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S E C H O I R.
L'invention a trait à un séchoir destiné à sécher des produits de tous genres de l'agriculture, de l'industrie ohimique et, en particulier, des produits bourbeux provenant du lavage des charbons, de minerais, l'argile, la tourbe, etc..
On connaît déjà des séchoirs pour ces divers produits: les séchoirs à tambour, à cylindres, à ruban, et aussi les séchoirs pneumatiques. Les trois premiers ne conviennent que pour des produits déterminés, tels que, par exemple, des fanes ou des coupures de betteraves, des pommes de terre étuvées. Les séchoirs pneumatiques connus conviennent pour des produits multiples, mais leur fonctionnement laisse à désirer et ils ne se prêtent pas au séchage de produits' bourbeux. Ils ne conviennent pas davantage au séchage de produits agricoles, car ces derniers sont brûlés par les gaz chauds. Le but de l'invention est de créer un séchoir capable de sécher convenablement
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les divers produits susdits dans un seul et même appareil.
Suivant l'invention, ce résultat est obtenu par la division du courant de gaz chauds venant du foyer ; une partie de ces gaz est conduite dans des canaux disposés sous les auges fonctionnant comme réchauffeurs et dans lesquelles les produits n'entrent pas en sentait direct avec les gaz chauds; l'autre partie des gaz passe directement dans le séchoir pneumatique, compose d'un séahoir principal et d'un séchoir secondaire et dans lequel un tamis sépare le produit en gros et en fin, ce dernier étant évacué comme produit fini,tandis que le premier est ramené dans le séchoir.
Le dessin annexé représente un exemple d'exécution de l'objet de l'invention.
La figure 1 est une élévation latérale du séchoir;
La figure 2 est une vue en plan correspondante;
La figure 3 est une soupe suivant A-B de la fig,2;
La figure 4 est une coupe transversale suivant C-D de la figure 2;
Les figures 5, 6, 7 et 8 montrent des détails d'exécution des papillons et des auges;
La figure 9 est une élévation d'une autre forme de réeli -sation;
La figure 10 est une élévation latérale de la fig.9 ;
La figure 11 montre un dispositif d'alimentation, et
La figure 12 une oentrifuge de retournement.
Le séchoir comporte un réchauffeur, un séchoir pneumatique composé d'un séchoir principal et d'un séchoir secondaire et d'un tamis qui élimine le fin, le refus étant ramené, au fur et à mesure du besoin , en un point déterminé du circuit d'air chaud. La matière à sécher est fournie par une trémie 1 à une vis sans fin 2 qui la conduit au réchauffeur 3. Ce dernier est constitué pa r quatre vis mélangeuses juxtaposées 4, disposées dans des auges 5 à double fond, dont l'intervalle 6,
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qui protège le produit contre la chaleur excessive des gaz de combustion.
Aux extrémités des auges 4 sont disposées des auges transversale 48 aven des vis transporteuses commandées par des chaines et qui transportent la matière d'une auge à l'autre.Au bout de la dernière auge se trouve un tamis 7 qui sépare le gros du fin, Ce dernier, considéré comme suffisamment ses, est évacué; le r6fus est conduit parune vissans fin 8 dans un élévateur 9 qui le verse dans les tubes séaheurs. La commando 10 des vis sans fin 4 est construite de manière telle que les vis aient des vitesses de rotation différentes. La matière circule donc dans les diverses auges à des vitesses différentes; ceci afin que la matière, en dépit de la chute de température dans le canal 6. ait le temps voulu pour absorber la chaleur nécessaire, car, en séchant, la matière diminue de volume et donc aussi de surface.
Le séchoir pneumatique est formé par les tubes 11, 12, 13 et 14. la section des tubes 11 et 1 est plus faille que celle des tubes 13 et 14, car ses derniers reçoivent du tamis de la matière supplementaire qui, en raison de son humidité réduite, doit tre séahée à une température plus basse. Le transport d'un tube à l'autre est assuré par les agitateurs centrifuges 15 et 16 et l'aspirateur 17. Les gaz chauds sont produits dans un foyer 18 ou dans un autre appareil de combus- tion. une partie des gaz chauds est conduite dans les auges du réchauffeur, tandis que le reste des gaz de combustion est nonduit directement dans le tube 11 par le canal 19.sous les auges sont disposés des canaux 20 qui les chauffent.
Les gaz ainsi partiellement refroidis passent par la tubulure 21 dans le tube 13 du séchoir pneumatique. La matière, entraînée par les gaz de combustion à travers le séchoir pneumatique, est saisie par un aspirateur 22 disposé au bout du tube 14 et qui la
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souffle dans le tamis 23; la toile de ce dernier est choisie de manière telle que la fin obtenu possède le degré de siceité voulu. Cette matière séchée à point, est évacuée par une vis transporteuse et réfrigérante 24; de construction quelcon- que et connue, vers un point où. l'on peut l'ensacher.
Le refus tombe sur des tamis plus gros et il est conduit par le tube 25 dans le tube 12 devant l'aspirateur 17 pour rentrer dans le circuit de séchage à basse température; le refus tombe dans la vis sans fin 26 qui le conduit dans la vis 8; mélangé à la matière fraîche, il tombe dans l'élévateur 9 qui le ramène dans le circuit de séchage pneumatique qu'il parcourt en entier en raison de sa haute teneur en humidité. Les gaz humides sortant du séchoir sont conduits, par le tube 27, dans le dépoussiéreur 28 qui retient jusqu'aux poussières les plus fines. Les gaz du dépoussiéreur sont évalués à l'air libre, et les fines poussières peuvent 'être récoltées.
Dans les tubes 11 à 14, il est disposé des papillons 29 qui créent une turbulenoe dans le courant gazeux,à l'effet de multiplier les contacts entre les gaz et le matière à sécher; à défaut de sotte précaution, le séchage devient très difficile, les gaz se saturant de vapeur d'eau au cours du séchage. Les auges sont pourvues d'une enveloppe double; l'enveloppe extérieure est ondulée (fig.7) afin de transmettre plus de chaleur rayonnante sur le manteau intérieur. La progression de la matière et l'apport continu de particules fraîches produisent une absorption énergique de chaleur. La double enveloppe de l'auge protège la matière contre toute surchauffe par nontact immédiat de gaz chauds.
On peut aussi remplacer le manteau ondulé par un manteau uni; mais il convient alors de prévoir des ondulations de dilatation ou des presse-étoupes 30 (fig.8) afin de compenser les différences de dilatation entre l'enveloppe intérieure .
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Le réchauffage suivant l'invention porte les particules de la matière à une température élevée jusqu'à leur noyau ; en résulte une certaine dessiccation; en outre, la tension de vapeur à l'intérieur des particules correspond, par exemple, pour une température de 80 , à une colonne de mercure de 350 mm; au moment où les dites particules pénètrent dans les gaz chauds du séchoir pneumatique, il se produit un séchage intensif parae qu'il se produit un équilibre de tension de vapeur entre la matière et les gaz , ces derniers possédant, par suite de leur température relativement basse à l'entrée dans le foyer, une faible tension de vapeur (environ 10 mm de colonne de mercure).
Cet échange rapide de tension produit, d'autre part, un refroidissement superfioiel des particules, oe qui les prémunit contre tout danger de surchauffe, pour séaher les fourrages et les produits chimiques, on maintient le tamis 7 entre la dernière auge et l'élévateur 8. S'il s'agit, par exemple, de sécher des épis séparés de la paille, on supprime le tamis 7 et on le remplace par une bluterie a battes, de construction connue. Au passage du séchoir, les bales s'ouvrent sous l'effet de la chaleur et elles laissent échapper une grande partie des grains, qui sont ainsi séchés à point- pour le silo; les grains qui demeurent dans les bales sont sèches simultanément et séparés de leurs bales dans le bluteau.
Ce dernier est un dispositif connu dans la construction des batteuses,
Les figures 9 à 12 montrent une autre forme de réalisation dans laquelle notamment les auges sont remplacées par des bandes transporteuses.La matière est ici alimentée sur des bandes sans fin qui sont disposées dans la partie du séchoir servant de reahauffeur préliminaire, Le dispositif d'alimen- tation est d'un genre connu et nhe pas été illustré. La direation de transport des bandes est indiquée par des flèches, l'alimentation s'effectuant en A.
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pour les produits agricoles, on utilise, de préférende, trois bandes sens fin 101, 102, 103.
La matière est réchsuffés pendant son transport sur les deux premières bandes 101 et 102 à l'aide de la ahaleur perdue provenant de l'installation pneu- matique. La bande 103 est séparée des bandes 101 et 102 par une paroi intermédiaire, et la matière placée sur cette dernière bande est directement exposée aux gaz chauds provenant du foyer.
Le passage de la matière de la bande 102 à la bande 103 s'effen- tue à l'intervention d'un sas 105. La matière est évadée de la bande 103 dans une presse à vis sans fin, dans laquelle se sé- pare le liquide contenu dans le produit. L'arbre de sente presse à vis sans fin est entouré de deux enveloppe rotatives doubles.
Ces deux enveloppes sont trouées en guise de tamis. La matière, pendant son séjour dans la vis sans fin, est comprimée de ma- nière que l'eau, contenue dans ses proauits, peut s'éloigner à travers les trous tamiseurs pour 'être évaluée par des tuyaux.
Ces deux enveloppes ont des commandes séparées et, par de fait, des vitesses de rotation différentes, de façon que la matière est pressée à nouveau contre les trous tamiseurs. A l'extré- mité arrière de la vis de compression se trouve disposé un dispositif de démêlage ou de trituration d'un genre connu. et servant à libérer et séparer la, matière avant son entrée dans @ le partie pneumatique du séchoir.
La matière en traitement arrive de la presse à vis sans fin dans la vis de trituration 107 qui la transmet au dispo- sitif d'allmentation 108. Ce dispositif d'alimentation compor -te une entrée latérale 132 afin d'amener la matière par la voie la plus courte dans les conduits tubulaires, afin d'évi- ter la formation d'une bouillie dans cette matière, @e qui pourrait provoquer la formation de nodules dans la partie pneumatique et produire du brûlé. Afin de réduire la fente de dégagement 133 selon les nécessités et selon le genre de la matière à sécher, il est prévu, sur l'arore 134, deux elapets
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ou tiroirs oscillants 135 et 135, que l'on peut régler de ma -nière appropriée au volume de la matière à sécher.
Le dispositif d'alimentation 108 débite 1a matière dans le conduit tubulaire 109 a l'état de fine division, et cette matière est aspirée par le mouvement d'air produit par l'exhausteur 110 et, ensuite, la mstière est pressée dans le conduit tubulaire 111.
De là, le matière est transportée par la centrifuge de retournement 112 dans un conduit tubulaire élargi Ils. La centrifuge de retournement Ile est d'une construction partiou- lière. Le conduit tubulaire 17 , qui passe dans un tronçon à angle droit 138 dont la section correspond aux surfaces équivalentes, est dirigé de façon que le courant d'air peut passer librement entre les aubes 139 et l'arbre 140. La paroi arrière de l'enveloppe 141 est construire de façon que la matière qui possède une vitesse quelque peu moindre que l'air, est ramassée par les aubes avant son impact contre la paroi de l'envelop -pe afin d'éviter un brûlage de cette matière, et,par la vitesse de rotation de la roue arrière, la matière est introduite dans le tronçon 142.
Afin d'éviter des tourbillonnements et des mouvements de retour de 1a matière, il est prévu des coussins 143 des deux cotés de la roue.
Le mouvement d'air dans le conduit tubulaire 113 est ef.. feotué par l'exhausteur 114 qui presse l'air avec la matière à travers le tube 115 dans le cribleur 116. Dans le eribleur se produit une séparation de la matière de l'air et, en même d' temps, la matière est tamisée/après la grosseur de grain. de tamisage s'opère par un moyen mécanique avec des tamis ou similaires. Le matière fine est avancée,à travers un sas,dans la vis de refroidissement 117 au moyen d'une vis transversale 118. est
La matière de grosseur moyenne/ conduite, à travers un sas. 119, dans un tube le.0 qui amène l'air fini de la bande sans fin 103 directement chauffée, au conduit tubulaire 113. Le refus du tamis est directement ramené dans la vis de pression 106.
L'air
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fini du cribleur est encore libéré des poussières les plue fines dans le séparateur de poussière 121, cette poussière étant directement conduite dans la vis de refroidissement 117, cependant que cet air fini est conduit, en vue de la récupération aussi poussée que possible de la chaleur, à travers le conduit tubulaire 122, ainsi que mentionné déjà si-devant, cette chaleur étant utilisée pour réchauffer la matière sur les bandes 101 et 102.
Ensuite, cet air s'échappe dans l'atmos -phère à travers un tube qui n'a pas été illustré, pour le séchage de matières fourragères, par exemple pour la produc:- tion de farine de poisson, on intercale des dispositifs auxiliàires entre la deuxième bande sans fin et le système de séchage pneumatique. La troisième bande est remplacée par un tube fermé. Le chauffage préliminaire, respectivement le défibrage des poissons est opéré à l'aide de vapeur amené à partir d'une chaudière. Après avoir subi encore une réduction entre les bandes 101 et 102, le matière arrive dans une vis de compression préliminaire où. une petite partie du liquide est exprimée et la matière arrive alors dans une vis de trituration.
Dans celle-ci la matière est alors séparée et triturée pour avancer dans un tube faisant office de stérilisateur.Dans celui--ci la matière est entièrement décomposée à une température d'environ 100 C. De là la matière arrive dans la vis de compression 106, dans laquelle une compression très poussée s'effectue pour éliminer l'eau et la graisse du produit. Ce produit ainsi comprimé, passe alors à travers la vis de trituration 107 vers le dispositif alimenteur 108 et arrive,finement divisé, dans le tube 109 de la psrtie pneumatique du séchoir, tube aheuffé à l'air chaud. La matière est alors transportée, par l'exhausteur 110 et la centrifuge de retournement 111,dans le tube élargi 112, et,à travers l'exhausteur 113, dans le oribleur 116. Dans le cribleur, le produit est séparé de l'air et tamisé selon la grosseur de grain.
Le produit seo passe par un
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sas dans la vis de refroidissement 117, cependant que le refus est ramené par l'écoulement 124 dans la vis de trituration 107. L'air fini du cribleur 116 est libéré,dans le sépa -rateur de poussière 121, des poussières les plus fines et, comme il a déjà été exposé ci-devant, cet air est amené aux bandes 101 et 102 en vue de récupérer complètement la chaleur à travers le conduit tubulaire 126, chaleur employée à réchauffer le produit initialement sur aes dites bandes, et de là l'air ainsi débarrassé de toute chaleur est expulsé à l'extérieur.
La production de l'air chaud nécessaire au chauffage est effectuée au moyen de réchauffeurs d'air de genre connu, dans lesquels la disposition de la vapeur et de la condensation est établie de façon telle que la chaleur est utilisée de la manière la plus poussée.
L'air chaud, amené au système tubulaire 109 et 111 est aspiré avec le produit à travers les exhausteurs 110 et 114.
Le séchage de produits industriels, par exemple la tourbe, s'opère de la même manière que celui des matières fourragères, avec cette différence cependant que l'on utilise ici un gaz chaud au lieu de vapeur pour le réchauffage du dispositif de défibrage et du système de séchage pneumatique. Le chauffage des deux premières bandes est opéré par la chaleur perdue séparée dans le partie pneumatique, cependant que le chauffage du tube servant à la décomposition est opéré par des gaz directement amenés à partir du foyer, l'autre partie des gaz étant amenée dans la partie pneumatique de l'installation.
Revendications.
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