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"Procédé et appareil pour la production continuelle d'air ou de gaz chauds pour le séchage et pour d'autres applications quelconques" .
Pour l'exécution des travaux et opérations les plus divers , l'industrie , les exploitations rurales, les entreprises de constructions et nombre d'autres branohes ont besoin de grandes quantités d'air chaud, dont la production sans grands frais est de la plus grande importance .
On a ,par exemple , proposé d'effectuer le séchage de mar- ohandises au lieu d'entrepôt en dirigeant un courant d'air venant d'une conduite dans des canaux à travers la marchandise ou en faisant passer des gaz à travers les produits à sécher. Pour de nombreuses applications, ces installations connues ne conviennent pas parce que des étincelles sont transmises avec l'air chaud et les gaz et qu'il y a grand danger d'incendie . Pour des marchandises sensibles, comme le bois, les matériaux de construction, etc., ces dispositifs ne conviennent pas non plus , parce que les gaz chauds, s'ils sèchent rapidement les surfaces , ne pro-
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duisent pas un séchage réparti Uniformément, de sorte qu'il se forme des crevasses, éclatements ou fissures intérieures.
La présente invention vise avant tout la production de grandes quantités d'air chaud pour effectuer par exemple le sécha - -ge sur place à l'aide d'enveloppes volantes ou matériel analogue, les gaz chauds et l'air chaud étant conduits au lieu d'utilisation à l'aide d'un dispositif transportable . Lorsque des hommes ou des animaux se tiennent à l'intérieur des espaces clos, les gaz sont traités de façon qu'ils ne nuisent plus à la santé .
La marchandise à sécher est couverte à l'aide d'enveloppes volantes, telles que prélarts, bâches, coffrages en bois, etc., ou avec du sable , de la terre ou une matière analogue . Il ne s'agit donc pas d'enveloppes protectrices contre les intempéries ou la pluie. Les enveloppes servent ici à guider les gaz chauds ou de séchage , qui peuvent être produits dans le voisinage dans un dispositif transportable qui sera décrit plus loin. Après que les étincelles et autres éléments nuisibles ont été arrêtés, les gaz peuvent être dirigés par un ventilateur sous la couverture ou l'enveloppe volante . Lorsque l'air est excessivement sec, ce qu'il faut éviter par exemple dans le séchage de bois, pour empêcher le fendillement ou la formationde crevasses dans l'intérieur, on peut conduire de la vapeur d'eau selon des prescriptions données aux gaz de combustion.
Dans le cas d'un séchage progressif ou par exemple pour de la tourbe , l'addition de @a - peur d'eau peut être supprimée . Les gaz peuvent être produits par combustion de charbon, de poussier, d'huile , de bois ou d'autres combustibles quelconques.
Des substances destinées à la désinfection ou à l'imprégna- tion, sous une forme dissoute ou solide , peuvent être additionnées aux gaz de combustion dans une chambre de filtrage. Ces substances exercent leur action en particulier pour la raison que la marchandise à traiter est chauffée .
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Les dispositifs connus ne peuvent pas ou ne peuvent qu'incomplètement satisfaire le plus souvent aux conditions nécessai- res , parce que la combustion de combustible de qualité supérieure est nécessaire , de sorte que les frais sont trop élevés, puisque par exemple l'air chaud devient inéoonomique ou que la combustion n'est qu'incomplète et qu'il se produit une mauvaise utilisation du combustible aveo un encrassement simultané de la marchandise .
Ces inconvénients doivent être supprimés par le dispositif utilisé , qui peut être stationnaire , mais qui est avantageusement ambulant. Il se produit un chauffage rapide de l'air et la quantité d'air nécessaire peut être réglée selon les nécessités locales dans une grande mesure quant à la température et aux quantités.
Divers exemples de réalisation de dispositifs utilisables pour la mise en oeuvre du nouveau procédé sont illustrés dans les dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 représente schématiquement une installation pour le séchage de tourbe ou de bois.
Les figures 2 et 3 représentent un four de chauffage parti- pulièrement utilisable lorsqu'il y a lieu de sécher du bois ou des produits se fendant facilement.
La figure 4 représente en coupe longitudinale une machine ambulante pour la production continue de quantités quelconques d'air chaud.
La figure 5 est, dans sa moitié gauche , une coupe transver sale du foyer et, dans sa moitié droite , une élévation partielle de la machine selon la figure 4.
Dans la figure 1, a désigne un tas de tourbe ou de matériaux de construction à sécher qui est enfermé ou couvert par une bâche ou un prélart b qui l'entoure , ou par une enveloppe analogue.
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Des gaz de combustion venant d'un four ou d'un foyer c sont insufflés sous cette enveloppe par exemple par une tubulure cl à l'aide d'un ventilateur e. Un filtre par lequel les gaz de combustion doivent passer, est rationnellement disposé en amont ou en aval du ventilateur. De cette façon, toutes les étincelles provenant du foyer sont arrêtées et ne risquent pas de parvenir sous l'enveloppe . La tubulure à peut se terminer à l'intérieur de l'enveloppe ou de l'espace clos par une buse distributrice g, qui peut être munie de plaques de choc, de chicanes ou aubes directrices intérieures , capables de faire dévier les gaz uniformément de tous côtés.
Les gaz lèchent toute la marchandise à sécher en passant le long de l'enveloppe et ils peuvent traverser cette marchandise pour être aspirés à l'extrémité opposée par l'ouvertureou les ouvertures h.
Si on le désire , un second conduit branché sur le ventilateur (et indiqué en pointillé ) peut amener du gaz et l'introdui -re de bas en haut à travers la marchandise. Dans ce cas, on peut enterrer, isoler ou oalorifuger ce conduit, afin que les gaz ne s'y refroidissent pas trop rapidement.
Dans le four de chauffage représenté dans les figures 2 et 3 , est montée une chaudière à vapeur k , fournissant de la vapeur d'eau à un conduit n. Les gaz de fumée sortent par la chambre 1 et passent par le filtre f pour gagner le ventilateur e. La cendre volante tombe sur un cendrier amovible m. L'air frais peut entrer par la porte i , pour parvenir, réchauffé, en franchissant le papillon il avec les gaz dans la tubulure d.
Si on le désire , on peut disposer un accumulateur de chaleur à parois céramiques dans la chambre 1, afin de pouvoir continuer à sécher encore pendant quelque temps aveo de l'air réchauffé lorsque le feu baisse ou s'éteint.
L'air chaud est soufflé dans la chambre à chauffer ou sous
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l'enveloppe volante .
Les gaz chauds doivent être débarrassés des étincelles et, pour autant qu'ils sont conduits dans des locaux où se tiennent des hommes ou des animaux, ils doivent être débarrassés de tous produits toxiques. C'est pourquoi , en dehors de l'air frais, on peut aussi amener des désinfectants ou produits analogues sous l'action desquels il se fait une épuration et une élimina- tion des constituants toxiques.
Les gaz introduits sous l'enveloppe dans les figures 1 et 2 lèchent le tas de marchandises se trouvant à l'intérieur de l'enveloppe . En prévoyant des pièces intérieures assurant la distribution des gaz, on peut les conduire de façon tout à fait satisfaisante .
Dans la tubulure d'admission d peuvent être montés une vanne de réglage o, ainsi qu'un tiroir de distribution ou organe analogue , pour régler et surveiller le passage des gaz.
Dans le cas de matières humides, comme la tourbe , il y a lieu de prévoir une évacuation de l'eau . Il est rationnel de ne fournir tout d'abord au ventilateur que peu d'air réchauffé et de travailler progressivement avec des gaz plus fortement chauffes, afin qu'il ne se forme pas trop de vapeur au commen- cement du traitement de déshydratation. Les papillons à air il permettent ici de faire varier le traitement dans une mesure étendue , de même que l'accumulateur thermique disposé dans la chambre! pour intervenir à la fin du séchage .
Le séchage peut donc s'effectuer sur place : - Par exem- ple ,pour le séohage de bois, on se sert pour alimenter le foyer des chutes de bois dont on dispose en quantité abondante.
Les changements de position à l'intérieur de la masse de ma- tière à sécher sont supprimés. Enfin, on réalise des économies sur les frais d'entrepôt ou de magasinage, sur les salaires
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et également sur les frais de transport en raison de la réduction de poids des produits sèches.
La machine ambulante est particulièrement appropriée, selon la forme de réalisation que montrent les figures 4 et 5, pour produire de l'air chaud réglable d'une façon continue .
Cette machine comporte un châssis de roulement et un bâti porteur p. Une chambre de foyer 9. dans laquelle l'air primaire est chauffé s'étend au-dessus de la moitié postérieure de ce bâti. Le foyer peut être constitué par une chaudière horizontale en fonte , à combustion sur grille . La paroi s de la boite à feu est étudiée en. vue d'un refroidissement par l'air.
A cet effet, des plaques t, de préférence en fonte , sont disposées à une certaine distance des parois s de la boîte à feu, ainsi que du carneau . Ces plaques 1 ménagent des vides, de sorte qu'une circulation peut s'établir entre elles et les parois s. La boite à feu est entourée extérieurement par une enveloppe u écartée d'elle à une distance telle qu'une chemise est ménagée pour l'air libre . De l'air primaire peut entrer par des clapets v disposés par exemple sur le devant de la machine ; cet air balade la paroi extérieure s de la boite à feu et entre , réchauffé , sous la grille r, puis passe à travers celle-ci dans la boite à feu q ; au sortir de cette boite à feu , l'air peut parvenir avec les gaz de fumée par le carneau dans une chambre x de combustion subséquente .
Cette chambre est remplie de pierres concassées ou matériaux analogues. Sa sole est rationnellement recouverte d'un système ou treillis de briques x1 entre lesquelles des canaux sont ménagés pour laisser passer l'air arrivant du carneau w qui lèche ces briques pour être réparti sur toute la surface en se dirigeant vers le haut à travers le remplissage .
Le carneau w est également renfermé par des parois extérieures, et l'air secondaire , qui est nécessaire à la combus-
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tion subséquente , peut arriver par des clapets réglables vl dans la chambre de combustion subséquente , comme indiqué par une flèche dans la figure 4. Cette chambre subséquente x est revêtue d'une enveloppe extérieure y. Ces éléments aussi peuvent être en fonte ou autre matière appropriée . L'intervalle ménagé entre la chambre x et l'enveloppe y sert au réchauffage de l'air tertiaire qui y pénètre à l'extrémité inférieure de la chambre x par un clapet rêglable v2 et qui est rationnellement guidé vers le haut autour de la ohambre de combustion subséquente, en hélioe .
L'air secondaire réchauffé au contact du carneau passe par la chambre de combustion et à travers son remplissage de pierres concassées; il est aspiré par le ventilateur e et évaoué par la tubulure de sortie d.
La commande du ventilateur peut être assurée à l'aide d'un moteur éleotrique m1, si la machine n'est pas combinée avec une machine motrice , par exemple avec une petite machine à vapeur.
Les clapets à air v , v1 et surtout v2 constituent aussi un dispositif de réglage pour les divers courants d'air.
Une première combustion s'effectue sur la grille r; la combustion subséquente se fait dans la seconde chambre . Le ventilateur e aspire les gaz résultant de la combustion et l'air traversant les deux chambres de combustion , puis les refoule par la tubulure de sortie d.
Le fonctionnement est le suivant :
L'air de combustion primaire lèche la paroi extérieure de la boite à feu et arrive réchauffé sous la grille . L'air se- aondaire se chauffe contre les parois extérieures du carneau w et parvient dans la ohambre de combustion subséquente x. L'air tertiaire , qui sert à régler la quantité et la température de l'air chaud à produire , est réchauffé par les parois extérieu res de la chambre de combustion entre la chambre x et l'enve- loppe , puis il se mélange avant d'arriver au ventilateur
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avec les gaz de combustion. L'air est donc conduit d'une façon entièrement nouvelle .
La combustion subséquente s'effectue selon le principe de l'accroissement des surfaces, c'est-à-dire que le courant de gaz qui est aspiré du foyer par un ventilateur à travers la chambre de combustion subséquente est décomposé dans celle- ci (grâce au remplissage qui s'y trouve et qui est constitué par exemple par de petites pierres concassées , des scories ou des matières réactives, et le cas échéant en utilisant des oatalyseurs) en de très nombreux petits courants qui se mélangent intimement avec l'air, de sorte qu'une combustion intense et complète est également assurée.
Etant donné qu'il règne une dépression dans les chambres de combustion, tandis que les espaces qui les entourent et par lesquels l'air à amener est conduit sont sous pression, une sortie des gaz ou la propagation d'étincelles hors de la boite à feu sont évitées. les gaz sont, en effet, astreints à ne passer que par la chambre de combustion subséquente .
Les conditions de pression régnant dans la chambre enveloppante et dans la boite à feu pourraient, il est vrai , être les mêmes ou être inversées, mais le travail ne se ferait pas de façon aussi rationnelle .
Dans de nombreux cas, il y a lieu de mélanger de la vapeur d'eau au courant d'air chaud, par exemple pour le séchage du bois. En pareil cas, de la vapeur d'eau peut être produite de la façon la moins coûteuse dans la chambre de ccmbustion subséquente , du fait que de l'eau distribuée aussi finement que possible à travers son remplissage est facilement vaporisée .
A cette fin, on monte par exemple à l'extrémité supérieure de la chambre de combustion subséquente , travers son enveloppe extérieure , une tubulure d'admission d'eau y1 pouvant être obturée par un robinet ou une soupape , et on dispose sous cette
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tubulure une plaque distributrice, ainsi qu'un tamis distributeur z , qui est rationnellement établi en forme de toit à double pente , de sorte que l'eau descend aussi uniformément que possible au-dessus du remplissage .
Dans cette machine , on peut brûler du combustible de toute nature , depuis la tourbe jusqu'au charbon d'excellente qualité , le bois et les chutes de bois, sans qu'il soit nécessaire de changer la grille , de l'agrandir ou de disposer un foyer de réchauffage supplémentaire . La grille peut bien au contraire être utilisée sans autre préparation pour tous combustibles en raison du retardement de la combustion impliqué par le remplissage de la chambre de combustion subséquente .
Le moteur utilisé pour la commande du ventilateur peut être monté sur la machine ou être installé séparément. On peut d'ailleurs utiliser également toute autre machine de commande : locomobile , machine tractrice ou analogue pour la commande du ventilateur.
Il y a de nouveau , en particulier, sur cette machine le refroidissement par air des parois de la boite à feu et du oarneau grâce au montage à l'intérieur de la machine des plaques, de préférence en fonte , qui sont disposées à une certaine distance des parois.
La machine est construite de préférence en fonte , mais elle peut aussi être établie en une autre matière ; c'est ainsi notamment que les enveloppes extérieures peuvent être en tôle .
La machine est ici ambulante , de sorte qu'on peut en disposer partout où l'on a besoin d'air chaud rapidement et en grandes quantités, par exemple pour le séchage de constructions en maçonnerie , pour le séchage de tas de bois, de foin, etc.
La formation d'étincelles est impossible dans la machine , de sorte qu'on obtient un séchage sur et qu'il n'y a pas à craindre le danger d'incendie comme il s'en est produit à plu-
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sieurs reprises dans ces derniers temps avec le séchage artificiel par air.
Résumé.
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"Method and apparatus for the continual production of hot air or gases for drying and for any other application".
For the execution of the most diverse works and operations, industry, rural farms, construction companies and many other branches need large quantities of hot air, the production of which without great expense is of the most great importance .
For example, it has been proposed to perform the drying of goods at the warehouse location by directing a stream of air from a duct in channels through the goods or by passing gases through the products. to dry. For many applications, these known installations are not suitable because sparks are transmitted with the hot air and gases and there is a great danger of fire. For sensitive goods, such as wood, building materials, etc., these devices are also not suitable, because hot gases, if they dry surfaces quickly, do not affect
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evenly distributed drying, resulting in crevices, splits or interior cracks.
The present invention is aimed above all at the production of large quantities of hot air in order to carry out, for example, drying on site using flying envelopes or similar equipment, the hot gases and the hot air being conducted instead. of use using a transportable device. When people or animals are inside confined spaces, the gases are treated in such a way that they are no longer harmful to health.
The goods to be dried are covered with loose envelopes, such as liners, tarpaulins, wooden casings, etc., or with sand, earth or the like. They are not therefore protective envelopes against bad weather or rain. The envelopes serve here to guide the hot or drying gases, which can be produced in the vicinity in a transportable device which will be described later. After sparks and other harmful elements have been stopped, the gases can be directed by a fan under the blanket or the flying envelope. When the air is excessively dry, which should be avoided, for example, in the drying of wood, to prevent cracking or the formation of crevices in the interior, water vapor can be conducted according to the regulations given to gases combustion.
In the case of progressive drying or for example for peat, the addition of @a - fear of water can be omitted. Gases can be produced by burning coal, dust, oil, wood, or any other fuels.
Substances intended for disinfection or impregnation, in dissolved or solid form, can be added to the combustion gases in a filter chamber. These substances exert their action in particular because the goods to be treated are heated.
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Known devices cannot or often only incompletely satisfy the necessary conditions, because the combustion of higher quality fuel is necessary, so that the costs are too high, since for example the hot air becomes inéoonomic or that the combustion is only incomplete and that a bad use of the fuel occurs with a simultaneous fouling of the goods.
These drawbacks must be eliminated by the device used, which can be stationary, but which is advantageously mobile. Rapid heating of the air occurs, and the amount of air required can be regulated according to local necessities to a large extent as to temperature and quantities.
Various embodiments of devices which can be used for implementing the new process are illustrated in the appended drawings, in which: FIG. 1 diagrammatically represents an installation for drying peat or wood.
Figures 2 and 3 show a heating furnace particularly suitable for drying wood or easily splitting products.
Figure 4 shows in longitudinal section a walking machine for the continuous production of any quantities of hot air.
Figure 5 is, in its left half, a cross section of the fireplace and, in its right half, a partial elevation of the machine according to Figure 4.
In Figure 1, a denotes a pile of peat or building material to be dried which is enclosed or covered by a tarpaulin or linoleum b which surrounds it, or by a similar envelope.
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Combustion gases coming from a furnace or from a hearth c are blown under this envelope, for example by a pipe c using a fan e. A filter through which the combustion gases must pass is rationally arranged upstream or downstream of the fan. In this way, all the sparks coming from the hearth are stopped and do not risk reaching under the envelope. The tubing may terminate inside the enclosure or confined space with a dispensing nozzle g, which may be fitted with shock plates, baffles or internal guide vanes capable of deflecting gases uniformly from all sides.
The gases lick all the merchandise to be dried as it passes along the casing and can pass through this merchandise to be sucked at the opposite end through the opening or openings h.
If desired, a second duct connected to the fan (and indicated in dotted lines) can bring gas and introduce it from bottom to top through the merchandise. In this case, we can bury, insulate or insulate this duct, so that the gases do not cool down too quickly.
In the heating oven shown in Figures 2 and 3, is mounted a steam boiler k, supplying water vapor to a duct n. The flue gases exit through chamber 1 and pass through filter f to reach fan e. The fly ash falls on a removable ashtray mr. The fresh air can enter through the door i, to arrive, reheated, by crossing the butterfly there with the gases in the tubing d.
If desired, a ceramic-walled heat accumulator can be placed in chamber 1, in order to be able to continue drying for some time with heated air when the fire decreases or goes out.
Hot air is blown into the room to be heated or under
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the flying envelope.
Hot gases must be free of sparks and, in so far as they are conducted in rooms where there are people or animals, they must be free of all toxic products. This is why, apart from the fresh air, it is also possible to bring in disinfectants or similar products under the action of which purification and elimination of toxic constituents takes place.
The gases introduced under the envelope in Figures 1 and 2 lick the pile of goods inside the envelope. By providing interior parts ensuring the distribution of gases, they can be conducted quite satisfactorily.
In the intake manifold d can be mounted an adjustment valve o, as well as a distribution spool or the like, to adjust and monitor the passage of gases.
In the case of wet materials, such as peat, it is necessary to provide for water drainage. It is rational to first supply the ventilator with only a little heated air and to work progressively with more strongly heated gases, so that too much vapor is not formed at the start of the dehydration treatment. The air butterflies it allows here to vary the treatment to an extended extent, as well as the thermal accumulator placed in the chamber! to intervene at the end of drying.
Drying can therefore be carried out on site: - For example, for drying wood, we use to supply the hearth scraps of wood which we have in abundance.
The changes of position within the mass of material to be dried are suppressed. Finally, savings are made on warehouse or warehousing costs, on salaries
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and also on transport costs due to the reduction in weight of dry products.
The walking machine is particularly suitable, according to the embodiment shown in Figures 4 and 5, for producing continuously adjustable hot air.
This machine has a running frame and a supporting frame p. A hearth chamber 9 in which the primary air is heated extends above the rear half of this frame. The fireplace can be made up of a horizontal cast iron boiler with combustion on a grate. The wall s of the firebox is studied in. view of air cooling.
For this purpose, plates t, preferably of cast iron, are arranged at a certain distance from the walls s of the firebox, as well as from the flue. These plates 1 provide voids, so that a circulation can be established between them and the walls s. The firebox is surrounded on the outside by an envelope u spaced from it at a distance such that a jacket is provided for the open air. Primary air can enter through valves v arranged for example on the front of the machine; this air travels around the outer wall s of the firebox and enters, heated, under the grill r, then passes through it into the firebox q; on leaving this firebox, the air can reach with the flue gases through the flue into a subsequent combustion chamber.
This chamber is filled with crushed stones or the like. Its floor is rationally covered with a system or lattice of bricks x1 between which channels are formed to allow the air coming from the flue w which licks these bricks to pass to be distributed over the entire surface by moving upwards through the filling.
The flue w is also enclosed by outer walls, and the secondary air, which is necessary for combustion.
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tion, can arrive through adjustable valves vl in the subsequent combustion chamber, as indicated by an arrow in Figure 4. This subsequent chamber x is lined with an outer shell y. These elements can also be made of cast iron or other suitable material. The gap between chamber x and casing y is used for heating the tertiary air which enters it at the lower end of chamber x through an adjustable valve v2 and which is rationally guided upwards around the chamber. of subsequent combustion, in helio.
The secondary air heated in contact with the flue passes through the combustion chamber and through its filling of crushed stones; it is sucked in by the fan e and evacuated by the outlet pipe d.
The fan can be controlled by means of an electric motor m1, if the machine is not combined with a prime mover, for example with a small steam engine.
The air valves v, v1 and above all v2 also constitute an adjustment device for the various air currents.
A first combustion takes place on the grid r; the subsequent combustion takes place in the second chamber. The fan e sucks in the gases resulting from the combustion and the air passing through the two combustion chambers, then discharges them through the outlet pipe d.
The operation is as follows:
The primary combustion air licks the outer wall of the firebox and arrives warmed under the grate. The secondary air heats up against the outer walls of the flue w and enters the subsequent combustion chamber x. The tertiary air, which is used to regulate the quantity and temperature of the hot air to be produced, is heated by the exterior walls of the combustion chamber between chamber x and the casing, then it mixes before get to the fan
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with the combustion gases. The air is therefore conducted in an entirely new way.
The subsequent combustion takes place according to the principle of increased surfaces, that is, the gas stream which is sucked from the fireplace by a fan through the subsequent combustion chamber is decomposed in it ( thanks to the filling which is there and which consists for example of small crushed stones, slag or reactive materials, and if necessary by using oatalysts) of very many small streams which mix intimately with the air , so that intense and complete combustion is also ensured.
Since there is a depression in the combustion chambers, while the spaces which surround them and through which the air to be supplied is conducted are under pressure, an escape of gases or the propagation of sparks out of the fire are avoided. the gases are in fact forced to pass only through the subsequent combustion chamber.
The pressure conditions prevailing in the enveloping chamber and in the firebox could, it is true, be the same or be reversed, but the work would not be done in such a rational way.
In many cases, water vapor has to be mixed with the hot air stream, for example for drying wood. In such a case, water vapor can be produced inexpensively in the subsequent combustion chamber, since water distributed as finely as possible through its filling is easily vaporized.
To this end, for example, a water inlet pipe y1 which can be closed by a tap or a valve is mounted at the upper end of the subsequent combustion chamber, through its outer casing, and it is placed under this
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manifold a distributor plate, as well as a distributor sieve z, which is rationally established in the form of a double-pitched roof, so that the water descends as evenly as possible above the filling.
In this machine, you can burn all kinds of fuel, from peat to excellent quality charcoal, wood and wood scraps, without the need to change the grate, enlarge it or have an additional heating element. On the contrary, the grate can be used without further preparation for all fuels because of the retardation of the combustion involved by the filling of the subsequent combustion chamber.
The motor used for controlling the fan can be mounted on the machine or be installed separately. It is also possible to use any other control machine: locomotive, tractor or the like for controlling the fan.
There is again, in particular, on this machine the air cooling of the walls of the firebox and of the oarneau thanks to the mounting inside the machine of the plates, preferably of cast iron, which are arranged at a certain distance from the walls.
The machine is preferably made of cast iron, but it can also be made of another material; it is thus in particular that the outer envelopes can be made of sheet metal.
The machine is mobile here, so that it can be placed anywhere where hot air is needed quickly and in large quantities, for example for drying masonry constructions, for drying wood piles, hay, etc.
The formation of sparks is not possible in the machine, so that safe drying is achieved and there is no fear of the danger of fire as has occurred in many cases.
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several times recently with artificial air drying.
Summary.
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