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"Perfectionnements apportés aux véhicules à roues, notamment
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aux automobilean.
L'invention est relative aux véhicules à plus de trois roues, et elle vise plus particulièrement (parce que etest dans leur cas que son application paratt devoir présenter le plus d'intérêt! mais non exclusivement, parmi ces véhicules, les au tomobiles.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, lesdits véhicules, qu'ils répondent mieux que jusqu'à ce jour aux divers desiderata de la pratique,
Elle consiste, principalement -- et en même temps qu'à faire comporter aux véhicules du genre en question au moins quatre roues indépendantes ou non--, à agencer ces véhi- cules de telle manière que, si au moins une des roues sur les.
quelles ils roulent normalement devient inutilisable ou est
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supprimée, ils puissent néanmoins fonctionner de façon satis- faisante, ce pourquoi on doit disposer les roues de telle fa- çon que, une ou plusieurs roues étant éliminées, le véhicule reste statiquement en équilibre sur trois roues au moins et prévoir, entre le châssis du véhicule et le support (par exem- ple la fusée) de chacune des roues éliminées, des moyens propres à empêcher l'affaissement dudit support.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'appli- cation, ainsi que certains modes de réalisation, des susdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les véhicules du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions ; ainsi que les éléments spéciaux propres à leur établissement .
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexée, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig, 1 et 2, de ces dessins, représentent, respec- tivement en plan et en élévation, avec portions arrachées, une voiture automobile à quatre roues établie conformément à l'in- vention.
Les fig. 3 à 11 représentent, à plus grande échelle* quelques variantes d'exécution de certains des éléments de cette voiture.
Les fig, 12 et 13, enfin, représentent partiellement respectivement en plan et en élévation, une voiture automobile, également à quatre roues, établie suivant un autre mode de réalisation de l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réa- lisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y
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ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir une voiture automobile dont le châssis 1 soit monté, par exemple, sur des roues arrière motrices 2 et,sur des roues avant direct triées 3, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On fait comporter, à cette voiture, deux essieux de voie différente, celui dont la voie est la plus étroite étant par exemple l'essieu moteur 4 que l'on a supposé être l'essieu arrière du véhicule, et l'on agence et on relie au châssis 1, de manière telle, ledit essieu, que la voiture puisse rouler de façon correcte sur les deux roues avant et sur l'une seule- ment des roues arrière, ce pourquoi tout d'abord, on s'arrange de manière telle, d'une part, que la transmission du mouvement à l'essieu arrière ne soit pas différentielle ou puisse cesser de l'être lorsqu'on le désire et, d'autre part,
que la projea- tion du centre de gravité de ladite voiture se trouve com- prise dans chacun des deux triangles de sustentation obtenus en reliant respectivement le point de contact avec le sol de chacune des roues 2 avec les points de contact avec le sol des deux roues 3 ,
En ce qui concerne tout d'abord la voiture dans son ensemble, à l'exception de l'essieu arrière et des organes de- vant le relier au châssis 1, on peut avoir recours, pour son établissement, à toutes dispositions usuelles, notamment lui faire essentiellement comporter, en outre du châssis 1 et des roues 2 et 3, une carrosserie 5 et un bloc moteur que l'on dispose à l'arrière du véhicule, avantageusement de la manière qui sera explicitée dans ce qui suit, bloc moteur que l'on constitue, par exemple,
par deux cylindres 6 disposés en "flat-twin", une boîte de vitesses 7, un volant 8 avec embraya- ge et un dynamoteur 9 dont l'axe est muni de clabots pour le lancement à main.
En ce qui concerne enfin l'essieu arrière 4 et les organes devant le relier au châssis, on les établit de manière
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telle que, lorsqu'on enlève une roue arrière, l'essieu arrière soit contraint ou puisse être contraint à ne pas s'affaisser librement par rapport au châssis du côté de la roue enlevée, ce pourquoi, à supposer tout d'abord que l'on se propose de monter les roues arrière 2 de façon indépendante ou encore de monter les- dites roues 2 sur un essieu que l'on relie au châssis de ma- nière telle que ces roues puissent prendre des débattements différents pour chacune d'entre elles, on a recours à des moyens tels que l'on puisse substituer leur action à la réaction exercée par une roue sur les organes de suspension à l'aplomb desquels elle se trouve,
moyens que l'on peut constituer par des butées, de préférence réglables, telles qu'elles permettent de limiter les déformations prises par les susdits organes de suspension, l'essieu 4 conservant alors sensiblement la même position relative angulaire moyenne des par rapport au châssis 1 lorsqu'une/roues 2 est enlevée.
On peut, à cet effet, pour ce qui est tout d'a- bord des organes reliant l'essieu 4 au châssis, avoir recours au mode d'établissement faisant ltobjet des fig. 1 et 2.
Selon ce mode d'établissement, on établit, en un ensemble ou bâti rigide 10, le moteur et ledit essieu 4, on articule cet ensemble au châssis 1 par l'intermédiaire d'un joint 11 à rotule ou à cardan, ce joint pouvant être cons- titué par deux silentblocs disposés à angle droit et étant avantageusement prévu à l'aplomb du +rentre de percussion de l'ensemble suspendu par rapport à la ligne de contact des roues 2 avec le sol, et on interpose, entre ledit ensemble et le châssis, des tels organes de suspension 12,/par exemple que des ressorts à boudin, à barras, ou quart-elliptiques, ou des systèmes hy- drauliques, pneumatiques, ou tout autre.
Pour ce qui est maintenant des susdits moyens,on
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peut avoir recours, pour les constituer, entre autres modes de réalisation, à l'un des suivants faisant l'objet des fig.3 à 11.
Selon le premier de ces modes de réalisation, on prévoit simplement, pour retenir l'essieu 4 du coté de la roue éliminée (par exemple ayant subi une crevaison), un crochet rigide 13 (fig, 3) ou, mieux, un crochet à ressort 14 (fig, 4), susceptible, après que l'on a soulevé ltessieu ' à l'aide d'un cric, de venir s'accrocher, par l'une de ses extrémités, au châssis 1 et, par son autre extrémité, à l'essieu 4 .
On peut encore, pour plus de commodité, établir de façon permanente, entre chaque extrémité de l'essieu 4 et le châssis 1, des liaisons telles que des cibles à ressort 15 et prévoir des organes permettant de tendre l'un ou l'autre des susdits câbles du coté de la roue éliminée, organes que l'on constitue avantageusement, soit par deux treuils indé- pendants 16 (fig 5) manoeuvrables de derrière la voiture à l'aide du vilebrequin de serrage des roues, soit par un treuil 17 (fig. 6), manoeuvrable de la même manière et propre à assu- rer, selon le sens dans lequel on le fait tourner, la tension de l'un ou l'autre des câbles 15 .
Le schéma de la fig. 7 est relatif à la réalisa- tion des susdits moyens dans le cas où la suspension de la roue 2 est obtenue par interposition d'un dispositif tel qu'un en * semble d'anneaux élastiques 18 entourant deux pistons 19 et 201 respectivement solidaires de l'essieu 4 et du châssis 1, auquel cas on prévoit un troisième piton 202, autour duquel on puisse venir engager au moins certains des anneaux 18 lors- qu'une roue est dégonflée ou retirée, et que l'on fixe au châssis en un point tel que ces anneaux tendent alors à rele ver l'essieu 4 .
Suivant un autre mode de réalisation de l'inven- tion représenté fig. 8 et auquel on a avantageusement recours lorsque les organes de suspension de l'essieu 4 sont oonsti-
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tués par des ressorts à lame tels que des ressorts quart-ellip- tique 12, on combine à chacun de ces derniers un dispositif rel qu'il permette d'abaisser ou de relever celle des extrémités des susdits ressorts qui est reliée à l'essieu 4 .
A cet effet et par exemple, on procède de la maniè- re suivante pour constituer chacun de ces dispositifs.
On articule le ressort 12 au châssis 1, par une ar- ticulation 21, de préférence constituée par un silentbloc, por- tant une bride 22 enserrant elle-même le ressort 12 à son extré- mité opposée à l'essieu 4 ; et l'on prévoit des moyens pour régler la position angulai- re du susdit ressort 12 et par la même pour faire varier la position de l'extrémité du ressort reliée à l'essieu 4, @ moyens que l'on peut par exemple réaliser en ayant recours à une tige 23 comportant deux filetages de pas inverses et se vissant d'une part, dans l'olive d'un barillet 24 porté par la bride 22 et, d'autre part, dans l'olive d'un. second barillet 25 porté par le châssis 1, l'extrémité libre de ladite tige 23 étant munie d'une tête à six pans 26 manoeuvrable.: de l'arrière de la voi- ture à l'aide du vilebrequin de serrage des roues.
On conçoit alors, que, en cas de crevaison d'une des roues 2, il suffit, pour redresser l'essieu 4, de visser à fond la tige 23 située du coté de la roue crevée et de dé@is- ser à fond celle située de l'autre coté.
On peut, bien entendu, prévoir toute liaison ci- nématique appropriée, par chaîne, engrenages etc.., permettant de conjuguer ces deux opérations, l'usager ayant alors une seule manoeuvre à exécuter en cas de crevaison d'une roue.
Bien que les dispositifs dont il vient d'être ques- tion présentent de nombreux avantages, ils obligent cependant à prévoir des organes de suspension, et notamment des ressorts arrière, d'une force telle que lorsqutune roue est éliminée, ceux des susdits organes sur lesquels s'est reportée la charge de ladite roue ne subissent pas des déformations exagérées .
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Pour remédier à cet inconvénient on combine avanta- geusement à ces organes des moyens tels qu'ils permettent de faire varier éventuellement l'élasticité de la suspension, mo- yens que l'on constitue par une liaison supplémentaire telle qu'un dispositif mécanique.hydraulique ou pneumatique appro- prié,ou, mieux enoore,par au moins une contre-lame solidaire du châssis et pouvant prendre appui sur les ressorts de sus- pension ou sur toute autre pièce solidaire de l'essieu ou sur l'essieu lui-même, ladite contre-lame pouvant encore être ren- due solidaire de l'essieu de manière telle qu'on puisse lui faire prendre appui sur le châssis.
On pourrait, bien entendu, établir les susdits moyens indépendamment des organes limitant les déformations des ressorts 12, mais, comme l'action de ces moyens doit se faire sentir au moment où on enlève une roue, c'est-à-dire au moment où les susdits organes doivent entrer en action, on a avanta- geusement recours, pour constituer les susdits moyens, à un dispositif propre à permettre à la fois de modifier l'élasti- cité des ressorts 12 et de limiter l'importance des déforma- tions qu'ils peuvent prendre.
C'est ainsi que l'on peut, à supposer que les ressorts 12 soient des ressorts quarte-elliptiques, ainsi que représenté fig. 9 à titre d'exemple, nullement limitatif d'ail- leurs, monter à l'extrémité d'une lame 27 un étrier 28 entou- @ant le ressort 12, que l'on fixe alors au châssis 1 de façon rigide, articuler la susdite lame 27 autour d'un axe 29 solidaire du susdit châssis, et prévoir un système de réglage de la position angulaire de cette lame, système que l'on constitue avantageusement, comme il a déjà été indiqué lors de la description de la fig.
8, par un barillet à olive 24 solidaire de la lame 27 et par
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une tige 23 à deux filetages comportant un six pans 26 manoeu- vrable de l'arrière de la voiture.
Le fonctionnement d'un tel dispositif est alors le suivant :
Lorsqu'une des roues 2 crève, on visse à fond la tige filetée située du même coté, ce qui a pour effet de re- lever l'étrier 28 qui vient occuper une position pour laquelle il soutient le ressort 12, et l'on dévisse à fond la tige fi- letée située de l'autre coté, ce qui a pour effet d'appliquer la lame 27 contre l'autre ressort qui se trouve alors renforcé.
On pourrait, en outre, combiner à ce dispositif tout système de commande conjuguant ces deux opérations.
On pourrait aussi, plus simplement encore, pré- voir pour maintenir la contre-lame 27 dans la position voulue une simple goupille 30 (fig. 10 et Il) propre à être suivant les circonstances, enfilée dans l'une des trois séries de per- forations 31 , 311, 312 que l'on ménage dans deux flasques 32 entre lesquelles peut se déplacer un prolongement 33 de la oon- tre-lame. Ainsi, en soulevant la voiture en agissant, soit sur le châssis 1, soit sur le prolongement 33, on pourra tou- jours dégager la goupille 30 de la position qu'elle occupait et la placer dans celles des susdites perforations qui con- viennent selon que tout est normal (31 ) que la roue est enle- vée (311) ou que cette roue seule subsiste à l'arrière (312).
On pourrait également obtenir les mêmes résul- tats an agissant sur les amortisseurs de suspension si la voi- ture en comporte.
Mais on pourrait encore établir une voiture con- formément à un autre mode de réalisation de l'invention ne né- cessitant pas de renforcement des ressorts ni de limitation de leur déformation (fig. 12 et 13).
Suivant ce mode de réalisation on relie l'essieu 4 (tont la voie est réduite et qui ne oomporte pas de diffé- rentiel ou dont le différentiel peut être bloqué) au châssis
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1 par un dispositif permettant seulement des déhattements ver- ticaux identiques des roues arrière 2, l'essieu 4 gardant nor- malement une position angulaire constante par rapport au chas- sis 1.
Bien que l'on puisse prévoir de nombreuses va- riantes d'établissement d'un tel dispositif, on peut le consti- tuer avantageusement par un cadre 34, sur lequel on monte l'en- semble du bloc moteur et de l'essieu 4, cadre que l'on articule sur le châssis 1 par l'intermédiaire de deux portées 85 propres à tourillonner dans des paliers solidaires du susdit châssis.
On interpose, en outre, un système élastique, par exemple un ressort 36, entre l'essieu ou le cadre 34 et le châssis 1.
On conçoit alors que la supprossion d'une des roues 2 ne causera aucun déséquilibre de la voiture ni aucune torsion de l'essieu 4 par rapport au châssis 1, ladite voiture présen- tant, en outre l'avantage de ne pas se "coucher" dans les vira- geai
Si l'on veut éviter que le pneu de la roue arrière crevée ne touche le sol on peut prévoir tout dispositif approprié per- mettant d'incliner transversalement par rapport au châssis 1 (fig. 13) la ligne d'axe des portées 35 de manière à son.,,lever la roue crevée.
A cet effet et étant donné que le ressort avant situé du même coté que la roue arrière crevée est surchargé et tend à laisser s'incliner le châssis 1, on peut, par exemple renfor- cer momentanément ce ressort et soulever le châssis 1 pour le remettre en position normale en utilisant le même système de contre-lame que celui prévu ci-dessus pour les roues arrière...
En suite de quoi et quel que soit le mode de réa- lisation adopté, on obtient une voiture automobile qui peut in- distinctement rouler sur quatre roues ou sur trois roues, l'u- ne des roues arrière étant supprimée, ce qui permet de rouler
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avec l'une desdites roues arrière dégonflée sans qu'il en ré sulte de torsion du châssis et de détérioration du pneumatique.
De toute façon une telle automobile présente entre autres avantages, les suivants : suppression possible de la roue de secours, du fait de la possibilité de substitution d'une roue crevée à une des roues pouvant être éliminées, suppression du différentiel ; possibilité de ne monter qu'un seul frein sur l'un des tambours arrière ; facilité de carénage du châssis; réalisation économique et robuste.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs de ce qui précède, Invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant été plus spécialement indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes notamment: celles ou.le véhicule aurait plus de quatre roues, par exem- ple cinq; celles ou.les roues arrière motrices seraient à large voie, avec voie étroite à l'avant; celles où les toues avant seraient tractrices et où l'on aurait un essieu correspondant à voie étroite à l'avant; celles où. les roues avant seraient tractrices, à large voie, et ou les roues arrière porteuses seraient à voie réduite; celles où les 4 roues seraient en losange;
celles ou deux des roues seraient sur la même ligne, sur l'axe du véhicule à l'avant ou à l'arrière, et celles ou de semblables dispositions seraient appliquées à des véhicules non pourvus d'un moteur, par exemple à des remorques.
Résumé..........