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" Procédé et dispositif pour grener ou gaufrer le cuir, le cuir artificiel, le papier et autres matières semblables ".
Il est déjà connu d'imprimer des grenures artificielles dans les matières mentionnées ci-dessus en passant ces ma- tières entre deux cylindres, sur l'un desquels, fait en acier, on a gravé le dessin voulu, tandis que l'autre est construit d'une matière plus molle dans laquelle un négatif du dessin est imprimé par le contact avec le premier cylindre .
La matière à gaufrer prendra le gaufrage désiré quand elle est passée entre ces deux cylindres.
Il est possible d'obtenir ainsi de très beaux gaufrages profonds, parce que quand les deux cylindres se sont adaptés l'un à l'autre, la di stance entre le cylindre positif et le cylindre négatif sera la même à chaque point.
Un grand inconvénient de cette méthode est, cependant, que pour chaque dessin il faut avoir deux et même quelque- fois trois cylindres, à savoir le cylindre de dessin proprement dit et un ou deux cylindres pour le dessin négatif, lesquels
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cylindres carton.
On aprpsoé de simplifier ce procédé en faisant passer entre le cylindre de dessin et le contre-cylindre une bande sans fin de feutre de sorte que le cylindre de dessin n'ait plus de contact direct avec le contre-cylindre et que les re- liefs soient reçus et transmis par le feutre plus ou moins élastique.
Cette méthode a l'avantage qu'il suffit d'avoir un seul cylindre négatif que l'on peut employer pour tous les dessins.
Elle a, cependant, l'inconvénient que l'élasticité du feutre est limitée, de sorte qu'on ne peut: imprimer que des gaufrages Quand des gaufrages a relief sont imprimés en utilisant une bande de feutre, la pression entière des calandres est appliquée sur les parties les plus élevées du relief, ce qui fait que quelques parties du dessin sont appliquées sur la couche intermédiaire avec une force exces- sive, tandis que les autres parties du relief ne sont pas complètement transmises par ledit feutre.
De cette manière en risque que la matière à gaufrer soit " tuée " aux endroits les plus élevés du relief, tandis que le dessin ne sera pas parfaitement transmis sur les au- tres endroits de la matière .
Il est impossible de remédier à oet inconvénient quand on se sert du feutre, étant donné que le feutre nia toujours qu'une compressibilité limitée .
On a ussi essayé d'employer une plaque de caoutchouc pour la couche intermédiaire, ce qui permet l'impression ds reliefs très hauts, à cause du hautdegréde compressi- bilité et de force rebondissante des matières en caoutchouc.
Même les nervures les plus élevées sont imprimées par- faitement sans la moindre danger de " tuer " le dessin.
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En se servant d'une couche intermédiaire en caoutchouc on est, cependant, confronté par une autre difficulté.
Si la plaque de caoutchouc est comprimée sous la pression de da
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dai. Ka: (calandre jusQu'à la moitié de son épaisseur, la masse de caoutchouc s'étendra dans une mesure correspondante dans les autres directions comme le caoutchouc en soi n'est pas compressible.
Ce phénomène aura pour résultat que directement avant la ligne de contact des cylindres la masse de caoutchouc sera repoussée dans une direction opposée à celle du passage de la matière à gaufrer .
Immédiatement après la ligne de compression, la plaque de caoutchouc reprendra son épaisseur naturelle,ce qui pro- duira un raccourcissement (aussi en sens contraire à celui du passage de la matière). De cette manière il se fait que directement avant et directement après la ligne de contact des cylindres, la couche intermédiaire subira un déplacement énergique en un sens contraire à celui du passage de la ma- tière.
Le passage de la matière sera donc fortement retardé avant la ligne de contact, ce qui pourra causer un déplacement de la surface supérieure de la matière par rapport à la sur- face inférieure. Avec le cuir artificiel et les matières semblables il se peut alors que la couche de laque se déta- che.
En quittant la ligne de contact des cylindres la sortie de la matière gaufrée est également beaucoup retardée par le rétrécissement de la couche sur laquelle elle repose.
Quand la friction entre la matière et la couche intermédiai- re est suffisamment grande, il pourra même se produire des faux plis dans la dite matière .
Il va sans dire qu'on peut largement oovier à cet incon- vénient en se servant d'une nasse de caoutchouc plus dur; ce-
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pendant , plusle caoutchouc est dur, moins les reliefs du dessin peuvent être hauts, parce qu'autrement il se produira les mêmes difficultés qu'avec le feutre.
Pour cette raison la couche de caoutchouc n'a pas donné satisfaction en pratique et le calandrage se fait au moyen de cylindres positifs et négatifs et quelquefois pour des reliefs bas avec des bandes sans fin de feutre .
On a renoncé aussi à l'impression au moyen d'un cylindre de dessin contre un cylindre couvert d'une couche de caoutchouc- mou, parce qu'alors la masse de caoutchouc est empêchée par on au no
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a. kÉ 19,é.s.ion au noyau d'acier d'exécuter le .-.ouvement dé- crit ci-dessus, avant et après la ligne de contact. La force impulsive de ce mouvement est pourtant si grande qu'en rela- tivement peu de temps le caoutchouc se détachera du noyau d'acier.
Selon l'invention il est possible d'obvier à tous ces inconvénients en se servant d'une couche intermédiaire de support très élastique, qui est constituée d'une matière élastique en soi-même, p.e. le caoutchouc, dont l'élasticité dans les directions perpendiculaires à l'épaisseur est considérablement réduite par l'incorparation d'une couche de matière non-élastique . On obtient ainsi une couche de sup- port qui d'un côté a assez de compressibilité et de force rebondissante pour permettre l'empreinte des reliefs les plus hauts, et de l'autre c8té possède assez de résistance
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pour empêcher iinai-oRYconsidérable qui causerait les inconvénients décrits plus haut.
On peut, à titre d'exemple, construire une telle couche de support en couvrant les deux cotés d'un tissu très serré, et très fort de coton égyptien de première qualité, d'une couche de caoutchouc très adhérente d'une épaisseur aussi grande ou un peu plus grande que le tissu .
Cette bande de tissu fortement caoutchouté, est enrou-
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lée sur un dispositif de vulcanisation jusqu'à ce que la masse aune épaisseur suffisante.
L'épaisseur de la couche intermédiaire dépendra de la hauteur du relief à imprimer. Pour les cylindres à basrelief une épaisseur de 10 à 12 millimètres suffira; pour les reliefs les plus hauts on pourra prendre 20-25 millimètres.
La bande sans fin obtenue ainsi par l'enroulement du tissu caoutchouté est alors vulcanisée d'une manière connue; ce but les matières requises comme le soufre, les charges et les accélérateurs sont ajoutées à la masse d'une manière connue . La masse de caoutchouc qui avec le tissu forme la bande sans fin doit être d'une figidité appropriée, de sorte que la bande achevée ait une rigidité d'environ 70 Shore.
La surface de la bande du côté où passe la matière a gaufrer devra être polie autant que possible de sorte que le tout petit déplacement qui existe encore n'ait aucune influen- ce sur le passage de la matière. L'autre côté de la bande sans fin qui court sur la surface lisse du contre-cylindre, peut at être mat, afin que par son effet retardeur sur le contre-cy- lindre le déplacement très petit qui existe encore soit aus si réduit qutant que possible.
La bande à calandre sans fin construite ainsi ccnsiste en doncdes couches alternantes d'un tissu très fort et de caout- chouc.
A cause de sa teneur en caoutchouc la bande sera telle- ment élastique que les dessins les plus profonds peuvent être imprimés, le tissu empêchant dans une mesure tr@s considéra- allongement ble une @ de la couche de support avant la ligne de contact.
Grâce à cette construction le déplacement de la matière de la bande en sens contraire au passage de la matière à eau- frer est réduite à 1/5 - 1/6 du déplacement constaté dans une plaque de caoutchouc pur de la même épaisseur . Il va sans
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dire qu'étant donné que les couches de caoutchouc dans la bande sans fin ont la tendance d'être repoussées avant la ligne de contact et que les couches de tissu sont prévues pour empêcher ce mouvement, la longévité de la bande sans findépend largement de l'adhésion parfaite entre le caout- choue et le tissu.
Une adhésion forte entre le tissu et le caoutchouc peut être obtenue de toute manière connue, par exemple en se sr- vent d'un agent mouillant dans le tissu et en appliquant les premières couches de caoutchouc dans un état liquide sur un dispositif d'applicage . Toute méthode est utile qui pro- duit une adhésion extrêmement forte.
A l'aide des bandes à calandre construites de la manière décrite, les nervures les plus grosses peuvent être imprimées * -perfection, sans endommager la matière, et cette méthode a encore l'avantage qu'on peut employer tout le temps le même contre-cylindre pour tous les dessins, évitant ainsi la nécessité d'avoir un grand nombre de cylindres négatifs et la perte de temps causée par l'échange continuel de ces cylin- dres. Il va de soi qu'une masse construite de la manière indi- quée de tissu fort et de caoutchouc, peut être employée non seulement comme bande sans fin, mais aussi comme couverture directe du cylindre.
Au lieu d'être enroulé sur un dispositif de vulcanisa- tion le tissu caoutchouté est alors enroulé directement sur le noyau en acier du contre-cylindre.
REVENDICATIONS.
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