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BREVET D'INVENTION
EMI1.1
Messieurs Prantisek Sà%±Ù3K et Frantisek Karel JMECEK tous Nusle II, Prague - Tchécoslovaquie ABME A FEU AUTOMATISEE
L'arme à feu automatique suivant l'invention est une arme à canon fixe et comportant un verrouillage partiel, c'est à dire un verrouillage par les forces d'inertie des masses en mouvement, L'énergie nécessaire pour le fonctionnement automatique de l'arme est réalisée par le fait que la poussée qui, durant la progression du projectile dans le canon, agit par le fond de la douille sur le mécanisme de la culasse, transmet à ce mécanisme une vitesse suffisante pour vaincre les résistances de fonctionnement et les résistances passives pendant le fonctionnement automatique de l'arme.
Les armes connues à rendement balistique assez élevé, et basées sur ce principe de fonctionnement, se caractérisent par un mécanisme très compliqué et très lourd; en outre, ces armes - par exemple la mitrailleuse Schwarzlose - exigent pour leur fonctionnement correct que chaque cartouche soit huilée avant son introduction dans' son logement, car une cartouche sèche de dimensions et de construction courantes, en présence de la forte pression avec la-
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quelle elle est appuyée contre les parois du logement, ne peut supporter le déplacement nécessaire pour le fonctionnement automatique de l'arme.
Le but de la présente construction est la suppression de ces inconvénients ce qu'on réalise par le fait qu'on intercale un accélérateur entre la masse obturatrice proprement dite et la culasse, cet accélérateur étant essentiellement constitué par un simple levier à un seul bras qui provoque une amplification suffisamment grande entre le mouvement de la culasse et le mouvement de la masse obturatrice.
Par cette amplification la masse réduite, qui agit sur la culasse, est augmentée, de sorte qu'une masse relativement faible suffit à produire un verrouillage suffisant; en même temps, la vitesse de la culasse et par conséquent, la vitesse de déplacement de la douille, sont réduites, de sorte qu'une faible vitesse de la culasse ou un petit déplacement de la douille suffisent pour produire une grande vitesse de la masse obturatrice, Lorsque la pression du gaz a suffisamment baissé de façon à ne plus mettre en danger la résistance de la cartouche, le déverrouillage est effectué par des moyens quelconques, c'est à dire que l'accélérateur, qui effectue la transmission entre la culasse et son support, est mis hors prise et que les deux masses se déplacent alors ensemble,
ce qui provoque le soulèvement nécessaire de la culasse.
Un exemple d'exécution a été représenté sur les planches 1 et 2 du dessin : La. fig. 1 est une coupe longitudinale de l'arme,
La fig, 2 montre une variante de la disposition de la culasse,
La fig. 3 est une coupe longitudinale de l'arme suivant la fig, 1, le mécanisme se trouvant au point mort arrière (point de retour).
La :fige 4 est une coupe transversale de l'arme,
La fig. 5 montre en coupe longitudinale une variante de la culasse,
La fige 6 est une coupe transversale de la disposition
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suivant la fig. 5.
Sur la fige 1 (planche 1), 1 désigne le canon de l'arme qui est solidement relié à la boite de culasse 2, par exemple au moyen d'une fermeture à baïonnette. Au moment du départ du coup, la culasse 4 est appuyée par le porte-culasse 5 contre le fond de la cartouche 3, glissée dans le logement du canon, Le porte- culasse 5 est poussé au point mort avant par le ressort d'avance- ment 6 et le contact avec l'accélérateur 7 se produit au point a, cet accélérateur étant monté rotativement dans la boite de culasse 2 par des tourillons 8 (fig. 4). L'accélérateur presse avec sa surface cylindrique b contre la surface cylindrique de la face arrière de la culasse et appuie ainsi celle-ci contre le fond de la cartouche. Dans la culasse est logé'le percuteur 9, qui est maintenu dans sa position effacée par le ressort 10.
Dans la posi- tion représentée, le porte-oulasse 5 a buté contre l'extrémité du percuteur 9 (avec la face e, fig. 3), qui est sorti et le coup .est parti, Après le départ du coup, la pression des gaz se trans- met par le fond de la douille à la culasse qui est projetée en ar- rière et-agit puissamment sur le bras le plus court de l'accéléra- teur 7 qui commence alors à tourner autour de l'axe de ses tou- rillons 8. L'accélérateur agit avec son bras le'plus long sur le porte-culasse 5 et en provoque le déplacement, la vitesse de ce déplacement étant bien plus élevée que la vitesse de déplacement de la culasse 4.
Le déverrouilleege se produit après le parcours d'un certain chemin relativement court, car l'accélérateur a en- tre temps tourné d'un angle tel que sa face de verrouillage est venue hors prise avec la face de verrouillage de la culasse, afin que celle-ci puisse librement passer entre les tourillons de l'ac- célérateur. En même temps, celui-ci vient buter contre la butée ll (fig.3) dans la boite de culasse 2 et il s'arrête. Dans cette position, il est retenu par un cliquet, par exemple à ressort, non représenté, afin qu'il ne puisse rebondir sur la butée et re- venir dans sa position initiale et qu'il ne puisse freiner le mouvement de la culasse.
Le déverrouillage ne se produit qu'au
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moment, où le projectile a quitté le canon et où toute pression de gaz a disparu dans le canon, mais ce déverrouillage peut également être effectué plus tôt et dans certains cas, il suffit qu'au moment du déverrouillage la pression à l'intérieur du canon soit abaissée à un degré tel qu'elle ne mette plus en danger la résistance de la douille, En conséquence, la matière des organes glissants doit correspondre aux chemins de glissement qui passent sur ces organes jusqu'au moment du déverrouillage, c'est à dire qu'il faut tenir compte du rapport d'amplification de l'accélérateur.
Ce ressort d'amplification de l'accélérateur pouvant être choisi à volonté dans de larges limites, on Toit qu'on peut obtenir un verrouillage suffisant même avec des masses réduites., de sorte que le mécanisme de l'arme devient bien plus léger que dans les armes connues analogues, En même temps, on réalise une vitesse suffisante des masses en mouvement sur un chemin très court parcouru sous pression par la douille, de sorte que pour le fonctionnement automatique de l'arme avec une cartouche non graissée, fortement appuyée contre les parois du logement, le simple déplacement de la cartouche, provoqué par la pression dans le logement dans les limites d'étirage de la matière de la cartouche suffit.
Un autre avantage de cette disposition consiste en ce que, pour des masses en mouvement légères, pour une même poussée des efforts agissant par le fond de la douille sur la culasse, et pour un même couple de déplacement (m v des masses en mouvement, on réalise non seulement une plus grande vitesse (v) des masses en mouvement, mais en même temps une plus grande énergie cinétique de ces masses (1/2 m v2);
on peut donc, dans des conditions égales (c'est à dire avec une même douille de cartouche, une même longueur de canon, un même diagramme de pression à l'intérieur du canon, etc.), réaliser une plus grande rapidité de tir, car l'augmentation des résistances de fonctionnement et des résistances passives, provenant de cette vitesse accélérée, sont compensées par 1' augmentation de l'énergie cinétique des masses en mouvement.
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Après le déverrouillage, l'action de l'accélérateur est annulée, c'est à dire que la transmission entre le mouvement de la culasse 4. et le porte-culasse 5 est interrompue ; il est vrai que le porte-culasse continue son mouvement, en exerçant son éner- gie cinétique, nécessaire au fonctionnement automatique de l'arme, c'est à dire au retrait et à l'éjection de la douille vide, l'in- troduction d'une nouvelle cartouche et la compression du ressort d'avancement qui, ensuite, provoque le retour du mécanisme au point mort avant, l'introduction de la nouvelle cartouche et le départ du prochain coup.
Le mouvement de la culasse après le déverrouillage est variable, suivant le moment où se produit ce déverrouillage, Stil n'a été effectué qu'au moment où la pression à l'intérieur du ca- non a complètement disparu, la culasse continue à se déplacer avec une vitesse plusieurs fois inférieure à la vitesse du porte-culas- se et extrait pendant son déplacement la douille vide, si son énergie cinétique est suffisante; si cette énergie cinétique ne suffit pas à l'extraction de la douille vide, la culasse s'immobi- lise et demeure dans cette position, jusqu'à ce que la butée c du porte-culasse vienne heurter la butée d de la culasse; cette dernière est alors saisie par le porte-culasse 5 et amenée au point mort arrière.
Les positions relatives de la culasse 4 par rapport au porte-culasse 5 sont alors celles que montre la fig. 3 et ces positions sont bloquées par un cliquet à ressort ou un dis- positif similaire, jusqu'à ce qu'il se produise un nouveau ver- rouillage pendant le recul, Si le déverrouillage se réalise lors- que le canon est sous pression, la culasse, ou bien s'immobilise à nouveau pendant l'extraction de la douille vide (si le frotte- ment entre la douille et le logement est tellement élevé que la douille n'est pas éjectée de son logement par la pression régnant dans le canon, le mouvement du mécanisme n'ayant alors pas été pro- voqué uniquement par l'extraction de la douille) ou bien, est ac- célérée par la pression des gaz, après le déverrouillage,
de sorte que sa vitesse peut également devenir supérieure à la vitesse du
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porte-culasse; dans ce cas, la culasse, en heurtant le porte-culasse 5, peut augmenter sa vitesse et au point mort arrière, elle est déplacée vers la position extraite par la tige de verrouillage 14 (fig. 3). Dans ce dernier cas, on peut réaliser une augmentation particulièrement élevée de l'énergie de déplacement des masses obturatrices (et par conséquent une cadence accélérée de tir), car, après le déverrouillage, la masse obturatrice est très petite.
La fig, 2 montre de cette disposition une variante dans laquelle l'énergie du frottement entre l'accélérateur, la culasse et le porte-culasse, est diminuée sur les surfaces de contact et de verrouillage. La culasse est dans ce cas montée dans le porteculasse de façon qu'elle puisse osciller dans la direction de la flèche (fig.2) pour venir se placer dans la position indiquée en pointillé.
Après le départ du coup, et lorsque la culasse commence à se déplacer vers l'arrière et que l'accélérateur 7 commence à osciller autour de ses tourillons, il ne se produit aucun glissement sur les surfaces de verrouillage de l'accélérateur et de la culasse, mais au contraire, les surfaces de verrouillage roulent l'une aur l'autre, la culasse oscille pour venir se placer dans la position indiquée en pointillé et tend le ressort 25; lorsque la pression cesse d'agir sur la culasse, celle-ci est ramenée dans la position initiale par le ressort 25 ce qui provoque le déverrouillage, Même la transmission des efforts et des mouvements entre l'accélérateur 7. et le porte-culasse 5 se produit sans aucun glissement, car, le levier pivotant 23 est maintenu par le ressort 24 dans la position indiquée sur le porte-culasse 5 ;
lorsque l'accé- lérateur 7 pivote, le levier 23 oscille autour de ses tourillons, logés dans le porte-culasse 5 et les surfaces en contact peuvent alors se dérouler l'une sur.l'autre sans aucun glissement. Lorsque la pression cesse d'agir sur les surfaces en contact, le levier 23 est ramené dans sa position initiale par le ressort 24.
Les figs. 5.et 6 montrent une autre variante du dispositif. Dans ce cas, un verrou 26 est intercalé entre la culasse 4 et l'accélérateur 7 ; la. tête de la culasse 4 comporte plusieurs
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dents, comme le montre la section transversale, fig. 6 ; le verrou 26 possède le même nombre de'dents, disposées de façon que la culasse, après avoir oscille d'une dent, puisse passer à travers le verrou.
Dans la position verrouillée, les dents de la culasse se trouvent en face des dents du verrou, de sorte qu'après le départ du coup, la pression régnant à l'intérieur du canon est transmise à l'acoélérateur 7 par le fond de la douille, la culasse 4 et le verrou 26 et cet accélérateur provoque alors un déplacement accéléré du porte-culasse comme dans les exemples déjà décrits, La culasse 4 est montée dans le porte-culasse 5 par des moyens connus de façon telle que le début du déplacement ne soit qu'un avancement relatif axial des deux organes (culasse et porte-culasse); après une certaine course réduite, les surfaces hélicoïdales du porte-culasse viennent heurter les butées correspondantes de la culasse et celle-ci tourne d'une dent et passe à travers le verrou 26 et l'accélérateur 7 vers le point mort arrière;
Après avoir oscillé, la culasse est bloquée dans cette position par un dispositif non représenté, même pendant le temps de l'avanoement et ce n'est qu'après introduction d'une nouvelle cartouche et le passage renouvelé à travers le verrou que cette oulasse est ramenée d'une dent par lesdites butées hélicoïdales, ce mouvement produisant un nouveau verrouillage.
Dans la variante qui vient d'être décrite, on a employé un verrou tournant, mais on peut également employer entre la oulasse et l'accélérateur d'autres verrouillages connus.
Les autres parties du mécanisme effectuant l'eitraotion et l'éjeotion de la douille vide, ltamenage et l'introduction d' une nouvelle cartouche, la percussion, etc., peuvent être exécu- tées d'une manière quelconque. Les nouvelles cartouches peuvent par exemple provenir de magasins connus, desquels elles sont éjectées par un ressort ; on peut également prévoir des bandes de cartouches, en aoier, tissu et similaires.
A titre d'exemple, le dessin montre l'alimentation dans le oas de bandes porte-cartouches en tissu.
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Les cartouches sont introduites dans la bobine à cartouches 16 de manière connue, avec leur bande. Lorsque la culasse 4 et son porte-culasse 5 se trouvent au point mort avant, le levier d'aménagé 17 (fig.l) est amené par le oliquet 18 juste en face de la première cartouche, engagée dans l'une des rainures de la bobine 16:
Pendant l'avancement, le tire-cartouches 22, relié au porte-culasse 5, arrive avec sa griffe derrière le rebord de la cartouche et lors du départ du coup, lorsque le porteculasse glisse pour entrer, ladite cartouche est extraite de la @ande et pénètre dans la gorge du levier d'aménagé 17.' Après avoir parcouru un certain chemin et lorsque la cartouche a quitté la bande et la bobine, le tire-cartouches 22 vient buter avec son bec contre le levier de verrouillage 18 qui commence alors à pivoter et, d'une part, tire le tire-cartouches vers le haut jusque ce que la griffe d'extraction laisse échapper le rebord de la cartouche, et d'autre part, déverrouille le levier d'aménagé 17 qui est alors amené à la position suivant la fige,
3 par le ressort 20 et le verrou 19, Dans cette position, la nouvelle cartouche se trouve dans la gorge du levier d'aménagé 17 et devant la aulasse 4 et lors du prochain avancement, elle est glissée dans son logement, Pendant le mouvement d'avancement, le porte-culasse 5 vient porter sur la surface de guidage supérieure du levier d'amenage 17 et ce levier est de ce fait à nouveau abaissé dans la position primitive suivant la fig. l, le ressort 20 est tendu, fait tourner la bobine à cartouches 16 d'une division sous l'action du tourillon 21 actionné par le verrou 19 (fig.4), et des cliquets correspondants, et amène la cartouche suivante en face du levier d'aménagé 17, ou.elle est prête à être retirée de la bande.
Dans cette disposition, dans laquelle l'entraînement de la bobine à cartouches est provoqué par la culasse ou le porteculasse par l'intermédiaire d'un levier d'aménagé qui peut oseil- ler autour d'un axe perpendiculaire au plan de déplacement de la m@@@@ culasse, on réalise par rapport à d'autres modes de construction analogues une économie de poids et une simplification, en
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