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" PERFECTIONNEMETN AUX MACHINES A POLYCOPIER"
L'invention se rapporte aux machines à polycopier dans lesquelles une feuille-mère est fixée sur un tambour reproducteur par des moyens d'accrochage qui peuvent être ouverts pendant que le tambour est au repos.
L'invention est particulièrement applicable à une machine à polycopier dans laquelle des feuilles de copie sont amenées en contact avec une feuille-mètre,un solvant convenable de l'encre ou du carbone porté par la feuille- mère étant employé pour transférer les inscriptions de la feuille,-mère sur la feuille de copie*
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Les inscriptions que portent les feuilles-aères et qui doivent être reproduites à partir de celles-ci sont faites à l'envers, de sorte que lorsqu'une partie du carbone ou de l'encre se trouve dissoute par le fluide volatil et transférée sur la surface de la feuille de copie, elle apparait sous une forme lisible correctement.
Dans un type de machine auquel l'intention est applicable , on emploie un solvant volatil tel que l'alcool et on l'applique sur la surface des feuilles de copie alors que celles-ci appro- chent de la feuille-mère de telle manière que les deux feuilles peuvent être mises en contact intime avant que le solvant n'ait eu le temps de s'évaporer.
L'invention consiste en une machine à polycopier dans la- quelle une feuille-mère est serrée sur un tambour reproducteur par des moyens d'accrochage qui peuvent être ouverts pendant que le tambour est au repos, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens pouvant être actionnés pour maintenir une feuille-mère à l'intérieur desdits moyens d'accrochage pendant que ces derniers sont ouverts, grâce à quoi une seconde feuille telle qu'un cache peut être insérée dans les moyens d'accrochage sans déranger ladite feuille-mère.
Sur les dessins:
La fig.l est une vue en plan d'une machine à polycopier conforme à l'invention.
La fig.2/est une vue en coupe verticale prise sensiblement selon la ligne 2-2 de la figure 1.
La fig.3 est une vue en coupe prise sensiblement selon la ligne 3-3 de la figure 1.
La fig. 4 est une vue en coupe d'une partie du dispositif selon la ligne 2-2 de la figure 1, montrant une position diffé- rente du mécanisme par rapport à celle illustrée sur la fig.2.
La fig.5 est une vue en coupe fragmentaire selon la ligne 2-2 de la figol montrant le mécanisme dans une autre position.
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La fig. 6 est une vue en coupe d'une partie de la machine selon la ligne 2-2 de la fig.l montrant le mécanisme dans une autre position.
La fig.7 est une vue en coupe d'une partie de la machine selon la ligne 2-2 de la fig.l montrant le mécanisme dans une autre position .
La fige 8 est une vue en plan d'une partie du mécanisme .
La fig. 9 est une vue en coupe d'une partie de la machine , analogue à la figure 4 et montrant une variante de l'inven- tion.
La fig.10 est une vue en coupe d'un détail analogue à la figure 9 montrant la même variante dans une position différente des organes.
La fig.ll est une vue en coupe d'un détail analogue à la fig. 9 montrant les mêmes organes dans une troisième position.
La ig.12 est une vue en plan d'un détail de la même variante.
La fig.13 est une vue en plan d'une partie du mécanisme montrée sur la fig.12, certaines pièces étant en coupe pour que leur constitution soit mieux comprise.
La fig.14 est une vue en coupe d'un détail d'une autre variante.
Sur les dessins qui illustrent une forme d'exécution préférée de l'invention, les numéros de référence 14 et 15 dé- signent deux flasques disposés pour reposer sur un support convenable quelconque, ces flasques 14 et 15 étant pourvus de pieds en caoutchouc 16 et 17. Les flasques sont reliés convena- blement l'un à l'autre par un dispositif quelconque non repré- senté. Un tambour duplicateur 18 est porté entre les flasques par un arbre 19. Un plateau 20 pour les feuilles-mères et une table pour l'introduction des feuilles de copie 21 coopèrent
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avec le tambour 18. Un récipient humidificateur 22 est pourvu d'un tampon ou feutre humidificateur 23 arrangé de manière à conduire le solvant sur un rouleau 24 servant à la fois à amener et à humidifier les feuilles.
Un second rouleau 25 coopère avec le précédent pour amener les feuilles de copie au tambour 18.
Pour appuyer les feuilles de copie contre la feuille-aère portée par le tambour, on a prévu un rouleau presseur 26.
Les détails du mécanisme humidificateur et ceux du méca- nisme d'alimentation en feuilles de copie,n'ont pas de rapport direct avec la présente invention et ne seront par conséquent décrits que d'une mahière tout à fait générale pour permettre aux lecteurs de comprendre l'application de la présente inven- tion à une machine de ce type.
Le rouleau presseur 26 n'est pas entrainé indépendemment mais tourne par contact avec le tambour 18 ou avec les feuilles interposées entre lui et ledit tambour. Une roue dentée 27 est fixée à un bout du tambour 18 et entraine un pignon fou 28 qui entraine à son tour un pignon 29 solidaire du rouleau humidi- ficateur 24. Ce dernier se trouve ainsi tourna- en synchronisme avec le tambour et son rouleau associé 25 est entrainé par son contact avec lui ou avec une feuille de papier placée entre eux.
Le tambour 18 est arrangé de manière à pouvoir tourner par intermittence sous l'action d'un dispositif moteur non repré- senté . Le mécanisme provoquant la rotation du tambour 18 comprend un arbre mené 30 portant un pignon 31 et une roue dentée 32 tourillonnée sur l'arbre 19. La roue dentée 32 est reliée par des liaisons élastiques convenables 33 à une roue à rochet 34 , laquelle est arrangée de manière à engager par intermittence un cliquet 35 porté par le tambour 18. Le cliquet 35 est pivoté sur un axe 36 solidaire du tambour et appuie par son dos sur un organe amortisseur 37 monté sur une console 38. Un bloc d'arrêt 39 est également parte sur le tambour.
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Ce bloc est pivoté sur l'axe 36 et maintenu entre l'organe 37 et un ergot 39'. Il se trouve immédiatement derrière le cliquet 35 comme on peut le voir sur la fig.3. Le cliquet 35 est muni d'un doigt 40 qui peut s'engager sur une butée 41 portée élastiquement par un bras d'enclume 42. Le cliquet 35 et les organes associés 36 ,37,38,39 et 39' sont tous reliés au tambour par une platine 43, laquelle est fixée de mahière règlable sur un bout du tambour au moyen de deux boulons 44 et 45 passant par des fentes allongées de ladite plaque 43; bien entendu, cette platine présente un passage pour l'arbre 19 autour duquel elle peut tourner lors de son règlage par rapport au tambour.
Le montage réglable de la platine 43 sur le tambour 18 a pour but de permettre le règlage du tambour et de son mécanisme d' accrochage des feuilles-mères par rapport à la butée 39 de ma- nière à obtenir les marges voulues sur les feuilles de copie .
Le cliquet 35 est poussé de manière élastique pour s'en- gager sur la roue dentée 34 au moyen d'un ressort 46 fixé au cliquet par une cheville 47 et à la platine 43 par une cheville 48. Lorsque le tambour est au repos, le cliquet est soulevé et dégagé de la roue à rochet 34 par l'engagement du doigt 40 sur la butée 41 du levier à enclume 42, comme il a déjà été indiqué.
Ce levier à enclume 42 est pivoté'sur un bout d'arbre 49 monté sur le flasque 14 de la machine et il est associé avec un levier de verrou 50 capable d'un déplacement limite par rapport au levier à enclume 42 de sorte qu'il peut tomber dans la position représentée sur la'figure 3 avec son épaulement 51 engagé sur l'épaylement 52 de la platine 43. Le levier de verrou 50 agit ainsi pour empêcher la rotation en arrière du .tambour 18.
Le levier à enclume 42 porte un prolongement 53 muni d'un ergot 54 qui peut engager un doigt 55 du levier de verrou 50 de manière que, quand le levier à enclume 42 est soulevé hors d'engagement avec le doigt 40 du cliquet 35, cet ergot 54 appuyant
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sur le doigt 55 soulève le levier de verrou 50 pour l'empêcher de bloquer la platine 43 pour arrêter la rotation du tambour.
Un ressort 56 est relié au levier à enclume 42 par un ergot 57 et au flasque 14 par un ergot 58. Un ressort 59 est placé entre un épaulement 60 du levier à enclume 42 et le levier de verrou 50 de manière à pousser ce dernier pour amener le doigt 55 contre l'ergot 54. Le levier à enclume 42 est actionné par une barre transversale 61 laquelle est portée par une de ses extrémités par un bras 62 pivoté en 63 sur le flasque 15. A son autre extré- mité, la barre transversale 61 est reliée au levier à enclume 42 par un bras de levier 64 qui est fixé par une cheville 65 sur le moyen 66 du levier à enclume 42. Une butée 67 est disposée sur le flasque 14 pour limiter le déplacement vers le haut du bras de levier 64.
Le moyeu 66 se prolonge vers le bas par un bras 68 qui est relié par un axe 69 à une bielle 70, l'axe 69 pouvant se déplacer dans une fente 71 de ladite bielle. Celle-ci relie le levier à enclume 42 et son mécanisme associé à un second jeu de leviers à enclume et de verrou pour commander la mise en place du tambour pour le remplacement des feuilles-*ères. La bielle 70 est articulée sur un bras 72 formant fourche pour la recevoir et sur lequel elle est aontée au moyen d'un goujon 73. Le bras 72 est fixé sur un arbre 74 tourillonné dans les flasques 14 et 15.
A proximité du bras 72, un levier d'enclume 75 et un levier de verrou?6 sont pivotes sur l'arbre%?4, ces leviers étant d'une manière générale identiques au levier à enclume 42 et au levier de verrou 50. Le levier de verrou 76 est relié au levier à enclume 75 du fait qu'il est pivoté sur le même axe ; undéplacement limité du levier de verrou 76 par rapport au levier à enclume 75 est permis grâce à une saillie 77 du levier à enclume qui se prolonge au-dessus du levier de verrou et qui est maintenue élastiquement écartée de ce dernier par un ressort 78.
Un ergot 79 porté par un prolongement 80 vers l'arrière du levier à enclume 75 vient engager un doigt 81
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du levier de verrou 76,de sorte que le déplacement vers l'ex- térieur du levier à enclume 75 par rapport au tambour 18 provo- que le déplacement avec lui du levier de verrou 76.Une console d'arrêt 82 montée sur le flasque 15 sert à engager un ergot 83 du levier à enclume 75 pour limiter le déplacement vers l'intérieur des deux leviers.
Le levier à enclume 75 est relié à l'arbre 74 sur lequel il est pivoté au moyen d'un ressort 84 enroulé dont une extré- mité est reliée à une cheville 85 sur un prolongement 86 du moyeu 87 du bras 72,lequel est fixé à l'arbre 74. L'autre extrémité du ressort enroulé 84 est fixée à une cheville 88 mon- tée sur le prolongement 80. Le sens d'enroulement du ressort 84 est tel que ce ressort pousse le levier à enclume 75 pour le faire s'engager avec le doigt d'arrêt 40 du cliquet 35. Ainsi, le levier à enclume 75 et son levier de verrou 76 sont utilisés pour arrêter le tambour 18 dans la position d'introduction des feuilles-mères.
Le mécanisme d'actionnement du levier à enclume 75 et du levier de verrou 76 comprend un bras fourchu 90 fixé sur l'arbre 74 du côté opposé de la machine par rapport au mécanisme qui vient d'être décrit. Le bras fourchu 90 part d'un moyeu 91 qui est également pourvu d'un prolongement formant came 92 dont la raison d'être sera indiquée plus loin. Le bras fourchu 90 est relié par une bielle 93 à une saillie double 94 du moyeu 95 d'un levier à main 96. Ce levier à main 96 est monte par son moyeu 95 sur l'arbre 19 sur lequel il peut tourner. Le moyeu 95 porte deux galets 97 et 98 qui sont disposés de manière à actionner deux cames enveloppantes 99 et 100. Ces cames sont pivotées sur des bouts d'arbre 101 et 102 convenablement montés sur le flasque 15.
Un ressort 103 enroulé autour du moyeu de la came 99 avec un bout fixé à une cheville 104 sur la came et l'autre fixé au flasque 15, agit pour pousser la came 99 contre le galet 97. Un ressort semblable 105 monté sur le moyeu de la
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came 100 et attaché à celle-ci par une cheville 106 , agit pour pousser cette came contre le galet 98.
Le levier à main 96 peut être amené dans l'une quelconque des positions représentées sur les figures 4,5 et 6. Lorsqu'il se trouve dans la position montrée en figure 6, il dispose ,par l'intermédiaire de la bielle 93, @ le bras fourchu 90 comme on le voit sur la figure 6 et cela amène l'arbre 74 à libérer le ressort 84 et à amener le levier à enclume 75 et le levier de verrou 76 hors du chemin du doigt 40 du cliquet et de la platine 43. C'est la position normale des organes pour l'é- tablissement de copies au moyen de la machine.
Cependantquand on amène le levier 96 dans la position montrée sur les figures 2 et 4, le ressort 84 tire le levier à enclume 75 et le levier de verrou correspondant 76 dans une position où ils engagent le doigt 40 du cliquet quand le tambour tourhe. Lorsque le doigt 40 du cliquet 35 vient engager la -bâtée - du levier à enclume 75, le @ tambour s'arrête dans la position représentée sur la figure 4 et il est maintenu bloqué par les leviers 75 et 76. En examinant la figure 4, on remarquera que le galet 97 se trouve dans un renfoncement 107 de la came
99 et le galet 98 dans un renfoncement 108 de la came 100.
Les cames 99 et 100 sont arrangées pour coopérer avec un levier 109 de commande de l'accrochage , lequel est claveté sur l'arbre d'accrochage 100 qui est monté dans le tambour 18.
Des doigts d'accrochage convenable 111 sont fixés sur l'arbre 110 et peuvent accrocher une feuille-mère 112 contre une surface 113 formée dans la périphérie du tambour. Le'bras 109 porte un galet
114 qui vient rouler sur les cames 99 et 100 lorsque celles-ci se trouvent écartées vers l'extérieur sur le chemin dudit galet,
Un ressort 115 attaché,d'une part à l'extrémité libre du bras
109, et d'autre part au tambour, sert à maintenir le bras 109 en place pour fermer les crochets 111 , sauf lorsque le galet
114 est soulevé par l'une des cames 99 ou 100.
On comprend aisément en examinant la figure 4 que,si le
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levier à main 96 a été amené dans sa position médiane pour arrêter le tambour avec les crochets 111 en alignement avec le plateau des feuilles-mères 20, les galets 97 et 98 se trouvant logés dans lesrenfoncements 107 et 108 des came s 99 et 100, ces dernières n'agiront pas sur le galet 114 pour faire ouvrir les crochets 111.
Cependant, si l'on amène le 1 evier à main 96 de la position montrée sur la figure 4 à celle montrée sur la figure 5, les galets 97 et 98 sortent de leur bgemen respectif 107 et 108 dans les cames et écartent celles-ci,de sorte que la came 110 est soulevée vers le galet 114 en provoquant un déplacement du bras 109 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre (figure 5), et en provoquant ainsi l'ouverture des crochets 111. Si l'on ramène alors le levier à main dans la position montrée en figure 4, les crochets 111 se refermeront sous la traction exercée par le ressort 115 sur le bras 109.
Il est ainsi possible d'amener le tambour 18 à s'arrêter sans ouvrir les crochets 111 dans une position pour laquelle le mécanisme d'accrochage se trouve en face du plateau 20 des feuilles- mères et, comme on vient de l'indiquer, les crochets 111 peu- vent être ouverte et fermés sans rendre le tambour libre de tourher puisque l'ouverture des crochets s'effectue par un déplacement qui tend à maintenir les leviers 75 et 76 dans leur position d'arrêt du tambour.
Lors du fonctionnement normal de la machine, il n'est pas nécessaire d'arrêter le tambour en face du plateau, des feuilles-mères sans libérer en même temps la feuille-mère usée, de sorte que l'opérateur, s'il désire remplacer la feuille-mère usée, amène le levier à main 96 dans la position montrée en figuré 7. De'ce fait, le galet 97 écarte la came 99 et, quand le galet 114 vient rouler sur ladite came 99, il ouvre les cro- chets 111 de la manière indiquée en fig.7 et libère la feuille- mère usée. Cependant, le tambour continue de tourner jusqu'à ce qu'il soit arrêté par l'engagement des leviers 75 et 76 avec
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respectivement le doigt 40 du cliquet et l'entaille de la platine 43.
A ce moment, c'est-à-dire au moment où le tambour s'arrête, le galet 114 est en train de rouler sur la surface de la came écartée 100 et les crochets 111 sont maintenus en position ouverte pour recevoir une nouvelle feuille-mère.
Il est souvent désirable d'insérer un cache sur une partie de la feuille-mère afin d'empêcher le transfert sur la feuille de copie des inscriptions portées par cette partie de la feuille-mère. Etant donné que, dans les machines de ce type, il n'y a pas d'adhérence entre le cache et la feuil- le-mère, il est nécessaire de fixer le cache d'une manière quelconque. La présente invention concerne un mécanisme an moyen duquel in cache peut être apposé sur une feuille-mère 112 sans déranger cette dernière.
Le plateau 20 des feuilles-mères est pivoté par rapport au châssis de la machine sur une tringle d'assemblage 116.
Un ressort 117 fixé par un bout au plateau 20 au moyen d'un axe 118 et à l'autre bout à une barre 119 du flasque 15 de la machine, tend à incliner le plateau 20 vers le tambour 18.
Le plateau porte sous sa face inférieure une platine 120 munie d'un certain nombre de doigts à ressort 121. Ces doigts 121 peuvent venir en contact avec la feuille-mère 112 de la ma- nière indiquée sur la fig.5 quand on permet au plateau 20 de se rapprocher suffisamment du tambour pour autoriser ce contact.
Cependant, dans le fonctionnement normal de la machine, la came 92 montée sur l'arbre 74 se trouve maintenue dans la position montrée en fig.6 de manière à s'engager contre une butée 122 fonnée sur une barre 123 dirigée vers le bas à partir d'un des côtés du plateau 20. A une extrémité de ce plateau se trouve un bouton support 124 dirigé vers le tambour 18 lequel comporte une entaille 125 en face du dit bouton et au voisinage des crochets 111. Etant donné que la came 92 est reliée à l'arbre 74, il est évident que, si le levier à
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main 96 est amené dans la position montrée en fig.7 pour évacuer une feuille-mère usagée, le plateau 20 pourra se déplacer vers le tambour puisque la came 92 se trouve écartée de la butée 122 qui maintient normalement ledit plateau relevé.
Le bouton 124 glisse alors sur la surface du tambour tout près de son extrémité jusqu'à ce que le tambour atteigne la position d'arrêt pour la- quelle les crochets 111 de la feuille-mère se trouvent en aligne- ment avec le plateau 20. A ce moment, le bouton 124 s'enfonce dans le logement 125 comme on le comprend aisément. Dans la manoeuvre de la machine pour placer une feuille de cache sur la feuille-mère 112, l'opérateur, au lieu de pousser complètement la poignée 96 jusque dans la position montrée en fig.7, l'amène seulement jusqu'à la position montrée en figure 4 ,de sorte que les crochets 111 ne se trouvent pas ouverts par engagement de la came écartée 99 avec le galet 114.
Cependant, ce déplacement du levier 96 suffit à provoquer l'écartement de la came 92 par rapport à la butée 122 et permet au plateau 20 de s'abaisser vers le tambour. Le bouton 124 arrête le plateau 20 avant que les doigts 121 ne puissent s'engager sur la feuille-mère 112.
Cette action'du bouton 124 empêche les doigts 121 d'endommager la feuille-mère. Lorsque'le tambour arrive en position d'arrêt, le bouton 124 se trouve en face du logement 125 dans le tambour et cela permet aux doigts 121 de s'engager sur la feuille-mère 112 et de la maintenir en place. L'opérateur peut alors amener le-levier 96 dans la position montrée en fig. 5 en ouvrant ainsi les crochets 111, et l'on peut introduire un cache 126 sans dé- ranger la feuille-mère 112. Le levier 96 peut alors être ramené à sa position de fermeture des crochets ou de fonctionnement normal.
Le retour du levier 96 à sa position de fonctionnement normal a pour résultat la libération des leviers 75et 76, ce qui permet au cliquet 35 d'engager la roue à rochet 34 en provoquant la rotation du tambour jusqu'à ce qu'il soit arrêté par le levier d'enclume 42. Dans cette position, le tambour se trouve prêt
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à fonctionner normalement pour l'établissement de copies.
Sur les figures 9 à 13, on a illustré un mécanisme légère- ment différent pour commander la mise en place d'un cache. Dans cette variante, la manette 96 porte une barre 130 pivotée sur elle et qui comporte une fente allongée 131 dans laquelle s'engage un goujon 132 monté sur le flasque 15. Le plateau 20 des feuil- les-mères porte un ergot 123 en saillie sur un de ses bords laté- raux au-dessus de la barre 130 et arrangé pour glisser sur la face supérieure de cette barre. La face supérieure de la barre 130 agit comme une came et comprend une partie basse 134 dont l'u - tilité va être indiquée.
Dans la position de fonctionnement normal de la machine, la manette 96 se trouve dans la position représentée en figure 11, de sorte que l'ergot 133 du plateau 20 glisse sur la partie haute de la barre 130 et maintient: le pla-' teau 20 relevé à l'écart du tambour 18.
Lorsqu'on désire appliquer un cache sur la feuille-mère por- tée par le tambour, on amène la manette 96 dans la position re- présentée en fig. 9 et de ce fait, le mécanisme déjà décrit se trouve actionné pour arrêter le tambmur avec les crochets 111 en alignement avec le plateau 20 . Généralement, l'opérateur ac- tionne la manette 96 pendant que le tambour est arrêté. dans sa position de réception des feuilles de copie. I1 frappe alors la barre de commande 61 qui libère le tambour et lui permet de tourner jusqu'à ce qu'il soit arrêté par les leviers 75 et 76.
On remarquera sur la fig.9 que l'ergot 133 et la barre 130 maintiennent le plateau 20 relevé à l'écart du tambour pendant le déplacement de ce dernier vers cette position. L'opérateur tire alors la manette 96 jusque dans la position-représentée en fig.10,ce qui déplace la barre 130 vers la gauche depuis sa po- sition représentée sur la fig. 9, et amène la région basse 134 de la face supérieure de la barre sous l'ergot 133.Le plateau 20 peut alors s'abaisser et ses doigts 121 viennent en contact avec la feuille-mère 112 pour la maintenir en place pendant
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l'introduction du cache 126 sous les crochets 111. Les crochets peuvent ensuite être refefmés et le plateau 20 peut être relevé en ramenant la manette 96 en position de fonctionnement normal.
Cela permet en même temps au tambour de tourner librement et de produire le nombre de copies désirées si l'on actionne la barre de commande 61.
Dans bien des cas, l'opérateur peut désirer n'établir qu'un petit nombre de copies d'une feuille-mère avant de retirer celle- ci et de la mettre de côté pour un emploi ultérieur. Si le plateau 20 était libre de s'abaisser quand la manette 96 se déplace pour libérer la feuille-mère, il endommagerait le bas d'une feuille- mère de grande longueur.
Pour éviter ce danger, on a prévu un mécanisme pour verrouil- ler le plateau 20 en position relevée,de sorte que l'actionnement de la manette 96 ne provoque pas le déplacement du plateau pour amener les doigts 121 contre le tambour. Le plateau peut être verrouillé au moyen d'un axe 135 monté dans le flasque 15 et d'une ouverture 136 formée dans le côté du plateau 20. L'axe 135 comporte une partie amincie 137,passant à travers un orgahe 138 vissé dans le flasque 15, et une tête moletée 139. La pièce 138 présente une cavité élargie 140 abritant un ressort 141 qui pousse l'axe 135 vers le plateau 20. La partie amincie 137 de l'axe 135 est munie :d'une goupille 142 qui peut être amenée en face d'une fente 143 formée dans la pièce 138 ou en face d'une entaille 144 dans le bout extérieur de la pièce 138.
Lorsque la goupille 142 se trouve dans la fente 143, le ressort 141 pousse l'axe 135 vers l'ouverture 136 du plateau 20. Lorsque l'axe 135 est ramené en arrière et tourné de 90 pour amener la goupille 142 en face de l'entaille 144, il se trouve hors de fonctionnement de sorte que le plateau 20 n'est plus commandé que par la barre 130.
Sur la figure 14, on a représenté une Construction légère- ment modifiée du mécanisme de commande du plateau 20. Dans cette variante ,une partie 145 de la paroi latérale du plateau 20 se
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prolonge vers le bas et peut venir engager un ergot 146 d'un prolongement 147 solidaire du bras fourchu 90.
La description qui précède montre que l'invention permet de réaliser une machine à polycopier dans laquelle une seconde feuille, par exemple une feuille de cache 126, peut être insérée dans le dispositif d'accrochage ou les crochets 111 du tambour duplicateur 18 sans déranger la feuille-mère 112 qui se trouve déjà en place sur le tambour,parce que l'on a prévu des moyens actionnables pour maintenir ladite feuille-mère à l'intérieur des moyens d'accrochage lorsque ceux-ci sont ouverts. Plus précisément, les moyens ainsi actionnables pour maintenir la feuille-mère à l'intérieur des moyens d'accrochage, sont onsti- tués par le plateau 20 des feuilles-mères ,lequel est pivoté sur le chassis de la machine, et soumis à l'action du ressort 117 pour abaisser son bord avant vers le tambour 18.
On voit également que le plateau 20 est retenu contre sa tendance à l'abaissement par un organe actionnable à la main ou manette 96 qui, lorsqu'on la déplace pour libérer le plateau 20, provoque en même temps l'ouverture du dispositif d'accrochage 111, tandis que le tambour 18 est à l'arrêt.
On voit encore que le plateau 20 est muni d'une saillie ou bouton 124 qui, lorsque le plateau est libéré par la manette 96, peut venir en contact avec la surface du tambour 18 à proxi- mité d'une extrémité de celui-ci pour empêcher le bord du pla- teau 20 d'appuyer contre la feuille-mère 112 sur le tambour jusqu'à ce que le logement 125 formé dans lé tambour 18 au voi- sinage des crochets 111, se -trouve amené en face de ladite saillie ou dudit disque 124 par le déplacement relatif du tambour 18 et du plateau 20.