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" Perfectionnements aux briquets ou allumeurs "
L'invention a pour objet des perfectionnements aux briquets ou allumeurs à gaz ou à liquide gazéifié, en particulier, aux briquets à gaz liquéfié ou comprimé.
Suivant l'invention,' la flamme, au lieu de prendre nais- sance à l'extrémité de l'orifice par lequel le gaz sort du corps du briquet ou de l'allumeur, jaillit à l'extré- mité d'un tube située à un emplacement tel qu'elle est
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facilement accessible de toutes parts et peut servir aisément à l'allumage d'une pipe ou d'un foyer quelconque.
Ce résultat est obtenu au moyen d'une barrette mobile qui commande l'ouverture et la fermeture de la conduite d'arrivée de gaz ainsi que l'allumage de ce gaz.
La molette et la pierre ainsi que le ressort de celle-ci peuvent être soit placés sur la barrette, soit fixés sur le dessus du briquet. Dans le premier cas, on produit l'étincelle en faisant tourner la molette à la sain et la flamme prend naissance à l'extrémité supérieure de la barrette, lorsque cette dernière est dans sa position relevée, grâce au fait qu'un conduit approprié vient se raccorder, lorsque la barrette est relevée, au tube de sortie du gaz et conduit ce gaz jusqu'à l'extrémité supé- rieure de la barrette. Dans le second cas, la barrette en se relevant fait tourner la molette, ce qui produit une étincelle et la flamme jaillit alors à l'extrémité d'un tube d'arrivée qui dépasse notablement le dessus du briquet.
Sur les dessins annexés, on a représenté schéma- tiquement, à titre d'exemple, deux modes de réalisation de l'invention.
La figure 1 représente, en coupe verticale, un briquet à gaz comprimé ou liquéfié, par exemple un briquet du type décrit dans le brevet français n 787.706 du 21 Mars 1935, muni d'un dispositif de commande d'ouver- ture et de fermeture de la conduite d'arrivée de gaz ainsi que d'allumage de ce gaz, correspondant au premier
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cas ci-dessus indiqué.
La figure 2 est une vue du briquet de la figure 1 avec arrachement partiel, le briquet étant allumé.
La figure 3 représente une variante de ce même briquet.
La figure 4 représente un perfectionnement au ' mode de réglage de la tension du @ ressort de la pierre et au mode de montage de la pierre du briquet des figures 1,
2 et 3.
La figure 5 représente, en plan, un briquet à gaz comprimé ou liquéfié, conforme à l'invention, muni d'un dispositif d'ouverture et de fermeture de la conduite d'ame- née de gaz ainsi que d'allumage de ce gaz, correspondant au deuxième cas ci-dessus indiqué; le briquet étant en position de non allumage.
La figure 6 est une coupe partielle suivant la ligne X-X de la figure 5.
La figure 7 est une coupe partielle suivant la ligne Y-Y de la figure 5.
La figure 8 est une coupe partielle suivant la ligne Z-Z de la figure 5, le briquet étant en position de non allumage.
La figure 9 est une coupe analogue à celle de la figure 8, mais le briquet étant en position d'allumage.
La figure 10 est une élévation de la molette perpendiculairement à son axe.
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En se reportant aux figures 1, 2 et 3, qui re- présentent un premier mode de réalisation, correspondant au premier cas ci-dessus indiqué, on voit en 2 le corps du briquet comportant, dans l'exemple représenté, un tube plongeur 1 à l'extrémité inférieure duquel se trouve le mécanisme d'admission du gaz commandé par le clapet 9, le ressort compensateur 13 et le ressort de poussée 10.
Ce dernier est actionné par le tube poussoir 8 à l'extré- mité duquel jaillit le gaz.
Suivant l'invention, le pivot 14 de la barrette 11 rencontre le prolongement de l'axe du tube 1. Cette barrette porte à une de ses extrémités une molette d'allu- mage 15, frottant sur une pierre, 16, soumise à l'action d'un ressort d'appui, 17, comprimé par exemple par une vis, 18. A son autre extrémité, voisine de l'axe 14, la barrette porte un trou tronconique, 20, et le tube 8 se termine par un tronc de cône, 21, de même conicité. La partie qui entoure l'axe 14 est renflée de façon à consti- tuer, par exemple, une sphère, 22, et sur cette sphère est ménagé un méplat, 23, qui normalement vient prendre appui sur l'extrémité du tube poussoir 8 dans la position de fermeture. Enfin, dans le trou 20 prend naissance un
24 conduit, @ qui aboutit en 25 au voisinage de la molette 15.
Voici comment fonctionne le dispositif. Lorsqu' on relève la barrette 11 pour la mettre dans la position relevée (figure 2), le tronc de cône 21, trouvant devant
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lui l'ouverture tronconique 20, vient s'appliquer dans celle-ci sous l'action de la poussée des ressorts 10 et 13. Les conicités des deux pièces étant les mêmes, il se forme entre elles un joint pratiquement étanche. L'ouver- ture du clapet 9, qui résulte de la détente du ressort 10, permet au gaz de s'élever dans le tube 1 et de s'engager dans le canal 24, pour s'échapper en 25. On fait alors tourner la molette 15, par exemple au moyen du pouce, ce qui enflamme le gaz (figure 2). Pour éteindre le briquet, il suffit de rabattre la barrette 11. L'arrivée du gaz est instantanément coupée dès que l'ouverture conique 20 n'est plus en face du tronc de oône 21.
En même temps, le tube poussoir 8 est repoussé par la partie sphérique 22 et le méplat 23, ce qui provoque la fermeture du clapet 9.
Bien entendu, le canal 24 peut affecter toute forme voulue.
Il peut être constitué par un conduit soudé à l'extérieur du couvercle ou de la barrette, comme dans les figures 1 et 2. Il peut, comme dans la figure 3, être constitué par un canal cylindrique ou non 26 percé à l'intérieur même de la barrette 11, où il peut être organisé de toute autre manière appropriée. En outre, il doit être entendu que le joint étanche entre le tube poussoir 8 et le canal (24 ou 26) peut être réalisé d'une manière quel connue, autre que les cônes 20, 21, sans sortir de l'esprit de l'invention.
Quoique dans l'exemple cité, il ait été question d'un briquet à gaz comprimé ou liquéfié, il doit être
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entendu que l'invention est applicable à tous briquets ou allumeurs utilisant un combustible gazéifié ou gazeux.
L'invention vise, en outre, un perfectionnement au mode de réglage de la tension du ressort 17 et au mode de montage de la pierre 16. Ce perfectionnement est repré- senté sur la figure 4.
Le réglage du ressort et le changement de la pierre dans le mode de réalisation représenté figures 1 à 3 nécessitent un tournevis de petites dimensions, outil qui n'est pas toujours en possession de l'utilisateur.
De plus, la vis 18 est très petite et le ressort ayant encore parfois un peu de compression lorsque le der- nier filet cesse sa prise projette quelquefois cette petite pièce qui est difficile ensuite à retrouver.
Le mode de construction représenté figure 4 sup- prime ces inconvénients.
La chape 28 qui porte la molette se visse sur l'extrémité tubulaire 29 de la barrette 11, laquelle ren- ferme à son intérieur le ressort 17 prenant appui sur l' épaulement 31. Le vissage variable de la chape comprime plus ou moins le ressort 17 pour donner à la pierre, par l'intermédiaire du poussoir 30, la pression désirable sur la molette. L'usure de cette pierre se rattrape donc en vissant tour par tour cette chape sur la barrette.
Pour le changement de pierre, cette chape se dévisse complètement à la main; il suffit d'introduire
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la nouvelle pierre 16 et de revisser jusqu'au réglage désirable. Ce dispositif supprime l'obligation de recourir à un tournevis, évite l'utilisation de pièces minuscules et fait disparaitre tout risque de projection de telles pièces.
Bien que le perfectionnement qui précède ait été décrit comme appliqué aux briquets à gaz, il doit être entendu qu'il pourrait, sans sortir de l'invention, être appliqué aux briquets à mèche, auquel cas la molette se trouverait comme à l'habitude placée de façon que le faisceau d'étincelles aille atteindre la mèche.
Les figures 5 à 10 se rapportent au second mode de réalisation correspondant au second cas ci-dessus indiqué. Dans ce mode de réalisation, le tube plongeur, le clapet de fermeture et les ressorts de commande sont les mêmes que dans le premier mode de réalisation.
Quant au dispositif de commande d'ouverture et de fermeture de la conduite d'amenée de gaz ainsi que d' allumage de ce gaz, il comporte trois organes A,B,C, fixés sur le couvercle du briquet et ayant un arbre commun 45.
L'organe A comprend une came 46, montée sur l'axe 45 et commandée par la barrette 32. La came 46 est munie de deux méplate 33 et 34, sur l'un ou l'autre des- quels vient s'appliquer un ressort à lames, 35, fixé sur le couvercle, de manière appropriée, par exemple par une vis 36.
L'organe B comporte une came, 37, qui est montée
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sur l'arbre 45 et qui a la forme indiquée sur les figures 8 et 9; elle porte également un ergot, 38, placé perpendi- culairement à celle de ses faces qui se trouve du côté de l'organe 0 Dont il va être question ci-après. Cette came commande le poussoir 8 qui est plein et ne comporte, par conséquent, aucun trou longitudinal comme dans le premier mode de réalisation.
L'organe 0 comprend la molette d'allumage, 15, la pierre 16 et une pièce 39, contenant la pierre 16 ainsi que le ressort de commande de cette pierre, la tension de ce ressort pouvant être réglée au moyen d'une vis, 40. La molette, qui est montée folle sur l'arbre 45, porte une échancrure 41 dans laquelle s'engage l'ergot/µ de l'organe B, cette échancrure s'étendant sur la périphérie de la mo- lette sur une longueur dont la valeur est très supérieure à celle du diamètre de l'ergot. Cette molette pourrait, au besoin, être calée sur l'arbre 45 pour être entrainée directement par ce dernier, mais il est bien préférable qu'elle soit montée comme précédemment indiqué, pour les raisons qui seront données ci-après.
Enfin, un tube 42, passant à travers le dessus du briquet, fait communiquer le tube 1 avec l'extérieur.
Le fonctionnement du briquet est alors le suivant:
En position de non utilisation, la barrette 32 est rabattue parallèlement au-dessus du briquet est est calée dans cette position grâce au méplat 33 de la came 31 qui est en contact avec le ressort 35.
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La came 37 de l'organe B se trouve alors dans la position indiquée sur la figure 8. Le tube poussoir appuyant sur le ressort 10, la clapet 9 (non représenté, mais iden- tique à celui du premier mode de réalisation) ferme l'ori- fice d'amenée de gaz. Le briquet ne peut donc pas être allumé.
Lorsqu'on veut allumer le briquet, on relève la barrette 32 dans le sens de la flèche F (figure 7). Le ressort 35 augmente alors sa pression sur la came 31 pour passer la partie de cette came située entre les méplats 33 et/}; et, lorsqu'il vient en contact avec le méplat 34, il cale la barrette dans la position indiquée en traits dis- continus sur la figure 7. Cette rotation de la barrette a fait tourner l'arbre 45 et a amené la came 37 dans la posi- tion indiquée sur la figure 9; ce qui a permis au bouton- poussoir de se relever sous l'action du ressort 10. Il en résulte que, d'ue part, le clapet 9 se soulève et permet au gaz de s'échapper et que, d'autre part, la partie conique 43 du 'bouton-poussoir 8 vient faire joint en 44 pour empêcher le gaz de s'échapper de ce côté.
Le gaz s'échappe alors uniquement par le tube 42 à l'orifice duquel il est allumé par l'étincelle qui a jalli grâce au frottement de la molette 15 sur la pierre 16, dû à la rotation de la molette qui est entrainée par l'ergot 38 de la came 37, lorsque l'arbre 45 tourne.
On voit alors l'avantage qu'il y a à monter la molette 15 folle sur l'arbre 45 et à l'entraîner au moyen
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de l'ergot 38 de la came 37, l'échancrure 41 de la molette s'étendant sur la périphérie de celle-ci sur une longueur dont la valeur est très supérieure à celle du diamètre de l'ergot. Le gaz, en effet, n'arrive pas immédiatement à 1' extrémité du tube 42, car le clapet 9 met un certain temps à s'ouvrir et le gaz met également un certain temps à arri- ver de ce clapet au tube 42. Il est donc inutile que 1' étincelle jaillisse pendant ce laps de temps et elle ne doit jaillir que lorsque le gaz s'échappe dans l'atmosphère par le tube 42.
Ca résultat est obtenu par le fait que l'er< got 38 parcourt l'échancrure 41 pendant ce laps de temps sans entrainer la molette 15, celle-ci n'entrant en rota- tion et, par suite, ne frottant sur la pierre 16, que lorsqu( l'ergot 38 L'entraine, en venant buter sur l'extrémité de l'échancrure. On réduit ainsi l'usure de la pierre, puisqu' elle n'est utilisée que pendant le temps strictement né- cessaire.
Enfin pour éteindre le briquet, on ramène la bar rette 32 dans sa position de repos, de façon que son méplat 33 appuie sur le ressort 35. La came 37 de l'organe B re- prend alors la position représentée sur la figure 8 et le bouton-poussoir 8 ferme le clapet 9,qui arrête le débit de gaz. Bien que le second mode de réalisation ait été décrit comme appliqué aux briquets à gaz, il doit être entendu qu' il pourrait, sans sortir de l'invention, être appliqué aux briquets à mèche. Dans ce cas, la mèche serait placée dans le tube 42, l'organe B serait remplacé, par exemple, par une pièce rotative munie d'un,,capot qui viendrait coiffer l'ori- fice du tube 42,lorsque le briquet est à la position de repoe