<Desc/Clms Page number 1>
'Perfectionnements aux moteurs à combustion interne et autres machines et aux pompes du type à plateau-moteur.
La présente invention concerne des perfectionnements relatifs au mécanisme à plateau moteur qui peut être employé pour transformer un mouvement de va-et-vient en mouvement de rotation, comme dans un moteur à combustion interne, ou un mouvement de rotation en mouvement de va-et-vient , comme dans une pompe à mouvement-alternatif.
Un mécanisme à plateau moteur comprend essentielle- ment trois pièces actives :
<Desc/Clms Page number 2>
I. Un bouton de manivelle ou un autre organe cylindrique (appelé ici la manivelle), pouvant tourner autour d'un axe incliné sous un angle oblique par rapport à son axe propre 2. Un organe moteur porté par la manivelle, et 3. Un moyen ( appelé ici le "stabilisateur") pour obliger l'organe moteur à tourner tout d'une pièce avec la manivelle.
Il est connu (voir par exemple le brevet anglais N .
398.553) qu'il est possible d'obliger l'organe rroteur à se mouvoir de telle façon que tous les points de celui-ci se trouvant dans le même plan normal à l'axe de la manivelle et au même rayon par rapport à l'axe de manivelle décrivent des trajets identiquement semblables. Le mouvement d'un organe moteur obligé de se mouvoir de cette manière est ici appelé un mouvement " symétrique'! et la présente invention concerne seulement uh mécanisme moteur dans lequel l'organe moteur actif est obligé à décrire un mouvement symétrique, bien que, ' comme cela apparaîtra dans la suite, la présente invention puisse faire usage d'un organe moteur auxiliaire pour consti- tuer le stabilisateur et que cet organe moteur auxiliaire soit en général obligé de se mouvoir de façon à ne pas décrire un mouvement symétrique.
Le but de la présente invention est de permettre à l'organe moteur actif de se mouvoir symétriquement en obli- geant un stabilisateur ou une partie de celui-ci à se mouvoir dans un plan.
Avant que la construction mécanique d'un mécanisme moteur suivant la présente invention soit décrite en détail, la théorie géométrique du mécanisme va être expliquée avec réfé- rence aux fig. I, 2 et 3 des dessins annexés.
La fig. I est une vue de c8té schématique montrant les constituants essentiels d'un mécanisme à plateau moteur, excep- té le stabilisateur. Un organe moteur D est porté par un palier B qui est monté sur la manivelle F. La manivelle est
<Desc/Clms Page number 3>
inclinée d'un angle -,-par rapport à l'axe X X de l'arbre à manivelle E. L'organe moteur D est supposé être un disque circulaire pour plus de simplicité.
On supposera que P est le point le plus bas de la périphérie du disque D lorsque l'axe GM de la manivelle F se trouve dans un plan vertical, comme le montre la fig. I, M étant le point où le plan du disque D est percé par l'axe X X de l'arbre de manivelle. Si l'arbre de manivelle E commence alors à tourner autour de son propre axe de façon que l'axe GM de la manivelle F s'élève hors du plan du papier, le point P se meut vers une nouvelle position Q mais le trajet de mou- vement de P dépend de la nature de la contrainte imposée à l'organe moteur. On supposera que l'organe moteur D est obligé de décrire un mouvement symétrique comme on l'a défini ci- dessus, de sorte que tous les points tels que P décrivent des trajets identiquement semblables.
Comme on le sait, dans ces circonstances, P décrit une lemniscate située sur la surface d'une sphère ayant son centre en M. La forme de la lemniscate se voit en plan à la fig. 2 et en élévation à la fig. I.
On peut considérer le plan GMP. Lorsque l'arbre E tourne, ce plan oscille autour de M. Si YY est une ligne dis- posée verticalement en-dessous de XX et à une distance c de celle-ci, le plan GMP coupe cette ligne en un point N e t il est évident qu'il y a deux positions extrêmes R et S de ce point et une position moyenne T qui est verticalement en-dessous de M. On reviendra sur le mouvement de N le long de la ligne Y-Y dans la suite.
Le schéma de la fig. 3 montre un autre mécanisme à pla- teau moteur et les pièces correspondant aux pièces de la fig.I sont désignées par des lettres minuscules correspondantes. A da fig. 3, l'axe gm de la manivelle f est incliné sur l'axe xx
<Desc/Clms Page number 4>
de l'arbre à manivelle d'un angle/.19 . Tandis que l'organe moteur D à la fig. I se meut symétriquement, l'organe cor- respondant d de la fig. 3 ne le fait pas. Cn supposera que le point B. de la périphérie de d est conduit de façon à se trouver toujours dans le plan vertical contenant l'axe xx de l'arbre à manivelle. p décrit par conséquent un arc de cercle autour de m comme centre.
Une ligne yy est disposée à une distance ± verticale- ment en-dessous de xx, comme la ligne YY de la fig. I.
On considérera le plan gmp. Il est évident que si mp se trouve toujours dans le plan vertical contenant xx et yy, le point d'intersection du plan gmp avec yy coïncidera avec le point d'intersection de mp avec yy. La ligne mp coupe la ligne yy en un point n et il est évident que ce point se meût d'un extrême!: à l'autre s autour d'une position moyenne! lorsque l'arbre e tourne.
On peut prouver par une analyse mathématique que pourvu que l'angle cavale deux fois l'angle/3 et pourvu que les manivelles B et b soient en phase, le mouvement du point N sera identique sous tous les rapports au mouvement du point n. Il est fait usage de ce fait dans la présente invention bien qu'il ne soit pas toujours nécessaire d'employer un second organe moteur comme à la fig. 3, parce que dans certains cas le mouvement du point n peut être imité par d'autres moyens.
On peut démontrer en outre que la ligne droite MN de la fig. I qui est la ligne dans laquelle le plan GMP coupe le plan vertical contenant XX et YY, est identique à tous moments à la ligne droite mn de la fig. 3. Ceci montre que la ligne YY ne doit pas être parallèle à l'axe de l'arbre de manivelle et ne doit pas être une ligne droite, et l'identité entre les mouvements de N et de n sera valable pour n'importe quelle couche YY située dans le plan vertical contenant l'axe de l'arbre à manivelle.
<Desc/Clms Page number 5>
De plus on comprendra d'après les considérations de la symétrie du mécanisme que la discussion ci-dessus s'applique à n'importe quel plan contenant l'axe de l'arbre à manivelle ; un plan vertical a été choisi simplement en vue de l'explication.
Suivant une caractéristique de la présente invention, un mécanisme à plateau moteur comprend, en combinaison, un organe moteur porté sur une manivelle pouvant tourner autour d'un axe d'arbre à manivelle, un stabilisateur ayant une partie qui est obligée à se mouvoir constamment dans mu plan contenant l'axe de l'arbre à manivelle, un moyen de faire osciller cette partie du stabilisateur autour du point d'intersention de l'axe de manivelle et de l'axe de l'arbre à manivelle, avec une amplitude égale à la moitié de l'amplitude d'oscillation de l'organe moteur, autour de ce point, et un moyen de restreindre le mouvement de rotation relatif entre l'organe moteur et la partie du stabilisateur autour de l'axe de l'arbre à manivelle.
Le stabilisateur, tel qu'il a été décrit avec réfé- rence à la fig. 3, peut être un second organe moteur, monté sur une manivelle en phase avec la manivelle de l'organe moteur principal et incliné sur l'axe de l'arbre moteur d'un angle égal à la moitié de l'angle d'inclinaison de la manivelle de l'organe moteur principal.
La forme de la liaison entre l'organe moteur et le stabilisateur doit être telle qu'elle permette un mouvement relatif de deux genres :
I) Un mouvement relatif dans une direction parallèle à l'axe de l'arbre à manivelle. La nécessité de ceci se voit en comparant les fig. I et 3, d'où il résulte clairement que le mouvement de P de gauche à droite vaut deux fois le mouve- ment de P.
2) Une rotation relative autour de la ligne MN. Celle- ci est nécessaire parce que lorsque l'arbre à manivelle @
<Desc/Clms Page number 6>
tourne, l'organe moteur principal oscille autour de cette ligne d'un plein angle 2 et le stabilisateur d'un plein angle 2 ss.
Lorsque le stabilisateur est constitué par un second organe moteur comme on l'a décrit ci-dessus, la liaison peut prendre dufférentes formes. Dans une forme de la présente invention, la liaison en question est constituée par une bielle articulée à l'organe moteur autour d'un axe perpendi- culaire au plan GMN et articulée au stabilisateur autour de mn. Dans une variante de disposition, le stabilisateur comprend simplement un bras radial qui exécute le mouvement discuté comme celui de mn ci-dessus, et l'organe moteur est monté à pivot sur ce bras.
Le mouvement relatif indiqué en I) ci-dessus est procuré par une surface de guidage fendue prévue dans l'organe moteur et par laquelle celui-ci vient en prise avec le bras de telle façon que l'organe moteur n'est pas seulement libre de tourner sur le bras mais également de se mouvoir dans son ensemble dans la direction de son propre plan. Une semblable disposition correspondra identique- ment à la théorie géométrique des fig. I et 3 décrites ci-des- sus.
Dans une autre variante de disposition, le stabilisateur au lieu d'être actionné par une seconde manivelle, reçoit le mouvement nécessaire par l'intermédiaire de l'organe moteur lui-même auquel il est relié de telle façon qu'un point sur celui-ci se meut dans un plan contenant l'axe de l'arbre de la manivelle avec une vitesse à chaque instant qui est iden- tique à la vitesse que subirait le point correspondant sur un organe moteur auxiliaire porté sur une seconde manivelle ayant son axe incliné sur l'axe de l'arbre à manivelle d'un angle d'inclinaison égal à la moitié de l'angle d'inclinaison de l'axe de la manivelle de l'organe moteur principal.
Différentes formes de réalisation particulières de l'invention vont maintenant être décrites à titre d'exemple avec référence aux figK 4 à 14 des dessins annexés parmi lesquelles :
<Desc/Clms Page number 7>
La fig.4 est une coupe verticale de l'organe moteur et des pièces associées d'un moteur à combustion interne.
La fig. 5 est une vue d'une partie du stabilisateur et de ses guides en coupe par la ligne 5-5 de la fig. 4.
Les fig. 6 et 7 sont des vues schématiques, en plan, des guides des fig. 4 et 5.
La fig. 8 est une vue semblable à la fig. 4 d'une autre forme de construction de l'invention.
La fig. 9 est une coupe par la ligne 9-9 de la fig. 8.
La fig. 10 montre une modification de la disposition représentée à la fig. 8.
La fig. II est une coupe verticale d'une autre variante de forme de réalisation du mécanisme à plateau moteur suivant la présente invention.
La fig. 12 est une coupe en partie par la ligne 12A-12A et en partie par la ligne I2B-I2B de la fig. II.
Les fig. 13 et 14 sont des vues correspondantes d'une autre variante encore du mécanisme à plateau moteur suivant la présente invention, la fig. 14 étant une coupe par la ligne 14-14 de la fig. 13.
Dans le moteur à combustion interne représenté aux fig. 4, 5, 6 et 7, il y a un nombre impair de cylindres 10,50 etc... disposés symétriquement autour d'un arbre à manivelle II dont l'axe est indiqué par la ligne XMX. L'arbre à manivelle est pourvu de deux manivelles dont une est composée de deux parties 12, 13 ayant un axe commun MG et dont l'autre 14, situee entre les deux parties 12 et 13 , a un axe Mg. L'axe Mg se trouve sous un angle de 22 1/2 par rapport à l'axe de l'arbre à manivelle XMX et l'axe Mg de la manivelle 14 se trouve sous un angle de II 1/4 par rapport à l'axe de l'arbre à manivelle, c'est-à-dire la moitié de l'angle de la manivelle 12, 13.
Les manivelles et l'arbre à manivelle constituent une construction dans laquelle les parties de manivelles 12,13, 14 sont usinées d'une seule pièce, qui est fixée aux flasques de @
<Desc/Clms Page number 8>
manivelle 15, 16 au moyen d'organes de serrage 17, 18. Les flasques 15 et 16 sont formées d'une pièce avec les parties d'arbre II et peuvent être pourvues de poids d'équilibrage appropriés 19, 20. Sur la manivelle principale 12, 13 est monté un organe moteur 21 ayant la forme approximative d'un double cône.
Ses parties de moyeu 22 s'engagent sur les parties de manivelle 12, 13 au moyen de paliers à billes 23 et le bord de l'organe moteur présente des sphères 24, 54 etc...faisant saillie vers l'extérieur, dont chacune est en prise avec le gros bout d'une bielle 25, 55, etc...On comprend que le nombre de sphères 24 est égal aux nombre de cylindres, qui est de sept dans l'exemple représenté. La sphère 24 à la partie supérieure de la fige 4 est dans la sposition dans laquelle son centre se trouve dans le plan vertical contenant l'axe de l'arbre à manivelle et sa bielle 25 est dans la position de point mort intérieur par rapport au cylindre 10.
La sphère 54 est en dehors du plan vertical, d'un angle dépen- dant du nombre de cylindres et la bielle 55 est à peu près dans sa position de point mort extérieur par rapport à son cylindre 50.
Le stabilisateur pour le mécanisme comprend une broche 26 d'étendant radialement, portée par un manchon fendu 27 qui est supporté par la partie médiane de manivelle 14. A son ex- trémité inférieure, la broche 26 porte un bloc carré 28 monté ' de façon à pouvoir tourner sur elle, formé de deux parties et pouvant glisser entre des faces de guidage verticales arquées 30 (voir aussi fig. 5). Les faces de guidage sont formées d'une pièce avec une plaque 32 qui est attachée au carter 33 du moteur par des boulons 34. Le contact des deux parties du bloc carré 28 avec les surfaces de guidage 30 empêche, le bloc de se mouvoir perpendiculairement au plan de la fig. 4.
L'engagement du bloc sur la broche 26 empêche celui-ci de se mouvoir de gauche à droite par rapport à la broche, et une
<Desc/Clms Page number 9>
bride 35 à l'extrémité inférieure de la broche empêche le bloc de glisser vers le bas hors de la broche.
L'organe moteur 21 est pourvu de deux surfaces de guidage similaires 36 faites d'une pièce avec l'organe, entre lesquelles glisse un bloc carré 38 semblable au bloc carré 28. Ce bloc carré est également monté de façon à pouvoir tourner sur la broche 26 et il est disposé entre le bloc 28 et une bride 40 de la broche. On comprend que le mouvement latéral du bloc 38 est empêché par son contact avec les surfaces de guidage 36 et par son engagement sur la broche; le mouvement vers le haut le long de la tige est empêché par la bride 40 et le mouvement vers le bas par le contact de deux blocs l'un avec l'autre. De cette manière donc, le bloc 28 est empêché de s'élever en glissant sur la broche.
Les surfaces de guidage 30 sont espacées de distances égales de chaque c8té du plan vertical contenant l'axe de l'arbre à manivelle. La ligne médiane de la broche 26 est par conséquent obligée de se maintenir toujours dans ce plan vertical. D'autre part les surfaces de guidage 36 sont espa- cées de distances égales l'une de-chaque :poté du plan conte- nant l'axe MG de la manivelle principale et un point imaginai- re P sur l'organe moteur, qui est le point le plus bas lors- que les pièces sont dans la position représentée à la fig.4.
De la discussion donnée ci-dessus avec référence aux fig. I, 2 et 3, il résulte que le plan GMP de la fig. 4 coupe toujours l'axe des guides fixes 30 au même point que la ligne médiane de la broche de stabilisateur 26. Le schéma de la fig. 6 montre en plan la disposition des guides 36 et 30 correspon- dant à la disposition des pièces représentées à la fig. 4, et comme la broche 26 est à l'extrême limite de son mouvement vers la gauche, les axes des deux guides coïncident et les blocs carrés 38 et 28 se trouvent par conséquent en corres- pondance l'un avec l'autre. Lorsque l'arbre à manivelle II a
<Desc/Clms Page number 10>
tourné d'un angle droit dans le sens de la flèche (fig.4), l'axe de la broche 26 est une ligne verticale passant par M.
Le bloc 38 se trouve à mi-chemin le long du guide 36 et le bloc 28 à mi-chemin le long du guide 30, de sorte que les pièces prennent la position représentée schématiquement à la fig. 7.
On voit que l'organe moteur est empêché d'effec- tuer un mouvement de rotation relatif par rapport au stabilisa- teur autour de l'axe de l'arbre à manivelle par l'engagement des guides 36 avec le bloc 38. L'organe moteur se meut toute- fois d'un c8té à l'autre ( comme le montre la fig. 4).avec deux fois l'amplitude de mouvement de la broche de stabilisa- teur 26 et la différence entre ces deux amplitudes est procurée par le glissement des guides 36 par rapport au bloc 38. En outre, l'organe moteur doit tourner autour de l'axe de la broche 26 comme on l'a expliqué ci-dessus. Cette rotation est rendue possible par la surface de palier cylindrique entre le bloc 38 et la broche 26.
Le but de la surface de palier cylindrique entre le bloc 28 et la broche 26 est de procurer la rotation oscil- latoire que la broche 26 décrit autour de son propre axe lorsque l'arbre à manivelle tourne.
On n'a représenté à la fig. 4 qu'un seul stabi- lisateur 26, mais dans une variante de disposition ( non re- présentée aux dessins ) le manchon 27 pourrait former une autre broche analogue s'étendant vers le haut dans l'aligne- ment de la broche 26. La broche supplémentaire coopérerait avec des surfaces de guidage semblables aux guides 30 ou 36.
En outre, d'autres stabilisateurs semblables à la broche 26 pourraient être prévus sous des angles appropriés autour du moteur et ceux d'entre eux qui ont leurs axes en alignement pourraient être reliés rigidement ensemble.
<Desc/Clms Page number 11>
La forme de contrainte représentée à la fig. 4 oblige l'organe moteur à décrire un mouvement symétrique pour les raisons déjà données avec référence aux fig. I et 3 et le fait que le stabilisateur 26 oscille autour du centre M aved une amplitude égale à la moitié de l'amplitude d'oscillation de l'organe moteur principal produit un avantage important qui sera discuté dans la nuit.
Dans la variante représentée aux fig. 8 et 9 , l'arbre à manivelle II porte une seule manivelle 12 sur laquelle un organe moteur 21 est porté comme précédemment, les mêmes chiffres de référence désignant les mêmes pièces aux fig. 4 et 8.
Entre les paliers 22 et 23 on a calé sur le manneton 12 un manchon 56 qui est fait d'une pièce avec deux cames cir- culaires 57 et 58. Ces cames ont une ligne médiane commune Mg qui est inclinée sur l'axe de l'arbre à manivelle MX d'un angle de II 1/4 tandis que la manivelle principale 12 a son axe MG incliné sur MX d'un angle de 22 1/2 . Les cames 57 et 58 constituent l'équivalent d'une seconde manivelle et sont la contre-partie de la manivelle 14 à la fig. 4.
Entre les cames 57 et 58 il y a un troisième palier à billes 59 pour l'organe moteur 21 qui est supporté sur celui- ci au moyen d'un croisillon à bras tubulaires 60.
Dans cette forme de réalisation de l'invention, le sta- bilisateur 26 prend, comme le montre la fig. 9, la forme d'un étrier ayant des bras recourbés 61 dont chacun forme un tourillon 62 engagé dans un palier 63 de l'organe moteur 21.
L'axe des tourillons 62 est placé à angle droit par rapport à l'axe de manivelle principal MG et à angle droit par rapport à l'axe de la broche de stabilisateur 26.
La broche 26 porte également une paire de taquets 65,66 s'étendant de chaque c8té de l'étrier 61. Chaque taquet pré- sente à son sommet une face plate qui, avec les pièces repré- sentées dans la position de la fig. 8, se trouve dans un plan
<Desc/Clms Page number 12>
perpendiculaire au plan du papier. Le taquet 66 ( voir fig.9) prend appui contre la came 58 et le taquet 65 contre la came 57.
L'extrémité de la broche 26 est sphérique pour venir en prise avec un appui sphérique dans un bloc rectangulaire
28 coulissant entre des guides arqués verticaux parallèles
30, comme à la fig. 4.
Lorsque l'arbre à manivelle tourne, les cames 57, 58 .font osciller le stabilisateur 26 qui est toutefois retenu par les guides 30 de aorte que son axe se trouve constamment dans le plan vertical contenant l'axe de l'arbre à mani- velle. L'organe moteur 21 est empêché de tourner autour de l'axe EX par rapport au stabilisateur par l'engagement des tourillons 62 avec les paliers 63. Ces tourillons permettent toutefois aux sphères 24, 54 etc... d'osciller autour de M avec une amplitude deux fois aussi grande que l'oscillation de l'axe de la broche du stabilisateur 26. La rotation relative nécessaire entre l'organe moteur 21 et le stabilisa- teur autour de l'axe de la broche de stabilisateur 26 est procurée par le mouvement relatif qui se produit entre chaque taquet 65, 66 et sa came correspondante 57, 58.
En d'autres termes,, lorsque l'arbre à manivelle tourne, chaque taquet oscille d'un côté à l'autre comme le montre la fig. 9, outre son mouvement vers le haut et vers le bas.
Dans cette construction également, le plan GMP coupe le plan vertical contenant MX suivant la ligne de l'axe de la broche de stabilisateur 26. Les considérations mathéma- tiques discutées à propos des fig. I et 3 a'appliquent par conséquent à ce cas également et il est évident que l'organe moteur 21 décrit par conséquent un mouvement symétrique.
La fig. 10 montre une variante de la disposition décrite avec référence aux fig. 8 et 9. Dans cette variante la broche de stabilisateur 26 est reliée par des bras 61 à des tourillons venant en prise avec l'organe moteur 21 comme aux fig. 8 et 9. Toutefois, la liaison entre la broche 26 et la
<Desc/Clms Page number 13>
manivelle constituée par les deux parties circulaires 57 et 58 se fait par l'intermédiaire d'un étrier 67 qui présente des brides de palier 68 pour entourer les parties circulaires 57 et 58, et une partie de palier 69 venant en prise avec un tourillon 70 de la broche 26.
On peut voir que la disposition de la fig. IO fonction- ne exactement de la même manière que celle des fig. 8 et 9 sauf que le mouvement relatif de rotation entre l'organe mo- teur et le stabilisateur autour de l'axe de la broche de stabilisateur est procuré dans des paliers 69 et 70, l'étrier 67 étant obligé d'osciller avec la partie de manivelle 57,58.
Une autre forme de réalisation de l'invention est représentée aux fig. II et 12. Dans cette construction, un maneton de manivelle 12 est monté sur un arbre de manivelle non représenté qui tourne autour de son propre axe MX. Le palier à billes 71 est porté par le maneton 12 mais est monté sur un axe différent Mg de l'axe MG de la manivelle princi- pale. L'angle d'inclinaison de MG par rapport à MX peut être de 22 1/2 et celui de Mg sur MX vaut la moitié de cet angle. La broche de stabilisateur 26 est portée par la bague extérieure du palier 71 et son extrémité sphérique vient en prise avec un bloc rectangulaire 28 pouvant coulisser dans un des guides 30 semblables aux guides 30 de la fig. 8.
Comme on peut le voir à la fig. 12 , le stabilisateur est en forme de T, la broche 26 constituant la branche du T.
Les deux bras 72 et 73 s'étendent sur le côté de l'axe de manivelle Mg et procurent la liaison entre le stabilisateur et l'organe moteur.
Chaque bras est bifurqué, les .deux parties de ch-aque bras étant maintenues ensemble par un boulon 90. Chaque fourche constitue un guide pour un bloc carré 74, 75 coulis- sant dans celle-ci. Chacun des blocs 74, 75 possède un trou
<Desc/Clms Page number 14>
cylindrique pour recevoir un tourillon 76, 77 qui est attaché par une console 78, 79 à l'organe moteur 21.
L'axe des tourillons 76,77 se trouve à angle droit par rapport à l'axe de la broche 26 et à angle droit par rapport à l'axe du maneton MG.
On voit que les bras bifurqués 72 et 73 retiennent, par l'engagement avec les tourillons 76,77, l'organe moteur contre toute rotation autour de l'axe MX par rapport à la broche de stabilisateur. Toutefois, la rotation relative nécessaire entre l'organe moteur et le stabilisateur autour de l'axe de la broche 26 est procurée par le mouvement de glissement des blocs 74, 75 autour de leurs guides respec- tifs. Les blocs coulissants et les guides sont par consé- quent l'équivalent du palier 67, 70 de la fig. 10.
Dans la variante représentée aux fig. 13 et 14, un organe moteur 21 est porté sur une manivelle 12 ayant son axe MG incliné sous un angle approprié par rapport à l'axe MX de l'arbre à manivelle. Dans cette construction il n' y a pas de seconde manivelle.
Le stabilisateur est constitué par une tige 80 en forme de T dont les bras 81 constituent des tourillons qui sont reçus dans des paliers 62 portés par l'organe moteur 21.
L'axe des tourillons se trouve perpendiculairement au plan. du papier à la fig. 13 et dans le plan du papier à la fig.I4 lorsque les pièces sont dans la position représentée, c'est à dire lorsque l'axe MG du maneton se trouve dans le plan vertical contenant l'axe de l'arbre à manivelle.
La branche 80 du stabilisateur passe vers le bas à travers une sphère 83 qui est montée en vue d'un mouvement universel dans un bloc 84 qui est capable de coulisser dans des guides 85, l'axe des guides 85 étant dans le plan vertical contenant l'axe MX de l'arbre à manivelle.
<Desc/Clms Page number 15>
L'extrémité inférieure de la branche 80 passe à tra- vers une autre sphère 86 quiest montée de :façon analogue dans un bloc rectangulaire 87 qui peut glisser dans des guides 88 dont l'axe est placé verticalement en-dessous de celui des guides 85et perpendiculairement à celui-ci. Par conséquent, à la fig. 13, la sphère 83 peut se mouvoir d'un côté à %'autre, mais son centre reste dans le plan du papier, tandis qu'à la fig. 14, la sphère 86 peut se mouvoir d'un côté à l'autre mais son centre reste dans le plan du papier.
On peut considérer une ligne radiale MP dans laquelle P est le point imaginaire sur la périphérie de l'organe mo- teur 21 qui est le plus bas de ces points lorsque les pièces sont dans la position représentée. Cette ligne oscille, comme on le voit à la fig. 13, de chaque cote d'une position moyenne, d'un angle égal à l'angle GMX. On peut considérer également la ligne Mp qui est la ligne passant par le centre de la sphère 83. Suivant la présente invention, les pièces sont dimensionnées de telle façon que l'amplitude de l'oscil- lation dans le plan de la fig. 13 de la ligne Mp vaut la moitié de l'angle d'oscillation de la ligne Mp.
On voit que le plan contenant l'axe de la broche 80 et la ligne Mp est le même que le plan GMP qui a été discuté à propos de la fig. I. Ce plan coupe le plan vertical contenant l'axe MX de l'arbre à manivelle .suivant une ligne passant par M, et il est évident que pourvu que le centre de la sphère 83 se trouve sur cette ligne, l'organe moteur sera obligé de dé- crire un mouvement symétrique.
N'importe quel nombre de stabilisateurs 80 peut être disposé autour du mote.ur; par exemple, comme le montre la fig. 14, il peut y avoir trois stabilisateurs en tout, dis- posés à 120 l'un de l'autre.
<Desc/Clms Page number 16>
Dans tous les exemples décrits ci-dessus, on voit que le mouvement symétrique de l'organe moteur principal est obtenu en maintenant un stabilisateur dans des guides rec- tilignes. Ceci est une importante simplification par rapport aux dispositions connues dans lesquelles on a utilisé des guides incurvés ; cela rend les pièces moins coûteuses à fabriquer et supprime la nécessité d'un réglage précis dans la direction des guides.
L'avantage le plus important toutefois que procure la présente invention est la petitesse du mouvement décrit par le stabilisateur. Lorsque le stabilisateur passe à travers une ouverture formée dans l'organe moteur principal, cette ouverture peut être de plus petite dimension que dans des dispositions connues et l'organe moteur peut être fait plus léger pour une résistance donnée.
Dans les exemples de l'invention représentés aux fig.
4 et 5, 8 et 9 , à la fig. 10, aux fig. II et 12, la manivelle auxiliaire sur laquelle le stabilisateur est porté est disposée entre les extrémités de la manivelle de l'organe moteur prin- cipal ; dans certains cas, la manivelle principale est faite en deux parties entre lesquelles la manivelle auxiliaire est disposée. Mais dans une variante suivant la présente invention, la manivelle auxiliaire peut être disposée au-delà des extré- mités de la manivelle principale de façon que l'organe moteur principal se trouve à l'intérieur du stabilisateur. Dans ce cas, une partie de l'organe moteur principal est prolongée radialement vers l'extérieur pour la liaison avec le stabilisa- teur.
L'invention peut être appliquée à n'importe quel appa- reil pour lequel un mécanisme à plateau moteur est nécessaire.