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Procédé et installation pour la récupération intégrale et la mise en valeur de composantsd'ordures ménagères.
Le problème de destruction desordures ménagères a été résolu de diverses manières qui, toutes, signifient pour les entreprises qui s'en chargent, une dépense parfois considéra ble, les frais d'installations, de surveillance et d'enlèvement n'étant presque jamais couverts par les récupérations permises, faute d'un procédé rentable permettant leur mise en valeur. Quand on incinère les matières, on doit sacrifier, comme combustible, certains composants de valeur, et, d'une manière générale, on se contente de faire un triage, grossier, pour retirer de s ordure ménagère les constituants s métall ique s, le restant étant *brûlé dans destours spéciales dont le combustible est constitué par les ordure s ménagère s même s.
La présente invention a pour objet un procédé qui permet, par une récupération intégrale des constituants utilisables, de créer desinstallations rentabl e s, susceptibles même de
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laisser de larges'bénéfices car la récupération y est poussée à fond de manière à ne rejeter, ni incinérer aucune partie des ordures s ménagère s.
Essentiellement, le procédé conforme à l'invention consiste, les corps volumineux tels que bottes et objets métalliques, en verre, porcelaine, bois, leslivres, journaux, papiersayant été enl evé s, par un triage grossier manuel, à faire passer les ordures ménagères s sur de cribles, tamis s ou autre séparateurs s pour en séparer les poussiers et particules fines ; les par fies plus grosses, éventuellement après un nouveau triage pour en enlever lesparties métalliques et autresnon fermentesciblés, sont envoyées dans descuvesou despuits de fermentation, d'un type connu ou non.
Lesparties s fine elles poussiers, qui constituant somme toute les cendres, sont lavéeset, par f1 ot tation ou cetrifugation, on en retire les parties lourdes et les parties légères ; lespremières sont decendrées proprement dites, utilisées pour la fabrication d'agglomérés (brigues, dalles, etc.) et pour le mélange aux matières ferme niée s sor - t@@t des puits de fermentation, les deuxièmes (parties légères) sont soumises à une nouvelle séparation, pour en retirer d'une part descendrées comoustibles(coke et charbon non brûlé) et d'autre part, des matières fermentescibles qui sont envoyée s aux cellules de fermentation.
Il est à remarquer que, par ce procédé, on n'envoie aux cellule s de fermentation que des matières fermentescibles, ce qui assure une parfaite réaction dans cescellules et permet d'obtenir un produit fermenté azoté de grand? valeur comme engrais ; ce produit, trop riche, est ensuite mêlant à un certain pourcentage de cendréesnon combus- tibles (cendrées mortes) provenant desséparations antérieure s.
Le procédé peu t être mis en oeuvre au moyen d'appareils s connus en eux-mênes, combinés entre eux en une installation plus ou moins complexe suivant que la quantité d'ordures à traiter
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eat suffisamment importante pour permettre de pousser à fond la séparation, en continu, ou qu'elle ne permet qu'une séparation en continu, non complète, éventuellement combinée avec une séparation ultérieure, opérée par intermittences sur une quantité suffisamment importante de produits de la première séparation incomplète.
La quantité de matières à traiter est évidemment déterminante de l'ampleur de l'installation ; celleci comprendra cependant toujours au moins, conformément à l'invention, lesappareils indispensables à la réalisation desopérations mentionnées précédemment comme e ssentielle s.
L'invention porte en effet sur la reconnaissance du fait que la séparation par triage manuel est absolument insuffisante, de même que la séparation par criblesou tamisdes ordures débarrassées desgrosses parties par un premier triage ; par ce procédé connu, on ne peut en effet envoyer aux cellules de fermentation qu'un mélange de matières fermente scibles et non fermentescibles, ce qui signifie un mauvaisrendement aux cellules, et une mauvaise qualité desterreaux ou engrais ; de plus, on perd ainsi desmatières très intéressantes et très rémunératrices telles que les imbrûlés (susceptibles d'être réutilisés comme combustibles) et les stériles (susceptibles d'être agglomérés pour donner desblocsde construction).
Le point essentiel réside donc dans la combinaison, avec les cellulesde fermentation, d'un lavage séparateur appliqué aux cendréesséparées mécaniquement desordures, pour retirer de cescendrées la forte proportion de matière fermentescibles y contenues, et, en outre, séparer du restant lesproduits combustibles dont la valeur mar - ohande est trèsintéressante au point de vue rentabil ité des installations.
A titre d'exemple non limitatif, il va être décrit ci-dessousune installation complète, destinée au traitement de grandes quantités d'ordures ménagères (villes importantes) ; cette description est faite en se référant au dessin schématique annexé dans lequel .
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fig.1 est une vue en élévation, de face, fig.2 est une vue générale en plan, fig.3 est une coupe verticale suivant A-B-C-D de la fig.2, fig. 4 est une coupe verticale suivant E-F-G-H de la fig. 2.
2 désigne une fosse dans laquelle les orduresménagères sont déversées en vrac pour en être reprises, par tout moyen quelconque (grappins mécaniques, chaînes à godets, etc.) non représenté et déversées sur une grille 55 inclinée animée d'un mouvement de va-et-vient, ou à secousses. uette grille surmonte une trémie 5' d'alimentation vers un trieur magnétique 7 ;grâce aux mouvements dont est animée la grille; il s'opère déjà un premier triage des matières, les parties volumineuses et légères telles que casseroles, boites, livres, etc. étant ramenées à la surface et enlevées à la main.
Lesgrosses pièces métalliques ainsi enlevées sont envoyées à un broyeur à mitrail- Ie 5 pour être revendues telles quelles ; les chiffons sont mi à part, de même que les livres, journaux, et autre e pa piers. Le séparateur magnétique 7, d'un système quelconque, enlève les petites parties métalliques qui sont envoyéesau broyeur 5, tandis que les ordures arrivent à une chaîne à godets 8 qui les déverse sur un crible 9 animé d'un mouvement oscillatoire, à secousses ou autres,- pour en opérer la séparation.
Ce crible est surmonté d'une hotte 10 reliée à un aspirateur qui enlève pax aspiration les poussières légères et les papiers restants ; ces parties, enlevéesensemble, sont rejetées dans un séparateur 11, qui recueille d'une part les poussi-ères et d'autre part les papier s. Ces derniers sont par après réunis aux livres, etc. séparés en 55. Les poussières sont recuesdans un réservoir 12 muni d'une trémie de sortie 12' vers de wagonnets 12".
Le crible 9 opère une première séparation : d'une part des cendrées qui s'écoulent par le couloir 13, et d'autre part desordures (matières fermentescibles et divers non séparés précédemment) qui s'écoulent par le couloir 14. ue dernier déver-
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se sur le long transporteur 15, formé d'un tablier sans fin, à mouvement continu ;
des manoeuvre s, places de chaque côté de ce transporteur, enlèvent de celui-ci les parties non fermen- tescibles s récupérables, telle s que tessons de bouteille s, chiffons, boutons, etc. qui sont accumuléesdans des hottes de triage 16 pour être venduetelles quelles, ou, pour certaines, être broyée s et mélangées à de lots provenant de séparations antérieure s. les parties fermentescibles sont rejetées, par le couloir 17, sur un transporteur 18 qui les déverse dans les cellules de fermentation 56, d'un système connu ou non.
Le s-cendrée s entraînées s par 1 e couloir 13 sont amenée s à un laveur, tel qu'un rhéolaveur 19 danslequel s'opère une séparation par flottation (étant entendu que tout autre système de lavage ou de séparation même à sec descendrées peut être appliqué ).
A la sortie du laveur dans la cuve 22, on retire d'une part les parties stériles (mâchefers, etc.) et lesparties formées de particules de charbon non complètement brillées (coke) et d'autre part, les parties flottantes (matières fermentesoibles).
Ces dernières, retenue s par un tamis fixe 23 , sont ramenée s par une vis d'Archimède 24 à un transporteur 25 aboutissant au couloir 18 vers les cellules de fermentation 56. Lesparties non flot tante (stériles s e t imbrûlés) sont séparéess dans 1 a cuve 22 par différence de densité ; les stériles sont reprise par une chaîne à godet s 20 qui less amène à un transporteur 26 aboutissant à une chaîne à godets 27. Celle-ci aboutit à un couloir by-pass 28 qui, suivant la position de sa chicane, fait passer le s stérile s à un broyeur 29 d'où il s retombent dans un de compartiments de la tour d'emmagasinage 30, ou les s fait passer directement - non broyés - dans l'autre compartiment de cette tour.
Ces stériles, broyés, sont mélangés, en proportions variables, aux. matièressortant decellules s de fermentation pour donner un engraistrès riche, ou, non broyées, elles sont vendues pour la fabrication d'agglomérés.
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'Les imbrùl é s, séparé s en 22, sont repri s par une chaîne à godet s 21 qui les amène à un transporteur 35 d'au il s sont remontés, par la chaîne à godets36, dansla tour d'emmagasinage 37.
Ces imbrûlés sont vendus tels quels comme combustible, ou sont transformés en agglomérés (briquettes, etc.) combustibles.
Le terreau sortant des cellules 56 est repris par des tré -
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mie s 43 et amené à de vils haoheuses-malaxeuses 42 qui transmet- tent, par une chaîne à godets 42' , le terreau haché à un transporteur 41. Le terreau ainsi bâché est emmagasiné, ou renvoyé, par la chaîne à godets44, versune vi s hacheuse mélangeuse 45 à laquelle on alimente, à partir du réservoir 46 et de la trémie 48 à stériles broyées, une proportion de stériles dosée s par la sole doseuse 47.
Le terreau brut est chargé par la vanne 49, tandisque le terreau mélangé aux stériles est chargé par la vanne 50 dans les réceptacless ou camions. Une vanne 51 est également prévue pour amener le terreau mélangé au transporteur 52 de mise en stock.
52 est le groupe de pompe centrifuge alimentant le réser voir du rhéolaveur, 33 est le réservoir d'eau d'alimentation corre spondant et 34 est la tuyauterie d'alimentation.
Comme il a été dit, l'installation décrite n'est pas limitative ; elle est conçue pour le traitement rationnel d'importante quantités d'ordures s ménagère s. Pour des quanti té s moin- dres, certaines partie s de l'installation pourraient être supprimées, ne conservant plus par exemple, outre le premier triage en 55, que le rhéolaveur ou un autre système de lavage des cendrées, et les cellules de fermentation.
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