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SYSTEME ELECTRIQUE DE SIGNALISATION .
L'invention se rapporte à des systèmes de signalisation ainsi qu'aux dispositifs pour transmettre des signaux indiquant un dange- ment survenu dans un circuit électrique à une certaine distance, et cela à travers un circuit de signalisation. On a surtout cherché ici à réaliser des dispositifs de ce genre dont l'installation soit peu coûteuse tout en offrant un fonctionnement sûr et rapide,et qui permet de laisser sans surveillance des sous-stations du système.
La distribution de l'énergie électrique se fait ordinairement
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en envoyant cette énergie d'une station centrale sous un voltage relativement haut de l'ordre de 11 à 6,6 Kilovolts, en transformant l'énergie en des sous-stations principales, et en fournissant l'éner -gie ainsi transformée aux abonnés de sous-stations plus petites dépendant des sous-stations principales. Les sous-stations d'abonnés comprennent fréquemment des' barres omnibus ou collectrices, et les différents feeders sont connectés à ces barres par de simples fusibles. Quand un de ces fusibles vient à brûler, la fourniture de courant est interrompue et les préposés au service du système ne sont informés du fait que par l'abonné.
Il est évidemment désirable qu' il existe quelques moyens permettant d'informer les dits préposés de la destruction d'un fusible autrement que par l'intermédiaire des abon -nés.
Suivant la présente invention, une source électrique de rayonnement, telle qu'une lampe, est connectée à travers une partie du circuit qui peut changer de condition, comme par exemple un fusible ou un interrupteur, et un élément sensible à ce rayonnement ou à ces ra -diations est placé à proximité de la source tout en tant connecté dans un circuit d'une manière telle qu'il fournit un signal en un point central du réseau quand un changement vient à se produire. De préférence, une lampe est connectée à travers chaque fusible à une sous-station, les lampes étant massées entre-elles d'une manière tel -le qu'un détecteur à cellule lumineuse du genre sélénium ou autre, monté centralement par rapport aux lampes, sera affecté par ntimpor -te quelle lampe brillant de son éclat normal.
Ce détecteur peut alor actionner un relais ordinaire de manière à faire fonctionner un dispositif d'envoi de signaux, comme par exemple la fermeture d'une ligne téléphonique, ou de manière à appliquer une batterie à une ligne télé- -phonique. Il convient de pouvoir utiliser une seule ligne téléphoni -que pour relier le point central à un certain nombre de sous-station: et dès lors il est désirable d'avoir au point central un appareil ind -quant à quelle sous-station le fusible vient de brûler.
Pour indiquer la position d'un interrupteur, des contacts associes
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avec celui-ci sont disposés pour modifier l'état de charge d'un condensateur, lequel affecte alors un relais commun à tous les in -terrupteurs. Cependant de préférence on utilise deux condensateurs pour chaque interrupteur et deux relais communs. Le fonctionnement de l'un des relais provoque alors la transmission d'une indication de la condition de tous les interrupteurs.
L'invention est mieux comprise de la description suivante basée sur les dessins ci-joints. Sur ceux-ci :
La figure 1 représente la disposition des appareils et des fils de connexion à une sous- station pour donner des indications au moyen d'un dispositif'sensible au rayonnement.
Les figures 2a et 2b montrent sohématiquement les circuits de signalisation entre une sous-station et un point central.
La figure 3 se rapporte à l'arrangement servant à indiquer un changement en position dans un interrupteur.
Suivant la figure 1, les extrémités de chaque fusible F inséré dans un conducteur d'alimentation 1, 2 ou 3, sont connectées par des fils 5,6, 7, aux bornes de lampes telles que 8, 9, 10, 11, mon -tées sur un panneau 12. Seulement trois fusibles sont montrés au dessin mais il est évident qu'il peut y avoir un plus grand nombre de fusibles connectés chacun,ainsi qu'il est montré, à une lampe séparée du panneau. Au centre de celui-ci, mais espacé de la face du panneau de manière à être influenoé par n'importe quelle lampe qui brille à son éclat normal, est monté un élément détecteur 13, sensible à la lumière, et qui peut être du genre au sélénium ou de tout autre genre. Cet élément 13 est connecté par une paire de fils 14 en série avec une source d'énergie et un relais.
La source d'énergie peut con -sister en'une petite batterie ou en un courant électrique à simple phase provenant d'un réseau de distribution. Cette batterie, le relais, et les connexions à travers une ligne téléphonique, ainsi qu' un poste téléphonique si celui-ci est requis, sont montés dans une boite 15 attachée au panneau. Le circuit d'entrée de la ligne téléphonique est indiqué en 16, tandis que le circuit de sortie de cette
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ligne est indiqué en 17.
Les figures 2a et 2b montrent schématiquement l'arrangement de signalisation. Les appareils à gauche de la ligne A-B se trouvent à la station centrale, tandis que ceux montrés en C se trouvent à une sous-station, et ceux montrés en D se trouvent à une autre sous -station. Quand un fusible à une sous-station brûle, sa lampe cor -respondante s'allume et le courant à travers le détecteur 13 actionne un relais IR non montré. Ce relais ferme ses contacts Ir,ce qui connecte deux résistances Ri et R2 en série à travers la ligne tandis que le point de jonction de ces deux résistances est mis à la terre. La résistance totale Ri + R2 est la même pour toutes les sous-stations, mais le rapport R1/R2 diffère pour chacune d'elles.
Quand une terre est reliée à une sous-station, le relais AR à la station centrale s'excite et ferme à ses contacts ar un circuit pour une lampe AL et une sonnerie AB. Cela indique au préposé qu un fusible vient de brûler à une des sous-stations. Afin de déterminer à quelle sous-station cela est arrivé,une c lé indicatrice, non montrée,est actionnée. Les contacts IK, commandés par cette clé, déconnectent le relais AR de la ligne, ce qui éteint la lampe et arrête la sonnerie. De plus, un relais sensible équilibré IR est connecté ainsi qu'un potentiomètre P à travers la ligne.
La résistance totale du potentiomètre P est la même que la som -me des résistance R1 et R2 d'une sous-station. Des points sur le potentiomètre, correspondant aux points' de jonction entre les résistances Ri et R2 des différentes sous-stations, sont reliés aux contacts d'un banc d'un commutateur sélecteur dont les balais sont adaptés pour être déplacés vers la droite ou vers la gauche respectivement par suite de l'excitation d'électroaimants DR ou DL. Une batterie est connectée à travers le relais S à un des balais du commutateur sélecteur.
Le relais IR fonctionne si le balai du sélecteur est sur un contact qui ne correspond pas à la sous-station particulière où le fusible a brûlé et il meut son armature vers la droite ou vers la
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gauche suivant la direction du oourant d'équilibre. Son armature ir ferme un circuit soit pour l'électroaimant DR ou DL,oe qui amène le sélecteur à mouvoir ses balais dans la direction voulue pour établir l'équilibre de la ligne. uand cela est réalisé, le contact ir reste sur sa position normale, ouvrant le circuit de commande du com -mu tateur sélecteur.
Le relais S fonctionne en série avec la batteriealimentant la ligne, et à travers ses contacts s allume une lampe correspondant à la position prise par le commutateur sélecteur,indiquant ainsi à quelle station le fusible a brûlé. En rétablissant la olé indicatrice , la lampe d'alarme et la sonnerie sont de nouveau actionnées, mais la sonnerie peut être déconnectée du circuit par la clé RK La lampe reste allumée jusqu'à ce que le fusible soit remplacé.
Un poste téléphonique à magnéto T peut être oonneoté à chaque sous-station et les condensateurs sont branchés à travers les contacts Ir dans la ligne afin qu'une conversation puisse avoir lieu sur cette ligne d'une sous-station quelconque malgré qu'un fusible a brûlé à une autre sous-station. Un indicateur DI de chute de tension peut être prévu à la station centrale, et un poste téléphonique sera oon -necté à la ligne à travers les contacts DK d'une clé téléphonique quand celle-ci est abaissée.
Dans l'arrangement décrit quand un fusible brûle à une sousstation cela provoque la déconnexion de la station prinoipale avec n' importe quelle sous-station placée après oelle oû le fusible vient de brûler. Comme dans la ooutume ordinaire, un préposé à l'entretien des lignes doit téléphoner à la station centrale après la relève d' un dérangement, l'information ooncernant des fautes à d'autres stations peut lui être donnée à ce moment.
D'après la figure 3 chaque interrupteur est assooié avec un ensemble de contacts tels que 1, 2 ou 3, disposés pour changer de position avec un changement de l'interrupteur du oirouit. A chaque ensemble de contacts est assooiée une paire de condensateurs tels que c1 et c'1 L'organe mobile de l'ensemble de contacts est connecté
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à un point situé entre les deux condensateurs de sorte qu'il applique le pôle positif ou négatif .d'une batterie en ce point suivant sa position. Les autres bornes des condensateurs C1, C2 et C3 sont reliées entre-elles et à un relais A branché sur la borne positive de la batterie. Les autres bornes des condensateurs C'1, C'2, C'3, sont aussi reliées entre-elles et à un relais B qui est branché sur la borne négative de la batterie.
Un des deux condensateurs associés avec un interrupteur de circuit est donc normalement chargé tandis que l'autre est normalement déchargé. Quand un interrupteur change de position,le second con -densateur se charge tandis que le premier se décharge. Un courant de charge passe à travers un des relais A ou B et actionne momentanément ce relais. Le relais actionné amène le fonctionnement d'un relais de démarrage ST qui ferme un circuit de blocage -pour lui-même à travers ses contacts I qui sont ouverts seulement quand l'ensemble des opérations de signalisation ont été terminées. L'organe mobile de l'ensemble des contacts 1, 2 ou 3 sert aussi à appliquer à l'appareil envoyeur un potentiel indiquant la position de l'interrupteur.
Tous les circuits ci-dessus sont indépendants de la constitution particulière de l'envoyeur et la manière de transmettre une indication, montrée figure 2, peut être appliquée dans ce cas, un point sur la résistance R1- R2 étant mis à la terre suivant l'interrupteur de circuit actionné. Cependant la figure 3 montre un envoyeur comprenant un commutateur rotatif ayant une position séparée pour chaque interrupteur, ce commutateur état actionné en synchronis -me avec un commutateur semblable à la station réceptrice.
Ce commuta -teur à la station transmettrice et le commutateur correspondant à la station réceptrice doivent être mis en marche d'une manière bien con nue par l'excitation du relais ST et les contacts I sont alors ou-verts quand le commutateur a parcouru tous ses contacts..Un banc S du commutateur est montré au dessin et les pôles positif et négatif d'une batterie sont connectés respectivement à travers les relais P et N au balai de ce commutateur. Les organes mobiles des ensembles
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de contacts 1, 2 et 3 sont connectés à différents contacts du banc S de sorte que comme le balai se meut à travcrs ses contacts oes relais sont excités sélectivement suivant les positions des interrupteurs successifs.
Les contacts des relais P et N sont reliés aux fils 5 et 6 pour donner une indication à une station de contrôle de la position de chaque interrupteur de circuit.