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BREVET D'INVENTION au nom de : Charles, Marie, Pierre, Amédée de CATERS, " ARME A FEU AUTOMATIQUE".
La présente invention se rapporte à une arme à feu automati- que et plus spécialement à une arme comportant un percuteur accroché à la fin de la course de recul du verrou mobile par une gâchette entre laquelle et la détente est interoalé un sépara- teur qui empêche toute nouvelle action de la détente sur la gâ- chette, tant que le verrou ne soit revenu dans sa position de fermeture et tant que la détente n'ait été préalablement lâchée par le tireur.
La présence de ce séparateur oblige par conséquent le tireur de lâcher la détente après chaque coup de feu et d'exercer une nouvelle pression sur cette dernière pour l'obliger à libérer le percuteur pour le coup suivant. Ce mode de tir, appelé ci- après "tir par coups séparés" ou "tir coup par coup, offre des avantages dans certains cas, tel ;que par exemple celui du tir à la ,cible. Dans d'autres cas, tel que, par exemple, lors- qu'on tire sur buts mobiles, il présente l'inconvénient de ne pas permettre de tirer une série de coups se succédant à une très grande rapidité.
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Or, les armes automatiques de l'espèce susmentionnée con- nues à ce jour ne permettent pas d'atteindre ce résultat.
La présente invention a pour but d'obvier à cet incon- vénient par une arme automatique du type susmentionné permet- tant de tirer soit "coup par coup", à la manière des armes connues de la même espèce nécessitant à chaque coup un nou- veau mouvement de pression et de lâcher de la détente,,soit "en rafale" c'est-à-dire en une série de coups sa succédant à une très grande rapidité et n'exigeant aucun mouvement du doigt maintenu appuyé sur la détente dans la position de tir, ce tir en rafale pouvant continuer au gré du tireur jusqu'à l'épuisement du magasin.
Dans le but susmentionné, la libération du percuteur bé de l'arme selon l'invention est provoquée soit dé ibérément de la manière connue par la détente pressée par le tireur au moment voulu (tir par coups séparés) soit automatiquement par le verrou mobile chaque fois que ce dernier arrive dans sa position de fermeture (tir en rafale).
A cet effet,selon l'invention, la gâchette sollicitée normalement à accrocher le percuteur et déconnectée grâce à l'action du séparateur,de la détente pressée par le tireur, est susceptible d'être déplacée, en vue de la libération du percuteur,par l'action d'un organe mobile porté par le ver- rou et capable, lorsque le dit verrou mobile arrive à sa fin de course de fermeture, d'être déplacé de manière à imprimer à la dite gâchette le déplacement requis.
Selon l'invention, l'organe mobile susdit dénommé ci- après "marteau" est constitué par une pièce capable de coulis- ser dans le verrou et actionnée par un ressort de manière à surgir brusquement à l'arrière du verrou d'une longueur suffi- sante, pour agir sur la gâchette, le dit marteau étant mainte- nu armé par un taquet mobile porté par le verrou et suscep- tible de buter contre une partie fixe de l'arme, de manière à se déplacer en libérant le marteau qui,lancé par son res-
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sort, provoquera basculement de la gâchette.
Afin de ne provoquer la libération du percuteur qu'après la fermeture complète du verrou, selon l'invention le marteau agit sur la géefiette avec un retard sur l'arrivée du verrou à la fin de sa course de fermeture,de sorte que le percuteur n'est 'libéré qu'après que le verrou à introduit entièrement la car- touche dans le tonnerre.
Selon l'invention, ce retard est obtenu en intercalant un dispositif retardateur entre ledit taquet et le marteau, de manière que ce dernier ne soit libéré qu'après que le ta- quet mobile a occupé sa position limite correspondant à la fin de course de fermeture du verrou, et en choisissant la masse du marteau et la force de son ressort , de façon que le mouvement du marteau s'opère à une vitesse assurant la vitesse désirée du tir.
Dans une forme de réalisation de l'invention, le dispo- sitif retardateur susdit est constitué par une pièce suscep- tible de se déplacer parallèlement au marteau susdit sous l'action d'un ressort et comportant, d'une part, un bec sus- oeptible d'être accroché par le taquet mobile et maintenu dans cette position contre l'action antagoniste du dit ressort, et d'autre part, une surface inclinée capable de déplacer un organe susceptible de maintenir le marteau dans sa position armée et de le libérer pour lui permettre d'agir sur la gâ- chette avec le retard du aux facteurs susdits.
Selon l'invention, l'action du marteau peut s'exercer soit directement sur la gâchette soit sur un dispositif auxi- liaire susceptible de transmettre l'action du marteau à la gâchette.
Dans ce dernier cas, dans une forme de réalisation de .l'invention, appliquée à une gâchette basculante, cette der- nière porte un dispositif déplaçable dans le plan-de pivote- ment de la gâchette de manière à pouvoir exercer une pression
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sur le percuteur armé afin que la réaction de ce dernier oblige la gâchette à basculer en libérant le percuteur,le dit dispositif étant placé sur la trajectoire du marteau de ma- nière à pouvoir être frappé par ce dernier lancé par son res- sort.
Dans une forme de réalisation de l'invention, le dit dis- positif appelé ci-après "basculeur" est formé par un ensemble des deux leviers coopérants pivotés sur la gâchette,l'un de ces leviers ayant une extrémité appelée-ci-après "enclume"- constamment en saillie en-dessous de la gâchette sur la tra- jectoire du marteau, et l'autre étant susceptible de venir en saillie près du bec de la gâchette par suite du choc du mar- teau contre l'enclume.
Afin de garantir la sécurité la plus parfaite et empê- cher , notamment, que le marteau libéré accidentellement ne vienne faire basculer la gâchette, suivant l'invention,la libération automatique du percuteur n'est possible que pen- le doigt/ dant que le tireur garde/appuyé sur la détente ce qui de plus permet/de cesser le tir en rafale en lâchant la détente .
Dans ce but, selon la présente invention, la platine de l'arme comporte un dispositif de verrouillage empêchant norma- lement l'enclume de basculer et déplacé par la détente pivo- tant sous la pression du doigt du tireur,de manière à dégager l'espace derrière l'enclume et de permettre ainsi le bascule- ment de cette dernière sous l'action du marteau.
La présente invention a en outre pour objet un sépara- teur susceptible d'être facilement démonté, une fenêtre de contrôle permettant au tireur de juger en temps utile de l'op- portunité de recharger le magasin de cartouches et enfin, un chargeur permettant d'augmenter la capacité du magasin.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description des dessins ci-annexés qui représentent schématiquement et à titre d'exemple non limi
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tatif plusieurs formes de réalisation possibles de l'inven- t ion.
Dans ces dessins: Figure 1 montre schématiquement en perspective une forme de réalisation de l'invention appliquée à une carabine de chasse, les pièces du mécanisme étant re- présentées armées et dans leur position immédiatement avant la fin de course de fermeture du verrou.
Figure 2 représente schématiquement la position relati- ve des pièces essentielles du mécanisme après la libération automatique du percuteur et avant le mouvement de recul du verrou.
Figure 3 représente la position des mêmes -pièces pendant le recul du verrou mobile.
Figure 4 montre une partie du verrou avec aiguille blo- quée en vue du tir,par coups séparés.
Figure 5 montre schématiquement une partie du mécanisme d'une variante de l'invention dans laquelle le déplacement du taquet mobile est contrôlée par une partie mobile de la carcasse de l'arme.
Figures 6 et 7 représentent schématiquement un sépara- teur selon l'invention.
Figure 8 montre une forme de réalisation d'un dispositif permettant au tireur de se rendre compte du nombre de cartou- ches restant encore dans le magasin.
Figure 9 montre schématiquement un chargeur permettant d'accroître la capacité du magasin.
Ainsi qutil est visible au dessin l'arme automatique à laquelle s'applique la présente invention, en l'occurence une carabine, un fusil ou autre arme comporte comme connu un percuteur 1 porté en arrière pendant le recul du verrou mobi- le 2 de manièreque la gachette 3 puisse l'accrocher et main- tenir dans cette position armée coltre l'action du ressort de percussion 4 jusqu'à ce que la détente 5 d'abord lachée et ensuite pressée à nouveau par le tireur fasse basculer la
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gâchette 3 par l'intermédiaire du bras 6 du séparateur 7 re- venu, entretemps, occuper sa position normale en dessous de la partie arrière de la dite gâchette .
Pour permettre au tireur soit de tirer des coups séparés en recommençant chaque fois le mouvement du doigt sur la dé- tente 5, soit, d'obtenir une rafale aussi longtemps que le ,doigt du tireur maintient la détente pressée,selon l'inven- tion, la gâchette 3 susdite tout en restant contrôlée de la manière connue par le séparateur 7 est en outre susceptible d'être basculée, pour libérer le percuteur 1 par un disposi- tef indépendant de la détente et capable d'entrer en fonction- nement a chaque fin de course de fermeture du verrou mobile.
Dans ce but,dans la forme de réalisation représentée aux dessins, le pivot 8 de la gâchette sert d'axe de pivotement à un levier coudé 9, dont le bras 10 dépasse la face infé- rieure de la gâchette 3 et dont le bras 11 est constamment engagé dans une fourche 12 prévue sur un levier 13 pivoté en 14 sur la gâchette 3, de manière que suivant le sens de bas- culement du levier 9, l'extrémité 15 du levier 13 susdit sort en saillie sur la face supérieure de la gâchette 3 à proximité du bec 16 de celle-ci ou bien rentre à nouveau dans l'intérieur de la gâchette.
D'autre part, le verrou mobile 3 comporte un logement (Fig. 2) s'étendant parallèlement au logement du percuteur et servant de guide à une pièce 18 dénommée ci-après "marteau" et se trouvant sous l'action d'un ressort 19 capable de projeter ce morteau vers l'arrière hors du verrou 2.
Selon l'invention l'enclume 10 du levier 9 est disposée dans le prolongement du marteau 18, lequel est d'une longueur telle, que lorsqu'il est lancé vers l'arrière par son ressort 19, il frappe l'enclume 10 et fait pivoter le levier 13, de manière que l'extrémité 15 de ce dernier vient presser laté- ralement sur le percuteur 1 qui /étant maintenu rigidement
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immobile par la pression de son ressort 4 et empêché de se déplacer latéralement, forme un point fixe obligeant le le- vier 13 et, partant, la gâchette 3 à pivoter, en libérant le percuteur 1, qui frappe la cartouche.
Selon l'invention, le marteau 18 est contrôlé par un taquet 20 pivoté sur le verrou 2 et sollicité par un ressort 21 à venir constamment en saillie sur'la face avant du verrou mobile, de manière à basculer en butant contre une partie fixe de l'arme - par exemple, contre le canon 22 ou contre la carcasse - au moment où le verrou arrive dans sa position de fermeture.
L'invention prévoit un retard entre le moment où le ta- quet 20 est entièrement basculé à la fermeture du verrou et celui où la gâchette 5 libère le percuteur, de sorte que la percussion n'a lieu qu'après que la cartouche a été entière- .ment introduite dans le tonnerre.
Ce retard est obtenu par l'emploi de deux pièces à mou- vement successif dont l'une ne commence à se mouvoir qu'après que 1!autre est arrivée à sa fin de course.
L'une de ces pièces est "l'aiguille" 24 et l'autre,le marteau 18 susdit. L'aiguille 24 est fermée par une pièce mobile logée dans une rainure de guidage longitudinale pré- vue dans le verrou mobile, par exemple parallèlement au lo- gement du marteau, et actionnée par un ressort 25 prenant appui sur le verrou 2.Cette aiguille 24 est munie d'un bec susceptible d'être accroché par un bec 23 prévu sur le taquet 20 et comporte une surface inclinée capable d'agir sur un le- vier 26 solidaire d'une goupille 27 logée dans le verrou transversalement au marteau 18 et sollicitée constamment par un ressort 28 à verrouiller le marteau 18 dans sa position armée, à la manière des goupilles de sûretéen usage dans les armes automatiques.
Dans ce but, dans la forme de réalisation représentée aux dessins, la dite goupille 27 qui est cylindrique,comporte
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un méplat à l'endroit du marteau de manière que suivant la position angulaire du levier 26, ce méplat forme une butée rigide, maintenant le marteau 18 armé ou bien s'efface de la trajectoire de ce dernier de manière à permettre son déplace- ment lorsque celui-ci est requis.
Il résulte de l'examen des figures du dessin que chaque fois que l'aiguille 24 est lancée par son ressort 25 vers l'ar rière du verrou, elle abaisse le levier 26 et libère dès lors le marteau 18 et que, d'autre part, le ressort 28 provoque le verrouillage du dit marteau dans sa position armée aussi longtemps que l'aiguille se trouve accrochée par le bec 23 du taquet 20.
Afin de permettre à volonté le tir par coups séparés ou en rafales,l'invention prévoit un dispositif manoeuvrable par le tireur de l'extérieur de la carcasse et destiné à empêcher la libération de l'aiguille 24 e't par conséquent du marteau 18. Ce dispositif peut remplir sa fonction soit en bloquant l'ai guille ou le marteau ou bien encore l'enclume, soit en provo- quant le déplacement d'une pièce montée sur la carcasse ou le canon, entre deux positions déterminées,dans l'une desquelles cette pièce se place sur la trajectoire du taquet mobile 20 à la fin de course de fermeture du verrou, et dans l'autre, s'efface de sorte que le verrou peut occuper sa.position de fer- meture sans que le marteau 18 soit libéré.
Les Figs. 1 à 4 montrent une forme de réalisation possi- ble d'un dispositif de la première espèce, consistant en une came, levier ou analogue 29 pivoté sur le verrou mobile 2 et susceptible d'être déplacé contre l'action antagoniste d'un ressort 36 par une broche 30 solidaire du bloc connu 31 guidé sur la sous-garde,de manière que lorsque la broche est dépla- cée vers la gauche du dessin (Fig. 4), elle relève le levier 29 de façon que ce dernier accroche un bec 32 prévu à l'ex- trémité d'une branche latérale 33 de l'aiguille 24, lorsque
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cette dernière est dans sa position armée. Cette branche 33 possède une élasticité suffisante pour que son bec 32 passe au-dessus du levier 29 pendant le recul du verrou 2.
Si, par contre,la broche 30 est retirée (Fig. 1, 2 et 3) , le levier 29 est abattu par/8 on ressort 36 et n'accroche plus l'aiguille 24.
Selon l'invention,la faculté de l'enclume 10 de basculer est contr8lée par la détente de l'arme, et ceci de manière à ne permettre le tir en rafale que pendant que la détente est pressée par le tireur,, ce qui empêche toutes conséquences d'un choc intempestif du marteau 18 sur l'enclume.
Dans ce but, un bloc 34, pivoté de manière à pouvoir se placer soit derrière l'enclume 10 afin d'empêcher le dé- placement de celle-ci, soit en dessous de cette dernière pour permettre le basculement du levier 9 sous le choc du marteau 18, est articulé à un bras 35 dont une extrémité est constam- ment logée dans une encoche prévue dans la détente 5. Un res- sort agissant sur le bloc 34 et le bras 35 assure une coopé- ration permanente entre le dit dispositif de blocage de l'en- clume et la détente.
Il résulte de ce qui précède que l'arme suivant l'inven- tion fonctionne de la manière suivante :
Lorsque le tireur désire tirer des coups séparés,il dé- place, dans la variante selon la fig. 1, la broche 30 de ma- nière que le levier d'accrochage 29 passe de la position selon la figure 3 dans celle de la figure 4, et bloque l'aiguille 24 armée à ce moment de manière que celle-ci ne.puisse être lancée par son ressort 25 et que le plan incliné de l'aiguil- le ne puisse abaisser le levier 26 de la goupille 27. Le marteau 18 reste par conséquent verrouillé dans sa position armée pendant les mouvements alternatifs du verrou mobile 2.
L'arme fonctionne alors à la manière des armes automatiques connues de cette espèce , c'est-à-dire , que la gâchette 3 ne bascule que lorsque le tireur presse sur la détente 5. Le
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fait que cette dernière fait en même temps basculer le bloc 34 de manière à dégager l'enclume 10, n'offre aucun danger car l'enclume 10 n'est pas frappée par le marteau 18 maintenu bloqué dans le verrou mobile 2.
Lorsque le tireur désire passer du tir par coups séparés au tir en rafale, il retire la broche 30 ce qui permet au le- vier 29 de s'abaisser sous l'action de son ressort 36 et de lioérer l'aiguille 24.
Etant donné qu'à ce moment le verrou mobile 2 se trouve normalement dans sa position de fermeture et que par consé- quent, l'aiguille 24 n'est pas retenue par le taquet 20,elle est lancée par son ressort en arrière du verrou 2,fait pivo- ter la goupille 27 maintenant le marteau armé et ce dernier luncé à son tour par son ressort 19, frappe l'enclume 10' sans cependant la faire pivoter, car elle est encore verrouil lée par le bloc 34.
A partir de ce moment l'arme est préparée pour le tir en rafale.
Lorsque le tireur presse au moment voulu sur la détente 5, celle-ci fait basculer la gâchette 3 par l'intermédiaire du séparateur 7, et le coup étant tiré, le verrou 2 recule et le marteau la appuyé contre l'enclume 10 s'arme progressive- ment. En même temps l'aiguille 24, également arrêtée par sa butée contre une partie fixe de l'arme, s'arme à son tour jusqu'à ce que à la fin du mouvement da recul, le bec 23 du taquet 20 accroche l'extrémité de l'aiguille 24 armée .
Le verrou ramène ensuite le marteau et l'aiguille armés vers le canon . Or, la gâchette 3 a entretemps accroché le percuteur 1 et l'enclume 10 est revenue dans sa position ini- tiale,de sorte que lorsque le verrou mobile 2 arrivant à sa position de fermeture complète fait basculer le taquet 20 (Fig. 2) l'aiguille 24 et le marteau 18 sont libérés l'un après l'autre, ce dernier surgit du verrou 2 et frappe à nou-
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veau l'enclume 10 en provoquant la libération du percuteur 1.
Cette libération du percuteur est maintenant possible,car la détente 5 qui continue à être pressée par le tireur,reste déconnectée à la gâchette par le séparateur 7 et maintient l'enclume 10 dans la position non verrouillée.
Les coups se suivent à une cadence qui est déterminée par le temps nécessaire pour que le plan incliné de l'aiguille 24 fasse basculer d'un( angle suffisant le levier 26 de la goupille 27 libérant le marteau 18 et pour que ce dernier puisse atteindre l'enclume 10. Il est à remarquer que la du- rée du déplacement du marteau 18 sous l'action de son ressort 19 est déterminée par son poids et par la force du ressort 19, deux facteurs susoeptibles d'être modifiés selon les be- soins.
La série de coups continue aussi longtemps que le tireur n'a pas laché la détente. En effet, dans ce dernier cas,la détente 5 passant de la position représentée en ligne pleine à la figure 3 à la position indiquée en pointillé,le bloc 34 pivote vers le haut et se place derrière l'enclume 10 de sorte que lorsque cette dernière est frappée par le mar- teau 18, le levier 9 ne pivote pas et la gâchette 3 ne libère pas le percuteur.
La figure 5 représente une variante de l'invention dans laquelle le passage du tir par coups séparés au tir en rafale et inversement est obtenu par la manoeuvre d'une pièce mobile montée sur la carcasse 37 de manière que dans une position', cette pièce forme une butée fixe pour le taquet mobile 20 susdit et,que dans une autre position, elle s'efface de la trajectoire dudit taquet de façon que le verrou puisse occu- per sa position de fermeture complète, sans que le taquet mobile 20 soit déplacé et par conséquent,sans que l'aiguille 24 soit libérée.
Dans ce but,dans cette variante de l'invention qui permet avantageusement de supprimer la broche mobile 30 et son bloc
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de manoeuvre placé sur la sous-garde, par un simple petit le- vier 38 placé sur le côté de la carcasse 37, le taquet mobile 20 est disposé sur le verrou mobile 2 de manière à ne pas avancer par rapport à la face avant du dit verrou, et la piè- ce mobile susdite est constituée par une pièce excentrée 40 fixée à l'intérieur de la carcasse 37 à une goupille 39 tra-
38 versant la paroi de la carcasse et solidaire du levier/susdit qui peut se déplacer entre deux positions déterminées.
Dans l'une de ces positions représentée à la figure 5, la dite pièce 40 setrouve placée de manière telle que le verrou 2 peut se fermer sans que le taquet mobile 20 soit basculé (tir par coups séparés) et dans l'autre,la pièce se trouve placée de manière que le taquet mobile 20 butant contre cette pièce 40 ,,libère l'aiguille 24, ce qui provoque le dé- part du marteau et, partant, le basculement automatique de la gâchette 3.
L'arme selon l'invention étant utilisée pour tir en ra- de s'encrasser fales, et risquant/par conséquent plus vite que les armes automatiques connues nécessite un nettoyage plus fréquent.
Or, une des pièces difficiles à démonter dans une arme de cette espèce, était le séparateur qui, jusqu'à ce jour, était pivoté sur une goupille chassée dans la détente.
Pour faciliter le démontage, la présente invention pré- voit un séparateur à mouvement sensiblement rectiligne et agencé de manière à éviter la nécessite de prévoif une goupil- le de pivotement.
Dans ce but, dans la forme de réalisation représentée schématiquement aux figures 6 et 7, ce séparateur est consti- tué par une tringle 41 dont une extrémité 42 est logée dans une encoche 43 ménagée dans une partie fixe de l'arme à l'ar- rière du pivot de la détente 5, cette encoche permettant de par ses dimensions une certaine libertéde mouvement de la di- te tringle 41. L'extrémité opposée 44 de la tringle se place
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sur le trajet du verrou mobile 2 et,par exemple, en dessous d'un plan incliné 45 pratiqué à la partie arrière de ce ver- rou., La tringle 41 porte deux bras latéraux 46 et 47, dont le premier est destiné à être actionné par la détente 5 et le second , à transmettre cette action a la gâchette 3.
Lors- que le verrou 2 est dans sa position de -fermeture et la dé- tente 5 n'est pas pressée par le tireur (Fig. 6) le bras 47 est logé dans l'encoche connue 48 de la gâchette 3 et le bras 46 repose sur la détente 5, étant pressé par un ressort 49 contre un arrêt 50 prévu sur la détente susdite. Il suffit que cette dernière soit pressée pour que le bras 47 fasse basculer la gâchette 3. Aussitôt que le verrou se met à recu- ler, le plan incliné 45 de ce dernier repousse la tringle 44 en la faisant en même temps basculer, de sorte que l'extrémi- té du bras 46 vient se loger dans une encoche 51 ménagée dans la détente et dans laquelle le bras 46 est maintenu pendant le mouvement du verrou mobile, tandis que le bras 47 abaissé, quitte l'encoche 48 et permet'à la gâchette'3 de re- venir dans sa position d'accrochage.
Dans cette position représentée à la Fig. 7, la gâchette 3 est, par conséquent, déconnectée de la détente 5 de la ma- nière habituelle jusqu'à ce que le verrou 2 ne soit revenu dans sa position de fermeture. Au moment où le verrou étant fer- mé, le tireur lâche la détente 5, l'encoche 51 libère le bras 46 et la tringle 41 poussée par son ressort 49 reprend sa posi- tion de la Fig. 6.
L'invention prévoit,en outre, un dispositif supplémen- taire permettant au tireur de voir si le chargeur contient encore suffisamment de cartouches, ce qui acquiert une impor- tance particulière dans le cas de l'arme selon l'invention qui permet de tirer en rafale.
Dans ce but, l'invention prévoit de disposer sur le tra- jet des cartouches une fenêtre 52 obturée par une plaque en une
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matière transparente appropriée, laissant voir le passage par lequel les cartouches sont avancées par le chargeur vers le canon de l'arme (Fig. 8). Il est bien entendu, que la fenêtre 52 peut être remplacée par une fente longitudinale ménagée dans la crosse et se prolongeant éventuellement dans la car- casse.
La présente invention prévoit également un chargeur per- mettant d'augmenter la capacité du magasin des cartouches.
Les chargeurs actuellement utilisés dans les armes de l'espèce susmentionnée sont formés essentiellement par un tu- be droit servant de logement à un transporteur flexible action- né par un ressort et poussant les cartouches l'une derrière l'autre vers le verrou mobile . Une partie de la longueur du chargeur y est sacrifiée pour loger le flexible et son res- sort, ce qui réduit évidemment la place restant disponible pour les cartouches.
Afin de pouvoir augmenter la oapacité du magasin,selon l'invention,le nouveau chargeur est réalisé de manière que, lorsque le magasin est complètement rempli, de flexible 53 et son ressort 54 sont logés en dehors de la partie recti- ligne du chargeur.
A cet effet, dans une forme de réalisation de l'inven- tion, le tube susdit au lieu d'être droit,est replié en épin- gle à cheveux dont l'une des branohes,57,forme le logement du flexible et de son ressort dans la position correspondant au magasin entièrement changé, -et l'autre,56,forme le magasin proprement dit.
La crosse 53 de l'arme comporte outre le logement 55 destiné à la branche 56, une partievidée servant de logement à la branche 57 du magasin. Une petite platine 58 articulée au tube susdit obture ce dernier et sert en même temps de poignée permettant de retirer le chargeur de la crosse.
Il est à remarquer qu'on peut introduire les cartouches
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par l'entrée du magasin en les laissant simplement tomber l'une après l'autre dans le logement 55 de la Grosse. Un évasement prévu à l'entrée de ce logement guide les cartouches vers leur emplacement exact dans l'arme.
Il va de soi que la présente invention n'est nullement limitée à ses formes de réalisation telles que décrites et représentées , étant donné que ces dernières peuvent être modifiées dens leurs détails de construction selon les exi- gences de la pratique ou de la construction.
Ainsi,par exemple, le dispositif basculeur constitué par les leviers 9 et 13 peut être supprimé et la gâchette 3 peut être munie de tenons latéraux ou autres saillies, tandis'que le marteau 18 peut comporter des plans inclinés susceptibles d'agir sur les dits tenons pour faire basculer la gâchette.
D'autre part, étant donné que le retard entre l'action du marteau et la fermeture complète du verrou mobile dépend en partie de l'inclinaison du plan incliné prévu sur l'aiguil- le 24, de la masse de celle-ci et enfin, de la force du ressort 25, selon l'invention, la rapidité du tir en rafale peut être réglée et plus particulièrement dans les armes de gros calibre, en changeant l' aiguille susdite, à l'aide d'un dispositif porteur de plusieurs aiguilles, différant l'une de l'autre par leur massepar la force du ressort et par l'inclinaison du plan incliné, .ce dispositif étant dépla- çable de manière à permettre d'insérer l'aiguille appropriée dans le verrou mobile de l'arme.
D'autre part, le réglage de la rapidité du tir peut également être obtenu en faisant varier soit le poids du marteau 18, soit' la tension du ressort 19.,
Il résulte de ce qui précède, que l'invention offre de très nombreux avantages.
Ainsi,par exemple, appliquée à une carabine de chasse d'un petit calibre, par exemple, pour des cartouches dites
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"22 courtes", cartouches dont une seule est souvent insuffisan- te pour abattre un gibier, la présente invention permet de faire partir plusieurs coups presque simultanés avec une très grande rapidité, ce qui présente surtout un avantage lorsqu'il s'agit du tir sur des buts mobiles.
Le fonctionnement du dispositif assurant la tir en rafale est entièrement automatique et les modifications à apporter aux mécanismes des armes existantes sont faciles à, réaliser, ce qui permet de transformer à peu de frais une arme automatique tirant à coups séparés en une arme permettant de tirer égale- ment en rafale.
L'efficacité et le rendement supérieurs obtenus lors du tir en rafale permettent au chasseur d'augmenter dans d'énormes proportions ses chances de réussite et oela même pour les'ar- mes du plus petit calibre, avantage surtout appréciable aux colonies où une arme légère tirant des oartouohes petites et peu coûteuses peut trouver un emploi étendu et fréquent, grâce à la possibilité de tirer des rafales courtes et meurtrières.
REVENDICATIONS.
1, Arme à feu automatique comportant un séparateur émpê- chant la gâchette ayant accroché le percuteur d'être actionnée par la détente sussi longtemps que le verrou mobile ne soit re- venu dans sa position de fermeture et que la détente n'ait été préalablement lâchée par le tireur, caractérisée e en ce que la libération du percuteur est provoquée soit déli- béramment de la manière connue par la détente pressée par le tireur, soit automatiquement par le verrou mobile chaque fois que ce dernier a occupé sa position de fermeture, de manière à permettre, dans le premier cas, le tir par coups séparés, et dans le second, le tir en rafale.