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PERFECTIONNEMENTS AUX APPAREILS DE CONTROLE DE PRESSION
L'invention se rapporte à des perfectionnements aux appa- reils pour le contrôle de la pression et concerne plus particuliè- rement une nouvelle disposition des appareils de ce genre qui, par son interposition entre la chambre à air et l'appareil de gonflage, permettra de connaître à tout momentle taux de la pression règnant dans la chambre à air et d'intercepter à volonté le passage de l'air.
Le même appareil pourra être utilisé sans aucune modifica- tion, ni pièce supplémentaire, pour vérifier la pression règnant dans une capacité donnée, par exemple le taux de compression des cy- lindres de moteurs à combustion interne.
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L'appareil est composé essentiellement de trois pièces tu- bulaires dans le but de faciliter sa construction, et réunies l'une à l'autre par raccords filetés. A chacune des extrémités de l'appa- reil sont prévus des raccords en olive facilitant le montage des tubes flexibles reliés, d'une part, à l'organe gonfleur et, d'autre part, à la chambre à air.
Du côté de l'arrivée d'air sous pression, et dans une cham- bre ou logement ouverte à l'atmosphère, est convenablement disposée une soupape tubulaire maintenue normalement écartée de son siège à l'aide d'un ressort interposé. Lorsque cette soupape repose sur son siège, l'air qui la traverse se répand dans un logement d'où il pas- se, en soulevant un petit clapet automatique, dans une autre chambre reliée par un conduit à un autre logement dans lequel est montée une pièce tubulaire communiquant avec le manomètre et par un conduit di- rect avec l'olive sur laquelle est branché le tuyau flexible aboutis- sant à la chambre à air.
La pièce tubulaire disposée dans le logement communiquant avec l'orifice de départ, et qui sert à immobiliser sur l'appareil l'indicateur de pression (manomètre) est disposée de façon telle que l'air sous pression, s'il peut s'échapper directement vers la chambre à air en contournant le dit raccord, pénètre également à l'intérieur du raccord en circulant autour de celui-ci et la paroi interne d'un écrou tubulaire de fixation pour finalement pénétrer à l'intérieur du manomètre. Dans ce but, la pièce tubulaire est prévue avec deux billes, dont l'une obstrue l'entrée d'air au manomètre, tandis que l'autre, située en regard, obture un orifice d'entrée prévu dans le fond du raccord tubulaire.
L'air, avant de pénétrer dans ce raccord tubulaire, est donc forcé de circuler autour et de finalement péné- trer en bout de celui-ci par son passage dans un espace circulaire ménagé entre le dit raccord et son écrou de fixation. un levier ou ergot, placé à l'extérieur, permet d'agir à tout moment sur la soupape maintenue normalement dégagée de son siège
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disposée à l'entrée de l'appareil, et par conséquent de permettre le passage de l'air venant de l'appareil de gonflage.
D'autres dispositions de détails seront plus particulière- ment exposées ci-après.
Pour bien faire comprendre l'invention, elle sera plus par- ticulièrement décrite en référence au dessin annexé, dans lequel:
La figure 1 est une coupe transversale de l'ensemble de l'ap- pareil;
La figure 2 est un détail;
Les figures 3 et 4 montrent une variante d'exécution de l'or- gane destiné à permettre le passage de l'air venant de l'organe de gonflage ; La figure 5 est une variante d'exécution;
La figure 6 montre une forme d'exécution de la pièce de rac- cord se plaçant sur le cylindre d'un moteur à combustion interne.
L'ensemble de l'appareil de contrôle est constitué essen- tiellement, dans l'exemple représenté, par trois pièces tubulaires solidarisées par raccords filetés. L'une de ces pièces, indiquée en 1, reçoit l'olive 2 servant au montage du tube flexible relié à l'organe gonfleur qui peut être quelconque, compresseur ou bouteille d'air comprimé.
Sur cette pièce 1 vient se visser une pièce tubulaire 3 à l'intérieur de laquelle est convenablement disposée une soupape 4 pouvant venir reposer sur un siège constitué par l'extrémité 5 de la pièce 1 mais en étant maintenue normalement écartée par un ressort 6.
La soupape 4 est formée par un corps cylindrique tubulaire dans lequel est ménagée une rainure circulaire 7 servant à l'engage- ment d'oreilles 8 passant à travers des encoches ou fenêtres ménagées dans la paroi de la pièce 3 et prévues à l'extrémité d'un levier 9 articulé en 10 à l'extrémité de la dite pièce.
Aux deux extrémités de la soupape 4 sont engagés des petits écrous 11 et 12 servant à maintenir en place des cuirs d'étancnéité
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13 et 14..L'écrou 11 est percé d'un conduit central ainsi que l'ecrou
12, mais le diamètre du conduit 15 de l'écrou 11 est légèrement plus petit que celui du conduit 16 de l'écrou 12. A l'intérieur du con- duit 16 de l'écrou 12 est engagée une sorte de goupille 17 recourbée à ses deux extrémités de façon à ne pouvoir se dégager et qui est destinée à réduire la section de passage du conduit 16.
Dans une variante d'exécution représentée figure 5, le cla- pet automatique 21 est supprimé et remplacé par une petite soupape
48 solidarisée avec le corps de la soupape 4 de la façon suivante: le cuir embouti 14 est maintenu sur le corps de la soupape 4 par une pièce 49 terminée par une partie filetée 50 se vissant dans la soupa- pe. Cette pièce est prolongée par une partie rétrécie formant tige et terminée par la soupape 48. Dans la pièce 49 est pratiqué un trou borgne 52 qui, par des orifices 53, permet la communication avec la capacité formée dans la pièce 3.
A la base de la pièce 3 sont ménagés des conduits radiaux 38 permettant la communication avec l'extérieur de la chambre dans la- quelle est montée la soupape 4. Sur la pièce 3 est engagée, par file- tage, la pièce tubulaire 18 portant, à son extrémité opposée, le rac- -cord ou olive 19 sur lequel vient s'engager le conduit flexible re- lié à la cuambre à air.
L'extrémité 20 de la pièce 3 reçoit un clapet automatique 21 soumis à l'action d'un ressort 22 prenant appui sur le fond d'un logement 23 ménagé dans la pièce 18. Sur la pièce 18 est monté le manomètre 24 de la façon suivante: dans la pièce 18 est ménagé un logement 25 communiquant par un conduit 231 avec le logement 23 et pré- sentant un rétrécissement fileté 26 traversé par une tubulure filetée 7 solidaire du manomètre 24. Sur cette tubulure 27 vient s'engager une pièce 28 filetée intérieurement, de façon à pouvoir se visser sur la dite tubulure 27 et maintenir ainsi sur l'appareil le mano- mètre prenant appui, d'autre part, sur un méplat 29 de la pièce 18.
La pièce 28 présente donc une cnambre intérieure 30, dont le fond est -Il- - - -
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pourvu d'un trou calibré 31 prolongé vers l'intérieur par des fen- tes radiales 32, figure 2. L'obturation de la cnambre 25 est réalisée par un écrou 33 qui présente une partie tubulaire 34 entourant l'ex- trémité de la pièce 28 en laissant toutefois un léger jeu 35. Dans le logement ou chambre 30 de la pièce 28 sont placées deux billes 36 et 37 dont l'une, 36, obstrue l'entrée du raccord 27 au manomètre 24, tandis que l'autre, 37, vient obturer l'orifice 31.
Le fonctionnement est le suivant:
L'appareil, étant intercalé entre deux tubes flexibles, est relié, d'une part, par l'olive 2 à l'organe gonfleur et, d'autre part, par l'olive 19 à l'organe à gonfler, Lorsque les organes de l'appa- reil sont dans la position représentée sur la figure 1, c'est-à- dire la soupape 4 décollée de son siège 5, l'air comprimé arrivant de l'organe gonfleur ne peut le traverser, car il existe entre la par- tie inférieure de la soupape et la pièce 1 une chambre communiquant librement à l'atmosphère par les conduits 38. Il s'ensuit donc que l'air pénétrant dans cette chambre ne peut passer à travers la sou- pape 4 et s'écoule librement à l'atmosphère, car les conduits 38 sont de section suffisamment grande pour faire baisser la pression de l'air arrivant de l'appareil gonfleur à zéro.
Pour permettre à l'air de traverser l'appareil et de se ren- dre à l'organe à gonfler, il suffit d'appuyer sur le levier 9 qui, en basculant autour de son articulation 10, provoque, par les oreil- les 8, le déplacement vers le bas de la soupape 4 qui vient reposer par son cuir 13 sur le siège 5. La communication avec l'atmosphère est donc interceptée et l'air venant de l'appareil gonfleur, qui pé- nètre par la pièce 1, traverse librement la soupape 4 par les conduits 15 et 16, pénètre à l'intérieur de la pièce 3 puis, en soulevant le clapet 21 contre l'action du ressort 22, se rend par le conduit 231 dans la chambre 25 ménagée dans la pièce 18. L'air, après avoir péné- tré dans la chambre 25, se rend directement à la chambre à air.
En même temps, l'air remplissant la chambre 25 circule sur la
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périphérie de la pièce 28.et, en passant dans l'espace 35 ménagé entre l'extrémité de la pièce 28 et la partie tubulaire 34 de l'e- crou 33, pénètre par l'orifice 31 dans le logement 30 de la dite pièce. L'air, pour pénétrer dans la chambre 30, a déplacé la bille
37 et ensuite, en déplaçant légèrement la bille opposée 36, pénètre dans le manomètre 24 par le raccord 27. Cette disposition présente l'avantage de permettre à tout moment sur le manomètre 24 la lec- ture ae la pression exacte correspondant au degré de gonflage des, pneus et non pas de la pression donnée par l'organe de gonflage.
Les déplacements de l'aiguille du manomètre sont ainsi ef- fectués progressivement de façon continue, et cela au fur et à mesure de'l'élévation de la pression règnant dans la chambre à air.
De plus, les à-coups provoqués par l'organe gonfleur sont sans effet sur les déplacements de l'aiguille.
Lorsque l'on veut arrêter l'opération de gonflage, il suf- fit simplement de cesser d'agir sur le levier 9, la soupape 4, sous l'action du ressort 5, est dégagée de son siège, et l'air four- ni par l'appareil gonfleur est évacué au dehors par les conduits 38.
L'air refoulé dans la pièce 18 et le tuyau de branchement ne peut revenir en arrière, par suite du clapet 21 sur lequel agit la pression. De même l'air agissant sur le manomètre ne peut s'é- chapper de lui-même, car s'il repousse de son siège la bille 36 et se répand-dans la cnambre 30, il ne peut s'écouler hors de celle-ci par suite de la bille 37 soumise à sa pression.
Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 5, on se rend compte que les déplacements de la petite soupape 48 sont provoqués par ceux de la soupape 4. En effet, lorsque la soupape 4 est dégagée de son siège, la petite soupape 48 empêche le retour en arrière de l'air refoulé. Au contraire, lorsque la soupape 4 repose sur son siège, la petite soupape 48 permet le passage de l'air ayant traversé la soupape 4, le conduit 52, les orifices 53 et la capacité de la pièce 3.
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Dans la disposition représentée sur les figures 3 et 4, le levier 9 destiné à intercepter le passage de l'air comprimé est remplacé par un boisseau rotatif 39 convenablement disposé à l'intérieur de la pièce 18 et muni d'un conduit central 40 prolongé par un canal oblique 41 pouvant venir en regard d'orifices 44 et 45 ménagés dans la pièce 18. L'orifice 44 permet le passage de l'air au gonfleur, tandis que l'orifice 45 est borgne. Le boisseau rotatif 39 est actionné de l'extérieur par un bouton 46 se dépla-, çant dans une échancrure 47 méagée dans la pièce 18.
'Lorsque l'appareil doit être utilisé pour vérifier la pression règnant dans une capacité donnée, par exemple le taux de compression de cylindres de moteurs, on se sert d'une pièce tubu- laire de raccord analogue à celle représentée sur la figure 6. Cet- te pièce 55 est terminée, à l'une de ses extrémités, par un bou- chon conique en matière plastique 60, dans lequel est ménagé un conduit central 61. L'extrémité opposée est prolongée par une piè- ce également tubulaire 62, se terminant par une partie filetee 63 sur laquelle vient se brancher un tube flexible 64 relié.; d'autre part, à l'olive 19 de l'appareil.
Lorsque l'on voudra vérifier le taux de compression d'un cylindre, il suffit de placer la pièce 55 sur celui-ci en engageant le bouchon 60 à la place de la bougie. L'air comprimé refoulé par le piston pénètrera à l'intérieur du logement 58 et, en soulevant le clapet 56, pa.ssera. dans le logement 59 et, par la pièce 62, le tube 64, dans la pièce 18 de l'appareil. Ensuite, ayant pénétré dans le logement 25, il passera dans le logement 30 de la pièce 28 en déplaçant la bille 37 et ensuite de là au manomètre 24.
De ce qui précède, on se rend compte que l'appareil dé- crit ci-dessus permet l'indication au manomètre, et cela de façon progressive et continue, des élévations de pression règnant succes- sivement à l'intérieur d'une capacité donnée (chambre à air ou cy- lindre de moteur).
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Il est évident que des modifications de détails pourraient être apportées à l'appareil décrit ci-dessus, dont la forme n'a été donnée uniquement qu'à titre d'exemple indicatif et non li- mitatif.
REVENDICATIONS
Perfectionnements aux appareils pour le contrôle de la pression qui, en étant interposés entre une capacité donnée et l'appareil de gonflage, permettent de connaître, à tout moment, le taux de pression et d'intercepter à volonté le passage de l'air comprimé.
L'appareil pourra également être utilisé pour vérifier la pression régnant dans une capacité donnée, par exemple le taux de compression des cylindres de moteurs à combustion interne.
Les points suivants spécifient la nature de'l'invention;
1 ) L'appareil est composé, dans le but de faciliter sa construction et usinage, de trois pièces tubulaires réunies l'une à l'autre par raccords filetés. Chacune des extrémités de l'appa- reil est prévue avec un raccord en olive facilitant le montage de tubes flexibles reliés, d'une part, à l'organe gonfleur et, d'autre part, à la cnambre à air.
Du côté de l'arrivée d'air sous pression est convenablement disposée une soupape tubulaire maintenue normale- ment ouverte par un ressort, de manière % livrer passage à l'air qui se répand dans un logement, d'où il peut être évacué à l'at- mosphère par des conduits convenablement disposés, ou, lorsque la soupape repose sur son siège, traverser celle-ci et, en soulevant un clapet automatique, passer dans une chambre reliée par un con- duit à un autre logement dans lequel est montée une pièce tubulai- re communiquant avec le manomètre et, par un conduit direct, avec l'olive sur laquelle est branché le tuyau flexible aboutissant à ' la cnambre à air.
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