représenté dans les figures 1 à 3.
Les figures du dessin ont été schématisées et simpli- fiées, notamment par la suppression ou la modification d'or- ganes de détail qui pourraient gêner une bonne représentation des organes essentiels. C'est ainsi que l'on s'est contenté d'indiquer par un petit cercle, sur la figure 2, le volant de réglage visible en haut de la figure 1, que le chalumeau agissant sur la roue à traiter doit être considéré comme oc- cupant une position inclinée par rapport à la verticale et que, sur la figure 2, on n'a pas montré le bain de liquide indiqué sur la figure 1, la roue à traiter ayant en outre été représentée en partie seulement sur la figure 2.
Un bâti 1 porte un pont-roulant 2 que l'on peut régler dans la position désirée sur le bâti et qui soutient un cha- riot porte-chalumeau 3 susceptible de se mouvoir sur lui. Le chariot 3 est pourvu d'un bras 4 pouvant coulisser sur lui et qui est commandé par une roue ou galet 5 astreint à suivre un patron ou gabarit 6 dont la forme est déterminée selon les exigences particulières imposées par la pièce à durcir. La périphérie du galet 5 peut être moletée ou striée pour avoir une meilleure prise sur le pourtour du gabarit. Quand on doit
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durcir, par exemple, une roue dentée droite comme en repré- sentent les figures 1 et 2, le chalumeau est, au début de 1' opération de durcissement, placé près de l'arête extérieure de gauche d'une dent de la roue. Le galet 5 est, à ce moment, dans le coin arrière de gauche du gabarit 6.
Le galet 5 se meut alors vers l'avant, c'est-à-dire vers la roue dentée sur le gabarit 6 comme il est indiqué par une flèche dans la fi- gure 2. Comme le bras 4,qui porte le galet 5,peut coulisser sur le chariot 3, le chalumeau fixé à ce chariot reste immo- bile pendant qu'avance le galet. Aussitôt que le galet 5 ar- rive au coin avant de gauche du gabarit 6, il se meut vers la droite comme il est indiqué par une flèche dans la figure 2 et cela à une vitesse constante. De ce fait, il déplaoe le chalumeau de gauche à droite au-dessus de la dent de la roue jusqu'à ce que l'arête soit atteinte. A la fin de ce mouvement, le galet 5 franchit le coin avant de droite du gabarit 6 et revient rapidement à sa position initiale, le long de l'hypo- ténuse du gabarit triangulaire 6 dans la direction indiquée par la flèche inclinée de la figure 2.
Quand on doit durcir non plus une roue dentée normale, mais une roue conique telle que celle de la figure 3, on uti- lise un gabarit ayant la forme indiquée en ai dans la figure 2. Dans ce cas, la vitesse du chalumeau penaant son déplace- ment le long d'une dent n'est pas constante, mais varie selon la nature de la roue dentée ainsi qu'il ressort de la confi- guration du gabarit a1. Pour le reste, les autres parties de l'appareil sont les mêmes.
Quand on procède au durcissement, on bloque sur le bâti 1 le pont-roulant 2 qui porte le chariot du chalumeau 3 par n' importe quel moyen connu.
Des détails du mécanisme de commande apparaissent dans les figures 4 et 5 ; galet 5 est entraîné à vitesse constan-
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te par un moteur porié par le bras 4; le mouvement est trans- mis du moteur au galet 5 par exemple par l'intermédiaire de pignons d'angle. Le contact du galet 5 avec la surface du ga- barit fixe, pendant qu'il se meut autour de lui, peut être assuré ou mécaniquement ou par un dispositif magnétique.
On peut obtenir un retour rapide du chalumeau en donnant au gabarit 6 une forme convenable ou en montant un second ga- barit 8 disposé de façon à coopérer avec une roue folle 7 qui est tirée par un poids non représenté, mais agissant en per- manence sur le chariot 3. Cette roue 7 est lisse à sa péri- phérie et est montée sur le même axe que le galet 5.