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BREVET D'INVENTION Produits destructeurs de parasites et procédés pour leur emploi.
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It6::pBêsonto .intention se rapporte à la lutte indus- trielle contre les infections parasitaires,appliquée en pre- mier lieu à la protection des végétations à l'état de crois- sance et plus particulièrement à la découverte d'une classe de puissants destructeurs de parasites nduveaux dans ce champ d' activité, ainsi qu'aux procédés pour les utiliser de façon ef- ficace.
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Les difficultés générales contre lesquelles a à lutter l'entomologiste industriel dans ses recherches de substances et de procédés pour combattre les nombreux in- sectes qui attaquent les arbres et les plantes, tant adultes qu'à l'état de croissance, sont actuellement assez bien com- prises et appréciées. Les mêmes difficultés générales sont aussi rencontrées par celui qui cherche à combattre et fina- lement à empêcher les ravages des mousses et moisissures sur ces mêmes végétations, difficultés qui sont toujours accen- tuées par une particularité inhérente à la nature de ce pro- blème qui est distinct de celui des insectes.
Les insectes sont organisés de façon tellement dif- férente et le développement de leur vie suit un cours telle- ment différent de celui des hôtes Végétaux qu'ils infestent et attaquent, qu'il existe une marge raisonnable dans le choix ou dans la préparation de substances toxiques suscep- tibles d'être employées, qui so ient fatales pour les insec- tes sans endommager de façon indue leurs hôtes. Des différen- ces aussi fondamentales n'existent cependant pas entre les mousses parasitaires des végétaux et les plantes et arbres qu' elles infestent.
A la fois lésâtes et leurs parasites appa@- tiennent au même règne fondamental qui est le règne végétal; donc, le développement vital des deux est au fond le même, et la marge entre les limites de laquelle on peut assurer une ac- tion différente par les agents toxiques pour combattre les uns sans nuire aux autres est vraiment étroite.
Il n'est donc pas surprenant de trouver que tel suc- cès- que l'on a remporté dans le passé dans la lutte contre les mousses des végétaux est dû largement, sinon entièrement, au fait que les hôtes ont une plus grande réserve de forces que
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l'agent infestant et sont ainsi capables de résister à des dosages d'agents toxiques qui étaient suffisants pour être fatals aux parasites moins résistants, et non à une action spécifique particulière des substances toxiques employées.
La présente invention a pour objet prinoipal de faire un pas en avant et de créer des destructeurs de mous- ses parasitaires, ayant une action spécifique suffisante sur les organismes végétaux de différents ordres pour être deatructivement toxiques par rapport à ces parasites tout en étant pratiquement inoffensifs pour leur hôte.
L'invention a de plus pour objet de créer un grou- pe de destructeurs puissants de ces mousses, ayant les carao- téristiques fondamentales ci-desaus, qui en même temps soient peu coûteux, facilement disponibles, d'un emploi facile et pouvant être maniés en toute sécurité.
L'invention a aussi pour but de créer des destruc- teurs de mousses qui sbient compatibles avec une large varié- té d'insecticides connus qu'il pourrait être désirable d'ap- pliquer à des végétations infestées à la fois par des insec- tes et par des mousses parasitaires.
D'autres objets plus spécifiques de l'invention ap- paraîtront au cours de la description qui suit et des exem- ples donnés.
Les destructeurs de mousses employés jusqu'à présnet sur une grande échelle étaient presque entièrement à base de cuivre, de mercure et de zinc comme éléents métalliques, de sulfure comme éléments non métalliques, de certaines fractions et dérivés des hydrocarbures dans le domaine organique, et di- verses combinaisons de ceux-ci en ce qui concerne leur effica- cité toxique. Par nécessité ils ont été appliqués sous des
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formes plusou moins insolubles dans l'eau pour éviter une absorption tellement rapide par le végétal traité, qu'il en résulterait un dommage sérieux; et, ainsi qu'il est bien con- nu, même les substances et les procédés les plus ingénieux sont arrivés tout juste à donner une protection adéquate.
Les émlsions et suspensions employées dans ce but, en plus de ce qu'elles manquaient à leur but ultime, étaient généralement difficiles à préparer, impossibles à appliquer facilement et même à distribuer. Beaucoup de ces substances étaient coûteuses et beaucoup d'entre elles étaient des poi- sons puissants pour les organismes animaux, créent ainsi un risque énorme pour les personnes qui devaient les appliquer et pour les animaux domestiques susceptibles de venir en con- tact avec, ou de consommer les végétaux traités. Beaucoup des substances employées n'étaient pas compatibles avec les in- secticides dont on fait un large usage, et donnaient ainsi lieu à un travail et à une dépense supplémentaires par la multiplication du nombre des'traitements à appliquer à une récolte particulière pour assurer une protection adéquate.
Les destructeurs de mousses parasitaires d'après cette invention éliminent pratiquement en une seule fois tou- tes les difficultés du passé. Ce ne sont pas des poisons, ils sont convenablement solubles dans l'eau, on peut se les proe curer facilement, ils sont peu coûteux et, en plus du fait que leur application est compatible avec celle de la plupart des insecticides, ils paraissent réellement f avoriser ou aug- menter l'effet de certains insecticides.
Et ce qui est d'une importance fondamentale même plus grande, c'est qu'ils ont une action vraiment sélective sur les différents ordres de vététaux, étant extrêmement toxiques à l'égard des ordres
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inférieurs tels que les parasites du genre des mousses et des moisissures sous des concentrations où ils sont entiè- rement inoffensifs même pour les plantes les plus délicates, les arbustes et les arbres. Non seulement les préparations d'après la présente invention sont inoffensives pour ces vé- gétaux, maia dans bien des cas il a été reconnu qu'elles pos- sèdent une action vraiment stimulente.
La découverte sur laquelle est basée la présente invention est que les simples hypochlorites inorganiques, seuls et dans les mélanges où on les produit et distribue d'ordinaire, possèdent la précédente et très remarquable com- binaison de propriétés.
Tout chimiste sait que l'ion d'hypochlorite est un agent d'oxydation rapide et extrêmement puissant et son em- ploi si étendu dans l'industrie a été jusqu'çci entièrement dû à cette seule caractéristique. Ceci étant donnu, il sem- ble presqudincroyable que ce même produit puisse être appli- qué sous des concentrations appréciables, même aux feuillages les plus tendres avec autre chose que des résultats les plus désastreux, et oependant des expériences faites pendant une période de plusieurs années ont démontré qu'aucun dommage décelable n'a été subi par les ordres supérieurs de végétaux dans des conditions d'application pratiques.
Non seulement les solutions d'hypochlorites seul ont été reconnues comme se comportant ainsi, mais même les préparations du commerce qui renferment des ions de chloru- re et d'hyp@chlorite en quantités à peu près égales, et qui par conséquent sont dds libérateurs potentiels de chlore li- bre, ont été reconnus également désirables. En fait, en 1' absence d'une provision de solution d'hypochlorite que l'on
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pourrait se procurer facilement, on peut employer à sa place une eau neutre ou légèrement alcaline saturée de chlore à la température ambiante, parce qu'une telle so lution contient des ions d'hypochlorite et de chlorure en équilibre, résul- tant de l'hydrolyse du chlore.
Les deux substances que l'on peut se procurer le plus facilement de même que celle, le meilleur marché, con- tenant de l'hypochlorite sont les composés du sodium et du calcium servant à blanchir et résultant de l'action du chlo- re sur les hydroxydes respectifs. Ils ont une efficacité pratiquement égal à oelle des destructeurs des mousses des végétaux bien que le composé de sodium soit le plus soluble et qu'il contienne aussi en général moins d'impuretés que le composé du calcium qui est fréquemment préparé avec de la chaux de très basse qualité. Des expériences ont donc, pour des raisons de commodité seulement, fait porter la préféren- ce sur le composé du sodium et les résultats dont on rend compte actuellement ont été entièrement obtenus avec ce com- posé et sont exprimés au pourcentage en poids d'hypochlorite de sodium, NaOCl.
L'invention, cependant, n'est pas limitée ainsi et elle englobe d'une façon générale les hypochlorites solubles dans l'eau et en particulier ceux des métaux alcalins et al- calino-terreux, l'ammoniac étant naturellement considéré com- me un métal alcalin.
Dans le traitement de la maladie la plus courante due aux mousses, connue sous le nom de moiteur, l'expérience suivante est significative et typique en ce qui concerne les résultats obtenus par la mise en pratique de cette invention.
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On avait choisi de la balsamine des jardins (Impa- tiens sp.) à cause de sa grande susceptibilité de contracter cette maladie. Une centaine de plants non traités avaient été entassés dans un chassis et maintenus humides et faible- ment aérés jusqutà ce que tous aient rendu leur humidité. Le sol fut ensuite légèrement remué et replanté. Toutes les plantes de la seconde plantation succombèrent le cinquième jour. Le sol fut alors considéré comme suffisamment infesté par les mousses pour procéder à des essaix. Vingt et une balsamines fraîches non traitées, de la grosseur d'un crayon furent alors bien espacées sur cette même surface où deux cent plants de la même variété avaient péri pendant les neuf jours qui avaient précédé.
Le troisième jour après la plantation onze des bal- samines étaient mortes, quatre étaient couchées et les six restantes étaient languissantes. Toutes montraient l'abatte- ment caractéristique de la maladie de moiteur. Les planta et le sol furent alors aspergés avec une solution aqueuse contenant 0,05 % d'hypochlorite de sodium et 1 % d'un compo- sé de sulfonate de pétrole d'après le brevet des Etats-Unis NP 1 922 607 comme agent de dispersion. Dix jours après cet- te aspersion sept des plants étaient sains et vigoureux, deux commençaient à bourgeonner mais étaient encore faibles, et te dixième n'avait pas survécu*
Dans le traitement du mildew des rosiers, l'exem- ple suivant est typique.
Une serre d'une exploitation hor-
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-tlcole dans laquelle onnoultivait des roses "Russell'" pour la vente fut tellement infestée de mildew que pas une fleur n'avait ôû être vendue pendant plus de trois mois. Une as- persion complète avec un pulvérisateur à main employant une
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solution aqueuse contenant 0,05 % d'hypochlorite de sodium et 0,25 % de solfonate de pétrole comme agent de pulvérisa- tion a eu pour résultat une élimination effective de la mous- se dans un délai de cinq jours, sans dommage décelable pour les roses. Dans un second essai dans la même serre cette so- lution, appliquée au moyen d'un meilleur appareil a eu pour effet de débarrasser complètement des roses "Hadley" du mil- dew dans un déali de trois jours.
Il est un fait bien connu que les zinnias sont particulièrement sensibles à une mousse sclérogène qui se porte sur de nombreux hôtes ou plantes d'une grande impor- tance économique. Une grande plate-bande de ces fleurs fut donc cultivée presque jusqu'à maturité, fortement fertili- sée pour activer la poussée, puis aspergée avec les spores
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d'une plante infestée par du 1tSollerotinia Libertiana".Après germination des spores et lorsqu'il fut possible de dia- gnostiquer complètement la maladie, on aspergea la plate- bande avec une solution aqueuse contenant 0,05 % d'hypoohlo- rite de sodium et 1 % de solfonate de pétrole comme agent de dispersion. La mousse fut rapidement maîtrisée sans dom- mage aucun pour les plantes.
Une maladie produite par la mousse et à laquelle sont particulièrement sujets les prés et les pelouses de gazon est communément connue sous le nom de "tache brune".
La meule arme actuellement connue contre ce genre de mous- se était un composé organique du mercure, fort coûteux. On a constaté cependant que par l'application de solutions d' hypochlorite de sodium d'une concentration de 0,01 % à 0,1 % les taches brunes peuvent être ramenées à l'état de vert franc en une ou deux semaines.
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A titre d'indication de l'efficacité des solutions d'hypochlorite contre une mousse très répandue et très des- tructrice dite moisissure brune, les données suivantes sur la germination des spores parlent d'elles-mêmes:
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<tb> Culture <SEP> Pourcentage <SEP> Germination
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<tb> en <SEP> NaOCl <SEP> après <SEP> 2 <SEP> jours
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<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1 <SEP> 0,05 <SEP> nulle
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<tb> 2 <SEP> 0,025 <SEP> nulle
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<tb> @ <SEP> 0,005 <SEP> nulle
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<tb> 4 <SEP> 0,0025 <SEP> nulle
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<tb> 5 <SEP> 0,0005 <SEP> faible
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<tb> 6 <SEP> 0,0000 <SEP> abondante
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Des essais semblables sur la germination des spores du Aspergillus Nigra indiquent que la concentration effecti- vement funeste en hypochlorite est oomprise entre 0,025 et
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Comme il serait souvent fort désirable de stériliser le sol avant l'ensemencement, plutôt que d'attendre le dévelop- pement possible de la maladie de la mousse, on a fait des es- s ais pour déterminer l'efficacité d'un traitement préalable du sol avec des solutions d'hypochlorite et aussi l'effet possible sur la germination de la semence. Aucun effet délé- tère n'a été constaté sur la germination des semences de ra- dis et de delphinium (pied d'alouette). Une solution d'hypo- chlorite à 0,05 % appliquée à raison de 40 litres par mètre carré a effectivement éliminé la mousse moite et a permis même aux semences chétives de se développer librement.
Une solution à 0,1 % simplement pulvérisée sur le sol au moment de la semence a matériellement diminué les mousses sur les semences, mais il a été cependant nécessaire de procéder à une pulvérisation ultérieure avec la même solution pour faire disparaitre complètement la maladie.
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Au cours de diverses expériences de stérilisation du sol ainsi que pendant des essais sur certaine mousses des racines du chêne, on a constaté que les vers de terre et les nématodes sont très sensibles à l'hypochlorite et qui ils peuvent facilement être chassés du sol par ce traitement de stérilisation.
L'absence complète d'action destructive des solu- tions d'hypochlorite sur une grande variété de plantes, d' arbustes et arbres a été établie par un grand nombre d'ex- périenoes et dans des conditions très variées. Ainsa, cent quarante-trois variétés différentes de plantes d'agrément avaient été aspergées avec une solution à 0,05 % et dix heu- res plus tard avec une solution à 0,1 %. Au bout de quarante huit heures pendant lesquelles la température était montée à 45 C. aucun dommage n'a pu être constaté. Une autre fois, une solution à 0,1 % a été appliquée à diverses plantes d'a- grément pendant un fort brouillard pour se rendre compte de l'effet du traitement pendant que les stomates étaient dila- tées.
Aucun dommage n'a pqâtre constaté après quarante-huit heures pendant lesquelles la température était montée à 28 C.
Bendant des essais faits pour déterminer la compa- tibilité des solutions d'hypochlorite par rapport à d'autres destructeurs de mousses et des insecticides, divers points importants ont été découverts, dont le plus intéressant fut un effet apparent d'áccélération de l'hypochlorite sur les jets d'émulsion de pétrole et particulièrement sur des compositions renfermant du pyrèthre. Par exemple, en employ- ant la préparation à la destruction du "Luperodes Bivittatus" on a obtenu un abattement plus rapide et une mort plus com- plète qu'avec l'emploi seul de la même quantité de pyrèthre et d'huile.
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Ainsi qu'il apparaît d'après le compte-rendu d'ex- périences qui précède, des jets aqueux contenant 0,05 % d' hypochlorite de sodium sont très efficaces contre une grande variété de mousses, tandis que des concentrations beaucoup plus faibles sont bonnes pour certaines espèces, et que des concentrations jusqu'à 0,1 % au moins peuvent être employées en toute sécurité, même pour les feuillages en plein air les plus délicats. Avec des sels autres que les sels de so- dium il faut employer des quantités donnant une même concen- tration des ions d'hypochlorite.
Pour assurer un bon contact des solutions aquases avec les mousses parasitaires il est généralement recomman- dé d'ajouter des agents appropriés réducteurs de la tension à la surface, ou humeoteurs. Les sulfonates de pétrole pré- cédemment mentionnés, à une concentration d'environ 0,1 % à 1 % sont satisfaisants pour l'emploi avec des solutions d' hypochlorite à environ 0,25 %. D'autres agents tels que les savons ordinaires sont généralement satisfaisants, tandis que les détergents sulfo-alcoolisés comme l'alcool de lau- rier sulfonaté dont particulièrement utiles sous ce rapport.
Lorsqu'on fait application d'un hypochlorite con- jointement avec une émulsion d'huile insecticide les restes des mousses détruites par le traitement paraissent s'enlever plus facilement de la plante qu'avec l'emploi d'une solution d'hppchlorite seule. Dans le cas de plantes d'onnementation, de plantes de serres, de roses et autres dont l'aspect est un facteur imp# tant, cette particularité prend une valeur considérable.
Ainsi qu'il a déjà été dit, les verres de terre et les nématodes sont très sensibles à l'hypochlorite et
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peuvent être facilement chassés du sol par traitement avec des solutions d'hypochlorite. Ceci constitue une particu- larité extrêmement importante de la présente invention par- ce qu'il faut considérer que les micro-organismes pour les- quels l'hypochlorite était déjà reconnu comme toxique, sont d'un ordre d'organisation très bas et sont en général des végétaux ; les vers de terre, nématodes et autres qu'il est très désirable de combattre dans le sol sont au contraire des animaux et sont d'un ordre d'organisation relativement élevé.
En général les hypochlorites sont bien connus pour n'être nullement toxiques à l'égard des formes de vies plus élevées, de sorte que l'on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'ils soient toxiques pour ces espèces d'animaux vivant sous terre.
L'importance poar l'industrie horticole de procé- dé d'après cette invention, pour la stérilisation du sol ap- paraitra facilement des faits suivants: Parmi la grande classe zooligique des némato des, il y a certains groupes ou espèces qui sont fatalement destructifs de toutes les mois- sons agricoles, sauf quelques-unes. Antérieurement à la pré- sente invention les seuls procédés connus pour combattre ces fléaux donnaient lieu à de telles dépenses que la destruction des nématodes par ces procédés était si coûteuse qu'elle ren- dait la traitement commercialement impraticable. Par consé- quent, une fo is qu'un terrain commençait à être infesté de nématodes la seule chose pratique à faire dans bien des cas était d'abandonner le terrain.
Par le traitement à l'hypo- chlorite d'après l'invention on peut maintenant lutter de façon efficace contre ce fléau, avec des dépenses considéra- blement moindres que par le passé, ce qui rend la composition d'après l'invention entièrement praticable sur des terres d' une fertilité moyenne.